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lundi, octobre 14, 2024

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Entre Idrissa Seck et Serigne Mountakha, une poignée de main cordiale a eu lieu à Porokhane.

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drissa Seck s’est affiché tout sourire devant Serigne Mountakha  Mbacké, le khalife général des mourides. Les deux hommes ont échangé une longue poignée de main cordiale. 
 
Le président du parti Rewmi était à Porokhane pour effectuer sa ziara, en perspective du Magal dédié à Sokhna Mame Diarra Bousso prévu jeudi prochain.
 
Les images de la visite d’Idy chez Serigne Mountakha à Porokhane dans cette vidéo.   

Cheikh Mbacké Bara Dolly explique : « Karim est responsable de ce qui lui arrive »

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L’ancien président du groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », lors de la 13e législature, Cheikh Mbacké Bara Dolly réagit suite à l’élimination du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade, de la course présidentielle. Il jubile.

En effet, dans un entretien accordé au journal Les Échos de ce mardi 23 janvier, il estime que ce dernier mérite bien ce qui lui arrive. « L’histoire m’a donné raison. Quand on veut diriger le Sénégal, on s’investit pleinement», exulte l’ancien responsable libéral.

Évoquant les raisons de sa démission du PDS, il ne manque pas de solder ses comptes avec Wade-fils, affirmant que « c’est pour avoir conseiller à Karim de se départir de sa nationalité française que ce dernier l’a humilié lors des investitures pour les législatives 2022. »

Il explique : « Après qu’il (Karim) a été éliminé de la présidentielle de 2019, on s’est dit qu’il fallait nous projeter à la présidentielle de 2024. C’est au cours de nos discussions que je me suis permis de lui donner certains conseils pour gagner le fauteuil présidentiel. »

Cheikh Mbacké Bara Dolly précise que le premier conseil qu’il a prodigué au candidat du PDS est qu’il « renonce définitivement à sa nationalité française, et qu’il publie les preuves de sa renonciation pour que les Sénégalais puissent avoir entièrement confiance en lui et lui accordent leurs votes. »

Pour le deuxième, détaille-t-il, « connaissant mieux que lui les réalités Sénégalaises, je lui avais aussi conseillé de prendre une épouse sénégalaise pour s’ancrer davantage dans la société ; de présence une femme de la famille Sy de Tivaouane qui lui permettait d’avoir une entrée dans cette ville sainte puisque son statut de mouride lui garantissait déjà l’adhésion de Touba à son projet. »

Concernant le troisième et dernier conseil, il confie : « Enfin, je lui avais demandé de s’entraîner à parler wolof pour que cela soit une habitude au moment de la compagne électorale. »

A l’en croire, Karim Wade s’est mis dans « tous ses états, allant même jusqu’à le traiter de raciste parce qu’il lui avait demandé de renoncer à sa nationalité française. »

Mais, souligne-t-il, « ce qui m’a fait le plus mal, c’est pendant qu’on était là à mener le combat pour sa candidature, en 2019, le monsieur était peinard au Qatar, gardant jalousement sa nationalité française. »

L’ancien parlementaire retient que « la vérité, c’est que Karim Wade n’a aucune considération pour quiconque. » Il prédit que le PDS « va voler en éclats » car il doute que « certains responsables puissent pardonner à Karim Wade sa trahison ».

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

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Le Président de la République, Macky Sall a procédé ce jour à la cérémonie de baptême du bateau de guerre lance missile le Niani. Une occasion saisie pour rendre hommage à la famille 5 commandos disparus…Oui, chef suprême des armées, le président Macky Sall a tenu avant tout à exprimer la gratitude de la République aux familles de 5 commandos marins disparus en mer en luttant contre le trafic de drogue.
La Gratitude de la République pour un si grand sacrifice qui ne sera pas vain car selon le Président de la République, le Sénégal ne baissera jamais pavillon face au trafic illicite. Voici l’intégralité de son discours

Monsieur le Ministre des Forces armées,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Gouverneur de la région de Dakar,
Monsieur le Général de corps d’armée, Chef d’état-major général des Armées,
Monsieur le Général de corps d’armée, Haut-Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire,
Messieurs les officiers généraux,
Monsieur le Haut Représentant de la République française à Dakar,
Monsieur le Président du groupe Piriou,
Officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots,
Mesdames et Messieurs,Chers invités, tous en vos grade et qualité,
C’est avec joie et fierté que je me retrouve à nouveau avec vous, ce jour, ici à la Base navale Amiral Faye Gassama, pour procéder à l’inauguration du patrouilleur Niani, cinq (05) mois seulement après la cérémonie de baptême du Walo.

Celle du Niani qui nous réunit aujourd’hui me donne l’occasion d’avoir une pensée pieuse pour tous les marins qui dans l’exercice de leur service à la Nation, ont été arrachés à notre affection. Nous prions pour le repos de leur âme, exprimons à leurs familles notre profonde compassion et leur assurons de notre soutien. J’ai une pensée toute particulière pour les cinq commandos marins qui, dans l’exercice de leur devoir, sont portés disparus en mer depuis deux semaines.

Leur disparition au cours d’une mission d’interception d’un navire impliqué dans le trafic international de stupéfiants, rappelle l’exigence de rigueur du métier du marin et le risque inhérent au métier des armes, mais aussi la noblesse de l’engagement militaire fait de don de soi, de sacrifice suprême. Ces héros ont incarné jusqu’au bout les valeurs cardinales professées par les devises des Armées « On nous tue, on ne nous déshonore pas », et de la Marine nationale « En mer, pour la patrie ».

La mer est un espace de liberté, de loisir, et d’opportunités économiques. C’est aussi un lieu d’exercice de la puissance, de conflictualité, de violence, une zone de trafics illicites en tous genres. La sécurisation de ce vaste espace requiert par conséquent des moyens navals endurants et des capacités opérationnelles éprouvées.

C’est la raison pour laquelle j’ai pris l’engagement, il y a dix (10) ans, de renforcer de manière significative le potentiel naval de la Marine nationale afin qu’elle soit en mesure de remplir pleinement son contrat opérationnel.

Le programme d’équipements de la Marine, inscrit dans le format des Armées 2025, s’est traduit par l’acquisition progressive de vedettes côtières rapides, de bâtiments de surveillance côtière et de patrouilleurs de haute mer et d’un navire d’assistance publique, le Tekrour, dont la livraison prochaine illustre à nouveau notre volonté d’affirmer la présence de l’Etat en mer. Comme je l’ai souligné, il y a quelques mois, la mise en œuvre de ce programme va se poursuivre avec l’acquisition prochaine d’un Bâtiment de Soutien Logistique (BSL) et d’un Engin de Débarquement Infanterie et Char (EDIC) qui viendront améliorer sensiblement les capacités d’action amphibie et de transport opérationnel des troupes.

Cette déclinaison navale de notre ambition d’émergence, fondée sur une véritable stratégie et un esprit d’anticipation, traduit avant tout, la volonté de préserver nos intérêts en mer, de garantir la sauvegarde des espaces maritimes et de créer les conditions sécuritaires idoines pour le développement d’une économie maritime durable.

Avec le Walo, le Niani, et le troisième patrouilleur Cayor qui sera réceptionné dans quelques mois, le Sénégal va disposer pendant les trente (30) prochaines années de trois (03) OPV modernes qui constitueront l’épine dorsale de la flotte et qui vont assurer toutes les missions de défense maritime du territoire et d’action de l’Etat en mer, notamment la protection des activités économiques liées à l’exploitation des ressources halieutiques, pétrolières et gazières offshores. Ils seront également de précieux atouts dans le cadre de la diplomatie navale, en droite ligne des engagements internationaux du Sénégal. C’est un héritage qu’il appartient aux Armées et à la Marine de sauvegarder par un engagement sans faille des équipages et par une bonne politique de maintien en condition opérationnelle des navires.

Le relèvement du potentiel naval est accompagné de réalisation d’infrastructures de soutien qui constitue l’autre pilier de ce programme. Conformément à mes instructions, le contrat de construction du quai de Bel Air et de remise à niveau des wharfs de la Base navale Amiral Faye Gassama a été signé. Les installations des bases navales nord et sud et des stations fluviales seront aussi modernisées, à l’instar des projets de réhabilitation des camps des autres armées et services.

La stratégie navale Horizon 2050 fixe un cadre ambitieux mais réaliste qui aidera la Marine nationale à mieux remplir ses missions de défense et d’action de l’Etat en mer. Au moment où le Sénégal débute l’exploitation de pétrole et de gaz offshore, la Marine nationale doit être dans une posture d’anticipation pour prévenir tout acte de piraterie maritime, de criminalité organisée, et de vol à main armée contre les navires. Elle doit se préparer à cette mission aux côtés des autres administrations intervenant en mer, dans une démarche interministérielle de mutualisation des moyens et des compétences.

Monsieur le Ministre des Forces armées,
Madame, Messieurs les officiers généraux,
Monsieur le Président du Conseil départemental de Koumpentoum,

Le programme d’équipement dans les Armées participe aussi à la revitalisation du lien Armée-nation car chaque équipement majeur, associé à un terroir ou un personnage historique de notre nation, nous renvoie à un pan important de notre patrimoine politique et socioculturel. Le patrouilleur Niani perpétue cette tradition par le mémorial de l’héritage historique que nous a légué l’ancien royaume NIANI. Le nom de NIANI que nous avons donné au deuxième OPV 58S nous incite à nous remémorer la glorieuse contribution des peuples des terroirs de Ndoungoussine, Khoungheul-Socé, à l’édification de la nationet à la construction de son récit national. Comment ne pas évoquer la place de la célèbre chanson « Niani bagn na » dans notre imaginaire social ?

Je voudrais saluer les autorités politiques, coutumières et les représentants des populations du département de Koumpentoum ici présents. Ce navire est le vôtre. Il sera votre ambassadeur en mer, et vous serez ses parrains et marraines à terre.

Je voudrais également saisir cette occasion pour adresser mes vives félicitations au Ministre des Forces armées, au Chef d’état-major général des Armées et au Chef d’état-major de la Marine nationale pour le professionnalisme avec lequel vous pilotez le projet de construction des OPV.

Au Président du groupe Piriou, Monsieur Vincent Faujour, je vous exprime toute notre satisfaction pour avoir construit trois navires performants qui seront les fers de lance des missions de défense maritime du territoire et d’action de l’Etat en mer.

La cérémonie de réception du Niani est jumelée à la fête anniversaire de la Marine qui célèbre le passage sous commandement sénégalais de l’unité marine du 1er bataillon. Je voudrais rendre un hommage mérité au premier sénégalais, commandant l’Armée de mer en 1975 et à travers lui tous les pionniers, le vice-amiral Faye GASSAMA, illustre officier de Marine, un pacha dont le leadership et la clairvoyance ont inspiré beaucoup de générations de marins. Les éminents services qu’il a rendus durant son commandement ont permis de façonner la Marine nationale et d’en faire une armée professionnelle dont le rayonnement dépasse le Sénégal.

Monsieur le Chef d’état-major de la Marine nationale,

Mesdames Messieurs les officiers, officiers mariniers, quartiers maitres et matelots,

Je vous souhaite une bonne fête et vous félicite pour le travail acharné que vous effectuez pour assurer le bon ordre en mer. Je vous demande de garder le cap et de rester arrimés aux sillons lumineux balisés par vos anciens que je salue, car les défis sécuritaires en mer sont nombreux et complexes. Nous ne baisserons pas pavillon face aux réseaux de la criminalité transfrontalière maritime, aux trafiquants illicites, et à tous ceux qui veulent faire de la mer un espace de non droit.

Je souhaite bon vent au Niani ! En mer pour la patrie !
On nous tue, on ne nous déshonore pas !

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

 

Inauguration du bateau de guerre Niani : Le chef de l’état exprime sa gratitude à la famille 5 commandos disparus

Vue sous un autre angle, l’élection présidentielle de 2024 offre un affrontement de coaches entre Macky Sall et Ousmane Sonko.

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Éliminé de la course alors qu’on le disait favori, Ousmane Sonko va troquer son maillot de candidat contre celui de coach de l’équipe anti système, pour en découdre avec Macky Sall, qui va conduire le camp de la continuité. Un duel qui n’est pas sans rappeler celui des Législatives de 2022, quand, Ousmane Sonko, malgré l’élimination des titulaires, avait coaché et porté à bout de bras, une équipe composée de ses suppléants. Épaulé par les vétérans de Wallu formés par l’ancien coach Wade, il avait frôlé l’exploit de renvoyer les députés de Benno sur le banc de la minorité. Donc, le duel de 2024 sera palpitant et va revêtir des allures de retrouvailles. Analyse du quotidien « Tribune ».

Éliminé de la course alors qu’on le disait favori, Ousmane Sonko va troquer son maillot de candidat contre celui de coach de l’équipe anti système pour en découdre avec Macky Sall qui va conduire le camp de la continuité. Donc, deux ans après leur duel épique lors des Législatives, les coaches Macky Sall et Ousmane Sonko vont se retrouver à la Présidentielle 2024.

Un duel très attendu du reste, car leur première rencontre s’était soldée par une courte victoire de l’équipe de Macky Sall. Pour rappel, lors de cette compétition des Législatives, après un match âprement disputé entre l’équipe de Yewwi Askan Wi emmenée par Ousmane Sonko, un teigneux entraîneur, qui malgré l’élimination de ses titulaires, avait coaché et porté à bout de bras, une équipe composée de ses suppléants.

Épaulés par les vétérans de Wallu formés par l’ancien coach Wade, il avait frôlé l’exploit de renvoyer les députés de Benno sur le banc de la minorité. La stratégie mise en place par Ousmane Sonko s’était avérée payante et avait pris au dépourvu et donné du fil à retordre à l’équipe Benno Bokk Yakaar coachée par Macky Sall, surnommé le «génie» par ses admirateurs, du fait qu’il a toujours remporté ses rencontres depuis 2012, survolant ses adversaires avec des scores sans appel.

Mais, lors de ce tournoi des Législatives, la partie ne fut pas du gâteau pour lui, car le coach de Yewwi qui avait eu le temps d’étudier minutieusement la stratégie de son adversaire, avait mis en place un dispositif offensif et défensif, qui avait fini par enrayer toutes ses offensives.

Finalement, le «génie» a été complètement désarçonné par le nouveau système de jeu mis en place par le coach de l’équipe B de Yewwi, qui avait considérablement réduit sa marge de manœuvre. Tétanisés par la hargne et la détermination des joueurs de Yewwi-Wallu, les poulains du «génie», pour la plupart des transfuges, ont été transparents et complètement noyés par la déferlante Yewwi-Wallu.

Et n’eût été le jeu trouble de l’arbitre, nul doute que les choses auraient été autres. Car nul n’a compris le fait qu’il ait refusé à Yewwi de sanctionner le croc en jambe assassin survenu à Podor, Ranérou et Matam, sous ses yeux complaisants. Et à cause de ces penalties non sifflés, l’écurie Benno a gagné d’un cheveu. Donc, deux ans après, les deux coaches vont se retrouver à nouveau pour une présidentielle cruciale. Un match qui s’annonce palpitant, car les enjeux sont énormes et malheur au vaincu, qui risque le purgatoire.

Si pour le moment l’équipe de la continuité amenée par le capitaine Amadou Bâ, contesté par son propre camp, a déjà dévoilé son système de jeu, lequel est passé d’époque, celui d’Ousmane Sonko, par contre, reste un mystère. Ce qui risque, une fois de plus, de désarçonner le coach de la continuité. Non seulement les joueurs de l’anti système sont plus jeunes, mais ils sont plus solidaires et ont un jeu plus attrayant, avec un coach imprévisible.

Pour l’instant, nul ne sait qui portera le brassard de capitaine. Quelle stratégie le coach va-t-il adopter lors de la campagne ? Va-t-il donner une consigne pour que tous s’alignent derrière un seul, ou va-t-il les laisser aller tous en campagne, pour vendre son projet et ensuite, choisir un capitaine pour le porter ? Pour le moment, les supputations et interrogations vont bon train, pendant ce temps, le coach, du fond de sa cellule, est en train de peaufiner sa stratégie avant de la dévoiler

Pour dire que, malgré l’élimination d’Ousmane Sonko de la Présidentielle 2024, le régime Apr est loin d’être sorti de l’auberge. Les recalés du parrainage peuvent aussi être d’un apport déterminant pour l’équipe anti système. Car, actuellement, le besoin de changement est devenu irrépressible chez les populations, affamées de rupture et assoiffées de «gestion sobre et vertueuse».

Aujourd’hui plus qu’hier, les populations continuent de saliver pour ces délices indispensables dans une démocratie qui se respecte. Et de la même manière qu’elles avaient accordé leur faveur à Macky Sall en 2012, pour qu’il règle ces besoins, elles sont aujourd’hui à la recherche de quelqu’un d’autre qui pourra assouvir leur faim de changement.

C’est pourquoi d’ailleurs, malgré la dissolution du Pastef et l’emprisonnement de nombre de ses militants, le problème reste entier. Parce qu’à y regarder de près, Ousmane Sonko n’est que le réceptacle d’un ensemble de frustrations liées à la gouvernance actuelle : à savoir, la mal gouvernance, l’impunité, les restrictions des libertés, la prédation des ressources, le coût exorbitant de la vie, etc.

Et aujourd’hui, les Sénégalais devenus plus conscients des enjeux, aspirent à un devenir meilleur. C’est pourquoi, quel que soit le jeu auquel pourrait s’adonner l’arbitre, le peuple lui, reste le seul et unique maître du jeu.

Tout ce qu’il souhaite et cherche encore et toujours, c’est un coach rigoureux, capable d’aligner des joueurs qui lui offrent un beau jeu collectif, plus de transparence et de respect des consignes, mais aussi respectueux du bien public et de la préservation des ressources naturelles, pour enfin hisser le Sénégal qui en a les potentialités, dans le cercle fermé des pays développés. Un peuple qui, après avoir réussi deux alternances sans anicroche, est déjà prêt pour un «manko téyé sunu démocratie». Vive le Sénégal qui gagne !

Tribune

L’auteur du meurtre à Pikine (SERAS) a été arrêté

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Dans un drame survenu ce lundi matin aux abattoirs de SERAS à Pikine, A.D, un individu accusé d’avoir égorgé son collègue Abdou DIAW, a été appréhendé par la police nationale à Mbour, précisément au campement Ngékhokh. Selon des sources de Tendances221, les enquêteurs du commissariat de Pikine ont réussi à mettre la main sur le présumé meurtrier en début de soirée.

Les premiers éléments d’enquête suggèrent un mobile passionnel derrière ce crime odieux qui a secoué la communauté de bouchers à Pikine. Aux alentours de 07h, ce matin, A.D aurait surpris Abdou DIAW dans le site de la SOGAS, le poignardant sauvagement avant de le projeter au sol. Témoin de la scène macabre, A.D aurait ensuite menacé toute personne tentant d’intervenir avec une arme blanche avant de fuir la scène, éteignant son téléphone pour éviter toute traçabilité.

Cependant, la fuite d’A.D a pris fin en début de soirée à campement Ngékhokh, où les forces de l’ordre ont réussi à le localiser et à le capturer. Les détails de l’arrestation restent encore flous, mais la police de Pikine semble avoir agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur présumé.

La communauté locale reste sous le choc, confrontée à un acte de violence choquant au sein même de leur profession. Les autorités poursuivront leur enquête pour élucider les circonstances exactes du meurtre et déterminer d’éventuelles charges criminelles à l’encontre d’A.D.

Birame Khary Ndaw

« Aucun arrangement ne me fera changer d’avis », Thierno Alassane Sall

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Le recours de l’ancien ministre et député, Thierno Alassane Sall, au Conseil constitutionnel, a fait sortir le candidat du Pds, Karim Meissa Wade, de la course Présidentielle de 2024. Loin de se bomber le torse, le candidat présidentiel porté par la République des Valeurs_ReewumNgor, dit être à cheval sur des principes…Et rien d’autre…

Quelle légitimité reste-t-il à un homme qui aspire à diriger son pays s’il se fait le complice de la violation de la Constitution par peur d’insinuations de personnes de si peu de vertu qu’elles peuvent récidiver dans le parjure ou défendre de telles forfaitures ?

Nous nous sommes engagés en politique par conviction et non pour des calculs contre les principes, les lois et l’intérêt général.

Je suis républicain, opposant et chef de parti dans cet ordre. La République et le respect de sa Loi fondamentale resteront toujours ma boussole. Aucun arrangement ne me fera changer d’avis sur ce point.

La corruption est endémique. Nos deniers sont détournés. La vie est extrêmement chère. L’urgence est partout ! C’est ici que nous devons poser le curseur du débat public. Nous proposons à tous les patriotes et républicains de venir pour ensemble co-construire un pays nouveau : moralement et économiquement.

Calculs rénaux : Causes, conséquences et traitements d’une très douloureuse maladie

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Au Sénégal, nombreux sont nos concitoyens qui souffrent de calculs rénaux. Une maladie extrêmement douloureuse que l’urologue, le Pr Lamine Niang, décortique ici. Il explique, dans cet entretien avec iGFM, les causes de la maladie, ses conséquences et les traitements possibles ici au Sénégal.

Libération ou pas de Diomaye : Ce qu’en dit Birame Souleye Diop

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Candidat à la présidentielle 2024, Bassirou Diomaye Faye est en prison. Sera-t-il libéré avant le début de la campagne électorale ? Birame Souleye Diop, un des responsables des «Patriotes», a donné leur position sur la question, face à la presse ce lundi.

« Toutes leurs magouilles sont tombées. Ousmane  Sonko ne devait pas être candidat, mais Bassirou Diomaye Faye en étant candidat, c’est Ousmane Sonko qui est candidat. Donc nous avons notre candidat, nous avons notre homme.

En Bassirou Diomaye Diakhar Faye c’est Ousmane Sonko qui sera sur le terrain, c’est Diomaye Faye qui sera sur le terrain. Si on ne nous le donne pas, qu’ils nous regardent faire parce que nous ferons le travail pour eux et nous reviendrons ici pour constater. Mais, on ne dormira pas sur nos lauriers. »

Abdou Karim Fofana répond à Human Rights Watch en soulignant les légèretés et approximations présentes dans le rapport.

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Human Rights Watch a, dans son rapport rendu public lundi 22 janvier, accablé le régime de Macky Sall, auteur d’une répression préélectorale. Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME et porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana, balaie d’un revers de main toutes ces accusations, rétablissant les faits. 

« C’est d’une part, un rapport partial, car étant à charge et ses auteurs n’ont interrogé que des opposants sénégalais sans donner la parole au Gouvernement. Il faut aussi relever les légèretés et approximations contenues dans le rapport pour une organisation qui s’érige en donneuse de leçons.

« D’autre part, le rapport est partiel, parce qu’il ne traite pas de la responsabilité de l’opposition sur les actes délictuels et criminels perpétrés en mars 2021 et en juin 2023.
Le rapport est muet sur l’affaire des morts durant les manifestations. Des enquêtes ont été ouvertes, d’autant plus que des soupçons pèsent sur des individus armés que des indices rapprochent d’une partie de l’opposition. Il n’y a pas de détenus politiques.

« Des gens ont été arrêtés pour des appels à l’insurrection dans une stratégie populiste amplifiée par les réseaux sociaux. D’autres ont été arrêtés pour avoir participé activement à des casses, des attaques ciblées de domiciles, des incendies criminels dans des Facultés de l’Université de Dakar etc. Human Rights Watch passe tout cela sous silence.

« La manœuvre de la société dite civile au Sénégal qui, en réalité, a des intérêts communs avec des hommes politiques, est grossière. Nous la dénonçons fortement.

« L’homme politique Ousmane Sonko, que Human Rights Watch qualifie d’éminent, a été accusé de viols et condamné pour corruption de la jeunesse, car sa victime avait moins de 21 ans au moment des faits. C’est étonnant que Human Rights Watch se mette du côté des bourreaux de femmes abusées et les qualifier d’«éminent » montre à quel point cette organisation se fourvoie ».

MJ : A Genève, la Garde des Sceaux plaide pour le Sénégal

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Le Conseil des Droits a ouvert, ce lundi 22 janvier 2024, son cycle d’Examen Périodique Universel (EPU). Cet exercice consiste, pour tous les pays membres des Nations Unies, à passer en revue tous les 4 ans l’ensemble des questions portant sur les Droits de l’Homme dans chaque État soumis à l’examen.

Le Sénégal en est à son 4e passage, le dernier datant de 2018.

Se soumettant à la règle, le Sénégal a envoyé à Genève une importante délégation conduite par la Garde des Sceaux et comprenant, outre la Primature, les ministères des Forces Armées, de la Justice, des Affaires Étrangères, de l’Éducation, de la Femme de la Famille et de l’Enfant, de la Santé et des Affaires Sociales. La ministre de la Justice était secondée par l’Ambassadeur Coly SECK, Représentant Permanent du Sénégal auprès des Nations Unies à Genève, ainsi que le personnel diplomatique sénégalais. Le Sénégal, par la voix du Ministre, a présenté un rapport exhaustif sur les droits de l’homme dans notre pays, soulignant d’emblée que celui-ci a été élaboré de manière inclusive et participative avec tous les ministères concernés, les ONG et les organisations de Droits de l’Homme, dont notamment le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme. Présentant le rapport, ATS a d’emblée indiqué à l’assemblée que le Sénégal est un pays où se vivent et sont pratiqués les Droits de l’homme. Prenant plusieurs exemples allant des droits des femmes à ceux des enfants, des personnes vivant avec un handicap ou des situations de vulnérabilité, elle a développé toutes les politiques et tous les mécanismes mis en place par le Gouvernement en faveur de ces couches de la population (parité, autonomisation des femmes, CMU, bourses de sécurité familiales, carte d’égalité des chances, scolarisation des jeunes filles et lutte contre les mariages précoces, lutte contre toutes les violences faites aux femmes et aux petites filles, lutte contre la mendicité et l’exploitation des enfants, soutien médical aux couches vulnérables par la gratuité des soins, etc.). Sur toutes ces questions, elle s’est longuement appesantie sur les avancées notoires enregistrées par le Sénégal.

Au plan des libertés, la Garde des Sceaux a martelé que le Sénégal est un pays de droit et une démocratie ancrée. Ainsi, parlant de la justice, elle a indiqué que le Sénégal a légiféré contre les longues détentions en prenant exemple sur l’encadrement de la détention en matière criminelle et surtout en rappelant que l’avènement du bracelet électronique a contribué grandement à désengorger les prisons. Elle a aussi, rappelant la dernière Conférence des Chefs de Parquet, indiqué que son ministère fait de l’amélioration des conditions carcérales et des longues détentions une priorité absolue. Quant à l’exercice des libertés civiles et politiques, ATS a réaffirmé que le droit de manifestation est reconnu et librement pratiqué au Sénégal. Citant les statistiques du Ministère de l’Intérieur, elle a affirmé que à peine 1,5% des marches sont interdites pour des raisons liées à la sécurité et aux menaces à l’ordre public. Toutes les autres ont été acceptées et sans aucune entrave.

Sur la liberté de la presse, la Garde des Sceaux a soutenu qu’aucun journaliste n’a été, n’est et ne sera poursuivi pour ses écrits et propos librement assumés. Ceux-là qui ont eu affaire à la justice, l’ont été pour des délits de droit commun sanctionnés contre toute personne qui enfreindrait la loi. Certains représentants ont interrogé la Ministre sur les événements de mars 2021 et juin 2023 relativement à la violence qui s’était manifestée alors. ATS a répondu que tous les auteurs de violences seront condamnés et punis pour leurs actes, quel que soit le bord où ils se situent. Elle a indiqué que des procédures judiciaires ont été ouvertes et les enquêtes en cours par la justice. Elles seront portées à la connaissance de l’opinion dès qu’elles seront terminées. Plusieurs Représentants, notamment de pays occidentaux, sont revenus sur la légalisation de l’homosexualité. La Garde des Sceaux s’est voulue très claire et sans équivoque. Elle a martelé devant l’assemblée que le Sénégal ne légalisera pas l’homosexualité. C’est d’ailleurs pour cela qu’il rejette systématiquement toutes les résolutions internationales sur ce sujet, invitant les pays à respecter les convictions, les croyances et les principes moraux et sociaux de chacun.

Après plus de 3 heures d’échanges engagés par 123 pays mais empreints de courtoisie et d’écoute, l’assemblée a largement félicité le Sénégal pour les acquis et les avancées majeures qu’il a engrangés dans le domaine des droits de l’homme. Elle formulera ses recommandations au Sénégal pour son 5e EPU qui sera examiné dans 4 ans par le Conseil des Droits de l’Homme.