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jeudi, octobre 10, 2024

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Maison des Nations Unies à Diamniadio: Un chef d’œuvre architectural avec une trentaine d’agences, né de la vision du Président Macky Sall

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« C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai visité, ce 18 novembre 2023, la Maison des Nations Unies à Diamniadio. Un chef d’œuvre architectural, né de la vision du Président Macky Sall et regroupant la trentaine d’agences du système des Nations Unies, présentes au Sénégal dans un seul édifice afin d’accroître leur efficacité et de renforcer la coopération entre l’ONU et le Sénégal.

Ce bâtiment, hautement intelligent, doté des technologies de dernière génération, construit dans le strict respect des standards de sûreté et de sécurité des Nations Unies, traduit l’attachement du Président Macky Sall au multilatéralisme, dont les Nations Unies constituent le symbole le plus achevé.

Mes échanges avec les dirigeants du Développeur ENVOL, de la SOGEPA, et des représentants du système des Nations Unies au Sénégal indiquent clairement que tout est fin prêt pour la cérémonie d’ouverture qui aura lieu le 23 novembre ».

Falla Fleur licenciée pour « fautes graves et perte de confiances » par Dakarnave

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Ndèye Fatou Fall, plus connue sous le nom de Falla Fleur vient d’être licenciée par Dakarnave . L’information a été révélée par Me Cheikh Koureyssi Ba.

« À l’issue d’un long bras de fer entamé depuis sa libération de prison avec sa direction, Falla Fleur vient de faire l’objet d’un vil licenciement pour « fautes graves et perte de confiances ». Elle quitte DakarNave la tête haute et la conscience tranquille », a écrit la robe noire sur sa page Facebook.

Finances publiques : Le déficit budgétaire est passé de 8% en 2012 à 5,5% en 2023

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Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba était à l’Assemblée nationale ce 18 novembre 2023 pour le vote de la Loi de finances 2024. A cette occasion, il est revenu sur le déficit budgétaire depuis 2012.

« Abordant la trajectoire du déficit budgétaire, il dira que le Sénégal a travaillé à le réduire petit à petit. En effet, en 2012, il tournait autour de 8% alors que dans le projet de budget 2020, il a été ramené à 3%. Avec la Covid-19 et notamment le Pres (Programme économique et social) de 1000 milliards FCFA, le déficit est passé à 6,5%, et dans la Lfi 2023, il était de 5,5% », a expliqué le ministre des Finances. Toutefois, a-t-il ajouté, en cours de gestion 2023, avec les rationalisations et le meilleur ciblage, le déficit budgétaire est attendu à 4,9%, soit une réduction de 0,6%. Par ailleurs, a indiqué M. Ba,  la réserve de précaution et la réserve de gestion ont permis de neutraliser les pertes issues des recettes des hydrocarbures.

«Aussi, avec la signature de la 5G, le Sénégal a-t-il enregistré 17 milliards FCFA de recettes nouvelles. Toutefois, le montant qui y est attendu dépasse 30 milliards FCFA. Autant de raisons qui ont conforté le Fmi afin qu’il conclût positivement la première revue de notre programme économique et financier. Ainsi, en 2024, le déficit budgétaire sera de 3,9% et pourra être consolidé en 2025 à 3% », a expliqué le ministre Mamadou Moustapha Ba. Dans les différentes Lfi, le financement du déficit budgétaire est autorisé par le Parlement, a-t-il ajouté.

Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération : Le budget 2024 s’élève à plus de 60 milliards de FCFA

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Les députés ont adopté le 18 novembre dernier, le budget 2024 du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Il est arrêté à 60. 806. 797. 232 FCFA en autorisations d’engagement (Ae) et 56. 561. 797. 232 FCFA en crédits de paiement (Cp).

Doudou Ka
Doudou Ka

Selon un document de l’Assemblée nationale, ce projet de budget est réparti en trois programmes : coopération, développement des Partenariats publics privés et appui secteur privé ; économie productive, compétitive et créatrice d’emplois et en fin le programme pilotage, gestion et coordination administrative.

Dans le document, Doudou Ka est revenu sur la question relative à la rationalisation des divers instruments financiers. Il a expliqué que cette directive, émanant du Président de la République, a été prise en compte à travers le programme Pace. Ce programme intègre selon lui, une variété d’instruments d’intervention, tels que la Der, l’Adepme, le Fongip, le Fonsis, le Fonds commun de placement, entre autres. Dans ce contexte, il a souligné que le Fongip serait renforcé afin d’augmenter son volume d’actions. De plus, il a fait savoir qu’une réflexion était en cours pour évoluer vers une garantie de signature, ce qui permettrait d’amplifier son impact sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (Pme).

En ce qui concerne les impacts de l’économie numérique, il a souligné que la contribution globale de cette dernière à la croissance se décompose en deux éléments principaux. Tout d’abord, il y a un effet direct résultant de l’accumulation de capital numérique grâce à d’importants projets soutenus par le Gouvernement et le secteur privé. De plus, il a mis en avant le fait que l’économie numérique constitue un moteur de croissance essentiel et un levier majeur pour stimuler la productivité, ce qui est nécessaire pour favoriser l’industrialisation.

Sur les réalisations du Fongip, Doudou Ka dira qu’il s’agit de 73 milliards de FCFA de crédits mobilisés pour un coût total des projets accompagnés de 101,3 milliards de FCFA avec plus de 10 000 emplois créés et un taux de défauts de 8,6%. Pour ce qui est de l’accompagnement octroyé au secteur de la lutte, il a souligné que le monde de la lutte fait partie de notre économie identitaire qu’il convient d’accompagner à travers les mécanismes innovants qui ont été créés. Il ajoutera que la lutte, appartenant au secteur du sport et des loisirs, qui est en forte croissance de 14,4% entre 2021 et 2023, mérite plus de considération et d’accompagnement de ses acteurs économiques. C’est pour cette raison que le Fongip a pensé accompagner ce secteur dynamique qui intéresse beaucoup de jeunes. En ce qui concerne le Fonsis, le Ministre a précisé qu’il soutient près de 30 projets, représentant un investissement total de 600 milliards de FCFA, dont 40 milliards de FCFA proviennent du Fonsis.
Adou FAYE

MOUHAMADOU MOUSTAPHA FALL, DIRECTEUR GENERAL CNAAS : « L’assurance agricole au Sénégal est dans une très bonne dynamique »

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Le Directeur général de la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal explique dans l’entretien qu’il nous a accordé dans ce numéro, les raisons de l’envol de l’assurance agricole au Sénégal malgré un début difficile. Toutefois, Mouhamadou Moustapha Fall juge important de maintenir le cap par la sensibilisation pour changer le comportement des producteurs vis-à-vis de l’assurance .

Comment se porte l’assurance agricole au Sénégal ?
 
L’assurance agricole au Sénégal est dans une très bonne tendance. En effet, depuis quelques années le nombre de capitaux assurés, le nombre de producteurs assurés ne cessent d’augmenter, les partenaires au développement conscients de l’importance de l’assurance agricole commencent à s’intéresser à la Compagnie nationale d’assurance agricole du Sénégal (CNAAS) pour le développement de leurs projets. Les banques et les institutions de microfinance commencent, elles aussi, à rendre l’assurance agricole obligatoire pour tout emprunteur de crédit de campagne. D’ailleurs, depuis 2015, la CNAAS est représentée un peu partout sur le territoire sénégalais, avec sept agences et quatre bureaux de souscription sous couverts par le chef d’agence de la zone.

DIRECTEUR GENERAL CNAAS
MOUHAMADOU MOUSTAPHA FALL

 
Aujourd’hui, comme vous pouvez le constater, nos produits d’assurance sont diversifiés dans le but de toucher sur l’ensemble du territoire les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs. Je rappelle qu’il y a deux catégories de produits. La catégorie classique et la catégorie indicielle.
Pour la catégorique classique, on peut citer pour l’essentiel, l’assurance perte récoltes, l’assurance mortalité du bétail, l’assurance mortalité de la volaille, l’assurance multirisque exploitation agricole, l’assurance multirisque viande professionnelle, l’assurance pêche artisanale.
 
Pour la catégorie indicielle, la CNAAS assure les producteurs contre le déficit pluviométrique.
 
Tous cela justifie la bonne dynamique de l’assurance agricole au Sénégal. En termes de performance, la CNAAS a réalisé respectivement un chiffre d’affaires de 1 578 147 073 FCFA, 1 874 910 939, 1 987 011 653 FCFA, 1 987 011 653FCFA, 2 041 385 068, 2 606 822 503 entre 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
 
Votre cible est caractérisée par des revenus insuffisants, un faible niveau d’éducation financière. Il s’y ajoute la non-obligation d’assurance sur les risques de masse, et surtout un manque de confiance dans les compagnies d’assurances. Ces facteurs ne constituent-ils pas des freins au développement de l’assurance agricole au Sénégal ?
 
Vous avez raison, en effet, la faiblesse des revenus du monde paysan constitue une contrainte que la seule subvention de la prime ne parvient pas à prendre en charge correctement. Mais aussi, il faut noter que le caractère non obligatoire de l’assurance constitue aussi un frein. C’est pourquoi la CNAAS mise beaucoup sur la formation et la sensibilisation des producteurs chaque année pour les amener à souscrire à l’assurance.
 
Cependant, il faut le dire le budget nécessaire pour organiser ces activités de formation et d’information n’est pas toujours disponible.
A cela s’ajoute, certaines croyances socioculturelles qui poussent les populations rurales à développer des formes de prévention essentiellement basées sur des pratiques traditionnelles et religieuses ; d’où l’importance d’un programme d’information-éducation-communication pour changer le comportement des producteurs par rapport à l’assurance.
L’un des objectifs sera certainement de modifier chez les souscripteurs la perception de l’assurance sous le prisme déformant des vieilles pratiques du marché en matière d’indemnisation des assurés.
 
Quelle démarche préconiseriez-vous pour transformer ces freins en atouts ?
 
 C’est d’abord pour la CNAAS d’accroître et d’accentuer les activités de communication pour mieux toucher la cible, mais aussi de s’appuyer sur les partenaires tels que les institutions de microfinance, les projets et programmes qui accompagnent les cibles. C’est ensuite travailler à préparer et signer des conventions commerciales avec les agrégateurs (banques et Institutions de microfinance, faitières des organisations de producteurs, fournisseurs d’intrants et de services agricoles, etc.).
 
Un accompagnement plus serré ne devrait-il pas être de mise pour une meilleure compréhension des bienfaits de l’assurance par votre cible ?
 
En effet, ce ciblage permettra une meilleure appréhension de l’assurance agricole par les cibles.
 
Pour certains, le numérique serait la panacée pour un décollage de l’assurance agricole. Partagez-vous cet avis ?
 
Tout à fait. Aujourd’hui, dans tous les secteurs, le numérique occupe une place centrale.  L’assurance ne doit pas être en reste. Il serait un outil très important et c’est la raison pour laquelle la CNAAS compte mettre en place un système de transformation numérique.
 
La téléphonie mobile peut-elle être un vecteur prometteur pour la diffusion des produits d’assurances ?

Oui, dans une certaine mesure, car il est fortement utilisé par les cibles. Et la CNAAS est en train de s’orienter dans ce sens pour mieux favoriser la diffusion de produits d’assurance.

Ne faudrait-il pas également envisager des stratégies de partenariats avec les opérateurs mobiles et les spécialistes du paiement digital pour développer et ancrer la culture de l’assurance d’une manière générale et de l’assurance agricole en particulier ?

Effectivement, à travers la mise à disposition d’une plateforme de paiement électronique et de transfert d’argent, l’opérateur mettra à disposition sa plateforme de paiement électronique et accompagner la CNAAS dans la digitalisation des transactions (collecte des primes, versement des indemnisations) et la diffusion des informations non financières aux producteurs.  Cette plateforme pourrait aussi, entre autres, constituer de call center (centre d’appel) pour diffuser des informations sur l’assurance.
Lejecos Magazine

CONTENTIEUX AVEC ATTIJARI : BOCAR SAMBA DIÈYE,UNE VICTOIRE À 11 MILLIARDS ANÉANTIE À ABIDJAN

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Alors que le 4 octobre 2022 la deuxième chambre civile du tribunal hors classe de Dakar avait condamné Attijari à payer 11 milliards de FCFA à Bocar Samba Dièye,la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) basée à Abidjan a tout remis en cause.

Devant la Ccja, Attijari a contesté cette décision, motivée par une expertise indépendante. En 2016 pourtant, c’est Bocar Samba Dièye qui avait saisi la même juridiction pour contester la vente de ses immeubles ordonnée par les tribunaux de Dakar surtout que la défunte Cbao se basait à l’époque sur un principe de créances.

La Ccja qui avait ordonné la continuation des poursuites contre Bocar Samba Dièye,s’est basée sur la même décision, pour annuler la condamnation de la banque à lui payer 11 milliards.

Mieux, alors que les avocats de Bocar Samba Dièye demandaient à la Ccja de sa déclarer incompétente, elle a même remis en question l’expertise du dossier.

Cette décision de la Ccja en main, Attijari a saisi la Cour d’appel de Dakar qui a cassé la décision la condamnant à verser 11 milliards de FCFA à Bocar Samba Dièye dont les conseils attendent la publication de l’arrêt pour faire un pourvoi devant la Cour suprême.(…).

La question qui se pose aujourd’hui est : à quand la fin du contentieux opposant Bocar Samba Dièye à Attijari, renseigne le journal Libération.

LE PARTI PASTEF DISSOUS : SOUS QUELLE BANNIÈRE BASSIROU DIOMAYE FAYE COMPTE ACTER SA CANDIDATURE ?

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Au delà de l’euphorie qui entoure la désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat de leur ex-parti par Ousmane Sonko,la question de l’échelle politique sur laquelle s’appuyer pour viabiliser leur projet politique se pose avec acuité.Le parti Pastef n’existant plus,sur quelle bannière Bassirou Diomaye Faye compte acter sa candidature ?

Ousmane Sonko submergé par ses déboires judiciaires s’est enfin résigné pour désigner son numéro 2 comme étant celui qui doit porter le projet de l’ex-parti Pastef. Mais ce plan B semble lancé sans l’échelle politique légale qui lui permettra d’aller de l’avant.

L’obtention des parrainages est une étape indispensable à la candidature à la présidentielle, qui doit se dérouler avant le dépôt des candidatures prévu du 11 au 26 décembre.

Or, le ministère de l’Intérieur a refusé jusqu’alors de délivrer à Ousmane Sonko les fiches officielles qui lui permettraient de recueillir ses parrainages, en lui opposant que la décision du juge de Ziguinchor n’était pas définitive.

La Cour suprême n’a pas fixé de délai au nouveau jugement concernant cette affaire au tribunal de Dakar. Elle a estimé que la décision prise par le juge de Ziguinchor était irrégulière.Ce qui démontre que les carottes semblent cuites en ce qui concerne la candidature de Ousmane Sonko pour 2024.

Du coup, ce dernier a dû désigner Bassirou Diomaye Faye comme leur candidat mais il n’est nullement mentionné à leur niveau l’échelle politique légale sur laquelle, les Patriotes vont s’appuyer pour viabiliser leur plan B 0Cérise sur le gâteu, Bassirou Diomaye Faye fait face à plusieurs chefs d’inculpation qui  lui ont valu son séjour courant en prison !

PUDC à Fatick: 448 engins, comprenant 16 types de machines post-récolte, remis aux femmes

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Le président sénégalais, Macky Sall a concrétisé, ce samedi 18 Novembre sa vision de promouvoir l’autonomisation économique des femmes en vue de maintenir la paix et la stabilité dans les zones rurales. Cela s’est manifesté par la remise des équipements post-récolte dans la région de Fatick, dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). La cérémonie, présidée par Macky Sall lui-même, a marqué un jalon important dans sa tournée économique dans la région.

Au cours de l’événement, le chef de l’État a accueilli favorablement la réception de 448 engins, comprenant 16 types de machines, d’une valeur totale de 2 milliards de Fcfa. Macky Sall a exprimé sa satisfaction quant aux résultats du PUDC, soulignant que ces équipements joueront un rôle crucial en permettant aux femmes de transformer les produits agricoles tels que le maïs, le riz et l’arachide, libérant ainsi les mains des femmes pour des tâches plus productives.

Le PUDC a déjà accompli d’importants progrès dans la région de Fatick, notamment la réalisation de 26,56 km de pistes, l’électrification de 117 villages, la mise en service de 9 systèmes hydrauliques, et le déploiement de 478 équipements post-récoltes. Dans le domaine de la chaine de valeur agricole, 4 périmètres ont été aménagés pour bénéficier aux populations locales.

Le programme ambitieux du PUDC pour la région de Fatick prévoit l’électrification de 72 villages, la création de 51,5 km de pistes rurales, l’installation de 9 systèmes hydrauliques, le déploiement de 9 équipements post-récoltes, la mise en place d’un périmètre agricole communautaire, ainsi que la construction d’un magasin de stockage de céréales et de 9 postes de santé. Ces initiatives représenteront un investissement substantiel de plus de 17 milliards.

Ainsi, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire émerge comme un catalyseur puissant pour l’essor du monde rural. Les résultats déjà obtenus et les projets futurs préfigurent un avenir prometteur pour la région de Fatick, où les communautés rurales peuvent espérer une amélioration significative de leurs conditions de vie grâce à ces initiatives de développement intégral.

 

PUDC à Fatick: 448 engins, comprenant 16 types de machines post-récolte, remis aux femmes

Journée internationale des droits de l’enfant: Anta Kébé aux petits soins des enfants

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Depuis le 20 novembre 1989, il est célébré la Journée internationale des droits de l’enfant, qui est un moment fort de plaidoyers. Mme Anta Kebe, Présidente de l’association EntreAide Sénégal plaide surtout pour leur droit à la santé qui semble souvent être négligé. Il s’agit d’un appel poignant d’une dame de coeur….

Ce lundi, il sera célébré le 34eme anniversaire de la Convention des droits des enfants (Cde).Pourtant des millions d’enfants doivent se battre au quotidien pour bénéficier de leur droit à l’éducation, à l’état civil. Sans doute, c’est le meilleur moment de plaider pour la promotion des droits de cette couche vulnérable de notre société. Il y a surtout celui à la santé qui préoccupe aussi Mme Anta Kebe, Présidente de l’Association entre Aide Sénégal, qui fait un plaidoyer à la hauteur de la mère de famille qu’elle est, soucieuse de leur existence.

«Est ce que je fais partie ou pas des droits de l’enfance? N’ai-je pas le droit d’avoir accès aux soins? Est ce que je fais partie ou pas des ODD, objectif de développement durable ? », s’interroge pour les enfants Mme Kebe. C’est une dame conscience, qui a pris la parole pour plaider plus d’attention et de considération pour ces chérubins. «Quand une vie ne dure pas en quoi on peut se développer ? Pourquoi mon sort n’intéresse pas les entreprises ? Ou les soins ne sont pas tangibles ne sont pas mesurables », dit-elle.

Autant de questions existentielles qui montrent qu’il y a du chemin à parcourir. Il est long et parsemé d’obstacles : «Pourquoi nous ne pouvons pas avoir assez de 1000 fcfa 5 € ou 5$ par mois pour nous soigner convenablement ? Ou notre vie ne vaut pas cette somme? » Quid de l’éducation ? «J’entends parler aussi de l’éducation. La question que je me pose : Comment vais-je être éduqué si je meurs faute de dons ? Où je n’ai pas le droit d’aller à l’école », enchaîne Mme Anta Kebe.

D’après le journal Point Actu, elle s’interroge sur certains programmes : «On finance beaucoup l’égalité des genres. Parmi nous n’y a t’il pas des filles, nos mères qui abandonnent tout pour être avec nous à l’hôpital ? Elles ne font partie des femmes. Elles ne doivent pas être aidées pour avoir des sources de revenus pendant notre maladie », poursuit-elle. Elle ajoute : «On finance aussi beaucoup l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes. Qui vous dit que si je guéris je ne serais pas un grand entrepreneur? Mes parents ont perdu leur travail pour être avec nous, ne méritent- ils pas d’être soutenus ? »

Bien sûr que si ! Avec une planète en surchauffe, que vont devenir ces enfants ? «Changements climatiques on en parle on finance et on aide. Et moi qui va m’aider à vivre dans un monde meilleur où je suis en vie ? Y a t’il quelque chose de plus important que la vie ? Une vie en santé et la possibilité d’un avenir. Je suis un enfant démuni atteint de cancer au Sénégal. Et je me pose toujours encore et toujours là question. Est-ce que je fais partie des droits de l’enfance ? », s’interroge pour eux Mme Kebe. Pourtant leur situation est traumatique dans un pays où il est noté 800 à 1200 nouveaux cas par année. « 200 à 250 enfants qui viennent se soigner à la seule unité d’oncologie pédiatrique publique du pays », dit-elle.

Il y a 5 cancers fréquents qui touchent ces êtres innocents : Cancer du sang plus de 38% des cas; Cancer du rein plus de 31 % des cas; Cancer de l’œil plus de 11 % et bien sûr les 2 lymphomes plus de 9 %. Vu la situation, entendez cet appel : «Aidez l’association Entre Aide Senegal, la plus constante et présente à notre chevet. Aidez la à nous aider; vos dons sont un don de vie. Notre vie a de la valeur. Nous méritons de vivre. Nous avons le droit de vivre. » Comme tout le monde !

Cour suprême : la vérité sur le retrait de la juge Aïssatou Diallo de l’affaire Sonko

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Vendredi dernier, Aïssatou Diallo, une des cinq magistrats de la chambre administrative de la Cour suprême chargés d’examiner le recours de l’Agent judiciaire de l’État (AGE) contre le verdict du tribunal de Ziguinchor réintégrant Ousmane Sonko sur les listes électorales, s’est retirée avant le délibéré. D’après Les Échos, elle a déclaré avoir quitté ses collègues pour «convenances personnelles». Invoquant sa famille, ses enfants, notamment.

Mais le journal assure que la vérité est autre. Il informe que Aïssatou Diallo se serait retirée pour divergence de vue sur le recours de l’AGE. Elle aurait souhaité, poursuit la même source, que le dossier soit vidé par la Cour suprême au lieu d’être renvoyé devant le tribunal de grande instance de Dakar.

Si l’on en croit Source A, Aïssatou Diallo s’expose à des sanctions. Le journal rapporte qu’en se retirant elle a exposé son désaccord avec ses collègues, qui ont donné raison à l’AGE. Ce qui constitue, d’après la lecture de Source A, une violation de son serment; lequel impose de «garder secret les délibérés».

Le sort de la magistrate est désormais entre les mains du ministère de la Justice, selon le quotidien d’information. La tutelle décidera si elle active ou pas l’Inspection générale des affaires de la justice (IGAJ) à la suite du rapport du président de la Cour suprême sur le retrait de sa collègue.