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jeudi, octobre 10, 2024

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La CAP condamne l’arrestation du journaliste Pape Sané et exige sa libération immédiate

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Suite à l’arrestation du journaliste Pape Sané, la Coordination des associations de presse (CAP) a sorti un communiqué, ce dimanche, pour exiger sa libération immédiate. Le seul tort de ce chroniqueur de Walf TV, c’est d’avoir rendu hommage à l’ancien haut commandant de la Gendarmerie nationale, Jean-Baptiste Tine, d’après la CAP. Voici le communiqué :

« […] La Coordination des Associations de Presse (CAP) est peinée par la reprise des arrestations et interpellations des journalistes, techniciens et acteurs des médias. Après une petite accalmie, ces incarcérations ont repris de plus belle au mépris d’une entente tacite entre acteurs des médias et autorités du ministère de la Justice et des efforts que nous sommes en train de déployer pour professionnaliser davantage la pratique journalistique au Sénégal.

Les organisations faîtières de la presse, réunies au sein de la CAP, s’insurgent contre les conditions d’arrestation du journaliste et chroniqueur de Walfadjri TV, Pape Sané, digne d’un kidnapping. Il a été interpellé le lundi 13 novembre aux alentours de 17 heures après l’émission << Kepaar gui >>.

Depuis lors, il est toujours en position de garde à vue à la Section de recherches. avant d’être déféré jeudi dernier. Pape Sané a bénéficié d’un retour de parquet. Il lui est reproché un post Facebook qui date de 2021, qui a été mis à jour tout récemment. Le tort de ce texte de notre confrère est d’avoir, lors des événements de mars 2021, rendu hommage au général Jean Baptiste Tine, ancien patron de la Gendarmerie nationale. Il est inadmissible qu’un journaliste soit arrêté pour un délit d’opinion.

A l’avenir, la CAP exhorte les autorités judiciaires à ne plus faire arrêter les gens à la sortie de nos lieux de travail car cela crée une situation très gênante.

La CAP invite le gouvernement à s’adresser au CORED s’il a des reproches à faire à un professionnel des médias dans le cadre de l’exercice de son métier. Le président Macky Sall avait d’ailleurs pris un tel engagement en 2014 lors de l’installation du premier Tribunal des pairs du CORED.

La CAP exige la libération de Pape Sané afin qu’il retrouve sa famille et son poste de travail » lit-on dans le document parvenu à Seneweb.

La prophétie de Mimi : « Amadou Ba n’ira même pas au second tour»

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Amadou Bâ n’ira même pas au second tour de la prochaine présidentielle. C’est en tout cas ce que pense Mimi Touré. Elle s’exprimait dans les colonnes de L’As.

« Rien ne nous empêche d’aller à l’élection présidentielle du 25 février. Que les lois de ce pays soient respectées, c’est tout ce que les Sénégalais demandent avec la participation de tous les candidats. Et je prends avec vous le pari que le candidat de l’APR Amadou Ba n’ira pas au second tour !

C’est pourquoi je ne comprends point la rhétorique récente du Président Macky Sall menaçant ceux qui veulent mettre le pays à feu et à sang. De qui parle-t-il ? Le pays est calme et s’attend à ce que que les lois soient respectées pour choisir librement son candidat car les Sénégalais connaissent la force extraordinaire du vote ».

De Ndiaganiao à Pastef : Qui est Bassirou Diomaye Faye ? (Portrait)

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Bassirou Diomaye Faye, plus connu sous le nom de « BDF », est est un politicien sénégalais. Son parcours, marqué par un engagement politique et syndical profond, reflète son dévouement pour le changement social et la justice. Originaire de Ndiaganiao, Faye s’est forgé un chemin impressionnant, depuis ses études jusqu’à son rôle actif dans la politique et le syndicalisme sénégalais.

Origines et Éducation : Né il y a 43 ans dans le village de Ndiaganiao, Bassirou Diomaye Faye a grandi dans un environnement imprégné de valeurs éducatives et sociales. Il a étudié à la mission catholique locale et au CEM de Ndiaganiao, établissement portant le nom de son grand-père, Macor.

Formation Académique : Faye a poursuivi son éducation au Lycée Demba Diop de Mbour, où il a brillamment obtenu son baccalauréat en 2000. Il a ensuite rejoint l’Université Cheikh Anta Diop pour étudier le droit, couronnant son parcours académique par une maîtrise en 2004. Son cursus s’est enrichi par un diplôme de l’École Nationale d’Administration (ENA).

Carrière Professionnelle : Professionnellement, Faye s’est distingué en tant qu’inspecteur des impôts. Il a travaillé dans divers services importants, y compris au Centre des professions libérales et à la Brigade des vérifications. Actuellement, il est chef du bureau des contentieux à la Direction de la législation et de la coopération.

Engagement Politique : L’entrée de Faye dans l’arène politique a été notable avec la création du parti Pastef, il y a environ 9 ans. Influencé par son père, un militant du Parti socialiste, Faye s’est rapidement imposé comme une figure centrale du parti, participant à l’élaboration de sa stratégie et de ses politiques.

Syndicalisme : Parallèlement à la politique, Faye est activement impliqué dans le syndicalisme. Il a notamment été secrétaire général du Syndicat des Domaines et a joué un rôle clé dans les revendications syndicales au sein du syndicat des impôts.

Philosophie Personnelle : Reconnu pour son franc-parler et son aversion pour l’injustice, Faye incarne les qualités d’un leader engagé et intègre. Ses critiques envers le régime actuel témoignent de son courage et de sa détermination à lutter pour la justice sociale.

Vie Personnelle : Marié et père de famille, Faye est également un passionné d’arts martiaux et de cuisine, avec une préférence pour le plat « Attiéké ». Il tire inspiration de diverses œuvres littéraires, notamment de Cheikh Ahmadou Bamba, Spinoza, et Ameth Guissé.

Arrestation : Bassirou Diomaye Faye se trouve en détention depuis avril 2023. Sa détention fait suite à un post sur les réseaux sociaux où il critiquait ouvertement le comportement de certains magistrats dans une affaire de diffamation impliquant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

Candidat à la présidentielle : Suite à l’échec d’Ousmane Sonko à se faire réinscrire sur les listes électorales, un groupe de quatre candidats à la candidature a annoncé, le dimanche 19 novembre au soir, leur « plan B » pour les élections présidentielles de février 2024. Avec Sonko hors course, le parti de l’opposition a pris une décision stratégique en désignant Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général et fidèle allié de Sonko, comme nouveau porte-drapeau.

Arrestation de Oustaz Omar Sall : Serigne Moustapha Sy réagit ! (vidéo)

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Serigne Moustapha Sy a abordé l’arrestation de Oustaz Omar Sall placé en garde à vue pour offense aux Tidianes. C’était lors de la « ziarra » organisée ce samedi à Tivaouane, par le « dahira des moustarchidines ».

Pour rappel, suite à une plainte du collectif international des Talibés Cheikh, Oustaz Omar Sall a été arrêté par la division spéciale de la cybercriminalité.

Il est reproché au prêcheur d’avoir attaqué à des pratiques de la confrérie Tidiane, notamment le Wazifa et le Hadaratul Jum’a.

Regardez la réaction de Serigne Moustapha Sy !

Fulbert Sambou et Didier Badji, 1 an déjà : La douleur et l’incompréhension des familles…

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Les populations de Niomoune et des îles Bliss-Cassa ont célébré dimanche 19 novembre, le premier anniversaire de la disparition de leurs fils /frères, Fulbert Sambou et Didier Badji, respectivement Sergent militaire et Adjudant Gendarme. Messe à l’église Martyrs de l’Ouganda, prières à la tombe de Fulbert Sambou au cimetière Saint Lazare et Déclaration de presse. 

Il y a un an disparaissaient mystérieusement les militaires Fulbert Sambou et Didier Badji. Une journée de prières à l’église Martyrs de l’Ouganda où une messe a été organisée, et au cimetière Saint Lazare pour recueil sur la tombe de Fulbert Sambou. Des prières aussi  sur la situation de Didier Badji introuvable.

Au sortir du cimetière dimanche, les populations se sont réunies pour lire une déclaration. Les populations de Niomoune et des îles Bliss Kassa, dans l’angoisse, la douleur et l’incompréhension, face au mutisme de l’Etat et des autorités militaires, se sont réconfortées les uns les autres.

Les populations des îles Bliss-Cassa veulent que toute la lumière soit faite concernant la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou… Et demandent soutien pour les familles éplorées.

voici la Déclaration des populations de Niomoune et des îles Bliss-Cassa

Le 18 novembre 2022, les ressortissants des ILES BLISS-CASSA ont été meurtris par l’annonce de la disparition soudaine de Didier BADJI et Fulbert SAMBOU, originaire du village de Niomoune et respectivement gendarme et militaire de l’armée sénégalaise. Ainsi, voici une année écoulée que les populations des ILES BLISS-CASSA demeurent dans l’angoisse, la douleur et l’incompréhension face à la disparition de leurs fils.

La découverte, quelques jours après du corps de Fulbert SAMBOU avec comme hypothèse d’une mort par noyage nous a plongé dans un doute et a suscité en nous un sentiment de perplexité, car étant insulaires une telle mort relèverait de l’exception.

Aujourd’hui, alors que nous commémorons cet anniversaire douloureux, notre inquiétude demeure très grande surtout face au mutisme de l’Etat et des autorités militaires qui depuis lors ne fournissent aucune information relative à Didier BADJI. Ainsi, le silence de l’Etat du Sénégal et des autorités militaires accentue la douleur, l’angoisse et la détresse des familles des disparus, leurs enfants et leurs épouses qui sont privés brutalement de toute affection parentale et tout soutien moral et financier.

Par conséquent, les ressortissants des ILES BLISS-CASSA lancent un appel poignant aux autorités sénégalaises pour obtenir des réponses concernant le sort de Didier BADJI. Leur silence prolongé ne fait qu’accentuer la souffrance des populations des Iles Bliss-Cassa déjà affectées par la perte de leurs proches. Nous réclamons la vérité sur ce qui est arrivé à Didier BADJI et exigeons une prise de responsabilité face à la détresse persistante de ses parents que nous sommes.

La solidarité nationale et la compassion sont essentielles dans de tels moments. Nous attendons de nos autorités qu’elles remplissent leur devoir envers ces familles endeuillées et qu’elles offrent le soutien nécessaire aux familles de Fulbert SAMBOU et de Didier BADJI, qu’il soit moral et financier, tout en éclaircissant la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur les circonstances qui entourent la disparition de ces vaillants militaires et dignes fils de Niomoune et des Iles Bliss-Cassa, Didier BADJI et Fulbert SAMBOU.
Que la lumière soit faite sur la disparition de Didier BADJI et que l’âme de Fulbert SAMBOU repose en paix.

Journée internationale des droits de l’enfant: Anta Kébé aux petits soins des enfants

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Depuis le 20 novembre 1989, il est célébré la Journée internationale des droits de l’enfant, qui est un moment fort de plaidoyers. Mme Anta Kebe, Présidente de l’association EntreAide Sénégal plaide surtout pour leur droit à la santé qui semble souvent être négligé. Il s’agit d’un appel poignant d’une dame de coeur….

Ce lundi, il sera célébré le 34eme anniversaire de la Convention des droits des enfants (Cde).Pourtant des millions d’enfants doivent se battre au quotidien pour bénéficier de leur droit à l’éducation, à l’état civil. Sans doute, c’est le meilleur moment de plaider pour la promotion des droits de cette couche vulnérable de notre société. Il y a surtout celui à la santé qui préoccupe aussi Mme Anta Kebe, Présidente de l’Association entre Aide Sénégal, qui fait un plaidoyer à la hauteur de la mère de famille qu’elle est, soucieuse de leur existence.

«Est ce que je fais partie ou pas des droits de l’enfance? N’ai-je pas le droit d’avoir accès aux soins? Est ce que je fais partie ou pas des ODD, objectif de développement durable ? », s’interroge pour les enfants Mme Kebe. C’est une dame conscience, qui a pris la parole pour plaider plus d’attention et de considération pour ces chérubins. «Quand une vie ne dure pas en quoi on peut se développer ? Pourquoi mon sort n’intéresse pas les entreprises ? Ou les soins ne sont pas tangibles ne sont pas mesurables », dit-elle.

Autant de questions existentielles qui montrent qu’il y a du chemin à parcourir. Il est long et parsemé d’obstacles : «Pourquoi nous ne pouvons pas avoir assez de 1000 fcfa 5 € ou 5$ par mois pour nous soigner convenablement ? Ou notre vie ne vaut pas cette somme? » Quid de l’éducation ? «J’entends parler aussi de l’éducation. La question que je me pose : Comment vais-je être éduqué si je meurs faute de dons ? Où je n’ai pas le droit d’aller à l’école », enchaîne Mme Anta Kebe.

D’après le journal Point Actu, elle s’interroge sur certains programmes : «On finance beaucoup l’égalité des genres. Parmi nous n’y a t’il pas des filles, nos mères qui abandonnent tout pour être avec nous à l’hôpital ? Elles ne font partie des femmes. Elles ne doivent pas être aidées pour avoir des sources de revenus pendant notre maladie », poursuit-elle. Elle ajoute : «On finance aussi beaucoup l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes. Qui vous dit que si je guéris je ne serais pas un grand entrepreneur? Mes parents ont perdu leur travail pour être avec nous, ne méritent- ils pas d’être soutenus ? »

Bien sûr que si ! Avec une planète en surchauffe, que vont devenir ces enfants ? «Changements climatiques on en parle on finance et on aide. Et moi qui va m’aider à vivre dans un monde meilleur où je suis en vie ? Y a t’il quelque chose de plus important que la vie ? Une vie en santé et la possibilité d’un avenir. Je suis un enfant démuni atteint de cancer au Sénégal. Et je me pose toujours encore et toujours là question. Est-ce que je fais partie des droits de l’enfance ? », s’interroge pour eux Mme Kebe. Pourtant leur situation est traumatique dans un pays où il est noté 800 à 1200 nouveaux cas par année. « 200 à 250 enfants qui viennent se soigner à la seule unité d’oncologie pédiatrique publique du pays », dit-elle.

Il y a 5 cancers fréquents qui touchent ces êtres innocents : Cancer du sang plus de 38% des cas; Cancer du rein plus de 31 % des cas; Cancer de l’œil plus de 11 % et bien sûr les 2 lymphomes plus de 9 %. Vu la situation, entendez cet appel : «Aidez l’association Entre Aide Senegal, la plus constante et présente à notre chevet. Aidez la à nous aider; vos dons sont un don de vie. Notre vie a de la valeur. Nous méritons de vivre. Nous avons le droit de vivre. » Comme tout le monde !

Sénégal : « Avec 104 milliards FCfa, la masse salariale pèse sur le budget de l’Etat », dit Moustapha Ba

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Le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Bâ, a déclaré samedi que la masse salariale pèse lourd sur le budget de l’Etat, en raison des efforts de renforcement du pouvoir d’achat des agents de l’Etat. ‘’La masse salariale mensuelle en 2023, est à 104,096 milliards FCfa’’, a-t-il fait savoir, assurant qu’‘’elle est pleinement assumée par le gouvernement’’. « APS »

Le ministre des Finances et du Budget s’exprimait à l’Assemblée nationale, lors de la plénière pour l’adoption du projet de Loi des finances initiale de l’année 2024, arrêté à 7003,4 milliards FCfa.

Selon lui, ‘’le salaire moyen en 2012 était de 378 751 FCFA. En 2023, il est de 586.283, soit une hausse de 55%’’.

Il souligne que ‘’les augmentations de salaires ont coûté quasiment 161 557 milliards au Trésor public en 2022’’.

‘’En 2011, c’est 41,7 milliards FCfa que le Trésor sortait pour payer les salaires. En 2021, c’est 75 milliards FCfa’’, fait savoir le ministre.

Pour M. Bâ, cette hausse salariale est liée au ‘’recrutement massif’’ des jeunes dans la fonction publique.

‘’Les agents de l’administration sont passés de 95 773 en 2012 à 175 334 à l’heure où nous sommes, parce qu’il y a eu des recrutements massifs de jeunes dans la fonction publique’’, a-t-il justifié.

Vers 600 milliards FCfa de subvention de l’énergie

Parmi les causes de ce fardeau, le ministre cite les subventions dans le secteur énergétique, notant que ‘’750 milliards FCfa ont été alloués au secteur de l’énergie pour maintenir les prix en 2022’’.

‘’Cette année, l’Assemblée nationale avait approuvé un budget de 450 milliards. A date, nous sommes à 556 milliards FCfa de subventions du secteur de l’énergie« , a-t-il dit. Il ajoute que ‘’d’ici la fin de l’année, les 600 milliards FCfa de subvention du secteur de l’énergie ,seront atteints’’.

Il a annoncé qu’‘’il est toujours prévu pour 2024, une subvention du secteur de l’énergie, à hauteur de 1% du PIB’’.

Le ministre relève qu’‘’au-delà de l’augmentation des salaires, de la subvention de l’énergie, il y a aussi l’ensemble des mesures qui ont été prises pour pouvoir permettre aux populations de lutter contre la vie chère’’.

‘’Au niveau de la subvention budgétaire, 100 milliards FCfa ont été injectés pour accompagner les 15 mesures qui ont été prises à l’issue de la concertation sur la vie chère’’, a-t-il listé, ajoutant que ‘’la subvention des intrants, les bourses familiales et autres politiques de gratuité, ont été mises en place’’.

C’est le cas, selon lui, ‘’des suspensions d’impôts et de taxes de 98 milliards de FCFA en 2022 et de 142,4 milliards en 2023, pour maintenir les prix des denrées de première nécessité’’.

Un profil modèle

Malgré cette situation, le ministre, citant le Fonds monétaire international (FMI), souligne que ‘’le Sénégal continue à présenter un profil de risque de surendettement modèle’’.

Pour lui, les charges financières de la dette ont crû de 36%, à cause du resserrement au niveau de la politique monétaire, de sorte que le taux des obligations au Sénégal est à 7,01% (…).

‘’En 2024, nous aurons à payer 278,3 milliards FCFA de charges financières de la dette comportant les intérêts et les commissions’’, a-t-il annoncé, soulignant que ‘’c’est une hausse de 36% par rapport à 2023’’.

Le Sénégal perd 142 milliards par an de recettes fiscales

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Le Sénégal est en train de perdre 142 milliards FCFA de recettes fiscales. Cela est dû au renoncement à certains taxes et droits de douanes, notamment sur le riz et le blé. D’ailleurs, en 2022, notre pays avait procédé à une suspension de 98 milliards d’impôts et de 142,4 milliards de taxes.

Ce qui équivaut quasiment à 240,4 milliards de suspension de taxes, en deux ans, pour permettre de réduire les prix des denrées de première nécessité. Au niveau de la subvention budgétaire, 100 milliards ont été injectés pour les denrées de première nécessité. L’objectif était d’accompagner les 15 mesures qui avaient été prises à l’issue de la concertation sur la vie chère, relate L’As.

KOLDA – Son cortège gazé, 3 de ses militants arrêtés : Anta Babacar Ngom dénonce !

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Le convoi de Anta Babacar Ngom, candidate déclarée à la présidentielle, a été gazé ce dimanche à Kolda. La présidente de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC) a condamné cet acte posé par les forces de l’ordre qui ont interpellé plusieurs de ses partisans.

Ce dimanche, dans le cadre de la tournée de mobilisation pour la collecte de parrainages, le cortège de la présidente de l’Alternative pour la Relève citoyenne (Arc) a été dispersé à coups de grenades lacrymogènes à Kolda. Un incident qu’elle a condamné avec véhémence.

«En tant que présidente de l’Arc et candidate à cette élection, je condamne avec la plus grande fermeté cet usage injustifié de la force qui a conduit à plusieurs interpellations et blessés», déclare Anta Babacar Ngom.

Dans son communiqué de presse parvenu à iGFM, elle souligne que l’emploi disproportionné de gaz lacrymogènes contre des citoyens engagés dans un acte démocratique pacifique est non seulement infondé mais également contraire aux valeurs de notre République. Il s’agit là, dit-elle, de  pratiques qui n’ont pas leur place dans le processus électoral qui doit se dérouler dans un environnement sûr et respectueux des droits fondamentaux de chacun.

«Le mouvement Arc souhaite réaffirmer son engagement pour la paix et la sérénité. Nous comprenons et partageons les préoccupations de notre peuple; nous sommes solidaires avec les populations de Kolda, affectées aujourd’hui. Nous rappelons que l’ARC est un mouvement qui rejette toute forme de violence», dit-elle.

Choix de Bassirou Diomaye : Pastef s’explique

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Après le Post de Amadou Bâ, annonçant le choix porté sur Bassirou Diomaye Faye pour être leur candidat, Pastef a expliqué cette décision. Pour la formation politique que les autorités disent avoir dissoute, il ne s’agit nullement d’une capitulation. Ci-dessous quelques extraits de leur communiqué.

Après le Post de Amadou Bâ, annonçant le choix porté sur Bassirou Diomaye Faye pour être leur candidat, Pastef a expliqué cette décision. Pour la formation politique que les autorités disent avoir dissoute, il ne s’agit nullement d’une capitulation. Ci-dessous quelques extraits de leur communiqué.

« Le Yo-yo judiciaire dans lequel ils veulent embourber le pays relève du dilatoire, conforté par la forfaiture administrative de la Direction générale des élections (DGE) et du ministère de l’Intérieur, pour refuser remettre les fiches de parrainage du President Ousmane Sonko, porteur du projet, jusqu’au 11 décembre, date du début des dépôts des candidatures. Inédit dans l’histoire du Sénégal. »

 

3 semaines pour collecter

 

« C’est en réponse à cela que, après nous être concertés tous les quatre et après avoir fait valider notre décision par le President Ousmane Sonko, nous demandons unanimement à tous les Sénégalais de lancer, à  compter de ce lundi 20 novembre 2023, la campagne de parrainage du projet en faveur du candidat Bassirou Diomaye Faye (…)

 

« Faire parrainer le candidat Bassirou Diomaye Faye ne signifie nullement une abdication quant à la candidature du Président Ousmane Sonko. Tout le monde le connait assez pour savoir que jusqu’à son dernier souffle, il se battra sans compromission. Faire parrainer le candidat Bassirou Diomaye Faye, c’est faire échec à la stratégie du pourrissement du régime et lancer une des multiples cartes de notre projet dans la course. »

 

La candidature de Sonko

 

« Au moment où nous nous adressons à vous, la candidature du Président Ousmane Sonko n’est touiours pas écartée, malgré toute l’armada juridico-administrative mise en place par le régime de Macky Sall. Ses excellents avocats poseront tous les actes nécessaires à tous les niveaux juridictionnels les heures et jours à venir. Et nous vous assurons qu’avec les autres formes de parrainages (par les élus), nous gardons notre capacité de parrainer sa propre candidature et de parrainer d’autres candidats jusqu’au jour même des dépôts. »