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lundi, octobre 14, 2024

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Bassirou Diomaye Faye : Les 4 jalons de Juan Branco pour exiger sa libération

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Le Conseil constitutionnel acte la candidature de Bassirou Diomaye Faye, entre autres 19 candidats. Et l’avocat Juan Branco, au sein de nombreuses voix, exige sa libération immédiate pour battre campagne.

Bassirou Diomaye Faye est désormais candidat à la Présidentielle de février 2024. Une candidature portée par la coalition Bassirou Président 2024.

Le principe d’un jeu loyal et équitable entre majorité et opposition stipulé dans la constitution, selon ses partisans, dicterait la libération immédiate de Bassirou Diomaye Faye.

Me Branco, par ailleurs avocat de Ousmane Sonko, parmi eux, sur X, appelle d’abord à une « mobilisation juridique pour faire libérer Bassirou et contrôler les institutions », ensuite « une mobilisation partisane pour défendre sa candidature, une mobilisation électorale et une mobilisation citoyenne… »

Analyse de la publication de la liste des candidats: « C’est K. Wade qui s’est tiré une balle »

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Le Conseil constitutionnel a dit le droit en faisant respecter le droit fondamental de suffrage qui ne saurait être anéanti que par une décision fondée, légale et justifiée …

C’est K. Wade qui s’est tiré une balle en fournissant la preuve de sa double nationalité au moment du dépôt de sa déclaration de candidature alors qu’il aurait dû se limiter à publier un communiqué de presse.

J’ai toujours eu la conviction que les 7 Sages apprécieraient, avec justesse, les entraves de l’Administration (DGE et CDC) à l’exercice de la liberté de candidature de O. Sonko. Le Conseil constitutionnel nous a donné raison.

Mais il a appliqué sa jurisprudence en se fondant sur l’arrêt de jugement de la Cour suprême transmis par le procureur (Affaire Khalifa Sall 2019) et la constitutionnalité du code électoral confirmée en août 2021 à la suite de la saisine des députés de l’opposition.
En effet selon le Conseil L.29 et L.30 ne remettent pas en cause le principe de la nécessité des peines et son colloraire, l’individualisation des peines.

Sur la validité de la candidature de Diomaye Faye, j’avais rappelé depuis novembre 2023 que ni la loi relative aux partis politiques, ni le code des obligations civiles et commerciales (COCC), ni le code électoral ne l’empêche de candidater valablement.

De plus, il est difficile d’apporter la preuve qu’un citoyen a milité dans un parti politique malgré la définition du statut du candidat indépendant.

Enfin, aucun recalé lors du contrôle pour défaut de parrainage n’a obtenu gain de cause. Sous rapport, il y a lieu de mener des réformes sur le système de parrainage.

A présent, il est nécessaire de relever le défi de l’organisation du scrutin.

En tout état de cause, j’ai espoir que l’Administration jouera, comme par le passé, sa partition pour un scrutin intègre, apaisé et transparent.

Par Ndiaga SYLLA, Expert électoral

Projet Gta : Nouveau report de la date du démarrage de la production de gaz

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Dans le cadre du suivi conjoint du développement du projet Grand Tortue Ahmeyim (Gta), les ministres du Pétrole et des énergies du Sénégal et de la Mauritanie ont clôturé, hier, une séance de deux jours de travail à Dakar. L’objectif de la rencontre était de faire le point sur le retard enregistré dans l’exécution du projet. Puisqu’il le premier gaz est désormais envisagé pour le 3e trimestre de 2024.

C’est un nouveau rendez-vous qui vient d’être officialisé. Le démarrage de la production du gaz est «désormais projeté au cours du troisième trimestre 2024». Une annonce faite par les autorités sénégalaise et mauritanienne à l’occasion de la clôture, hier, d’une séance de deux jours de travail à Dakar dans le cadre du suivi conjoint du développement du projet Grand Tortue Ahmeyim (Gta), précisément les ministres du Pétrole et des énergies du Sénégal et de la Mauritanie, Antoine Félix Abdoulaye Diome et Nany Ould Chrougha. En novembre, il était prévu que le projet que partage le Sénégal et la Mauritanie devrait démarrer la production au premier trimestre. Puis une autre communication avait envisagé le deuxième trimestre. Et tout dépendait du navire flottant de production, de stockage et de déchargement (Fpso) destiné au projet Gta et de sa mise en service.

28 mois de retard, incidence sur les indicateurs socioéconomiques

Ces réunions de concertations permanentes entre ces deux pays ont permis d’évaluer l’impact global du retard enregistré dans l’exécution du projet et des augmentations annoncées des coûts. A cette occasion, les deux équipes ont noté qu’il y a un retard de 28 mois par rapport au premier gaz qui était prévu au mois d’avril 2022. Cela a eu une incidence sur l’ensemble des indicateurs socioé-conomiques et financiers du projet. La Commission consultative du projet Gta a également échangé sur les différents rapports qui sont régulièrement transmis par l’opérateur. Selon Antoine Félix Abdoulaye Diome, les deux équipes ont décidé d’engager l’audit des coûts pétroliers. «Il y a toujours des coûts qui sont avancés, et pour notre cas, par l’opérateur. Mais ces coûts viendront en déduction des différentes recettes qui sont attendues. C’est pourquoi il est important de suivre les coûts qui sont engagés

dans le cadre du développement et de la production», a déclaré M. Diome.

Une exploitation «en toute transparence»

Pour son homologue de la Mauritanie, Nany Ould Chrougha, c’est l’unique champ exploité de manière conjointe entre deux États et «en toute sérénité mais aussi en toute transparence». Il a assuré que les Etats ont pris les dispositions nécessaires, aussi bien au niveau institutionnel qu’au niveau procédural, économique, financier et technique pour que ce champ soit développé «en parfaite harmonie entre nos deux Etats». En application des instructions des chefs d’Etat du Sénégal et de la Mauritanie, les deux ministres ont réaffirmé leur détermination «à œuvrer pour la réussite du projet, à garantir les droits des contractants et à préserver les intérêts de leurs nations» en lien avec le projet Gta.

Fodé B. CAMARA

Alioune Tine : « le Conseil constitutionnel a fait l’effort de relever le défi de l’état de droit »

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Le Conseil constitutionnel a publié hier samedi, 20 janvier, la liste définitive de vingt (20) candidats à l’élection présidentielle du 25 février. Sur cette liste ne figure ni l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, dont la candidature avait été écartée suite à l’affaire du Prodac qui l’opposait au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, ni l’opposant Karim Wade, fils de l’ex-président Abdoulaye Wade. Commentant la décision des 7 sages, Alioune Tine, président d’africajom center, a estimé sur X que : « tous comptes faits, il faut prendre acte du fait que la décision du Conseil Constitutionnel, est bien conforme au droit ». Mieux, il est d’avis que le Conseil constitutionnel « a fait l’effort de relever le défi de  l’état de droit. En dénonçant l’attitude de la DGE et de la CDC qui ont délibérément fait de l’obstruction contre la candidature de Sonko ».

Pour M. Tine, le Conseil constitutionnel « donne raison aux préoccupations de tous ceux qui se sont inquiétés de ces actes de l’administration perçus comme une prise de position partisane ».

Il a aouté que : « La question de l’impartialité de l’administration qui doit être au service de l’intérêt général et du bien commun, s’est posée à bien des égards aussi avec les interdictions de manifestations de l’opposition, les harcèlements et interdictions d’activités politiques de candidats lors de la collecte des parrainages, par l’administration territoriale, ces abus de pouvoirs doivent désormais suscités  l’intérêt  de nos juridictions ».

Cependant, a constaté le membre de l société civile : « Si le Conseil Constitutionnel nous a réconciliés avec l’état de droit, il n’a cependant pas créé du droit ni contribué de façon substantielle à renforcer l’état de notre de la démocratie sénégalaise, dans le sens de renforcer les fonctions démocratiques essentielles de la représentation de de la légitimité. Notamment dans les cas complexes, il faut le reconnaitre, de Ousmane Sonko et de Karim Wade ».

Selon lui, si la décision du Cc peut satisfaire « le sens commun ou la doxa, par contre ceux qui considèrent que le Conseil Constitutionnel est une juridiction politique et démocratique sont restés un peu sur leur faim ».

Evoquant le cas Karim Wade qui ne participera pas à cette échéance, M. Tine est d’avis que les partisans du Pds méritent d’être représentés. « Si on part du fait qu’il est important et primordial, que tous les citoyens sont dignes d’être représentés, alors les partisans de Karim Wade ne doivent pas être en reste.  Le PDS, parti du Président Abdoulaye Wade, représenté au Parlement, ayant gouverné le Sénégal, ses partisans méritent d’être représentés, et cela confère plus de légitimité à la présidentielle », a-t-soutenu.

« À partir de ce moment la question de la date de publication du décret reconnaissant la renonciation à la nationalité française de Karim Wade devient secondaire. Car au moment où se fait la délibération il n’est plus français, à partir de ce moment, il faut privilégier la question de la représentation de tous les segments de la société sénégalaise et de la légitimation de la présidentielle », a-t-il considéré.

Si on en croit à Alioune Tine, l’élimination du candidat Ousmane Sonko est plus « absurde ». « Etant l’opposant le plus populaire du pays. Même s’il faut reconnaitre que le Conseil Constitutionnel a bien reconnu que les droits du candidat Sonko ont été bafoués par l’administration. Ici, l’élimination basée sur la diffamation qui de plus porte sur la gestion d’un ministre de la République fait problème », a-t-il avancé.

Il a tenu à rappeler qu’: « Un ministre dans la gestion de programme et qui doit rendre comptes au peuple, doit lui-même prouver par des chiffres la fausseté des propos allégués par ses adversaires politiques. Occasion qui doit être saisir pour dénoncer la mauvaise foi, les mensonges et la légèreté de l’opposant politique, lui porter la réplique, dans dans le cadre du débat, dans une démocratie délibérative apaisée ».

Autres choses à dénoncer, selon M. Tine, sont « les dysfonctionnements divers de la Commission de Contrôle du parrainage avec le problème des clés USB, du fichier électoral, du logiciel, du rejet des supports papiers lors des contrôles et enfin de la qualité de l’accueil des mandataires qui laisse à désirer ». « Situation qui, a-t-il souligné,  a créé des tensions, des colères et des doutes sur la crédibilité du processus, c’est salutaire que le Conseil Constitutionnel ait relevé ces questions ».

M. Tine de rappeler qu’: « On est dans un processus présidentiel inédit, ou le PR n’est pas candidat, en savoir toujours gré au Président Macky Sall, reconnaitre qu’il nous a faits ses adieux, qu’il a tourné la page avec la création de sa Fondation pour la paix ».

Alioune Tine de conclure en lançant un appel à tous les Sénégalais à se relever ensemble. « Il nous reste à préparer l’avenir en créant les conditions nécessaires à la restauration de la confiance, de la réconciliation et de la stabilité par le dialogue. Il nous faut nous relever ensemble, collectivement et avec succès de cette épreuve longue et épuisante par le dialogue », a-t-il lancé.

Aminata Diouf

Guy Marius Sagna : « Tout ce qui arrivera à Bassirou Diomaye Faye en prison sera de la responsabilité de… »

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La détention prolongée de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, soulève des inquiétudes quant au respect des droits démocratiques au Sénégal.

Le député Guy Marius Sagna est formel : « Tout ce qui arrivera à Bassirou Diomaye Diakhar Faye en prison sera de la responsabilité du président Macky Sall qui le maintient illégalement, arbitrairement en prison depuis des mois ».

Guy Marius Sagna exige « la libération immédiate du prisonnier politique DIOMAYE pour qu’il puisse préparer sa campagne électorale et battre campagne comme tous les autres candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

Antoine Sarr

Serigne Cheikh Thioro Mbacké a choisi de nommer son nouveau-né ‘Ousmane Sonko Mbacké’

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D’après les informations fournies par Maître Ngagne Demba, militant et cadre de l’ex-parti Pastef. Serigne Cheikh Thioro Mbacké, député et coordinateur de Pastef à Touba, a choisi de nommer son premier fils Ousmane Sonko Mbacké. Ce choix est un hommage direct à Ousmane SONKO, ancien leader du parti Pastef, en ce moment en prison.

Maître Ngagne Demba a communiqué cette information en formulant des vœux de « longue vie au nouveau né Ousmane Sonko Mbacké ».

Nous souhaitons également longue vie et santé au petit Serigne Ousmane Mbacké.

Amadou Ba, candidat à l’élection, souligne l’importance de préserver la paix et la sécurité lors de la tenue des élections.

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« Le 25 février, le combat aura bien lieu« , a assuré Amadou Ba qui répondait à ses détracteurs sur un éventuel report de la Présidentielle. Le candidat de la mouvance s’exprimait, ce samedi 20 janvier, lors de son investiture par l’Union des Centristes du Sénégal (UCS), dirigée par Abdoulaye Baldé.

« Nous avons la responsabilité historique de poursuivre, de consolider, de renforcer et d’accélérer…« , a soutenu Amadou Ba. Une « responsabilité » qu’il compte assumer avec « Abdoulaye Baldé et l’Ucs, Bby, et tous les républicains patriotes dans le pays. Ensemble, nous allons poursuivre la construction jamais accédée du Sénégal… »

« Grace à la vision du Président Macky Sall, nous avons de solides fondations. Il faut avouer qu’il a bien renforcé les fondations… il faut aussi admettre que nous avons toujours été avec lui, pour qu’ensemble, on puisse faire quelque chose. Ce travail sera poursuivi, accéléré, renforcé…« , a promis Amadou Ba.

Le candidat de la Coalition Bby en a profité pour s’en prendre à l’opposition. « Nous ne devons pas accepter, pour des intérêts matériels, ou pour tes intérêts personnels, qu’on installe le chaos… Et notre premier défis est celui de la préservation de la paix et de la sécurité. Le 25 février, le combat aura bien lieu. Nous irons aux élections… Nous, à notre niveau, sommes prêts…« , prévient le premier ministre.

L’industrialisation de l’Afrique : Comment peut-elle être réalisée et par quels moyens?

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L’industrialisation du continent, un atout pour la création d’emploi et la formation de la jeunesse
L’Afrique est une terre riche en ressources minières, gazières et pétrolières, ce qu’il faut à l’Afrique ce sont des usines des raffinages de nos ressources et des usines de fabrication du matériel d’exploitation et d’exploration de nos ressources car tant qu’on dira à l’autre viens exploiter nous on se contente de maigre pourcentage les guerres ne finiront pas en Afrique, le Mali, la Lybie, et la Côte d’ivoire sont les parfaites preuves.

Il nous faut également des écoles d’ingénieurs en
Formation de construction de tunnel pour métros, TGV, TER, trains bagagistes, tramways partout en Afrique
Formation en construction de pont, d’échangeurs, pont et chaussées
Formation aux métiers du gaz et du pétrole partout en Afrique
Formation en fabrication d’automobile d’ambulance partout en Afrique
Formation de fabrication du matériel agricole partout en Afrique
Formation de fabrication de trains partout en Afrique
Formation de fabrication voitures partout en Afrique
Formation de fabrication de bateaux partout en Afrique
Formation de fabrication hélicoptères partout en Afrique
Formation de fabrication d’avion partout en Afrique
Formation de fabrication de toutes les types d’armes au monde
Formation de fabrication de toutes les types de bombes au monde
Mais également la création d’usines à des formes modifiées
De voitures transport en commun partout en Afrique
De tous les types de bateaux partout en Afrique

De tous les types de trains partout en Afrique :

T.G.V : au Maroc, en Egypte, en Tunisie, en Afrique du sud, en Angola, au Nigeria, en Algérie, au Rwanda, en Lybie

Tramways : en Côte d’ivoire, au Ghana, au Madagascar, en Namibie, au Cap-Vert, au Malawi, au Burundi, en Mozambique, au Kenya

Métros : en République-démocratique du Congo, en République-centrafricaine, en Ethiopie, au Congo, en Zambie, au Lesotho, au São-Tomé et Principe

Trains bagagistes : au Botswana, en Eswatini, en Ouganda, au Tchad, au Benin, au Libéria, au Sierra-Leone, au Zimbabwe, en Guinée-Conakry, au Gabon, aux Seychelles

T.E.R (train express régional) : au Sénégal, au Cameroun, au Soudan du sud, en Somalie, au Benin, en Guinée-Bissau, en Gambie, au Sahara-Occidental, en Mauritanie

Trains banlieues : au Soudan, au Liberia, au Mali, au Niger, au Tchad, au Burkina-Faso, aux Comores, en Guinée- équatorial, au Togo, en Djibouti

De tous les types hélicoptères partout en Afrique
De tous les types d’avions partout en Afrique
De tous les types d’armes partout en Afrique
De tous les types de bombes partout en Afrique

Pour la réalisation de tous ceux-ci, il faut ramener les Africains de la diaspora qui travaillent dans ces industries et qui ont ces diplômes..

Anne Françoise  Mossane MANGA

Présidentielle 2024 : « Bassirou Diomaye mooy Sonko », (El Malick Ndiaye)

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Choisir un dossier de diffamation (imaginaire), entre deux acteurs politiques, pour éliminer le Président Ousmane SONKO s’inscrit dans votre ferme volonté de tourner le dos au vaillant PEUPLE Sénégalais et l’histoire vous jugera.

L’histoire retiendra qu’en 2024, dans un pays qui fut une vitrine démocratique, sept magistrats ont confisqué la volonté populaire en écartant le chef de l’opposition, candidat favori de la course présidentielle pour un simple lapsus : avoir dit IGE à la place de IGF car personne ne nie l’existence du rapport.

Un motif aussi léger… Une condamnation à 6 mois avec sursis pour un lapsus.
Soit !
Le projet d’un Sénégal souverain dans une Afrique en progrès est cependant intemporel et IMPERSONNEL.
Maintenant, pour l’égalité des chances entre candidats, le Président Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’opposition véritable et de la rupture doit être immédiatement libéré.

Diomaye mooy SONKO !

Dans le rapport de la présidentielle 2012, Madiambal Diagne explique comment Sidy Lamine Niass a réussi à saboter le «sinistre projet» de Obasanjo.

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Dans sa chronique de ce lundi dans Le Quotidien, Madiambal Diagne s’insurge contre un report de la présidentielle du 25 février prochain. Une idée entretenue par une partie de l’opposition, pointant les tiraillements au sujet, notamment, de la procédure d’examen des parrainages qui a été fatale à des dizaines de candidats à la candidature.

Assimilant une telle option à «une aventure on ne peut plus périlleuse», Madiambal Diagne interroge : «Quelle légitimité donneraient-ils (les défenseurs du report) aux autorités de l’État qui resteraient en place au-delà de la période de renouvellement du mandat du président de la République ? Diantre, pourquoi entonner subitement un discours qui risque de faire un précédent jamais connu au Sénégal, du report d’une élection présidentielle ?»

Ce n’est pas la première fois qu’une telle idée est agitée à la veille d’une course pour le Palais. «Justement en 2012, rappelle le chroniqueur, il y avait tellement de violences et de morts que l’ancien Président nigérian Olusegun Obasanjo, dépêché à Dakar par la CEDEAO pour travailler à calmer la situation de tensions politiques au Sénégal, avait préconisé un report de l’élection présidentielle en accordant un rabiot de deux ans au Président Abdoulaye Wade dont la candidature était fortement contestée.»    

Le «projet funeste» foira. Grâce à Sidy Lamine Niass, le patron du groupe de presse Wal fadjri. Madiambal Diagne raconte : «Il a ainsi animé une conférence de presse fatale à cette idée, le 21 février 2012. Le texte liminaire, écrit par Abou Abel Thiam, avait été validé préalablement par Macky Sall, alors en tournée électorale, à l’étape de Guinguinéo. Macky Sall avait désigné Alioune Badara Cissé et Samba Diouldé Thiam pour le représenter à cette conférence de presse.»  

Résultat des courses ? «Olusegun Obasanjo reprit alors immédiatement son avion pour retourner à Lagos et laisser les Sénégalais avec leurs ‘sénégalaiseries’», raille le patron du groupe Avenir communication.

Le premier tour du scrutin se tiendra le 26 février. Abdoulaye Wade, le Président sortant, et l’opposant Macky Sall se qualifieront au second tour. Et au soir du 25 mars, ce dernier sera finalement élu avec 65,80% des voix.