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dimanche, octobre 6, 2024

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Directive au Khalife général des Baye Fall : Serigne Mountakha « expulse » la politique de la ville sainte de Touba

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La politique et ses dérives entachent largement le Sénégal et la ville Sainte de Touba n’échappe pas à ce qui semble être une règle. Extrait d’un entretien avec Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, le Khalife général des Baye Fall, suite à l’injection de Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, le Khalife général des Mourides, qui donne ici une directive aux Baye Fall, pour « expulser » toute activité politique de la ville de Touba.

Magnifiant le rôle de veille et de sauvegarde de cette entité du mouridisme, Serigne Mountakha déplore ces activités qui, même si elles sont permises et validées ailleurs, entachent l’image de la cité religieuse. C’est ainsi qu’un ordre est donné à cette avant-garde du mouridisme de veiller à y mettre fin !

 

Violentes manifestations : Pape Modou Fall et Cie dénoncent les actes de vandalisme et s’inquiètent de l’attitude de la société civile

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IN EXTENSO LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CR/2SR

La coalition Républicaine /Samm Sunu Rew (CR/2SR) félicite le président de.la République pour le lancement réussi du dialogue national. Elle salue les actes posés par les plateformes des présidents de Taxawu Ndakaru de M. Khalifa Sall et de Rewmi de M. Idrissa Seck.

La coalition, de par cette posture républicaine, a fait preuve de courage, de patriotisme et de discernement, en prenant part au dialogue national, ce forum où seront discutées les questions cruciales qui interpellent notre Nation. De ce fait, la coalition a pris en compte l’intérêt supérieur du pays, qui transcende les préoccupations partisanes.

La coalition Républicaine condamne avec la dernière énergie, l’attitude de la plateforme F24 et une partie de la société dite civile de leur mutisme et mépris total face aux vandalismes et destruction de biens appartenant à autrui, une plateforme se voulant radicale, sans éthique ni morale, n’ayant même pas la plus petite once de marque de solidarité par rapport à notre temple de savoir que représente l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

La coalition Républicaine invite les étudiants à préserver l’espace universitaire, qui est, par essence, un creuset de savoir, la destruction des archives et documents administratifs ne peuvent nullement être justifiés.

La CR/2SR rappelle aux étudiants de se souvenir du nom du savant mondialement reconnu dont notre université porte le nom, ainsi que jamais cette attitude irréfléchie ne puisse se reproduire et de défendre leurs outils de travail face aux menaces venant de l’intérieur et de l’extérieur.

En suscitant et en cautionnant cette barbarie, cette violence qui est l’expression de la pire sauvagerie, Yewwi Askan wi et Pastef ont fini de se discréditer moralement aux yeux de l’opinion. Le bataillon qui a attaqué l’Université en son centre névralgique, a agi sur ordre des fascistes en herbe, qui sont à l’œuvre dans la direction de Pastef. Plus personne ne doit plus douter que ce parti est un cancer sur le corps social et il est impérieux de l’éradiquer. Felwine, Boubacar B. Diop et Mbougar, ne sont pas des intellectuels, ils se drapent de cette couverture pour mystifier l’opinion, ce sont les sophistes de notre époque. Lénine, le père de la révolution bolchévique, disait que » l’intellectuel c’est celui qui pose les problèmes ». Or, ces trois mercenaires de la plume ont fait preuve d’une malhonnêteté et d’un amalgame dignes des pires traîtres.

Fait à Dakar le 8 Juin 2023

La coalition républicaine Samm Sunu Rew (CR/2SR)

Marche pacifique : le F24 donne rendez-vous au peuple samedi

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Son rassemblement prévu vendredi à la place de la nation interdit, la F24 prend acte de la décision du préfet de Dakar. Cependant, elle donne rendez-vous au peuple sénégalais samedi à une marche pacifique sur la Vdn (Voie de dégagement nord).

« La plate-forme F24 vient de recevoir la notification d’interdiction de la mobilisation pacifique prévue le vendredi 9 juin 2023 à la place de la nation», lit-on dans une note transmise à PressAfrik.

Elle donne rendez-vous aux Sénégalais à la marche pacifique prévue le samedi 10 juin 2023 sur la VDN non interdite. Départ 15h sous l’auto pont de Saint Lazare, arrivée école normale supérieure. 

La F24 invite tous les Sénégalais à venir, drapeau du Sénégal en main, pour la « restauration de l’État de droit et dire non à la troisième candidature illégale et injuste ».

Financement du secteur de l’agriculture : Mamadou Moustapha Bâ, Ministre des Finances et du Budget, annonce un montant de 100 milliards FCfa, alloués

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100 milliards FCfa ont été alloués au secteur de l’agriculture, à titre de subvention par l’État du Sénégal. L’engagement des banques se chiffre à 100 milliards FCfa dans les subventions. Seulement, le financement des banques, refusant régulièrement d’échapper aux risques de crédits, est très faible. Mais, des Fonds de sécurisation de crédit rural seront intégrés pour garantir à hauteur de 46% de crédits accordés par le secteur bancaire. Mais, il sera mis en place un fonds de bonification et un autre fonds de calamité. L’annonce a été faite, lors de la 39e réunion du Conseil national du crédit, présidé par le Ministère des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, une première depuis 2012.

Le gouvernement du Sénégal a récemment annoncé l’allocation de 100 milliards de francs CFA au secteur de l’agriculture sous forme de subventions. Cette décision vise à stimuler le développement de l’agriculture dans le pays, en fournissant un soutien financier crucial aux agriculteurs locaux.

En plus de cette initiative, les banques du pays se sont également engagées à contribuer à hauteur de 100 milliards de francs CFA aux subventions. Cependant, en raison de leurs préoccupations quant aux risques de crédit, les banques ont jusqu’à présent fourni un financement très limité. Afin de remédier à cette situation, des Fonds de sécurisation de crédit rural seront intégrés pour garantir jusqu’à 46 % des crédits accordés par le secteur bancaire.

Cette décision a été annoncée lors de la 39e réunion du Conseil national du crédit, présidée par le Ministère des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ. Il convient de noter que cette réunion marque la première fois depuis 2012 que de telles mesures sont prises pour soutenir le secteur de l’agriculture.

En plus de la création des Fonds de sécurisation de crédit rural, il sera également mis en place un fonds de bonification et un autre fonds de calamité. Ces fonds supplémentaires contribueront à renforcer le soutien financier et à atténuer les risques associés aux crédits accordés aux agriculteurs.

Le secteur de l’agriculture joue un rôle vital dans l’économie sénégalaise, fournissant des emplois à une grande partie de la population et contribuant à la sécurité alimentaire du pays. Cependant, de nombreux agriculteurs ont du mal à accéder aux financements nécessaires pour développer leurs exploitations et moderniser leurs pratiques agricoles.

Cette nouvelle initiative gouvernementale vise à remédier à cette situation en fournissant un soutien financier substantiel au secteur agricole. Elle devrait contribuer à renforcer la productivité agricole, à créer des emplois supplémentaires dans les zones rurales et à améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs.

En conclusion, l’allocation de 100 milliards FCFA au secteur de l’agriculture sous forme de subventions par le gouvernement sénégalais est une mesure cruciale pour stimuler le développement agricole dans le pays. En combinant cet engagement financier avec la création de fonds de garantie et de soutien supplémentaires, le gouvernement espère favoriser la croissance durable du secteur agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs sénégalais.

Présidentielle 2024 : « Ousmane Sonko est l’unique candidat du parti » (Pastef)

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L’opposant Ousmane Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024 empêtré dans les affaires judiciaires est menacé d’inéligibilité. Le Bureau politique de Pastef/Les patriotes a tenu une conférence de presse ce jeudi et annonce que Ousmane Sonko demeure le seul et unique candidat du parti.

« Pastef Les Patriotes rappelle et nous le cesserons de le rappeler que Ousmane Sonko est l’unique candidat du parti Pastef et il le restera. Il ne sera pas question d’accepter son inéligibilité fondée sur un bon vouloir de Macky Sall », a dit Marie Rose membre de la cellule de communication de Pastef.

« Par conséquent et d’une impérieuse nécessité, Macky Sall doit annuler toutes les décisions de justice à l’encontre de Ousmane Sonko au risque de voir le pays sombrer dans le chaos », a-t-elle ajouté.

Pastef exige la « libération des prisonniers politiques et l’ouverture d’une enquête cette fois sérieuse pour élucider les nombreux crimes. La préservation des droits civils et politiques des candidats de l’opposition et l’organisation d’une élection libre, transparente et inclusive », a indiqué Marie Rose.

Pour rappel, Ousmane Sonko a été condamné à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injure publique dans l’affaire qui l’oppose au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. L’opposant a été également condamné le 1er juin par la chambre criminelle de Dakar à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans l’affaire Sweet beauté.

Bougane, le Perroquet de la Rue-publique

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C’est avec une grande tristesse que nous avons écouté religieusement, sur la 7TV, le leader de Gueum Sa bopp qui n’est tout simplement qu’une vue de l’esprit. On attendait d’un homme politique soucieux du bien-être de son peuple, un discours responsable, constructif, éloigné de tout esprit partisan mais non point, de mensonge notoire.

Malheureusement M. Daddy a pondu comme une poule déplumée par les rayons de la boulimie du pouvoir, un discours dénué de sens, qui ne colle pas avec la réalité que nous vivons généralement au Sénégal et particulièrement, dans la région de Kaffrine. Vous avez dit que 80% des 33 villages que vous avez visité sont laissé a la merci d’eux même. La réalité des faits vous contredit monsieur le PDG de Sentv, entreprise ou le marasme des non payés engloutit la crédibilité des employés qui ne cessent de migrer.

En effet, de Katakel a Ngodiba en passant par les Ngatou, Ndioudiène Santhie Ngalngoné jusqu’à Nganda, la lumière des lampes rivalise avec les rayons solaires sous lupanar d’une eau abondante.

La region de Kaffrine est devenue par la grâce de Dieu et l’amour patriotique de son S.E. Macky Sall, président de la République du Sénégal une nouvelle grotte lissée et retaillée par la main experte du Ministre maire Abdoulaye Saydou Sow. Vous avez maladroitement rendu un mauvais procès aux citoyens par vos verbes calomnieux, qui, à la limite, devrait être jetée aux oubliettes de l’histoire. Le Sénégal n’a pas besoin de propos fallacieux, ni de discours violent, encore moins de pensée haineuse qui traduisent, hélas, le niveau très bas de la tige épineuse de ton cervelet.

Le Président Macky Sall que vous attaquez, n’a pas votre temps et ne vous répondra pas car, ce qui le préoccupe, c’est comment consolider les acquis économiques, sociaux, politiques, démocratiques et diplomatiques de notre pays. Le king de la région de Kaffrine non plus, n’a pas votre temps, car il est hanté par le bien-être de son terroir chéri. On attend d’un soit-disant leader, qui ne parvient même pas a avoir le nombre de parainages requis, une bonne dose de capacité de discernement et un minimum d’honneteté.

Vos propos ne sont que des contrevérités, aux antipodes des avancées notées par notre pays, aussi bien sur le plan national que sur la scène internationale.

Quand les fondations de notre République sont attaquées, avec une violence inouïe, la meilleure attitude est pour un amoureux de son pays, de se battre pour les maintenir intactes, pour les renforcer et les éloigner de tout péril. Hélas ! Vous avez agi en serpent boa, ayant une dent contre un Président qui a comme seuls torts, de restaurer les valeurs cardinales et de placer le Sénégal sur le chemin du véritable développement.

De Lamine Guèye a Abdoulaye Wade, le Sénégal est un pays respecté pour la qualité de ses bâtisseurs de la République, qui ont produit, au fil des siècles, des contributions très positives. Monsieur l’entrepreneur des évadés de la réussite, sache que le bruit rauque des vacarmes ne peut guère annihiler l’avancé nocturne des vagues.

Vive le BBY
Vive le Sénégal !
Vive la jeunesse consciente de Kaffrine.

Pr. Mamadou Dramé
Coordonnateur Cellule com BBY du département de Kaffrine.

Idy répond à Boris, Mbougar et Felwine : « Vos propos m’ont paru manquer de nuance et d’équilibre, voire d’équité »

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Les réactions suite à la publication de la Tribune de Mohamed Mbougar Sarr, Felwine Sarr et Boubacar Boris Diop, dans laquelle ces trois intellectuels de renom ont imputé le récent accès de violence dans le pays à « la dérive autoritaire » du président Macky Sall, se poursuivent. Après Dr Yoro Dia, un politologue, c’est autour de Idrissa Seck du parti Rewmi d’apporter la réplique. M. Seck, qui leur a écrit une lettre, dit avoir lu « avec intérêt » leur texte. Cependant, il estime que « leurs propos » lui ont « paru manquer de nuance et d’équilibre, voire d’équité… ». PressAfrik vous livre in extenso sa missive.

Mes chers compatriotes, 

J’ai lu avec intérêt un trio d’intellectuels célèbres, Boris, MBougar et Felwine, mais leurs propos m’ont paru manquer de nuance et d’équilibre, voire d’équité, et m’ont donné le sentiment qu’ils parlaient sous la dictée de maîtres autre que la « Vérité », parés de leurs attributs de grand intellectuel, sans doute pour donner une apparence de poids à leurs paroles biaisées et partisanes. 

Du haut des septième « Hauteurs » qu’ils me permettent ce rappel: lorsque l’intellectuel trempe sa plume dans son encre pour transcrire sur son papier les conjectures de son esprit, son premier devoir, est se souvenir « qu’il ne lui est donné que peu de science ». C’est seulement sous la contrainte de cette humilité qu’il doit s’adresser à un peuple de lecteurs où séjournent des « doués d’intelligence », anonymes et silencieux, capables de détecter leurs motivations les plus secrètes et les commandes qui les actionnent. 

Le Sénégal est une grande nation démocratique qui peut connaître par moments des crises violentes comme la France et ses « gilets jaunes » ou les Etats-Unis et leur « attaque du Capitole ». Viendrait il à l’esprit d’un intellectuel de décréter la fin de la démocratie en France ou aux Etats-Unis, lorsque des camions de gendarmerie et de police y sont brûlés ou des tueries de masse organisées? Non. On se réjouit que l’État y restaure l’ordre et le règne de la loi. Pourquoi ne nous devez vous pas le même respect? Je répète : « le Président de la République a une mission essentielle, urgente, protéger la République, ses Institutions, sa Constitution et ses Lois, ses Citoyens et leurs Biens. » C’est cela l’intérêt vital national. Toute faiblesse affichée dans l’accomplissement de cette mission, qui exige bien évidemment l’observance par l’État lui même des règles constitutionnelles et légales, serait une trahison du mandat accordé par le peuple. Concentrons nous donc sur cela pour l’instant. 

Le sujet du troisième mandat reste central, mais il ne sera devenu une réalité que si le Président de la République l’annonce, si le Conseil constitutionnel le valide, et si le peuple l’octroie. Une série de « si », à mon humble avis, peu probables dans leur intégralité. 

Souvenons nous également que l’histoire humaine est remplie de « cités détruites » dont les archéologues ne nous ont pas encore révélé les secrets des ruines. Ces cités ont eu en commun « le règne de l’injustice ». 

Si un citoyen, parce que leader politique, s’autorise le droit d’insulter les juges et les forces de sécurité et de défense, de menacer de mort le chef de l’Etat, d’appeler ouvertement à l’insurrection et de rester libre, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. 

Si un citoyen peut impunément calomnier et diffamer d’autres citoyens, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. 

Si un citoyen peut user de son leadership pour s’octroyer les faveurs d’une jeune mineure et refuser de se soumettre à la justice de son pays, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. 
 
Si un chef d’Etat, après deux mandats consécutifs, s’extirpe du « Nul ne peut … » constitutionnel,  et impose à son peuple un troisième mandat, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas de justice. 

Aucun des motifs ci-dessus listés ne mérite cependant les morts d’innocents sénégalais et les drames de la violence actuelle. 

Souvenons nous enfin que la trame de l’histoire humaine peut nous inciter à la vigilance et à la prudence. Quelle est cette trame? C’est l’histoire d’un couple heureux, vivant dans un immense jardin, doté de toutes les richesses nécessaires à son bonheur. Puis il reçoit la visite d’un « conseiller furtif » et il se laisse tenter, berner, suborner par un « ennemi juré, orgueilleux et méprisable », mais doté de « la faculté de nous observer sans nous être visible ». Puis le conseiller furtif manipula le couple en se servant de « son désir d’éternité et de gloire ». Puis le couple l’écouta et le suivit et fut « dénudé et déchu », condamné à des efforts incommensurables pour retrouver le chemin de son bonheur passé. 

Le Sénégal peut sortir de cette crise et de toutes les autres, mais pas sans efforts, sans introspection pour vaincre la bêtise, l’hypocrisie, la malhonnêteté, bref sans DROITURE. Et chacun d’entre nous est interpellé à ce sujet. Je vous remercie.

Vigilance au Mouvement d’Expansion de l’OTAN en Asie-Pacifique L’analyste des affaires internationales, Jong Kyong Chol, a publiéle 2 juin

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Récemment, le secrétaire général de l’OTAN a vomi des sornettes sur le lancement du satellite de reconnaissance militaire de la République Populaire Démocratique de Corée, en disant qu’il accusait le projet de lancement de satellite comme il utilisait la technologie des missiles balistiques et que cela exacerbait les tensions et constituait une menace sérieuse pour la sécurité dans la région concernée et dans d’autres. Le lancement d’un satellite de reconnaissance militaire par la RPD de Corée n’est qu’une mesure d’autodéfense pour faire face aux menaces militaires de plus en plus évidentes des États-Unis et de leurs forces vassales dans la région Asie-Pacifique. Cela n’a rien à voir avec l’OTAN qui se trouve loin à travers les continent et les océans. Si l’OTAN s’inquiète du lancement d’un satellite de reconnaissance militaire par la RPD de Corée, ce n’est qu’une révélation claire de sa sinistre intention de mettre son pied dans la région Asie-Pacifique sous prétexte de l’inexistante « menace nord-coréenne ». Ce n’est pas la première fois que le secrétaire général de l’Otan met imprudemment son nez dans la question de la péninsule coréenne et dit ceci ou cela sur l’exercice du juste droit à l’autodéfense par un État souverain. Les propos extrêmement interventionnistes et provocateurs du secrétaire général de l’OTAN ne sont pas sans relation avec les derniers mouvements de l’OTAN qui fait des apparitions répétées dans la région Asie-Pacifique au-delà de sa sphère d’opération en attisant les inquiétudes sur les conflits et les différends. Le « char de guerre » de l’OTAN se précipite vers la région Asie-Pacifique, sans se contenter d’apporter une calamité de guerre à l’Ukraine à la fin de son incessante avancée vers l’Est. De tels mouvements provoquent la vigilance des pays de la région. En avril et juin de l’année dernière, l’OTAN a dépêché le président de sa commission militaire en Corée du Sud et au Japon respectivement pour organiser des conférences sur le renforcement du partenariat et de la coopération militaire. Fin juin, l’OTAN a invité le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud au sommet qui s’est tenu à Madrid pour la première fois, au cours duquel elle a appelé à une coopération plus étroite avec les autres pays de la région Indepacifique. Le secrétaire général de l’OTAN, qui a effectué des voyages en Corée du Sud et au Japon au début de cette année, six ans après sa dernière visite, a appelé à une réaction unie des pays « démocratiques » contre la menace des pays « autoritaires », affirmant que les choses qui se passent dans la région sont importants pour l’Europe et l’OTAN, et vice versa. Il s’agit d’une déclaration formelle selon laquelle l’OTAN interférera dans les problèmes qui se posent dans la région Asie-Pacifique en cas éventuel, montrant clairement ce que l’OTAN recherche dans ses mouvements de plus en plus fréquents ces derniers temps dans la région. Comme l’a unanimement commenté la communauté internationale, l’OTAN accélère son avancée vers la région dans l’intention d’élargir sa sphère d’opération à la lumière de la structure actuelle des relations internationales évoluant vers la « nouvelle guerre froide », se transformant ainsi en « OTAN globale » au service de la stratégie américaine de domination mondiale. L’OTAN, qui aurait dû disparaître avec la fin de la guerre froide, devient effrénée avec une intervention militaire dans la région Asie-Pacifique à la demande des États-Unis. Ce fait suscite une forte vigilance des pays de la région et de la communauté internationale. 2 Comme le prouvent les faits historiques, tous les endroits où les forces de l’OTAN ont posé leurs bottes ensanglantées sous les bérets des « droits de l’homme, de la démocratie et de la paix » ont sûrement été déchirés par des conflits internes, des guerres et des massacres. Plus grave est le fait qu’il existe dans la région des forces malhonnêtes cherchant à pêcher un poisson dans les eaux troubles de la confrontation géopolitique des concurrents en invitant l’OTAN. Ses preuves typiques sont les ouvertures récentes précipitées des missions et le cyber-exercice conjoint entre l’OTAN, le Japon et la Corée du Sud, ce qui est un signal de danger sur la collusion militaire entre les forces agressives de l’Atlantique et du Pacifique qui est entrée dans la phase de pleine échelle. L’OTAN, un auteur qui a provoqué le déclenchement d’une guerre régionale à grande échelle sur le continent européen, apporte une nouvelle crise de guerre dans la région Asie-Pacifique. Cela ne doit pas être négligé. La région Asie-Pacifique n’est pas le terrain de jeu militaire de l’OTAN. Les pays de la région ne doivent pas oublier l’histoire de la détresse qu’ils ont subie à cause des forces étrangères. Et ils devraient bien pénétrer les mouvements extrêmement dangereux du « char de guerre » de l’OTAN qui se précipite follement dans la région et les conséquences de catastrophe qui en résulteraient, et augmenter la vigilance au maximum. À moins que l’OTAN n’arrête les mouvements de guerre, les pays indépendants de la région Asie-Pacifique se mettront àl’action pour contenir la menace de guerre avec leur force puissante. Si l’OTAN continue de tenter de violer la souveraineté et les intérêts de sécurité de la RPD de Corée, cette dernière la considérera comme l’ennemi à traiter comme les États-Unis.

Manifs au Sénégal : C’est la ruée dans les GAB

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Les titulaires de comptes bancaires ont subi ce week-end de plein fouet les dégâts collatéraux des violentes manifestations du jeudi. Aucun GAB (guichet automatique de banque) de banque n’a fonctionné durant le week-end. Ceux qui avaient la chance de pouvoir tirer de l’argent sont ceux qui habitent la zone du Plateau notamment aux environs de la Place de l’Indépendance où se trouvent les sièges sociaux de la plupart des banques.

Des guichets de banque ont connu la furie des manifestants qui ont totalement saccagé certains GAB situés dans la banlieue. Les autres qui n’ont pas été touchés par les manifestations ont été désactivés devant ainsi non fonctionnels. C’est ce qui fait que pendant le week-end, les usagers de la banlieue notamment à Pikine, Guédiawaye et Rufisque ont fait le tour des GAB pour rentrer malheureusement bredouilles.

Le calvaire a continué puisque ce lundi matin, la quasi totalité des banques ont baissé leurs rideaux pour des raisons de sécurité. Cependant, elles ont pu alimenter les GAB pour soulager leur clientèle. En tout cas hier matin, au niveau de la Place de l’Indépendance, de longues queues ont été notées devant les GAB, renseigne Le Témoin.

Tensions au Sénégal : Khalifa Sall appelle à la réconciliation

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Mes chers compatriotes,

C’est avec le cœur lourd que nous avons vécu les événements de ces derniers jours.

J’adresse mes condoléances aux familles des victimes et formule des prières de prompt rétablissement aux nombreux blessés.

Le décès de nos enfants et la grande tristesse qui s’installe dans leurs familles constituent de grosses balafres.

Ces événements désastreux sont hélas le fruit d’une rupture de confiance entre acteurs politiques et de frustrations accumulées depuis que la sélection des protagonistes politiques aux joutes électorales est devenue une règle.

Elle a fini de diviser notre pays en camps retranchés dans leurs certitudes.

La haine est en train de prendre le pas sur le bon sens, et finit par faire le lit de tous les outrages, de tous les excès. Il nous faut sortir de cet engrenage en passe de mener notre pays dans l’abîme.

Mes chers concitoyens

J’appelle le président de la République à prendre de la hauteur en mettant en avant la primauté de l’intérêt national.

Qu’il sache que, de par sa fonction, il est comptable des colères et des angoisses de son peuple. Il lui faut, en « bon médecin », prendre le pouls de ses concitoyens et prescrire la bonne posologie. C’est une obligation morale vis-à-vis de ce grand peuple qui lui a tout donné. Et la bonne ordonnance consiste à : organiser des élections libres et transparentes, des élections inclusives où seul le peuple aura le dernier mot.

Mes chers compatriotes

Dans ce contexte de montée des périls, la réconciliation des Sénégalais doit être le maître-mot. Il ne peut y avoir d’idéal commun si les cœurs ne sont pas apaisés, si les différences dressent des barricades.

La République, garante de la cohésion sociale, est la meilleure promesse que nous pouvons faire à notre peuple.

C’est pourquoi nous devons construire l’avenir avec tous les Sénégalais, autour des principes fondamentaux de la République et qui serve la démocratie et le peuple.

Notre devoir est de réconcilier les Sénégalais et de mobiliser les énergies, toutes les énergies, pour le grand dessein national.

Khalifa Ababacar Sall