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mardi, octobre 15, 2024

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Réintégration de Karim Wade : Une nécessité pour notre avancée démocratique

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1°) Différence entre binational et double nationalité

Il faut dès le départ distinguer Nationalité d’origine et de Nationalité d’acquisition. La nationalité d’origine est celle que l’enfant acquiert automatiquement à sa naissance. Elle peut relever du lieu de naissance [jus soli, droit du sol] ou bien de sang [jus sanguinis]. L’enfant n’a choisi son lieu de naissance, ni ses parents. La nationalité qu’il acquiert du fait de ces deux droits s’impose à lui.

Le débat a été posé pour la 1ère fois en 2016 par la néo-opposante MIMI TOURE alors à l’époque 1ère Ministre suite à une interview et que le 1er professeur de race noir à l’université de DAKAR en 1966, en l’occurrence Maitre ABDOULAYE WADE lui avait répondu par une missive « On réserve le terme, bi nationalité à l’acquisition involontaire de deux nationalités d’origine. Le terme double nationalité est relatif au cas où l’acquisition de l’une des nationalités est volontaire, ce qui suppose une demande »

Ce problème a été écoulé depuis 2018 pour les préparatifs aux élections de l’année suivante (2019), sur présentation d’une photocopie de pièce d’identité sénégalaise, le Sieur KARIM WADE a renoncé d’une manière involontaire à la nationalité française puisque celle-ci est perdue suite à l’acquisition d’une autre automatiquement.

2°) Un précédent dangereux pour la future génération

L’exclusion à la liste définitive de KARIM WADE des candidats est un danger pour la future génération des sénégalais natifs de la diaspora qui aspireront à rentrer aux terres de leurs ancêtres afin de vouloir devenir des décideurs puisqu’ils sont tous aux mêmes dispositions.

Le sénégalais émigré doit à peine d’irrecevabilité de sa candidature, prouver qu’il est de nationalité exclusivement sénégalaise, ce qui signifie pratiquement qu’il doit renoncer à sa nationalité française d’origine ou d’acquisition.

De sorte que notre législation actuelle constitue pour les émigrés un obstacle dissuasif, ce qui est antidémocratique.

Le sénégalais, fils d’émigré doit d’abord renoncer à la nationalité française pour être candidat. S’il échoue, ses chances étant minimes, il aura perdu sa nationalité française qui lui était très utile.

La décision du conseil constitutionnel ne devrait pas être sélective par une situation mais au vu du droit qui est impartial, notre nation ne doit pas sombrer pour des actes visant à créer des obstacles républicains et entrave à la marche de notre chère Patrie.

Des milliers de sénégalais établis à l’extérieur ont de la contribution à donner à leur contrée nenni économique mais particulièrement politique.

3°) Une justice barricadée et ses fonctionnaires soudoyés

En 2006, à la cour de cassation, des juges ont été virés, d’autres sanctionnés suite à l’affaire Momar War Seck et la dame AMINATA MBAYE déclencha le complot de par un audio fuité, demandant de l’argent pour pouvoir trancher. Ce cas de figure revient dans la machine judiciaire

En l’article 28 de la constitution du 05-Avril 2016, il est stipulé : « Tout candidat à la présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise, jouir de ses droits civils et politiques, être âgé de 35 ans au moins à 75 ans au plus le jour du scrutin. Il doit savoir lire, écrire, lire et porter couramment la langue officielle »

Malheureux quand on voit des hauts fonctionnaires et professionnels aguerris commettre de telles fourberies (mensonges) en manipulant la langue officielle à leur guise de jouvence, clair et lisible dans leur site, Au jour du scrutin que le candidat devrait être exclusivement de nationalité sénégalaise et non avant lors des jouxtes électorales.

4°) Réintégration obligatoire de KARIM WADE dans la liste, une nécessité pour notre avancée démocratique, une enquête parlementaire entonnée pour des actions de report mais à ma préférence, sa réintégration est facile puisqu’il sera « Exclusivement » sénégalais au matin du Dimanche 24 Février 2024, ce qui est dans la charte fondamentale.

Dans l’ordre normal des choses, le conseil dans ses textes donne pouvoir au candidat KARIM d’être réintégrer en son article 34 de la loi constitutionnelle : « Modification de la liste définitive et que la date du scrutin maintenue au jour échu«

Le problème pouvait être réglé simplement sans pour autant qu’on ait à déclencher toutes ses guérillas et on est dans notre droit exigé pour le combat du Parti qu’est la Démocratie.

LAT DIOR DIOP

Président de communication de la section

PDS de Dieuppeul-Derklé

Président Commission Sport de la Fédération de DAKAR

Liberté provisoire pour Diomaye Faye: La réponse de Aïssata Tall Sall

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Bassirou Diomaye Faye est officiellement le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet ». Toutefois, ce dernier est dans les liens de la détention. Depuis que son dossier de candidature a été validé, l’idée de sa mise en liberté provisoire a été agitée afin qu’il puisse battre campagne. Sur cette question, Aïssata Tall Sall a rappelé, dans l’émission  »Point de vue » que « la liberté provisoire est organisée par la loi ». 

 
Elle explique que les conditions qui permettent à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies et que « peut-être que parce qu’on est candidat, avec ces conditions-là, ça devient impérieux de l’obtenir ». Toutefois, Aïssata Tall Sall soutient le fait que « celui qui décide de la liberté provisoire, c’est le juge, ce n’est pas le ministre, ce n’est pas l’administration ». « C’est le juge qui est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander, il refuse. Le procureur peut ne pas demander, il accepte. Tout cela revient au juge. »
 
Selon Aïssata Tall Sall, la balle est donc dans le camp des avocats de Bassirou Diomaye Faye. « Il appartient aux avocats de ce candidat de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire, de démontrer au juge que cela est indispensable et de solliciter la mesure » a-t-elle argumenté.  
 
Arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic), le numéro 2 de l’ex-parti Pastef a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier pour « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Suite à un réquisitoire supplétif du parquet, et l’ordonnance de jonction des procédures, il est poursuivi pour les mêmes chefs que son leader Ousmane Sonko, inculpé pour « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, attentat et complot contre l’autorité de l’État, financement du terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, vol en réunion avec violence et mise en danger de la vie d’autrui, complicité d’homicide volontaire », entre autres. 

Vidéos – Le Premier ministre Amadou Ba, candidat de BBY « Sonkorisé » à Mbacké

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Le Premier Ministre Amadou Ba a procédé ce dimanche 28 janvier 2024 à l’inauguration du Système de transfert d’eau douce de Sadio à Mbacké. D’un coût global de 23 millards de francs CFA, ce joyau soulagera les populations de Mbacké et les localités adjacentes. Ainsi, ces 4 forages produiront 16000 m3 d’eau par jour. 

Dans l’après-midi, le candidat de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar a également procédé à l’inauguration du Stade municipal de Mbacké. Mais il a été accueilli par une bonne partie de la foule acquise à la cause de l’opposant Ousmane Sonko. Des vidéos devenues virales sur les Réseaux sociaux montrent des chants en hommage au leader de Pastef pendant qu’une des artistes faisait sa prestation. Regardez !

 

Ousmane Sonko explique pourquoi il a choisi Diomaye Faye dans une deuxième vidéo

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Dans une deuxième vidéo préenregistrée en juillet 2023, alors qu’il était barricadé chez lui à la Cité Keur Gorgui, Ousmane Sonko a expliqué pourquoi il a choisi Bassirou Diomaye Faye pour porter la candidature de du « projet Pastef ».

Le chef de l’opposition sénégalaise s’est basé sur quatre critères que sont le profil intellectuel, le parcours, l’implication dans le projet et la conformité avec l’architecture du parti Pastef.

Selon Ousmane Sonko, qui affirme avoir fait quatre vidéo pour dresser les profils de quatre candidatures au cas où la sienne ne passerait pas, le choix dd Bassirou Diomaye Faye est un choix de raison et non un choix de cœur,

Présidentielle 2024 : les soutiens au candidat de Sonko Bassirou Diomaye Faye se poursuivent

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Bassirou Diomaye Faye candidat choisi par Ousmane Sonko, pour la présidentielle de 2024, voit son camp se fortifier de jour en jour. Des leaders de partis, des candidats recalés et des mouvements politiques rallient le camp du Poulin du président de l’ex Pastef.

Après Mimi Touré, le Dr Cheikh Dieng et Aida  Mbodji font leur entrée dans la coalition  Diomaye 2024. Dans une déclaration, rapporte Les  Echos, le Dr Cheikh Dieng qui a dit avoir rencontré une délégation des alliés d’Ousmane Sonko dirigée par Birame Souleye Diop, annonce son soutien au candidat  Bassirou Diomaye Faye, désigné par Sonko. 

De son côté, Aida Mbodji, candidate recalée lors des contrôles de parrainages, change de camp. Elle a décidé de soutenir pour cette présidentielle, le candidat du maire de Ziguinchor.

Rappelons qu’en 2019, elle avait porté son soutien à Idrissa Seck, qui est aussi candidat à la présidentielle de février 2024.

Par ailleurs, le Dr Cheikh Tidiane Dièye va tenir une conférence de presse cet après-midi. Va-t-il renoncer à sa candidature comme il l’avait déclaré pour soutenir le candidat choisi par Ousmane  Sonko vue que, comme on le dit « Sonko c’est Diomaye,  Diomaye c’est Sonko » ?

13 morts sur la route de Porokhane: Serigne Mountakha offre 10 millions F CFA aux familles

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Le khalife général des mourides a exprimé sa compassion aux membres des familles des blessés et des 13 morts lors de l’accident survenu sur la route de Porokhane à hauteur du village de Nébé situé dans le département de Diourbel, a appris Seneweb.

Serigne Mountakha Mbacké a dépêché hier dimanche une délégation conduite par son porte-parole, pour présenter ses condoléances et formuler des prières à l’endroit des proches des disparus.

Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr a remis une enveloppe de 10 millions FCFA, selon des sources de Seneweb, aux familles des victimes (disparus et blessés).

[Tendance] La virginité est-elle toujours une valeur cardinale ?

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Dans nos sociétés traditionnelles, garder sa virginité jusqu’au mariage est une valeur à préserver. Ce moment où la nouvelle mariée devait se livrer à son mari était attendu par tous. Il a un caractère plus que sacré. Tout un honneur pour la famille. Les tantes, les belles-mères sont toutes dans l’attente. Elles attendaient ce drap blanc qui sera sortie du lit nuptial et tacheté de sang. Une preuve que la mariée est vierge, qu’elle n’est pas une fille aux mœurs légères. Ainsi, elle va honorer toute la famille. Dans ce reportage, Seneweb pose le débat sur ce qui reste de cette valeur sacrée dans les sociétés traditionnelles sénégalaises.

Ndèye Fatou Diop (nom d’emprunt), secrétaire dans une direction de la place et son mari, un agent des impôts et domaines ont commencé à vivre leur sexualité alors qu’ils n’étaient pas encore unis par les liens sacrés du mariage. Au micro de Seneweb, le couple accepte de se confier.

« Je n’étais pas vierge parce que je me suis donné à mon mari avant notre mariage sous consentement bien sûr. Se rendant compte qu’il m’a déviergée, il m’a promis le mariage parce qu’on s’aimait. J’avais peur qu’il me tourne le dos après. Mais il m’a fait savoir que ça lui importait peu que je sois vierge ou pas. Tout ce qu’il me demande c’est d’être une épouse remarquable. Lorsqu’on est parti à l’hôtel, c’était une division au sein de sa famille qui voulait qu’on passe notre nuit nuptiale à la maison familiale. Chose qu’on a refusé parce qu’il y avait trop de monde et je savais déjà que je n’étais pas vierge », explique Ndèye Fatou Diop. Celle-ci d’ajouter : « Je ne crois pas à cette histoire de virginité et ça ne doit freiner aucunement l’union d’un couple. C’est des futilités qu’on doit effacer de la société. Les choses ont changé et il fait avec ». Le mari de Ndèye Fatou Diop abonde dans le même sens. Selon lui, beaucoup d’hommes souhaitent épouser une femme vierge. Mais à ses yeux, cela importe peu. « Pour moi, l’essentiel est que la femme soit belle, bien éduquée, pieuse et respectueuse. Ces qualités doivent primer sur tout. Ma femme n’était pas vierge, mais je n’ai pas regretté de l’avoir épousé car j’ai vu en elle des qualités qui me conviennent. J’avoue que j’ai été irresponsable pour avoir entretenu des relations sexuelles avec elle bien avant le mariage. Ce serait injuste de lui tourner le dos. Ce n’est pas parce qu’une fille n’est pas vierge qu’elle est mauvaise », fulmine le jeune inspecteur.

Selon lui, la nuit nuptiale est une étape strictement privée. « C’est à nous d’aider nos femmes à garder ce secret, à ne pas le divulguer parce que je pense que ce qui se passe entre toi et ta femme le jour de la nuit de noce sur le lit, si tu ne décides pas d’en parler personne ne le saura. Ce n’est pas honteux pour moi d’épouser une femme sans virginité, mais ce serait honteux de divulguer ce secret qui régit un couple. A la limite c’est irrespectueux », ajoute-t-il.

La risée de la belle-famille

Cependant, même si leur couple a réussi à s’unir en banalisant le caractère sacré de la virginité, Ndèye Fatou précise que les choses n’ont pas été aussi faciles du côté de la belle-famille. Cette dernière, issue d’une famille toucouleur, est encore très ancrée dans la tradition. Pour elle, on ne badine pas avec la virginité.

Après avoir appris que Ndèye Fatou n’était pas vierge, elle ne pouvait plus la supporter. Chaque jour, elle lance des piques à sa belle-fille. « Ma belle-mère ne me supportait plus à cause de ça. Elle ne cessait de me répéter que je suis une honte pour sa famille. Ne pouvant pas supporter les moqueries, j’ai décidé de vivre seule avec mon mari pour être tranquille », explique-t-elle.

« Ma mère était catégorique sur la question de la virginité. J’ai pris mes responsabilités en cherchant un appartement pour qu’on puisse vivre en paix. Aujourd’hui elle a approuvé ses bonnes qualités de femme de par ses devoirs qu’elle remplit envers ma famille. Elle avait même pris la décision de retourner à la maison familiale, mais je ne juge pas prudent qu’elle y retourne », raconte le mari.

Mariama Ba, une Étudiante, âgée de 27 ans, confirme que la virginité est une valeur conservée chez certaines ethnies au Sénégal notamment chez les Toucouleurs. « Chez nous, on ne badine pas avec. Ça instaure la confiance et le respect dans un couple. En tant que fille, c’est honteux de ne pas être vierge, pendant sa nuit de noce. Notre société et même notre religion incriminent les relations sexuelles avant le mariage donc on a qu’à s’abstenir. La fille n’a rien de plus cher que sa virginité », soutient-elle.

Etre vierge pour sauver l’honneur

La trentaine, Awa Diouf s’est mariée il y a deux ans. Elle était vierge jusqu’au mariage. Aujourd’hui, elle se dit fière d’avoir échappé à la question du ‘’qu’en dira-t-on’’? « Chez nous les Sérères, sommes très exigeants là-dessus. C’est pourquoi on nous apprend toujours à se méfier des hommes. Ça fait partie de notre culture parce que la virginité est le bijoux le plus précieux qu’une femme puisse offrir à son mari. Après ma nuit de noce, mon mari m’a remis une enveloppe de 100.000 francs et ma belle-famille était heureuse. Ça honore et ça rend fière. Tout le monde me respecte dans la famille. C’est vrai que la pratique a tendance à disparaître mais chez nous elle est toujours conservée. Les filles doivent comprendre que la virginité est très importante », conseille-t-elle

Le ‘’Labaan’’, une pratique ancestrale

Mère Thiam, animatrice de thèmes sociaux à Seneweb, fait savoir qu’il n’y pas de changement sur la pratique du « labaan ». « Il n’y pas de changement. Ce sont les comportements qui ont changé mais pas la vie. Une femme ne doit pas détacher son pagne avant le mariage. La virginité est une fierté, un succès pour toute femme. Aucun homme ne souhaite épouser le reste d’un autre homme. Le « laabaan » est une pratique qui honore les femmes et les hommes aiment les femmes vierges », témoigne-t-elle. Selon la traditionnaliste, cette pratique persiste toujours même si la modernité a fini par changer certaines choses. « De nos jours, les gens n’accordent pas trop d’importance au « labaan » comme cela se faisait avant. Nous sommes à l’ère de la modernisation avec les lunes de miel qui se font maintenant. Auparavant, la nuit nuptiale se faisait à la maison familiale avec tous les membres de la famille. Maintenant, les jeunes préfèrent le faire dans les hôtels sans même que personne ne sache », regrette-t-elle.

La position de l’Islam sur le « labaan » ?

« Le ‘laabaan’ n’est ni reconnu encore moins recommandé par l’Islam », selon Oustaz Makhtar Sarr

Le prêcheur à Seneweb, Oustaz Makhtar Sarr rappelle que la pratique du ‘’labaan’’ qui était initiée pour inciter les jeunes filles à l’abstinence perd aujourd’hui sa vraie nature. Le religieux insiste sur la nécessité pour la fille de rester vierge jusqu’au mariage. Mais il conteste les festivités qui entourent cette nuit de noce communément appelée « laabaan ». « Le fait de vilipender deux personnes qui ont passé leur nuit de noce est un acte irrespectueux et ignoble que l’islam interdit », informe-t-il. Oustaz Makhtar Sarr estime que « ce qui s’est passé dans le secret de la chambre des mariés ne doit concerner personne d’autre ».

Reconstitution de l’hymen

Avec l’avancée de la médecine, beaucoup de filles qui perdent leur virginité arrivent à la retrouver. Une pratique que dénonce Mère Thiama. « Quand on choisit d’avoir des relations sexuelles avant le mariage, on doit l’assumer. Pour moi, le fait d’assumer ses actes est plus important que de recourir à cette supercherie trompeuse. Quand j’entends la reconstitution de l’hymen, ça me fait peur. C’est le monde en l’envers. L’hymen qu’on tente de réparer ne peut ressembler à l’hymen inné en une fille. L’hymen, on ne l’a qu’une seule fois dans la vie », précise l’animatrice. Celle-ci invite les jeunes filles à préserver leur virginité parce que « si une femme est vierge, elle sera traitée comme une reine par son époux de même que sa belle-famille ». « La virginité est l’une des plus grandes qualités dont une fille peut s’armer pour gagner et conquérir le respect et la confiance de son mari », renchérit-elle.

Enquête contre des membres du Conseil constitutionnel : La colère des magistrats !

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La procédure d’enquête parlementaire enclenchée à l’Assemblée nationale, suite aux accusations de corruption de Karim Wade et des députés appartenant à son parti, portées à l’encontre des membres du Conseil constitutionnel, a fait réagir l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) ce dimanche.

«Suite à la décision du Conseil Constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette Haute Juridiction pour des soupçons de corruption et de conflit d’intérêt. Sous ce prétexte, l’Assemblée Nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre.» Tels sont les mots des memebres de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) pour camper le décor.

Visiblement outrés par la procédure qui a été enclenchée contre leurs camarades du Conseil constitutionnel, ils apportent leur «soutien indéfectible aux collègues concernés», tout en condamnant «vigoureusement» une telle démarche qu’ils jugent «attentatoire au principe de la séparation des pouvoirs et constitutive d’un précédent dangereux pour l’indépendance de la Justice.»

Dans leur communiqué de presse parcouru par iGFM, les magistrats déclarent que conformément aux articles 92, 93 de la constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature, «aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives».

 

De plus, le Conseil Supérieur de la Magistrature est l’organe disciplinaire des magistrats, disent-ils. «Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil Constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil», indique l’Ums qui ajoute que «les décisions du Conseil Constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours.»

 

Toujours dans son communiqué de presse, l’Union des magistrats du Sénégal appelle tous les magistrats à faire bloc autour des collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger l’Etat la nécessité irréductible de respecter les Institutions de la République.

Ousmane Sonko choisit Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye annonce une conference de presse

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Hier, dimanche 28 janvier 2024, dans une vidéo diffusée, Ousmane Sonko a révélé l’identité du porteur du « projet » parmi les trois candidats des Leaders et Alliés du Candidat Ousmane Sonko (Lacos) : Habib Sy, Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye.

Le leader de Pastef (parti dissous) a choisi Diomaye (co-fondateur du parti) pour diriger le « projet ». Cette décision pourrait provoquer des tensions au sein du Lacos, étant donné que Cheikh Tidiane Dièye, qui s’engage à maintenir sa candidature, se prononcera cet après-midi, rapporte « Senenews ».

Le candidat de la plateforme Avenir Sénégal Bi nu bëgg avait annoncé, avant la publication de la liste finale des candidats retenus par le Conseil constitutionnel, qu’il retirerait sa candidature si celle d’Ousmane Sonko était acceptée.

Après le rejet de cette dernière, va-t-il soutenir le candidat choisi par Ousmane Sonko ou maintenir sa propre candidature ? Cheikh Tidiane Dièye tiendra une conférence de presse cet après-midi.

Conseil constitutionnel : Birahime Seck prend le contre-pied de l’UMS…

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Birahime Seck a réagi au communiqué de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) qui est venu au secours de leurs collègues du Conseil constitutionnel

D’après le coordinateur du Forum civil, « le principe de la séparation des pouvoirs soulevé par l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) ne suffit pas pour ne pas entendre des membres du Conseil Constitutionnel par une Commission d’Enquête Parlementaire« .

Birahime Seck estime que « les magistrats peuvent entendre des membres de l’assemblée nationale et de l’exécutif, la réciprocité devrait être de mise dans une démocratie. Enfin, si les magistrats veulent dessaisir l’assemblée nationale, ils savent quoi faire« .