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Ziguinchor/ marathon d’inauguration : le PM Amadou Ba aux populations « Ces ouvrages sont des passerelles vers un avenir meilleur »

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Dans sa tournée économique en Casamance,le chef du gouvernement sénégalais Amadou Ba a atterri ce mardi 16 janvier 2024 dans la région de Ziguinchor où il a procédé à l’inauguration de plusieurs infrastructures notamment le pont de Baïla et le pont Diouloulou et de la Boucle des Kalounayes.

Après ces activités réalisées dans le département de Bignona en dépit de  son discours officiel à Coubanao,le Premier ministre a manifesté toute sa satisfaction sur l’engagement du Chef de l’État au désenclavement de la Casamance.

 » C’est avec une immense joie et une profonde fierté que je me tiens aujourd’hui au cœur de la splendide région de Casamance, plus précisément à Ziguinchor, pour inaugurer des réalisations d’une importance capitale pour notre nation. Les ponts de Baïla, de Diouloulou, la boucle des Kalounayes et la voirie de Coubanao représentent, en effet, des symboles concrets de l’engagement du Président de la République Macky Sall envers le développement, la connectivité et le bien-être de nos concitoyens « .

Selon le premier ministre l’Acte III de la décentralisation, base de la nouvelle politique d’équité territoriale, pilier important du PSE, le Gouvernement du Sénégal a voulu marquer sa volonté de corriger les disparités spatiales, afin de répondre efficacement aux aspirations des citoyens pour « Un Sénégal de tous et le Sénégal pour tous ».Poursuivant son discours il revient amplement sur les valeurs et potentiels que regorge la  Casamance

« La Casamance terre de richesses culturelles et naturelles, évoque, en chacun de nous un sentiment d’admiration et d’émerveillement. La diversité de sa faune, la beauté de ses paysages et la chaleur de son peuple sont autant d’atouts qui font de cette région une perle rare. Nous sommes réunis aujourd’hui pour célébrer non seulement la beauté de Ziguinchor mais aussi les progrès que nous accomplissons ensemble.Les ponts, routes et voiries que nous inaugurons aujourd’hui, par-delà leur aspect architectural impressionnant, symbolisent la force de notre volonté de désenclaver nos localités, de rapprocher nos communautés et d’améliorer la mobilité de nos concitoyens. »
Le ministre est sans ambages revenu sur l’importance capitale que pourront apporter les infrastructures routières inaugurées dans cette partie de la région de Ziguinchor.

« Le pont de Baïla, le pont de Diouloulou et la boucle des Kalounayes, ainsi que la voirie de Coubanao, sont bien plus que des infrastructures en acier et en béton. Ce sont des investissements dans l’avenir de nos régions, des témoignages de notre engagement envers le progrès et le bien-être de nos concitoyens. Ils sont le résultat de la collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, démontrant que lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons accomplir des choses extraordinaires.

Mesdames, messieurs,Ces infrastructures que nous célébrons aujourd’hui représentent un investissement dans le potentiel économique de la région, créant un cercle vertueux d’opportunités d’emploi, de croissance économique locale et de renforcement de la connectivité régionale et nationale. Cela va contribuer à renforcer le tissu économique local, grâce à un élan positif pour les différentes chaînes de valeur. Elles constituent un pilier fondamental pour l’épanouissement économique à long terme de la région de Casamance et de l’ensemble du pays. »

Pour lui, les entrepreneurs locaux auront désormais la possibilité d’atteindre de nouveaux marchés, favorisant ainsi la croissance des petites et moyennes entreprises.Les entreprises nationales et étrangères peuvent plus facilement accéder à la région de Casamance, stimulant ainsi les investissements et favorisant le développement économique. La connectivité accrue crée également des opportunités pour le secteur du tourisme, offrant aux visiteurs un accès plus facile aux beautés naturelles de la région.Ces ouvrages sont aussi des passerelles vers un avenir meilleur. Ils ouvrent des perspectives nouvelles pour le développement économique, renforcent la cohésion sociale et offrent de nouvelles opportunités pour les générations futures.

Mesdames et Messieurs, Aujourd’hui, nous célébrons non seulement des infrastructures matérielles, mais aussi le pouvoir transformateur de la coopération et du développement inclusif » Avant de terminer son discours le premier ministre soutient que : »Ces réalisations ne sont qu’une étape dans notre engagement continu envers la prospérité de la Casamance et de tout le Sénégal »
Par ailleurs le ministre a terminé son périple par l’inauguration du Musée Mémorial le JOOLA  ou sur place,il a indiqué que cette œuvre mémorial restera une gloire éternelle des disparus.

Kankédio (Ziguinchor)

Wade-Fils 100% sénégalais : Le plus fort entre Macron et Karim Wade ?

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Et Gabriel Attal sauva Karim Wade. Et Karim Wade domina la France. Quel bout prendre pour comprendre ou mettre en lumière les tenants et les aboutissants de cet imbroglio dossier estampillé nationalité? Aux relents d’une procédure de déchéance fast-trackée ?

Le tout-nouveau Premier ministre français, et celui de l’Intérieur, ont signé mardi 16 janvier  le décret  qui déchoit la nationalité française de Karim Wade.

Face à cette situation, on est en face de deux stations. Une France forte comme mise en exergue mardi16 janvier,  lors de la conférence de presse de son Président, Emmanuel Macron, avec l’expression ‘Une France plus forte », ressassée, et  dans son propos luminaire, et ses réponses aux journalistes.

Mais la puissance grandissime de l’icone Karim Wade, style grandissime, surnommé jadis ministre des cieux et de la terre, semble  rester intacte.  Parce que mener, de façon fast-trackée, la procédure de déchéance de sa nationalité, et avoir une notification de renoncement, le jour de clôture des recours par le Conseil constitutionnel relève de l’exploit.

Et Thierno Alassane Sall, candidat à la Présidentielle et investi par la République des Valeurs,  abreuvé à la bonne source ? Son mérité est d’avoir soulevé ce débat passionnant et passionné. Malgré les vitupérations des Karimistes.

Que fera le Conseil constitutionnel qui a provisoirement validé la candidature de Karim Wade  ?  Va t-il joindre les deux dossiers dont l’un est ossaturé de renoncement de la nationalité française ?

En dernière instance, la certitude ou la finalité est que Karim Wade n’a plus la nationalité française.

Et la Voie et la Voix au Conseil constitutionnel pour légiférer…!

Le Procureur s’oppose à la liberté provisoire de Pape SANÉ et le convoque

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Il est, en effet, convoqué ce jeudi 19 janvier 2024 par le Parquet. C’est le chroniqueur de Wal Fadjri lui-même qui confirme la convocation, tout en déclarant ne guère être surpris.

« Je m’y attendais. Depuis qu’Abdou Karim DIOP dirige le Parquet, qui avez-vous vu bénéficier d’un contrôle judiciaire ou d’une liberté provisoire sans qu’il ne fasse appel ? Il n’y en a pas. Il est dans son rôle et je le laisse jouer son rôle. Dans chaque société, chaque personne à son rôle à jouer et lui c’est d’envoyer en prison. On le lui reconnaît. Mais, nous aussi on a le sien et on le fait et on va continuer de le faire insha Allah. ( …)», explique Pape SANÉ, dans sa chronique du mardi à l’émission R’eveil de WalfTv.

Poursuivant, le journaliste qui laisse apparaitre toute sa déception, étale sa détermination à continuer à faire son travail. « Cette dextérité qu’a le procureur de mettre les journalistes et les opposants en prison alors que les détournements de fonds, la drogue dans ce pays sont autant de choses à traiter mais bon. Cela ne va pas nous empêcher de faire notre travail», dit-il.

Pour rappel, arrêté le 13 novembre dernier, par la Section de recherches de la Gendarmerie, Pape SANÉ a été accusé de diffusion de « fausses nouvelles » sur une ancienne publication sur sa page Facebook, rendant hommage au général Jean Baptiste TINE. Après près d’une semaine de détention, il a été provisoirement libéré et placé sous contrôle judiciaire. C’est à cela que le procureur s’oppose en convoquant le journaliste.

Me Ciré Clédor LY: “Nous avons l’intime conviction que Sonko sera candidat”

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Le mandataire d’Ousmane Sonko a déposé, ce mardi, la réclamation contre le rejet du dossier de son candidat pour défaut d’attestation de dépôt de sa caution à la caisse des dépôt et de consignation (CDC). « Nous sommes dans la période des recours et réclamations sur l’organisation des élections. Nous avons introduit notre réclamation après  l’avoir examinée minutieusement. Nous avons  usé de tous les voies que le droit nous prescrit et s’il est dit Ousmane Sonko participera à l’élection. Nous avons présenté toutes les preuves qui attestent que la CDC et la DGE ont sciemment voulu bloquer la candidature d’Ousmane Sonko», informe Me Ciré Cledor Ly à sa sortie du Conseil constitutionnel.

“C’est un dossier qui répond conformément aux dispositions des articles L28 et L29 de la Constitution, 57 ,120 et 127 du Code électoral et à la jurisprudence du Conseil constitutionnel » a précisé l’avocat qui dit avoir “l’intime conviction que Ousmane Sonko sera le 22 eme candidat sur la liste officielle qui sera publiée de 20 janvier pour participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Présidentielle 2024: Amadou BA dépose des recours contre des candidats

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Le candidat de Benno Bokk Yaakar ne veut pas être en reste dans les recours au Conseil constitutionnel. Cette après midi, il a déposé des recours contre des candidats par le biais de Me El Hadj Amadou Sall. “Nous sommes venus exercer un droit que nous offre la Constitution qui est de déposer des recours contre des candidats dont on estime leur candidature anti constitutionnelle. Je ne vais pas citer le noms de ces candidats, nous laissons le Conseil constitutionnel faire son travail . Qu’il nous donne raison ou pas, nous prendront acte, mais nous avons fait que nous avons jugé légale. Amadou Ba, est un républicain et il est un homme pondéré“, explique Me Sall qui dit avoir déposé ces recours et réclamations au nom du candidat Amadou Ba.

Malgré l’insistance des journalistes, l’avocat de la coalition Benno Bokk yaakaar a refusé de citer les noms des candidats visés dans leurs recours et réclamations.

Conseil constitutionnel : Le choc des recours

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Au dernier jour des 48 heures arrêtées par les «7 sages», pour permettre à tout candidat à la présidentielle qui en éprouve le besoin, de déposer un quelconque recours, après la publication de la liste des candidats ayant franchi l’étape des parrainages, le greffe de l’institution constitutionnelle a enregistré des requêtes qui pourraient sérieusement impacter la présidentielle 2024. A l’instar de Thierno Alassane Sall de la République des Valeurs, qui a officialisé le dépôt de son recours contre Karim Wade au Conseil constitutionnel. Ce recours, soumis par Dr. Samba Faye, le porte-parole du parti, vise à contester la validité de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle. Selon les propos du porte-parole, ce recours n’est pas déposé contre la personne de Karim Wade, mais plutôt pour défendre un principe simple qui est, selon lui, que le président de la République du Sénégal ne peut pas porter allégeance à une République autre que celle pour laquelle il a été élu.

Le contexte de cette démarche repose sur des allégations concernant la double nationalité de Karim Wade. En effet, Thierno Alassane Sall soutient que Karim Wade, candidat du Pds et fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, possède également la nationalité française. Ce qui, d’après la Constitution sénégalaise, rendrait sa candidature inéligible. La Constitution stipule en effetn que tout candidat à l’élection présidentielle doit être exclusivement de nationalité sénégalaise (Article 28 de la Constitution). Selon Thierno Alassane Sall, le candidat Karim Wade serait inscrit sur une liste électorale en France, ce qui pourrait être interprété comme une preuve de sa double nationalité.

Thierno Alassane Sall qui a validé sa liste de parrainages, n’est cependant pas le seul candidat à « ester » au niveau du Conseil constitutionnel, pour invalider un autre potentiel prétendant à la magistrature suprême. En effet, après l’ancien ministre de l’Energie qui interpelle le Conseil constitutionnel sur la « double nationalité » de Karim Wade, c’était au tour de la coalition présidentielle de déposer un recours sur la table du président Mamadou Badio Camara. Et c’est l’ancien ministre de la Justice sous Wade, qui est passé au greffe du Conseil et au nom du Premier ministre Amadou Bâ, candidat de Benno, pour déposer la requête.

Me Amadou Sall qui informe de cette requête, n’a toutefois pas donné les noms des candidats dont la mouvance présidentielle récuse la participation à l’élection présidentielle. « Nous sommes venus au Conseil constitutionnel au titre de la défense des intérêts du candidat Amadou Bâ, qui avait des observations et des réclamations à faire pour le respect d’un certain nombre de principes qui n’ont pas été suivis par certaines candidatures. Nous avons donc déposé des réclamations auprès du Conseil constitutionnel qui se chargera de les étudier», a-t-il déclaré. Selon certaines sources toutefois, ces recours viseraient les candidatures de Bassirou Diomaye Faye, d’Aly Ngouille Ndiaye et de Mahammed Boun Abdallah Dionne.

Loin de contester pour sa part, une quelconque candidature, la coalition « Sonko 2024 » milite, elle, pour sa propre chapelle. Quoique recalé à l’étape des parrainages pour dossier dit incomplet, Ousmane Sonko croit encore à sa candidature à l’élection présidentielle 2024. Son mandataire et avocat, Me Ciré Clédor Ly informe lui aussi avoir déposé hier, mardi, un recours au Conseil constitutionnel. « Nous avons déposé un dossier complet, en dehors des autres dossiers qui ont été déposés précédemment. Maintenant, nous attendons la décision du Conseil constitutionnel. Nous avons une conviction objective qu’Ousmane Sonko fera partie des candidats et sera probablement le 22e candidat à participer à l’élection présidentielle », a réagi Me Ciré Clédor Ly, mandataire du candidat Ousmane Sonko.

Ces divers recours n’occultent toutefois pas ceux d’Aminata Touré et du Collectif pour la défense de l’inclusivité électorale et de la démocratie, composé du groupe des 41 candidats recalés suite au parrainage. A charge maintenant au Conseil Constitutionnel, de se prononcer sur ces divers recours avant le 20 janvier prochain, date de proclamation de la liste définitive des candidats à la succession de Macky Sall.

Sud Quotidien

Précampagne : Le CNRA revient à la charge et menace

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Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) dit avoir constaté, dans certains médias, des «manquements graves» relativement à la diffusion de déclarations ou de messages de soutien à des candidats, «au refus d’inviter dans des débats des représentants de certaines forces politiques présentant des candidats et à l’exposition à l’antenne de photos de personnages, dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, de nature à porter atteinte à leur dignité, à leur réputation, à les jeter à la vindicte populaire ou à inciter à la violence à leur égard». De tels agissements, souligne l’organe de régulation, «qui exposent les médias concernés aux sanctions prévues par la réglementation, ne sauraient être tolérés».

Ainsi, le Cnra en appelle à la responsabilité des médias pour un respect, en cette période sensible, de toutes les dispositions réglementaires, notamment celles afférentes à l’interdiction de la diffusion de toute forme de propagande déguisée ; à la non incitation à la violence ou à des comportements délictueux, inciviques et au traitement équitable et équilibré des candidats ou des forces politiques présentant des candidats, lorsque des débats sont organisés.

Par ailleurs, le Cnra rappelle que les journalistes, présentateurs, animateurs ou collaborateurs d’antenne sont tenus de faire «une présentation honnête, impartiale et objective des questions et sujets traités».

 

 

 

Samba BARRY

Bignona : Le Premier Ministre Amadou Bâ accomplit son ziar chez le marabout Ousmane Fansou Bodian

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En marge de la tournée économique qu’il effectue dans les régions de la Casamance, le Premier Ministre Amadou Bâ a fait un ziar chez le marabout Ousmane Fansou Bodian à Bignona.La visite a débuté par un récital du Saint Coran. Un acte que le marabout a beaucoup salué, avant de lui confier qu’il le considère désormais comme un membre de la famille.

Rappelant ses relations privilégiées avec le président de la République, le marabout dira qu’il le considère comme son propre fils.

Par la suite, le Chef du Gouvernement a adressé son ziar au marabout, lui rapportant les salutations du Président Macky Sall et du Gouvernement.
Le Premier Ministre a aussi évoqué les réalisations du Gouvernement qu’il compte inaugurer dans la région. Il s’agit, entre autres, des ponts de Baïla et Dioulou et de la boucle des Kalounayes ou encore du Mémorial Bateau Le Joola.

Dans cette même veine, Amadou Bâ a sollicité des prières pour les disparus. Il a également demandé au marabout de prier pour la paix et la stabilité dans le pays.

Enfin, la cérémonie s’est terminée par les prières du marabout à l’endroit du Premier Ministre Amadou Bâ et de sa délégation.

 

Conseil constitutionnel : La position surprenante de Ndiaga Sylla sur la publication de la liste des candidats

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Ndiaga Sylla, expert électoral, s’est exprimé sur le communiqué du Conseil constitutionnel du 12 janvier portant sur la publication des candidats ayant validé leur parrainage. Dans le fond de sa pensée, cette liste de candidats rendue en principe doit être la même que celle qui doit paraître le 20 janvier prochain, à condition qu’il y ait des recours qui pourront apporter quelques modifications.

Ndiaga Sylla soutient qu’en effet, « le Conseil constitutionnel, prenant en compte les délais prévus pour le dépôt et le traitement des réclamations, était dans l’obligation d’anticiper la publication par anticipation sur la date butoire (20 janvier 2024) de la liste des candidatures recevables. Les 93 candidats ont le droit de réclamation contre la liste des candidats (L.127). Ils peuvent l’exercer dans les 48 heures qui suivent (les 15 et 16 janvier, jours ouvrables selon la décision du Conseil). Ainsi, le Conseil disposera de trois (3) jours pour statuer sur l’ensemble des recours ».

« De ce fait, les recours peuvent être formés et déposés au greffe du Conseil constitutionnel par les candidats recalés pour quelques motifs que ce soit (absence de pièces obligatoires, fichier inexploitable, parrainages non-conformes, inéligibilité…) tout comme par ceux dont la candidature est validée. Pour ce faire, il est nécessaire de lire et d’apprécier l’intégralité de la décision du Conseil du 12 janvier 2024 qui traite de la recevabilité de chaque candidature après avoir procédé aux vérifications utiles, dans le fond, des dossiers de candidature », avance-t-il.

« Il reviendra au Conseil constitutionnel de statuer sur les réclamations, de modifier éventuellement ou de confirmer la liste des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024. En tout état de cause, la liste publiée par le Conseil constitutionnel et validant au total vingt et un (21) candidatures est déjà au-dessus de la moyenne en Afrique », révèle-t-il..

« Comme indiqué dans mes textes précédents : une véritable réforme du système de parrainage ainsi que des procédures et délais de saisine du Conseil constitutionnel s’impose. Tel est le droit électoral, qui évolue en se renforçant de la jurisprudence », termine Ndiaga Sylla.

À l’en croire, les dés sont presque jetés, le Conseil Constitutionnel n’attend que la date du 20 janvier pour la liste qui risque de ne pas avoir beaucoup de surprises.

Lancement de la Gestion Budgétaire 2024 : Mamadou Moustapha Ba donne les détails

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Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba a procédé, ce mardi 16 janvier 2024, au lancement officiel de l’exécution budgétaire au titre de l’année 2024. Lors d’un atelier qui s’est déroulé dans un hôtel de la place, en présence des secrétaires  généraux des ministères, des directeurs et chefs de service, le ministre Mamadou Moustapha Ba est revenu sur le budget arrêté à 7.003,6 milliards de FCFA et la croissance projetée à 9,2%.  Dakaractu revient sur le discours du ministre. 
« L’année 2023 qui vient de s’achever a été marquée par des événements qui ont fortement affecté les grandes orientations budgétaires retenues dans la loi de finances initiale. En effet, la gestion budgétaire, au titre de l’année 2023, s’est déroulée dans un contexte international caractérisé, notamment par la persistance des incertitudes liées aux tensions géopolitiques avec la poursuite de la guerre russo-ukrainienne et la crise israélo-palestinienne.
Cet environnement a beaucoup affecté les circuits d’approvisionnement des marchandises entraînant un ralentissement des échanges commerciaux internationaux, avec comme corollaire, la persistance de la poussée inflationniste, bien que de moindre ampleur par rapport à l’année 2022. Il s’en est suivi une contraction des échanges de marchandises, lesquels devraient connaître, selon l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), une hausse de seulement 0,8% en 2023 contre 5% environ un an plus tôt.
Parallèlement, les conditions financières de mobilisation des crédits ont été fortement resserrées, en raison d’une politique monétaire contracyclique.
Ces facteurs qui ont fortement affecté la croissance mondiale qui ressortirait à 3% en 2023 contre 3,5% en 2022, se sont répercutés sur la conjoncture sous régionale déjà en proie à une situation sécuritaire encore déliquescente.
En effet, l’activité de l’Union économique et monétaire serait à 5,2% en 2023 contre 5,6% en 2022 pendant que l’inflation est projetée à 3,7% en 2023 contre 7,4% en 2022.
Au niveau interne, le report de la date de démarrage de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières ainsi que les tensions socio-politiques internes se sont greffés à cette conjoncture déjà difficile, entraînant ainsi la révision à la baisse de la croissance de 2023 qui s’établirait finalement à 4,1%, contre 10,1% initialement prévue.
Le taux d’inflation annuel moyen en 2023 ressort à +5,9%, contre 9,7% en 2022, soit un repli de 3,8 points. Le déficit budgétaire arrêté à 1045 milliards, soit 5,5 % dans la loi de finances initiale a été revue à la baisse à 917,5 milliards FCFA, 4,9 %, dans la perspective de la consolidation budgétaire, avec l’objectif de la ramener à 3% du PIB en 2025.
Cela a bien sûr nécessité des ajustements au niveau des dépenses, comme vous avez pu le constater en cours de gestion.
Toutefois, l’économie sénégalaise s’inscrit dans une trajectoire de reprise, après trois années de démonstration d’une grande résilience grâce à la bonne tenue des finances publiques.
Ainsi, à la faveur d’un taux d’exécution des dépenses budgétaires de 94%, porté par une mobilisation très satisfaisantes des ressources internes et externes, les importants projets et programmes de développement du Plan d’Actions prioritaires II ajusté et accéléré (PAP2A) ont atteint des niveaux de réalisation appréciables. Sans être exhaustif, compte tenu des contraintes de temps, j’en évoquerai juste quelques-uns qui me paraissent très importants :
1. les travaux de prolongement du TER de Diamniadio à l’Aéroport international Blaise DIAGNE dont la finalisation est prévue durant le premier semestre 2024 ;
2. le démarrage des activités du projet de Bus rapid Transit (BRT), nouvelle dorsale autour de laquelle sera structurée une partie du réseau de transport urbain pour une partie de la banlieue de Dakar ;
3. la relance du transport ferroviaire engagée avec la réhabilitation de l’axe Dakar-Tamba et des villes de l’intérieur ;
4. la mise en service de la première phase du projet Keur Momar SARR 3 (KMS-3), qui a permis d’apporter une production journalière additionnelle de 130 millions de litres d’eau ;
5. le renforcement des capacités de stockage dans le cadre de la politique de souveraineté alimentaire ;
6. la mise œuvre des marqueurs sociaux, avec le PUDC, le Promovilles, le PUMA, la CMU, les Bourses de sécurité familiales, sans oublier les importants programmes d’aménagements hydro-agricole et pastorale, d’infrastructures scolaires, sanitaires, sécuritaires, culturelles et sportives, ainsi que les différents mécanismes de financement et d’insertion et de promotion socio comique des jeunes et des femmes.
J’en passe !
Par ailleurs, au plan social, en dépit de la détente notée sur les prix des denrées de première nécessité, le dispositif de soutien au pouvoir d’achat des ménages et les autres instruments de la protection sociale ont été maintenus, voire renforcés, notamment pour les ménages les plus vulnérables. Il en est ainsi de la subvention énergétique supportée par l’Etat pour un montant de plus 600 milliards, de celle sur les produits alimentaires pour 100 milliards, sans compter le plein effet des revalorisations salariales prises en fin 2022. L’enveloppe des bourses de sécurité sociale ainsi que le nombre de bénéficiaires ont été également sensiblement augmentés.
Compte tenu des contingences évoquées supra, il est normal que des contraintes et difficultés aient été rencontrées durant l’exécution budgétaire. Je n’y reviendrai pas d’autant plus que Monsieur le Directeur général du Budget ici présent apportera les explications ou justifications nécessaires dans ce cadre d’échanges très propice qui permettra, je l’espère, de relever, ensemble, les défis de l’efficience et de l’efficacité de la dépense publique, consubstantiels à la mise en œuvre des budgets-programmes.
budget de 2024 est arrêté à  7003,6 milliards de FCFA

Je voudrais rappeler que le budget de 2024 est arrêté en recettes et en dépenses pour un montant historique de 7003,6 milliards de FCFA.
Il est bâti sur une stratégie de consolidation et de souveraineté budgétaires, avec comme priorité absolue, le renforcement des secteurs stratégiques afin de maintenir la trajectoire d’émergence économique, la poursuite du soutien à l’agriculture, à l’élevage, à la pêche, pour accroître la souveraineté alimentaire, renforcer la sécurisation du territoire, des personnes et des biens et la résilience aux effets des changements climatiques.

la croissance est projetée à 9,2%
Ainsi, la croissance est projetée à 9,2% portée certes par la production des hydrocarbures, mais également adossée sur le dynamisme des autres secteurs de l’économie, capitalisant dix (10) années de mise en œuvre de plans d’actions prioritaires, de réformes et d’investissements physiques et sur le capital humain.
Le budget repose également sur une consolidation budgétaire assumée avec un déficit qui s’établirait à 3,9% contre 4,9% en 2023 à la faveur d’une mobilisation accrue des ressources internes avec un taux de pression fiscale projeté à 19,4% et la poursuite de la rationalisation des dépenses.
L’exécution budgétaire 2024 sera marquée par la poursuite de la mise en œuvre de réformes visant à renforcer la transparence budgétaire, l’efficacité de la dépense et la facilitation de la reddition des comptes.
Cela se traduira par diverses innovations :
➢ La planification budgétaire infra-annuelle (PBIA) sera mise en œuvre de, afin d’apporter plus de flexibilité et de prévisibilité dans l’exécution budgétaire. Sous ce rapport, le cadre réglementaire est déjà mis en place à travers l’arrêté n° 037031 du 07 décembre 2022 et l’instruction n° 0002/MFB/DGB/DCB du 23 novembre 2023 y relative.
La mise en œuvre effective de la PBIA permettra d’assurer une meilleure priorisation des dépenses, tenant compte de leur caractère, urgent, incompressible et leur saisonnalité. En effet, une bonne programmation budgétaire, c’est celle qui anticipe sur les dépenses en tenant compte des contraintes de trésorerie et des objectifs de cible de déficit à chaque période.
Ainsi, le Ministre des Finances et du Budget, qui assure la fonction de régulation du budget, à travers les contrôleurs budgétaires, procèdera, en rapport avec les ministères et institutions constitutionnelles, à la détermination des plafonds d’engagement trimestriels. Ces plafonds, en lien avec le plan de trésorerie, serviront de base à l’élaboration de plans d’engagement cohérents avec les plans de passation des marchés.

Le cadre institutionnel de la planification budgétaire infra-annuelle comprend un comité de pilotage, un comité de suivi de l’exécution budgétaire et de la trésorerie au sein de mon département et un comité interne des plans d’engagement dans chaque ministère et institution constitutionnelle.
A cet égard, je vous invite, chacun en ce qui le concerne, à prendre les dispositions nécessaires pour la mise en place de ces comités mais aussi à une large sensibilisation de vos services compétents pour assurer la mise en œuvre de cette réforme, dans de bonnes conditions ;
➢ Le processus d’implémentation du contrôle interne budgétaire est engagé, pour apporter plus de souplesse au contrôle a priori et accélérer le rythme d’exécution des dépenses. Dans ce processus d’institutionnalisation du dispositif de contrôle interne budgétaire, les services de la Direction générale du Budget avec l’appui du Projet d’Assistance technique à la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (AT-PSE) ont procédé à l’accompagnement de cinq ministères pilotes à travers des sessions de formation sur le contrôle interne budgétaire, la cartographie des risques et l’audit basé sur les risques. Il s’agit :
• du Ministère de l’Education nationale ;
• du Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ;
• du Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion ;
• du Ministère des Mines et de la Géologie ;
• du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.
Ces activités se poursuivront progressivement au courant de l’année 2024, dans l’optique d’arriver à la mise en place effective du dispositif de contrôle interne budgétaire au sein des cinq (05) ministères pilotes.
➢ Une des innovations importantes est aussi le déploiement du Contrôle de gestion, à travers l’institutionnalisation de la fonction de contrôleur de gestion au sein des départements ministériels. En effet, au sens du décret n° 2020-1036 du 15 mai 2020 relatif au contrôle de gestion, un système de pilotage est mis en œuvre au sein d’un département ministériel ou d’une institution constitutionnelle, en vue d’améliorer le rapport entre les ressources engagées et les résultats obtenus au titre de l’exécution d’un programme budgétaire donné, sur la base des objectifs préalablement définis.

Ainsi, l’article 8 dudit décret prévoit que « le Ministère chargé des Finances veille au bon déploiement des dispositifs de contrôle de gestion dans le cadre de l’élaboration et de l’exécution des budgets-programmes ».
A ce titre, une circulaire et un guide portant sur les modalités d’opérationnalisation du Contrôle de gestion dans les départements ministériels sont déjà élaborés et seront partagés très prochainement.
Dans ce sillage, j’invite l’ensemble des ministères et institutions constitutionnelles à veiller à la mise en place des cellules de contrôle de gestion en leur sein et à s’approprier le guide pratique d’implémentation élaboré par mes services, en vue de réussir une mise en œuvre efficace du dispositif.
➢ L’année 2024 verra le déploiement progressif des applications de gestion budgétaire (SYSBUDGEP) et comptable (ASTER) dans les ambassades et consulats en vue, d’une part d’habiliter les Ambassadeurs et les Consuls généraux dans leur fonction d’ordonnateur secondaire, et d’autre part, d’assurer une exécution et un reporting plus instantanés des dépenses à l’étranger ;
➢ L’application du décret n° 2023-2142 du 31 octobre 2023 portant réglementation du cadre général de la Gestion des Investissements publics apportera des innovations majeures dans le processus de planification, de sélection, d’exécution et de reporting des investissements publics. A cet effet, des ateliers de partage seront organisés avec tous les ministères au courant de cette année 2024 afin d’assurer une application des dispositions y relatives dans le cadre de la préparation de la loi de finances 2025 ;
➢ Au chapitre des dépenses de transfert, dans un souci de transparence et de rigueur budgétaire, le mode d’exécution actuel, qui ne permet pas d’appréhender les natures économiques des dépenses effectuées sera revue. En effet, cette situation constitue une limite majeure à l’analyse de ces transferts. Ainsi, pour améliorer la disponibilité de l’information sur ces dépenses, il a été jugé nécessaire d’intégrer dans le processus de leur mobilisation et de leur exécution un module à travers SYSBUDGEP, permettant de renseigner toutes les dépenses, à l’instar de ce qui est fait pour les autres types de dépenses.

Mesdames et Messieurs,
Les différentes présentations qui seront faites ce matin aborderont largement ces innovations, ainsi que le contenu de la circulaire de mise en place des crédits, qui rappelle certains principes et règles gouvernant l’exécution de la dépense publique.
Elles aborderont également les problématiques essentielles liées à la mobilisation des recettes de l’Etat, à la passation des marchés publics, à la prise en charge, au plan comptable, des dépenses et à la gestion de la trésorerie.
Ce cadre de dialogue s’inscrit dans une perspective d’enrichissement mutuellement bénéfique, qui met en exergue l’expertise et l’expérience de l’ensemble des parties prenantes à l’exécution budgétaire.
Le Ministère des Finances et du Budget reste donc ouvert à toutes vos suggestions et propositions qui aboutiront, sans nul doute, à des recommandations pertinentes pour une bonne exécution budgétaire au titre de l’année 2024
Ainsi, le dialogue se poursuivra en permanence avec le Ministère des Finances et du Budget, en cours d’année, à travers divers ateliers portant sur bien d’autres thématiques, dans le souci d’une internalisation de la réforme dans tous ses aspects.

Mesdames et Messieurs,
Je ne terminerai pas sans adresser mes vives félicitations à la Direction générale du Budget, maîtresse d’œuvre de cet atelier qui est devenu, au fil des années, un évènement incontournable dans l’agenda budgétaire. Dans la même lancée, je salue la contribution de tous les acteurs au sein des différentes structures de mon département, la DGID, la DGD, la DGCPT, la DCMP, qui ont œuvré dans une belle synergie pour la réussite de cette rencontre.
Sur ce, je souhaite plein succès à vos travaux et déclare ouvert l’atelier de lancement de la gestion budgétaire 2024. »