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lundi, octobre 14, 2024

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Deux plaintes ont été déposées par Jamra contre Nabou Dash pour chantage, escroquerie et autres délits.

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Affaire Nabou Dash contre les Maitres coraniques, le conflit prend une nouvelle tournure. Des escros auraient profité de la situation de Nabou Dash qui voudrait bien une médiation sur cette affaire. Ils s’identifient comme étant des membres de Jamra et auraient soutiré près d’un million à la jet-setteuse. L’Ong islamique annonce des plaintes sur cette affaire.

En effet, des escrocs, souvent prompts à profiter des dissensions individuelles ou collectives pour tirer leurs marrons du feu, ont fait irruption dans le conflit opposant les Seriñus daaras (maîtres coraniques) et Seynabou Kébé dite Nabou Dash

Se réclamant tantôt du Collectif Aar Daara, que dirige Oustaz Makhtar Sarr, ou de l’Ong islamique Jamra, « ils se sont froidement livrés ces dernières 24 heures à un odieux chantage sur Nabou Dash, en exploitant sa situation de détresse pour lui imposer un « deal » ignoble, suite à la plainte collective dont elle fait l’objet de la part d’une dizaine d’associations de maîtres coraniques, pour diffamation, injures publiques, diffusions de fausses nouvelles », informe l’Ong Islamique à Senego.

D’après Mame Mactar Gueye, ces escros ont déjà réussi, en se déclinant alternativement sous l’identité de Oustaz Makhtar Sarr ou d’un responsable de JAMRA, à soutirer, en trois tranches, à Nabou Dash et à certains de ses proches, pas moins de 1.000.000 de francs !

Jamra dit avoir constitué maître Moussa Sarr pour déposer, dès ce lundi 22 janvier 2024, deux Plaintes, auprès du Procureur de la République et de la DSC (Division spéciale de la Cybercriminalité), pour usurpation de titre, escroquerie, chantage et extorsion de fonds, par usurpation d’identité, de nature à jeter le discrédit sur leur organisation.

Escroquerie: Un faux petit-fils de Mame Cheikh I. Fall arrêté

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Lakhat Fall, qui se faisait passer pour le petit-fils de Mame Cheikh Ibra Fall, a été arrêté par la police de Guinaw Rail ( banlieue dakaroise) et déféré au parquet de Pikine. Il est poursuivi pour escroquerie. Ibrahima N., son présumé complice, a été aussi interpellé.

L’histoire démarre à Touba où un éleveur décide de verser dans l’escroquerie pour se refaire une santé financière. Et pour y parvenir, A. Lakhat Fall n’a pas cherché loin : il a juste utilisé son prénom et son nom de famille pour se faire passer pour un descendant de Cheikh Ibra Fall, illustre compagnon du fondateur du Mouridisme. A Touba, le mis en cause change de look, enfile un grand boubou et noue sur sa tête et autour de son cou un long turban, tout en égrenant constamment un long chapelet. Un nouveau look qui va faire des émules auprès de citoyens sénégalais qui le côtoient pour solliciter des prières.

Selon le journal « Les Échos », qui donne l’information dans sa parution de ce lundi, se disait capable, dans un délai de deux mois et moyennant rétribution, de faire délivrer des visas pour l’Europe à des candidats à l’émigration.

Parmi ces derniers, y figure Adama F. à qui le faiseur de miracle a réclamé, en juillet dernier, la somme de 4,5 millions de francs CFA. Le candidat au voyage en Europe verse une avance de 2 millions de francs CFA et s’engage à régler le reste quelques jours plus tard. Au terme des deux mois, Adama n’arrive plus à joindre Lakhat. Il tombe sur un téléphone qui sonne dans le vide. Il flaire un coup tordu et use de ruse.

Traqué à Touba après plusieurs plaintes déposées au commissariat de Ndamatou, Lakhat Fall quitte la ville religieuse et s’établit dans la banlieue dakaroise pour continuer ses agissements. Plusieurs victimes vont également se signaler par un dépôt de plaintes dans les différents commissariats de Dakar et à la Division des investigations criminelles (Dic).

Pour réussir à zapper ces détracteurs, le faux petit fils de Mame Cheikh Ibra Fall a mis tous les numéros des candidats à l’émigration qui lui ont versé de l’argent pour obtenir un visa. Pour le cerner, sa première victime, Adama F., se sert d’un autre numéro et câble A. I. Fall, qui décroche. Il masque sa voix en se faisant passer pour un autre demandeur de visa Schengen.

Le suspect donne rendez-vous à sa victime. Mercredi dernier, Adama F. arrive au lieu indiqué et se terre. A. I. Fall se présente à son tour sans se douter de quelque chose. Le premier sort alors du bois et l’interpelle. Le mis en cause tente de s’enfuir, mais il est maîtrisé et conduit à la police de Guinaw Rail par le candidat à l’émigration.

L’opposition face à un dilemme : Tiraillement autour d’un choix entre Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy

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Ousmane Sonko a réussi son coup en faisant passer ses alternatives. Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy ont échappé au filtre du parrainage et juridique. Mais trois candidats du même camp pour le même fauteuil, cela peut être un risque énorme de disperser les voix, et donc, de faire l’affaire des autres. C’est pourquoi, l’heure est au choix définitif, nous informe « emedia.sn ».

Une autre manche pas aussi simple qu’on le pense. Parce qu’en apparence, tout est parfait. Les violons sont accordés. Le choix d’Ousmane Sonko est une religion. En principe et sur l’ensemble du schéma, c’est vrai.

Mais selon nos confrères, en coulisses, c’est plus compliqué que cela. En effet, de sources concordantes, Ousmane Sonko n’a pas encore officialisé son cheval. Et devant cette attente, les ambitions se signalent.

Nombre de membres de l’ex-Pastef votent Bassirou Diomaye Faye et n’entendent pour rien au monde lâcher du lest. Parce que justement, cette unanimité ambiante autour du candidat-prisonnier, est mise à rude épreuve par d’autres qui préfèreraient Cheikh Tidiane Dièye.

Et il se susurre que Habib Sy, n’est pas disposé à retirer sa candidature. La réunion des Leaders et alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos), tenue dimanche, chez Habib Sy, a été houleuse, rapportent les mêmes sources. Les débats ont tourné autour du choix définitif entre les trois.

Emedia.sn

Que vaut la parole de Macky Sall

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RÉPRESSION PRÉ-ÉLECTORALE : HUMAN RIGHTS WATCH INDEXE LE SÉNÉGAL

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Les autorités Sénégalaises devraient garantir les libertés fondamentales, et mettre fin aux détentions et poursuites arbitraires.

Les autorités  répriment l’opposition, les médias et la société civile. La promesse du président Macky Sall d’organiser des élections libres et équitables est en contradiction avec le fait que les autorités remplissent les prisons de centaines d’opposants politiques depuis trois ans.

Les autorités devraient enquêter de manière efficace sur toutes les violences commises par les forces de sécurité, libérer les personnes détenues arbitrairement et garantir les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

 

Les autorités sénégalaises répriment l’opposition, les médias et la société civile à l’approche des élections générales qui doivent se tenir le 25 février 2024, a déclaré Human Rights Watch ce lundi.

Les autorités devraient enquêter de manière efficace sur toutes les violences commises par les forces de sécurité, libérer les personnes détenues arbitrairement, y compris pour des raisons politiques, et garantir les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique, essentiels à des élections véritablement libres et équitables.

 

Cette répression a commencé en 2021 dans le contexte des procédures judiciaires concernant l’éminent leader de l’opposition Ousmane Sonko et de préoccupations suscitées par l’éventualité d’un troisième mandat du président Macky Sall, mais il y a eu une vague d’arrestations d’opposants politiques et de dissidents au cours des derniers mois.

 

Selon des groupes de la société civile et des partis d’opposition, près de 1 000 membres et militants de l’opposition ont été arrêtés dans tout le pays depuis mars 2021.

 

Soixante-dix-neuf personnes ont présenté une demande au Conseil constitutionnel pour être candidates à l’élection présidentielle, dont Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal et membre de la coalition au pouvoir, et Ousmane Sonko, leader d’opposition emprisonné et dirigeant du parti politique dissous Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF).

 

À l’issue du processus de vérification du Conseil, elles ne sont plus que 20. La candidature d’Ousmane Sonko a été rejetée sur la base de sa condamnation par la Cour Suprême du Sénégal à 6 mois de prison pour diffamation à l’encontre d’un ministre, renseigne une source de Senegal7.

BOUGANE GUÈYE DANY : « QUAND LA JUSTICE EST AU SERVICE DE L’INJUSTICE ELLE DOIT ÊTRE COMBATTUE »

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Le collectif des 44 candidats spoliés en perspective de la présidentielle du 25 février 2024 n’en démord toujours pas.Il exige en effet un processus électoral équitable et compte batailler ferme pour recouvrer ce qu’il considère son droit de participer à l’échéance majeure.

Pour Bougane Guèye Dany, membre de ce collectif ,quand la justice est au service de l’injustice, il précise qu’il faut la combattre. « J’ai longtemps cru et appelé à des conférences de presse pour dénoncer ces injustices », a laissé entendre Bougane Guèye Dany.

Qui s’interroge :  » Est-ce qu’on peut apprendre le processus de parrainage à Aminata Touré, Boun Abadallah Dionne ou Aly Ngouille Ndiaye ? » Et de poursuivre : « Ce que le Conseil constitutionnel a décidé, c’est inacceptable.

Le fait que ces candidats qui ont validé leurs candidatures et qui sont assis ici, à nos côtés, pour combattre cette injustice est noble.

Ce combat, nous allons le mener avec ceux qui sont pour et il faut préciser que nous n’avons jamais parlé de report de la date de l’élection présidentielle, mais que nous soyons restitués de nos droits.

J’ai toujours dit qu’il ya plusieurs fichiers et ce fichier est sur la rue, il y a des candidats qui sont passés et ont puisé de ce fichier. Récemment au commissariat de Yeumbeul, on a arrêté des gens sur l’affaire de la collecte de parrainages mais que nenni.

Nous n’avons aucun problème de parrainage et la voie qu’on va utiliser sera une voie de discussion pour nous rétablir dans nos droits. Si on sort le bon fichier très rapidement on peut régler ce problème.

Et de conclure : « Mais quand la Justice est au service de l’injustice, elle doit être combattue, s’il ne restait que nous soyons un seul bloc pour aller à l’élection présidentielle de ce 25 février 2024,à 11h on boutera ce candidat de la continuité.

Le Conseil constitutionnel a vérifié un fichier de 93 candidats en une semaine, c’est pas 44 candidats qui leur prendront du temps, « renseigne le journal 24 heures.

 

Présidentielle 2024: Boun Abdallah Dionne se demarque de la vision de continuité pronée par Amadou Ba…

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Mouhamed Boun Abdallah Dionne fait partie des candidats retenus par le Conseil Constitutionnel pour la présidentielle de 2024. Face à la presse ce samedi, l’ancien compagnon de Macky s’est demarqué de la vision de continuité pronée par Amadou Bâ, candidat de la mouvance présidentielle.

À cet effet, « une fois élu à la tête du pays« , il compte dérouler de profonds changements.

Mouhamed Boun Abdallah Dionne qui est revenu sur la situation politique, dit ne pas vouloir être le candidat de la continuité, contrairement à Amadou Ba.

Et ce, même si, rappelle-t-il à Macky Sall, son « Patron » – « Patron un jour, Patron pour toujours » – que c’est lui le précurseur de la plupart des projets actuels du PSE. De même que le Brt. « C’est dans une voiture que, lui et moi avons défini le TER. Et à ce moment je n’étais pas premier ministre, mais ministre du PSE…« , a rappelé le candidat pour la presidentielle de 2024.

Au contraire, il a promis, une fois élu, d’apporter des changements profonds dans la vie du pays à partir d’un programme bien conçu qu’il compte dérouler pour faire décoller notre pays.

Vidéo :

EXPLOITATION DES RESSOURCES PETROLIERES ET GAZIERES : Le défi de la gouvernance

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Une chose est de disposer de ressources pétrolières et gazières, une autre est de les gérer de manière optimale au profit du peuple auquel elles appartiennent en vertu de l’article 25-1 de la Constitution du Sénégal. Par réformes successives, le Sénégal continue d’étoffer son arsenal juridique et institutionnel pour garantir une bonne gouvernance du secteur pétrolier et gazier. Les décisions prises, à travers le dispositif mis en place, seront décisives pour que les citoyens sénégalais, selon les plus hautes autorités, puissent bénéficier significativement de l’exploitation du pétrole et du gaz. Le défi majeur résulte cependant dans la répartition et l’encadrement de la gestion des recettes issues de cette exploitation, actée en Conseil des Ministres, à travers la loi du 29 décembre 2021.

Le pays est depuis les indépendances entièrement dépendant du marché international, pour ses approvisionnements en produits pétroliers (fuel lourd, carburants, gaz butane de cuisson etc.) ..

Cela coûte au budget de l’Etat la bagatelle 700 milliards de Fcfa environs, chaque année soit 7% de son Pib. Le Sénégal a bien besoin des ressources en hydrocarbures découvertes en 2014 au large de ses eaux et à la frontière avec la Mauritanie voisine.

Après un siècle d’exploration infructueuse de son sous-sol, voilà que les bas-fonds de Sangomar, situés à une centaine de kilomètres au large des eaux sénégalaises, nous font apparaître déjà en 2014, entre 645 et 1200 millions de barils de pétrole de qualité internationale. Le bloc Sangomar offshore profond est né.

Un an plus tard, en 2015, cette fois-ci, à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, le sous-sol révèle encore ses secrets en gaz naturel d’un volume de 17 à 20 TCF (soit 500 milliards m3) ; et nous voici  au bloc Saint-Louis offshore Profond.

L’année suivante, en 2016, dans les profondeurs de Kayar située à environ 65 km au nord de Dakar, sur la Grande-Côte, et au Sud de de St. Louis offshore Profond, la précédente découverte, l’on a  découvert deux puits de gaz naturel dénommés Yaakaar et Teranga, d’environ 1400 milliards de mètres cubes (50 TCF de ressources potentielles). On commence à respirer du gaz.

Ainsi depuis 2012, à la faveur de l’intensification de la promotion du bassin sédimentaire, sur les dix-sept (17) blocs dudit bassin sédimentaire identifiés, dix (10) sont aujourd’hui sous contrat, avec la découverte de pétrole et de gaz dans les 4 blocs cités ci-dessus. Des découvertes qui constituent une opportunité historique unique pour le pays de transformer structurellement son économie et d’améliorer significativement les conditions de vie de ses citoyens à travers la réalisation des objectifs de développement durable.

Une batterie de réformes

Les ressources naturelles constituent déjà en soi un défi de gouvernance pour chaque pays, qui en recèle dans son sous-sol. Le pétrole et le gaz en particulier, en vertu de leur pouvoir énergétique et donc économique important, sont encore plus concernés par ce défi de gouvernance. Sur la base de ce principe, qui par ailleurs est une exigence démocratique, les autorités sénégalaises n’ont pas attendu l’exploitation de ces ressources pour prendre le taureau par les cornes, en mettant en branle un cadre institutionnel et réglementaire visant à garantir et encadrer la souveraineté du peuple sur ses ressources naturelles.
« Les ressources naturelles appartiennent au peuple !» Une évidence, certes, mais lorsque le Constituant l’inscrit dans la charte fondamentale qu’est la Constitution (Article 25-1), cela devient un acte majeur, qui conduit à étudier les implications institutionnelles et juridiques de la réforme constitutionnelle du 20 mars 2016 portant sur la gouvernance des ressources naturelles. La constitutionnalisation des ressources naturelles est en soi un moyen d’amélioration formelle de la gouvernance.

Exigences de transparence

La bonne gouvernance des activités pétrolières et gazières est l’interface de la bonne gouvernance des affaires publiques, de la bonne gouvernance d’entreprise et de la bonne gouvernance des industries extractives. Le principal défi du Sénégal est de mettre en place une politique pétrolière et gazière transparente et des mécanismes de réglementation et de régulations appropriés, intégrant des dispositions claires, qui garantissent notamment la transparence par la publication des contrats, entre autres, avant le début de toute exploitation des ressources pétrolières et gazières.

Lorsque le Sénégal a adhéré à la norme ITIE en octobre 2013, il n’y avait pas encore de découvertes à la faveur desquelles, un an plus tard, l’État sénégalais a voulu renforcer sa volonté de transparence à travers la mise en place du Comité national d’initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) composé des services de l’État, de représentants des compagnies pétrolières et minières et des représentants des citoyens regroupés au sein de l’organisation de la société civile.

La couleur était annoncée et l’engagement était fort, car l’ITIE est une norme mondiale à laquelle 56 pays ont déjà adhéré, et initiée pour manifester la bonne gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières.

Cet acte implique dans tous les cas une publication de tous les contrats, avenants et transactions relatifs à la gestion des contrats pétrolier, gazier et minier. L’adhésion à cette norme comporte également l’obligation de répertorier tous les paiements effectués par les compagnies pétrolières et minières à l’Etat ou à ses démembrements, au cours d’une année fiscale.

Avec l’appui de son secrétariat permanent, le CN-ITIE Sénégal publie un rapport annuel sur la situation financière et sociale du secteur extractif et œuvre pour sa diffusion en langue nationale grâce à l’appui des organisations de la société civile.

Toujours est-il qu’à l’issue de son processus de validation entamé au mois de juillet 2017, le Conseil d’administration de l’ITIE internationale a déclaré le Sénégal, pays ayant accompli des progrès satisfaisants dans la mise en œuvre de la Norme ITIE 2016.
Un statut qui constitue le niveau le plus élevé en termes de respect des exigences de la norme et qui fait du Sénégal le quatrième à l’échelle mondiale après les Philippines, la Mongolie et le Timor-Leste.

Une stratégie encadrée

Le Président de la République a créé, en Août 2016, un Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) consacré à travers le décret n°2016-1542 du 03 Août 2016 qui en fixe les règles de fonctionnement. Sa mission est d’assister le Président de la République et le Gouvernement dans la définition, la supervision, l’évaluation et le contrôle de la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de développement de projets pétroliers et gaziers. Sous l’autorité directe du Président de la République, le COS-PETROGAZ dirigé par un Secrétaire permanent, est composé du Premier ministre, du ministre en charge de l’Energie, du ministre de l’Industrie et des Mines, entre autres, des représentants d’institutions de la République, ainsi que d’autres structures intervenant dans le secteur de l’énergie. Une unité d’exécution (GES-Petrogaz) est également mise en place au niveau du Ministère en charge de l’Energie.

Plus tard en 2020, le Président de la République apportait des modifications dans la composition des membres du Cos PétroGaz, l’organe de coordination et de pilotage stratégique du secteur pétrolier et gazier. Un nouveau décret modifiant celui n°2016-1542 du 03 octobre 2016 introduit des innovations majeures notamment l’intégration d’un représentant de la société civile et d’un représentant de partis politiques de l’opposition dans la composition du Cos-Petrogaz.

Des codes pour optimiser les chaînes de valeur
Dans l’optique d’optimiser les profits de l’Etat dans l’exploitation des hydrocarbures, tout en préservant les intérêts des compagnies pétrolières internationales, l’État a entrepris en 2019, la réforme majeure du Code pétrolier alors en vigueur depuis 1998.
Il faut rappeler que, ce code, comme la plupart des codes en Afrique, cherchait à attirer les Investissements Directs Étrangers (IDE) en accordant des incitations fiscales importantes et des termes contractuels très favorables aux investisseurs. Ce code de 1998 avait consacré une ouverture totale du marché des investissements pétroliers, ce qui a eu comme effets, en l’absence de découvertes, une ruée des multinationales pétrolières vers le Sénégal. Au moins une vingtaine de compagnies multinationales ont conduit des opérations d’exploration dans le pays. Le Sénégal a ainsi accordé des contrats de recherches et d’exploration sur la base d’une approche « porte ouverte » (négocier en privé avec des entreprises individuelles qui ont manifesté de l’intérêt).

A la faveur des découvertes de pétrole et de gaz en 2014, «il a bien fallu adapter le code et s’inscrire au standard des pays producteurs avec comme base contractuelle, le principe de l’appel d’offres concurrentiel », rappelle Thierno Seydou Ly, Directeur général de Petrosen EP.

Ainsi la Loi 2019-03 du 1er février 2019 portant Code pétrolier qui régit désormais les contrats pétroliers au Sénégal, introduit des modifications notables par rapport à la loi pétrolière 98-05 du 08 janvier 1998.

En lieu et place de la concession, le Contrat de recherche et de partage de production (CRPP) devient ainsi le modèle contractuel. Le contrat de concession étant un contrat dans lequel l’Etat concède à un opérateur pétrolier un espace donné pour la réalisation de ses activités. Dans ce modèle, la production obtenue ainsi que les investissements réalisés sont la propriété de l’opérateur et, les seuls revenus de l’Etat sont les impôts et taxes dus par ce contribuable.

En revanche, le CRPP qui est désormais en vigueur, est un contrat de services passé entre un Etat et une société pétrolière, avec comme particularité le financement et la réalisation des opérations pétrolières qui sont confiés à cette dernière. En cas de découverte, une partie de la production ainsi que les investissements réalisés deviennent la propriété de l’Etat. A cet effet, celui-ci s’engage à rembourser les coûts engagés sur une partie de la production, la quote-part restante est ainsi partagée entre l’Etat et la société pétrolière. Ce mécanisme garantit à l’Etat de disposer de façon régulière d’une part de la production.
Par ailleurs, ce type de contrat permet à l’Etat, tout au long de l’exploitation pétrolière, d’avoir un contrôle sur les aspects d’ordre techniques, financiers, administratifs, sociaux et environnementaux. Aussi, le droit de contrôle par l’Etat peut s’exercer avant, pendant et après la conduite des opérations pétrolières.

Gaz to power

Le Sénégal, en plus de son code pétrolier, a adopté un code gazier à travers la loi numéro 2020-6 du 07 février 2020 portant code gazier.   La politique énergétique repose désormais sur une nouvelle stratégie communément appelé « Gaz to Power », en vue d’optimiser la chaine de valeur gazière. Cette stratégie s’articule autour de quatre axes :

  • la définition d’un cadre légal et institutionnel adapté ;
  •  l’optimisation des sources d’approvisionnement ;
  •  l’identification des besoins en infrastructures de réception et de transport du gaz naturel ;
  • la mise à niveau des infrastructures électriques et l’amélioration de la distribution électrique.

Le cadre légal et règlementaire premier axe du dispositif repose sur trois types d’instruments juridiques régissant les sous-secteurs gaziers midstream (distribution) et downstream (exploration) :

  •  une législation primaire (nouvelle loi sur le Gaz) ;
  • un régime de licences (droits et obligations) ;
  •  un corpus de codes régissant ces secteurs (le principal code est celui du réseau), fondement des accords commerciaux et opérationnels entre le transporteur et tous les utilisateurs du réseau.

Pour les besoins en infrastructures de réception et de transport du gaz naturel, notamment de Réseau de gazoducs pour le transport du gaz naturel, il a été créée le 18 novembre 2019 une société anonyme avec un capital initial de 100 millions réparti entre le Fonsis 5%, Petrosen 39%, Senelec 10% et 46% en portage.
Dans la dynamique de la stratégie de gaz to power, même un code de l’électricité a été adopté, à travers la loi N°2021-31 du 09 juillet 2021, qui vise un basculement de la production électrique nationale du fuel lourd vers le gaz naturel.

 

EXPLOITATION DES RESSOURCES PETROLIERES ET GAZIERES : Le défi de la gouvernance
Un capital humain

C’est l’axe 2 du Plan Sénégal Emergent qui s’inscrit dans les priorités de l’Etat pour préparer les générations futures à l’exploitation du pétrole et du gaz.  Les revenus pétroliers et gaziers qui viendront renforcer le budget de l’Etat, notamment dans le secteur de l’éducation nationale publique sénégalaise et réaliser le taux d’achèvement de la scolarisation universelle.
Le Sénégal possède déjà l’Institut des Sciences de la Terre (IST) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) qui forme des ingénieurs géologues depuis 1981. Ainsi dans le but de rentrer dans la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière (généralement contrôlée par les multinationales étrangères), le dispositif mis en place intègre un plan pour le développement des ressources humaines et la formation des compétences.

La création, en 2017 de l’INPG (Institut national du pétrole et du gaz) est une solution étatique, qui complète un cadre institutionnel bien défini, appelée à accompagner l’industrie naissante du pétrole et du gaz. Etablissement public à caractère industriel et commercial investi d’une mission de formation, de recherche et d’accréditation dans le domaine du pétrole et du gaz, l’Inpg est en fait une illustration de  la nécessité pour le Sénégal de se doter de ressources humaines qualifiées prêtes à prendre en charge les activités relatives à l’exploitation, la production et la gestion des ressources pétrolières et gazières.

Institut de haut niveau, INPG est en contact permanent avec les compagnies pétrolières et les meilleurs instituts pétroliers du monde, dont IIIFP School. L’INPG forme des spécialistes recrutés sur concours à un niveau Bac+4/Bac+5 et organise des sessions de mise à niveau pour les membres de l’administration qui sont impliqués dans les opérations pétrolières

Seul établissement au Sénégal habilité à certifier les diplômes d’aptitude aux métiers du pétrole et du gaz, l’Inpg qui a accueilli sa première promotion en octobre 2018, permet aux étudiants d’être opérationnels dès la fin de leur formation.

Une société nationale renforcée

Jadis dédiée à la seule promotion du bassin sédimentaire, Petrosen (Société des pétroles du Sénégal), créée en 1981, fait sa mue à la faveur des découvertes pétrolières récentes.

Sur le plan opérationnel, Petrosen a été scindée en janvier 2020 en deux filiales : Petrosen E&P (pour exploration et production) et Petrosen Aval, pour s’adapter à la nouvelle donne pétrolière au Sénégal, Petrosen E&P se concentrera sur les activités d’exploration et de production aux côtés des compagnies pétrolières étrangères, tandis que Petrosen Aval s’occupera de gérer les participations de l’État et ses activités dans le raffinage et éventuellement la distribution.

De toute évidence, l’État a pris l’option de renforcer sa présence dans le secteur à travers Petrosen qui, en 2022, a pris une participation majoritaire dans la Société Africaine de Raffinage (SAR) et détient désormais 93,5% de la raffinerie. Par ailleurs, pour le compte de l’État, Petrosen détient également 51% du Réseau gazier sénégalais (RGS) nouvellement créé. Quant aux gisements pétroliers et gaziers, Petrosen détient 20% de la partie sénégalaise de GTA et 18% de Sangomar. La société nationale détiendra également une partie des champs gaziers offshore de Yakaar-Teranga dont la décision finale d’investissement est attendue, avec la particularité que l’essentiel de la production est destiné à la consommation locale, y compris la production d’électricité.

En gros, à travers Petrosen, l’objectif est de faire du secteur pétrolier et gazier un moteur de l’industrialisation du pays pour parvenir à l’émergence.

Un contenu bien local

Le cadre juridique sénégalais s’est enrichi d’une loi visant à promouvoir l’utilisation des biens et services nationaux, ainsi que le développement de la participation de la main-d’œuvre, des technologies et des capitaux locaux dans toute la chaîne de valeur de l’industrie pétrolière et gazière. Il s’agit de la Loi 2019- 04 adoptée en janvier 2019 portant Contenu local dans le secteur des hydrocarbures et visant à permettre aux entreprises locales de mieux saisir les opportunités dans la chaîne de valeur pétro-gazière.

Longtemps négligé par les Etats africains y compris le Sénégal, qui se contentait de recevoir des redevances et des impôts et taxes, le Contenu local permet de redistribuer une partie de la manne pétrolière au secteur privé national et aux employés nationaux. En l’occurrence, le Sénégal vise un objectif de 50% de contenu local dans l’industrie pétrolière et gazière à l’horizon 2030. « Rappelons que cet objectif est fixé bien avant le début de la production, contrairement à d’autres pays producteurs africains qui ont adopté leurs Lois sur le contenu local plusieurs dizaines d’années après avoir commencé la production », souligne le Secrétaire Technique du Comité national de suivi du contenu local (CNSCL), M. Mor Ndiaye Mbaye.

S’appuyant sur les dispositions de la Loi sur le contenu local, le Comité national de suivi du contenu local (CNSCL) joue un rôle crucial dans l’évaluation des politiques de contenu local des entreprises pétrolières étrangères et de leurs sous-traitants.
Dès la mise en place d’une plate-forme en ligne centralisant les appels d’offres en biens et services, un schéma directeur du contenu local a été élaboré.

En tout état de cause, la loi enjoint à chaque compagnie et sous-traitant, à soumettre un plan de contenu local comprenant les obligations qui suivent :

  •  employer prioritairement du personnel sénégalais
  • réserver des activités aux sénégalais sous un régime dit « exclusif » ;
  •   faire appels aux banques et assureurs sénégalais, dans la limite de leurs capacités.

Un nouvel arbitre

Les réformes nécessaires à la mise en place d’un écosystème pétrolier et gazier, doivent absolument être accompagnées par un régulateur fort. C’est pourquoi, avant-même la découverte des nouvelles ressources d’hydrocarbures, l’État avait pris l’option, en 2010, de créer une Autorité de régulation du sous-secteur des hydrocarbures (Aurah) en lieu et place du Comité national des hydrocarbures (CNH).

Cette Autorité de régulation ne verra hélas jamais le jour à force de tergiversations. En revanche, la réflexion s’est poursuivie jusqu’aux découvertes en 2014. Elle a abouti à l’élargissement des compétences de la CRSE (Commission de Régulation du sous-secteur de l’Electricité), pour, dit-on, des « soucis d’optimisation ».

Une fusion de la CRSE alors dédiée à l’électricité et du Comité national des hydrocarbures fut décidée à travers la Loi n° 2021-32 portant création, organisation et attributions de la Commission de régulation du secteur de l’énergie. La CRSE devient ainsi un acteur institutionnel central du secteur énergétique au Sénégal.

En plus de l’électricité, elle est désormais chargée de réguler les activités du secteur gazier, notamment : le regroupement, la transformation, le stockage, l’importation, l’exportation, la réexportation et la fourniture de gaz sous forme liquide ou gazeuse, ainsi que les activités de transport ou de distribution de gaz naturel par canalisation d’une part, et d’autre part, de transport, de distribution de GNL et de distribution de gaz naturel comprimé.

Lejecos Magazine

Source : https://www.lejecos.com/EXPLOITATION-DES-RESSOURCE…

Rejet de candidatures avec comme motif de « parrains non identifiés sur le fichier » : Aly Ngouille Ndiaye s’inscrit en faux

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Pour avoir organisé les élections présidentielles de 2019 en tant que ministre de l’intérieur, Aly Ngouille bat en brèche l’explication du conseil constitutionnel justifiant le raison des rejets de plus de 900 parrains. « Je m’inscris en faux. C’est vrai qu’en 2019, nous avons mis un dispositif qui était très sévère. A la suite de ces élections de 2019, les acteurs politiques se sont retrouvés. Lorsque les acteurs politiques se sont retrouvés avec le ministère de l’intérieur, il avait été retenu qu’à partir de maintenant seul le discriminant était une condition non négociable pour le rejet d’un parrain », a souligné, Aly Ngouille Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, renseigne SudQuotidien.

Selon le président de la coalition Aly Ngouille Ndiaye 2024, « Ici, ce qu’on peut considérer comme discriminant, c’est ce qui est contenu dans l’arrêté du ministre de l’intérieur du 25 septembre en son article 4 qui considère que la date de validité de la carte d’identité est le discriminant qui est le seul critère qui devait être l’élément qui absent du dispositif permet de rejeter un parrain. »

Il faut rappeler que dans son considérant 35, le Conseil Constitutionnel a indiqué que lors du contrôle des parrainages un certain nombre de parrains qui n’avaient pas été décomptés dans le récépissé du greffe a été comptabilisé. Que cet ajustement à la hausse est en faveur du candidat et lui en a posé aucun préjudice. Il s’y ajoute que le rejet d’un parrain sous la mention non identifié sur le fichier général ne signifie pas nécessairement que celui-ci n’est pas inscrit sur le fichier.

Que le contrôle automatisé exige une concordance parfaite des données transcrite sur la fiche des parrainages avec celles figurantes sur le fichier général des électeurs. Une transcription inexacte de l’un des éléments d’identification de l’électeur en l’occurrence les prénoms, noms, numéro d’identification, numéro de carte d’électeur, circonscription d’inscription ou date d’expiration de la carte nationale CDEAO figurant sur la fiche des parrainages entraine l’impossibilité pour le dispositif automatique d’identifier le parrain dans le fichier des électeurs que la requête est rejetée. »

Karim Wade n’a aucun respect envers les militants du PDS Par Moise Rampino

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Jamais dans l’histoire politique du Sénégal, un homme politique n’a fait preuve d’autant de lâcheté. J’ai vraiment pitié de ces centaines de milliers de militants du PDS qui ont bravé nuit et jour pour défendre un idéal que Karim Wade veut faire disparaître simplement parce qu’il a refusé de prendre son courage en main et ce depuis 2019.

Pendant 12 ans, jeunes, hommes, femmes et vieux se sont mobilisés comme un seul homme pour faire face un régime qui a fini de plonger le Sénégal dans les méandres de la pauvreté et de la misère.

Un parti aussi solide que le PDS ne peut pas dépendre d’un seul homme qui n’a pas le courage de venir braver un régime dont il dit être un opposant.

Karim n’a ni le charisme, ni la carrure, ni la légitimité pour diriger un parti aussi puissant que le PDS. Le PDS n’est pas son jouet et ne saurait l’être puisqu’après tout la politique n’est pas une affaire de fils à papa. Pour cette présidentielle de 2024, le parti de Me Wade aurait dû avoir un plan B comme l’a fait l’autre leader de parti actuellement en prison.

Rester dans le luxe au Qatar et abandonner les militants du PDS qui se sont battus seuls pendant 12 ans contre le régime en place, tel semble être le crédo de Karim Wade qui n’a rien de son père.

Dommage pour toutes ces femmes, jeunes et personnes du 3e âge qui ont toujours cru au PDS. Une chose est sure plus rien ne sera comme avant dans ce parti. Que Karim Wade qui n’a jamais gagné son bureau de vote se le tienne pour dit.

Le seul fait d’être le fils d’Abdoulaye Wade ne saurait suffire pour diriger le PDS qui est un patrimoine national.

Karim ne peut pas en aucun cas être le Secrétaire Général de ce parti car il n’est pas prêt à se sacrifier pour les Sénégalais. On ne peut pas éternellement faire de la politique via Whatsapp.

En réalité, Karim considère les militants du PDS comme ses esclaves raison pour laquelle il n’a aucun respect envers eux. Toutes les décisions viennent de lui. Il se comporte comme un roi avec ses valets. A compter de ce jour, tout ceci va cesser.

La page Karim Wade doit être définitivement tournée au PDS puisqu’il n’a pas le courage de ses idées. Pour cela, les militants du PDS doivent se lever comme un seul homme pour lui dire stop, basta!

Le plus grand parti de l’opposition Sénégalaise dispose de ressources humaines de qualité pour continuer à exister sans lui. Ils sont nombreux ceux qui peuvent aspirer être le SG de ce parti.

Mais celui qui a plus le profil pour être le futur Secrétaire Général du PDS, c’est bien Tafsir Thioye car, en plus d’avoir fait toutes ses armes dans ce parti, il a les connaissances requises pour mettre le Sénégal sur la voie du développement.

Moise Rampino