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Ministère de l’éducation nationale : Hausse de plus de 130 milliards du budget en 2024

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Le budget du ministère de l’Education nationale est arrêté à 909 323 430 797 F CFA pour l’année 2024.   En comparaison au budget de l’année en cours qui est de 778 549 450 268 F CFA, il est noté une hausse de 130 773 980 529 F CFA, en valeur absolue et 16,8%, en valeur relative. En effet, les autorisations d’engagement (AE) sont évaluées à 944 959 363 377 CFA.

Le ministre de l’éducation nationale a signifié que ce budget est élaboré dans un contexte particulier marqué par une volonté de bâtir un système éducatif de plus en plus performant. « Le budget 2024 s’articule autour des principes fondamentaux du Plan d’Actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP 3A) du PSE. Cela, à travers quatre stratégies que sont : le renforcement de capacités à tous les niveaux, le pilotage de la qualité à travers le dialogue de gestion aux niveaux central et déconcentré avec un accent particulier sur le Contrat de Performance unique (CDP-U), le renforcement du partenariat avec les Collectivités territoriales et les départements transversaux pour une approche systémique et inclusive et le développement des systèmes d’information », a expliqué Cheikh Oumar Anne.

Cette hausse s’explique par la prise en compte de l’impact financier issu des accords entre l’Etat et les syndicats d’enseignants estimé 109 194 954 FCFA, la mise à jour du personnel et l’impact des décisionnaires d’un montant de 381 099 492 FCFA, la mise en solde des corps émergents pour un montant de 35990457 771 FCFA, le paiement des rappels d’un montant de 75 000 000 000 FCFA, la dotation des  collèges et lycées d’un montant de 169 000 000 FCFA, le renforcement des crédits de fonctionnement de l’Ecole Sénégalaise Internationale de Djeddah d’un montant de 104 551 152 FCFA, la prise en charge des constructions et équipements scolaires pour la réduction des abris provisoires et le déficit de tables-bancs d’un montant de 11 145 198 257 FCFA.

« La Puissance de Sonko : Une Nouvelle ère Politique au Sénégal », (Par Pape Alé Niang)

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L’émergence de Sonko en tant qu’opposant politique au Sénégal a marqué un tournant significatif dans l’arène politique du pays.

Cette situation inédite, où un opposant semble détenir une influence politique supérieure à celle du chef de l’État Macky, soulève des questions cruciales sur la nature changeante du paysage politique sénégalais.

Lorsque Sonko se tait, l’inquiétude s’installe chez le président Macky. Ce silence, peut-être chargé de significations, semble avoir un impact psychologique profond, créant une atmosphère d’incertitude au sein du pouvoir en place. Cela souligne la puissance non seulement des paroles, mais aussi du mutisme de Sonko, un opposant capable de faire vaciller les fondements du pouvoir.

Quand Sonko parle, c’est comme si une onde de choc traversait la scène politique. Ses mots captivent l’attention et suscitent des réactions chez les partisans du président Macky. La force de son discours réside dans sa capacité à mobiliser et à galvaniser l’opinion publique, une puissance qui ne peut être ignorée par le leadership en place.

Lorsque Sonko s’apprête à parler, le président Macky tremble. Cette anticipation souligne la prédominance de l’opposition et met en lumière la vulnérabilité perçue du pouvoir en place face à la rhétorique puissante de Sonko. Cela révèle également la dynamique particulière qui caractérise cette période politique, où l’opposant semble détenir une influence considérable sur l’agenda national.

« Sonko 5e Président ! » – cette déclaration audacieuse résonne comme un appel à un changement radical dans la gouvernance sénégalaise. Si elle reflète l’aspiration de nombreux citoyens, elle soulève également des questions sur la capacité de Sonko à transformer ces aspirations en réalité politique. Le soutien fervent exprimé dans le slogan « Sonko 5e elu Njiitu Réew Mi ! » révèle un désir profond de changement et de renouveau.

Guleet ci Senegaal way-kujje ëpp doole njiitu réew mi. Cette expression résume le sentiment général au Sénégal, où les citoyens ressentent l’impact des événements politiques sur leur quotidien. Le rôle des citoyens dans ce contexte devient encore plus crucial. Ils sont appelés à rester informés, à participer activement aux débats politiques et à exercer leur droit de vote de manière éclairée.

En conclusion, la montée en puissance de Sonko et la tension politique actuelle au Sénégal ouvrent une nouvelle ère politique. Cependant, l’avenir politique du pays repose non seulement sur la force de l’opposition, mais également sur la participation informée et engagée des citoyens.

La démocratie sénégalaise, dans cette période de transition, trouve sa résilience dans la diversité d’opinions et dans la volonté collective de sculpter un avenir politique prometteur.

Pape Alé Niang*

Congo : au moins 37 morts dans une bousculade lors d’un recrutement de l’armée

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Au moins 37 jeunes Congolais ont trouvé la mort dans la nuit du 20 novembre 2023 dans une bousculade lors d’une opération de recrutement de l’armée dans la capitale Brazzaville, ont annoncé, mardi 21 novembre, les autorités locales.

Au moins 37 jeunes Congolais ont trouvé la mort dans la nuit de lundi, dans une bousculade survenue lors d’une opération de recrutement de l’armée, selon des sources officielles. Le drame s’est produit après 23 heures au stade Michel d’Ornano, au cœur de la ville, selon plusieurs témoins.

C’est ce site qui été choisi pour accueillir des jeunes de 18 à 25 ans, candidats au recrutement dans l’armée. Depuis la semaine dernière, l’armée congolaise a annoncé le renforcement de ses effectifs par l’engagement de 1 500 nouveaux agents.

Lundi, les choses ont traîné pendant toute la journée. Tard dans la nuit, les candidats étaient toujours sur les lieux. Fatigués d’attendre dehors, ils ont forcé le portail du site qui, selon des témoignages, s’est écroulé sous eux. Les uns ont marché sur les autres pendant plusieurs minutes.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs corps dans les services de la morgue municipale, mais aussi de nombreux blessés admis au CHU ou encore à l’hôpital militaire.

Les services d’urgence font état de 37 morts. Le bilan est encore provisoire. Il pourrait s’alourdir parce qu’il y a de nombreux blessés, certains dans un état critique.

Mise aux arrêts de Marie Sène : La colère des chanceliers et Conseillers des Affaires étrangères !

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(Dakar) La mise aux arrêts de Mme Marie Sène, par la gendarmerie nationale, a outré l’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal (Ucaes) et l’Amicale des Chanceliers des Affaires étrangères du Sénégal(Acaes).

L’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal (Ucaes) et l’Amicale des Chanceliers des Affaires étrangères du Sénégal(Acaes) sont très remontés. Elles se disent préoccupées par l’arrestation, hier lundi, dans les locaux du Ministère des Affaires étrangères, de leur collègue Marie Diagne Sène.

Dans leur communiqué de presse parvenu à iGFM, l’Ucaes et l’Acaes expliquent que Mme Sène, alors Maréchale des logis-chef (Mdl-Chef) de la Gendarmerie nationale, a été autorisée par la hiérarchie militaire à se présenter au concours professionnel du Cycle B de l’Ecole nationale d’Administration (Ena-Section Diplomatie, Session 2018).

Puis, à l’issue de la formation, le Directeur général de l’Ena «n’a pas pris les dispositions nécessaires pour permettre à Mme Sène de rejoindre le corps des Chanceliers» indiquent Ucaes et l’Acaes. Porté devant la justice, ce différend a été définitivement tranché par la Cour suprême par arrêt n°53 du 10 novembre 2022, en faveur de Mme Sène.

Cambriolage chez sérigne Maodo Sy : Des «proches» du guide démasqués par la Dic

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Victime de cambriolage, Sérigne Maodo Sy Dabakh a perdu une trentaine de millions de francs Cfa. Et les présumés auteurs, démasqués par la Division des investigations criminelles, sont pourtant des hommes qui lui sont proches.

Sérigne Maodo Sy Dabakh a été victime de cambriolage lors du Gamou dernier. Des malfaiteurs ont profité de l’absence du guide religieux pour entrer dans  sa maison qui se trouve aux Almadies pour lui dérobe la somme de  30 millions de Fcfa en espèces et des bijoux de grande valeur. Cependant, en saisissant la Division des investigations criminelles (Dic) d’une plainte, la surprise du guide religieux fut grande.

 

Moustapha Diop : « On a demandé Pape Ndiaye ce qui s’est passé… »(vidéo)

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C’est une décision collégiale…Contrairement ce que pensent certains, ce n’est pas parce que Pape Ndiaye a dit quelque chose, qu’on va l’attaquer. Walf ne marche pas comme ça, a d’emblée déclaré Moustapha Diop, notamment sur la suspension de l’émission Balance.

« Notre responsabilité est de discuter avec Pape Ndiaye qui nous a expliqué… Mais ce qui est bizarre, la décision a été prise la semaine dernière, plus précisément le vendredi et l’information est sortie hier…
On a appelé Pape Ndiaye pour lui demander ce qui s’est passé… Il est venu et s’est défendu en expliquant ce qu’il voulait…

« Mais notre responsabilité, à un moment donné, ce n’est pas de prendre une décision contre quelqu’un, mais pour protéger la maison Walf, les employés et même Pape Ndiaye… », a expliqué le Directeur de WalfTv et Fm…

L’APR après Macky Sall: Un avenir en questions

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Le chef de l’Etat Macky Sall a promis de ne plus s’impliquer dans les affaires politiques, après avoir transmis le pouvoir. Cette perspective n’augure rien de bon pour son parti. Non structurée et sans numéro 2, l’APR risque de payer cher son état d’armée mexicaine.

« Je ferai comme Abdou Diouf, je me retirerai complètement. » C’est l’engagement pris par le Président Macky Sall, dans un entretien avec l’hebdomadaire « Jeune Afrique ». Cette posture aura le don, à coup sûr, de ne guère gêner son successeur, qu’il soit de l’opposition ou du pouvoir. Le président Abdou Diouf tout comme son prédécesseur Léopold Sédar Senghor, ont observé, après avoir quitté le pouvoir, une nette démarcation avec la politique intérieure.

Jamais Diouf et Senghor ne s’étaient plus impliqués des affaires du pouvoir ou dans la formation politique qu’ils ont laissée. Même si le président Abdoulaye Wade (2000-2012) a rompu cette tradition, tous les trois prédécesseurs de Macky Sall ont eu presque un héritage identique : leurs partis politiques ont survécu. Si la survie du Parti démocratique sénégalais (PDS) peut s’expliquer par la posture de Me Wade, resté encore patron des libéraux, pour le Parti socialiste (PS), les raisons sont tout autres.

Senghor comme Abdou Diouf ont, en effet, quitté le pouvoir, en laissant une formation politique aux instances bien structurées et solidement implantée dans le pays. A la veille de la démission du président Senghor, Abdou Diouf avait déjà hérité du poste de secrétaire général du parti. Et au départ de Diouf, feu Ousmane Tanor Dieng a pris les rênes du parti. Au plan matériel, Ousmane Tanor Dieng et ses camarades ont également hérité de la Maison du parti, leur siège, un patrimoine, sans doute, inestimable.

Témoin d’une longue histoire politique, la Maison du parti était, à bien des égards, l’emblème d’un militantisme unificateur bâti pendant de longues années, difficile à abandonner. Et puis, les mauvaises langues suspectaient O. T. Dieng de contrôler une manne financière colossale laissée par Abdou Diouf. Vingt-trois ans après avoir perdu le pouvoir et le départ de ce dernier, suivi du décès d’Ousmane Tanor Dieng, le PS résiste à l’usure du temps. Le PDS également tient debout.

Les libéraux normalement engagés dans la future présidentielle, sont solidement amarrés au président Wade et à leur candidat Karim Wade. L’Alliance pour la République (APR) sera-t-il en mesure de survivre au départ de Macky Sall, décidé à suivre les pas du président Abdou Diouf ? On peut en douter. En cas de victoire du candidat Amadou Bâ, il devrait, s’atteler à prendre les commandes de l’APR. Au regard de la nature du militantisme sous nos tropiques, une vague d’allégeance au nouveau maître du Palais de la République devrait s’opérer.

Très peu, peut-être, prendraient le risque de se dresser contre Amadou Bâ, devenu président. « Rien pour autant n’est joué d’avance », analyse ce cacique de l’APR. Jusque-là non structurée, l’APR que laissera Macky Sall continuera, au moins aux premiers jours du magistère d’Amadou Bâ, d’être une « armée mexicaine. En dehors de son président connu, en l’occurrence Macky Sall, toutes les autres positions sont provisoires.

Aucun leader ou responsable ne peut revendiquer une fonction élective au sein de cette formation. Faute de numéro 2 comme au PS, au départ de Diouf ou d’une personne incarnant la locomotive à l’image de Karim Wade au PDS, l’APR risque de ressembler à une foule anonyme. Même si Amadou Bâ devient chef de l’Etat, rien ne lui garantit une soumission systématique« .

D’après « Point Actu », les querelles alimentées par les militants dits « authentiques », risquent de faire surface. Il faut alors s’attendre à une volonté de contrôler l’appareil du parti par ces militants dits « authentiques ». Une telle perspective est à craindre, notamment si Amadou Bâ cherche à mettre en place sa propre « team ». Les frustrés, adossés sur un militantisme des moments de galère, pourraient se rebeller.

La dislocation de l’APR est encore plus évidente, si Benno Bokk Yakaar perd le pouvoir à la prochaine présidentielle. Les alliés comme le PS et l’Alliance des forces de progrès (AFP), pourraient se retirer de la coalition et l’APR déstructurée, faute d’instances solidement implantées et structurées. Comme on le voit, par quelque bout qu’on envisage l’avenir de l’APR après Macky Sall, le risque d’une implosion n’est pas à écarter.

Une délégation de l’Apres reçue par Serigne Mountakha

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Une délégation de l’Association de la Presse pour l’Entraide et la Solidarité (APRES) conduite par son président Sambou Biagui, a été reçue le samedi 18 novembre 2023, par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Une audience au cours de laquelle, le président de l’APRES a exposé au saint homme, les projets sociaux de ladite association, notamment la Cité de la Presse Mame Less Camara et la Mutuelle de Santé des professionnels de l’information et de la communication (MPIC). Des initiatives saluées par le patriarche de Darou Miname, qui a prié pour la réalisation des projets, relate « Le Témoin ».

Auparavant, indique un communiqué de l’APRES, la délégation composée de Sambou Biagui, Abasse Sow, Boury Sock, Malamine Fernandez et Abdou Lèye, a été reçue le jeudi 16 novembre par Serigne Abdou Karim Mbacké Makarimal Akhlakh, qui a promis de s’investir personnellement pour la réussite des deux projets. Un engagement pris également le même jour, par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du Khalife général des Mourides, après avoir écouté attentivement les explications sur l’importance des projets.

 

Le domicile de Serigne Maodo Sy Dabakh cambriolé: 30 millions de F CFA et des bijoux d’une valeur de 25 millions de F CFA emportés

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La DIC a mis les main sur les présumés auteurs du cambriolage du coffre fort du guide religieux Serigne Maodo Sy Dabakh. Il s’agit de son coursier et des deux gardiens. Le trio, qui avait bien mûri son plan, avait choisi la nuit du Gamou, en l’absence du maitre des lieux, pour commettre le forfait.

D’après le récit de L’OBS, repris par Senenews, en pleine nuit, vers deux heures du matin, le coursier A. Diop, muni d’un pied de biche, a fait sauter la serrure de la chambre à coucher du guide religieux, en compagnie des deux gardiens. Connaissant bien les coins et recoins de la chambre du marabout à Tivaouane, A. Diop et ses complices se dirigent directement vers le coffre-fort qu’ils ont réussi à ouvrir.

Ils dérobent 30 millions FCFA et des bijoux en or d’une valeur de 25 millions FCFA. Un butin qu’ils se sont partagés dans la soirée des faits. De retour de Tivaouane, le fils de feu Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh constate les faits et s’en ouvre à ses employés. Ils soutiennent tous ne pas être au courant du vol dont le préjudice est estimé à plus de 55 millions FCFA.

Aussitôt après, une plainte a été déposée au parquet. La DIC qui hérite du dossier, mène l’enquête qui aboutit à l’arrestation du coursier et des deux gardiens de la maison du marabout. Les mis en cause qui ont reconnu les faits seront déférés aujourd’hui pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec effraction au préjudice de son employeur.

 

Ndèye Fatou Kébé

Brt, Ter, circulation des deux-roues : Mansour Faye s’explique

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Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, était à l’Assemblée nationale hier, mardi 21 novembre, pour le vote du budget de son département. Répondant aux interpellations des parlementaires sur plusieurs questions, notamment le Train Express Régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT), il a dit que la deuxième phase du TER, Diamniadio-AIBD, sera livrée au courant du premier semestre de l’année prochaine. Mansour Faye souligne que, les études sur l’infrastructure se poursuivront pour la réalisation de la troisième phase, AIBD-Thiès et ultérieurement, AIBD-Mbour.

Pour le BRT, il a annoncé que les travaux sont terminés à 95% et que l’infrastructure sera opérationnelle d’ici la fin du mois de décembre 2023. Tout en rappelant que ce retard dans l’exploitation, est essentiellement causé par les récents évènements des mois de mars et de juin derniers, avec 23 stations saccagées. Sur ce, il a souligné que l’État a accompli beaucoup d’efforts pour rendre opérationnel le BRT, progressivement, d’ici la fin de l’année.

Insistant sur ces transports de masse, le ministre dit par ailleurs que le BRT et le TER modifieront complètement l’architecture du transport urbain à Dakar, justifiant d’ailleurs, l’option de restructuration des réseaux, avec l’acquisition de bus de rabattements 100% électriques.

Parlant de la société de transport public Dakar Dem-Dikk (DDD), Mansour Faye affirme qu’elle n’a pas connu de suppressions de lignes, mais plutôt une meilleure réorganisation du trafic, pour permettre l’interopérabilité entre les différents modes de transport, aux fins de garantir davantage la mobilité des voyageurs. Face aux députés, le ministre chargé des Infrastructures et des Transports terrestres a dit que Dakar Dem Dikk occupe 6% de la part du marché, avec l’état actuel de son parc.

Mieux, il annonce que la société de transport public recevra, dans un mois, 90 premiers nouveaux bus, avant d’arriver, en fin d’année, à un parc de 370 nouveaux bus, dont 293 bus pour l’urbain et 77 pour Sénégal Dem Dikk, et, ultérieurement, à 1400 bus pour les prochaines phases. Aussi, dira-t-il, avec ce nouveau parc et la restructuration en perspective, la société pourra, au-delà de ses 2 800 employés, avec majoritairement des emplois supports, procéder à des recrutements de chauffeurs et de receveurs. De même, selon le ministre Mansour Faye, Dakar Dem Dikk et AFTU disposent de 30% du capital de Dakar Mobilité, en raison de l’inter-connectivité avec le BRT.

Pour les bus incendiés à l’occasion des récents évènements politiques qui ont accompagné l’arrestation du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, le ministre a dit que l’Etat a soutenu financièrement les propriétaires de ces véhicules.

LES DEUX ROUES, SOURCE DE PROBLEMES

Mansour Faye a reconnu les difficultés causées par la circulation des deux-roues qui assurent désormais le transport de personnes, alors qu’ils n’en ont pas droit. Cependant, il a affirmé que son département travaille à les encadrer, à travers un texte en cours d’élaboration, tout en précisant qu’il est important de distinguer les livreurs, les coursiers et ceux qui l’utilisent pour leur déplacement personnel, aux fins de les aider à avoir une identification et une autorisation spécifique, ainsi que des conditions d’utilisation.

Concernant les «thiak thiak», Mansour Faye a d’abord constaté leur prolifération dans toutes les localités du pays. D’ailleurs, l’arrêté Mor Ngom a tenté d’orienter leur utilisation suivant des règles drastiques, dans le domaine des transports. Toutefois, les acteurs peinaient à respecter ces conditions. Or, ils devraient se pencher sur cette question pour trouver des solutions, a-t-il ajouté.

Le ministre a également relevé les nombreux accidents impliquant les «thiak thiak». Son département continue de réfléchir sur cette question, ainsi que sur les solutions à apporter par rapport à ce mode de transport.

MANSOUR FAYE CROÎT DE 5,47 MILLIARDS, PASSANT DE 283,2 MILLIARDS A 277,73 MILLIARDS FCFA

A signaler que le budget du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, a augmenté de 5,47 milliards FCfa, passant de 283,2 milliards FCfa en 2023 à 277,73 milliards FCfa en 2024. Il a également indiqué que 86% du budget du ministère est consacré à l’investissement, traduisant le fait que ce secteur est à forte intensité de capital.

En outre, Mansour Faye a rappelé que le ministère exécute un portefeuille de 32 projets, d’un montant global de 2099,274 milliards FCfa, totalement acquis, décaissés à hauteur de 35,1%. C’est dire qu’il y a une enveloppe de 738 milliards FCFA décaissables, à partir de 2024, qui permettront de poursuivre le maillage du territoire, en routes et pistes.

Sud Quotidien