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jeudi, octobre 10, 2024

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Niger : Les USA reconnaissent officiellement la junte, pas de « Paris » sur Bazoum

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Pour les Etats-Unis, Mohamed Bazoum, le président nigérien déchu appartient visiblement au passé. Point n’est besoin de miser sur un homme qui ne détient plus le pouvoir.

 L’oncle Sam est décidé à aller de l’avant sans céder aux sirènes de Paris qui ne veut aucunement reconnaître les nouvelles autorités de Niamey.

Le samedi 02 décembre dernier, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis au Niger Kathleen FitzGibbon a présenté la copie figurée de ses lettres de créances, au ministre des Affaires étrangères et de la coopération Bakary Yaou Sangaré.

Travailler avec les nouvelles autorités pour un retour à l’ordre constitutionnel

C’est en prélude à la présentation officielle de ce document au chef de l’Etat nigérien Abdourahamane Tiani. Par cet acte posé le weekend dernier, les Etats-Unis reconnaissent officiellement la junte au pouvoir au Niger.

Ils montrent par la même occasion, que seuls ses intérêts lui importent. Pas besoin de s’aligner sur la position de la France. L’oncle Sam compte plutôt travailler avec le Niger et la Cedeao pour un « retour à l’ordre constitutionnel ». Il y tient. Le 10 octobre dernier, le pays avait formellement qualifié les évènements de juillet de coup d’Etat et suspendu  son assistance budgétaire au Niger. La mesure n’a pas encore été levée.

« Ils sont là et c’est à nous de les convaincre maintenant »

Le porte-parole du département d’Etat américain Matthew Miller, a indiqué que toute « reprise de l’aide des Etats-Unis est subordonnée à la prise par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) de mesures propres à instaurer une gouvernance démocratique dans les meilleurs délais et de manière crédible ».

 

Le ministre nigérien des Affaires étrangères a pris bonne note et compte bien convaincre les USA des bonnes intentions de la junte. « Ils sont là et c’est à nous donc de les convaincre maintenant pour qu’ils sachent que les militaires ne sont pas là pour rester éternellement », a déclaré M. Bakary Sangaré samedi dernier. Actuellement toutes les coopérations entre le Niger et les USA sont suspendues sauf la  coopération humanitaire.

« Pas pour que leurs soldats viennent combattre auprès de nos soldats, mais…. »

Le chef de la diplomatie nigérienne espère que les Etats-Unis  reconsidéreront  progressivement leur position car Niamey a besoin d’eux sur le plan militaire. « Nous sommes en train de travailler sur la prochaine étape qui sera la coopération militaire, car nous en avons besoin. Pas pour que leurs soldats viennent combattre auprès de nos soldats, mais qu’ils nous aident dans des domaines où pour le moment nous n’avons pas suffisamment de moyens, notamment la maîtrise du ciel et les informations », a-t-il expliqué.

Rappelons que la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis au Niger a été nommée en juillet 2023, peu avant le putsch. Elle a rallié Niamey, en août 2023.

Russie: Moscou prépare un «corps militaire africain» pour prendre la suite de Wagner

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Le ministère de la Défense russe serait en train de travailler selon plusieurs médias et chaînes Telegram sur une nouvelle unité : un « corps africain » qui prendrait la relève de Wagner.
Une délégation russe conduite par le vice-ministre de la Défense est à Niamey. Il s’agit de la première visite officielle d’un membre du gouvernement russe dans ce pays depuis le coup d’État du 26 juillet qui a bouleversé les relations diplomatiques entre le Niger et ses partenaires internationaux. La délégation conduite par le vice-ministre russe de la Défense, le colonel-général Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov, a été reçue hier lundi par le chef du régime militaire nigérien, le général Abdourahamane Tiani. À l’issue de cette rencontre, les parties ont procédé « à la signature de documents dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre la République du Niger et la Fédération de Russie ».
 
 
Parallèlement, le groupe de recherche All Eyes on Wagner assurait hier, dans un rapport, que la présence russe s’accélérait au Burkina Faso. Et les forces de Wagner sont aussi présentes au Mali aux côtés de l’armée régulière et régulièrement mises en cause pour des exactions sur la population civile, comme ce fut encore dans le cercle de Niono il y a quelques jours.
 
Un corps africain en préparation
 
Ce futur « corps africain » de l’armée russe est présenté par certaines chaînes Telegram comme ayant vocation à prendre la relève de Wagner.  Les anciens mercenaires y seraient d’ores et déjà les bienvenus. Les conditions : un salaire élevé de près de 3000 euros, des soins médicaux gratuits, des assurances vie et maladie, le tout sous la supervision du vice-ministre de la Défense, Iounous-bek Bamatguireïevitch Evkourov.
 
D’autres sources évoquent pour cette unité un patronage direct du renseignement militaire russe, sous la houlette d’un homme d’affaires proche du président… Ce dernier scénario serait très similaire à celui mis en œuvre pour Wagner. Et jusqu’ici tout indique plutôt l’inverse, c’est à dire la mise sous contrôle direct du pouvoir politique.
 
Moscou continue en tout cas à pousser son avantage sur le continent. Parmi les projets qui semblent travaillés avec le plus de constance, et qui inquiètent beaucoup les Occidentaux, la volonté de la Russie d’avoir un accès aux ports libyens soit de Benghazi soit de Tobrouk. Fin août, le vice-ministre russe de la Défense conduisait la délégation qui s’est rendue en Libye à l’invitation du général Haftar. 

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE- Soutenons la position du Président Macky SALL

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Les incidences néfastes du changement climatique sont parmi les fléaux qui assaillent le plus aujourd’hui la terre entière.

Elles exigent une action commune et concertée de toutes les composantes de l’humanité. Ce dérèglement et ses conséquences constituent un défi urgent à relever. Le danger est unanimement reconnu par la Conférence des Parties (COP) des pays signataires de la convention sur le climat. Toutefois ce phénomène a son lot d’aspérités injustement vécues, dans la mesure où elles affectent plus sévèrement les populations les plus vulnérables, et pourtant moins responsables des émissions de gaz à effet de serre.

Ainsi, les écosystèmes de notre planète sont durement impactés par les changements climatiques. Nous assistons, impuissants, à l’intensification de ses effets désastreux à travers des incendies, inondations, érosions ou canicules incontrôlés. Le constat comme les explications de ce phénomène font désormais consensus au sein de la communauté scientifique : les changements climatiques sont attribuables, au moins en partie, aux activités humaines et devraient se poursuivre au cours des prochaines décennies. L’ampleur dépendra donc des scénarios de transition énergétique à mettre en œuvre pour y faire face.

Partant, j’invite toute la classe politique de notre pays à jouer balle à terre, afin que nous parlions justement de la planète terre ; notre planète agressée. Le sommet de la COP 28 qui se tient aux Émirats Arabes Unis, septième producteur mondial de brut, nous y convie tous. Difficile, nous le savons, de se faire entendre dans un contexte électoral si chargé. En effet, le Sénégal est à moins de trois mois d’une élection présidentielle qui sera âprement disputée. Quand on sait les enjeux liés à la conquête du pouvoir et à son exercice, on imagine aisément pour le comprendre dans une certaine mesure, que les esprits des candidats sont résolument orientés vers l’échéance électorale du 25 février 2024. Cependant, pour peu que l’on soit préoccupé par le développement du Sénégal, la transition énergétique doit nous interpeller. Elle doit aussi être au cœur du débat programmatique des candidats qui aspirent à diriger notre pays, parce qu’elle nous concerne.

En effet, qu’on s’appelle Macky Sall, qui n’est pas candidat à sa succession –la précision a son importance- ou qu’on porte le nom de l’un quelconque des plus de 260 candidats déclarés (en attendant l’arrêt de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel), la responsabilité est la même. Il s’agit de la défense des intérêts supérieurs du pays au détriment des agendas personnels.

S’il est vrai, sous nos cieux, que les débats et querelles de personnes prennent souvent le dessus sur tout et sur tous, il est plus que temps pour l’élite politique, de se pencher davantage sur l’aspiration légitime des Sénégalais au développement avec son corollaire, le progrès. Cette forte aspiration au développement engage la classe politique à une prise de position courageuse par rapport à la transition énergétique.

En français facile pour nous faire comprendre, le pétrole et le gaz aux vertus et avantages tant chantés risquent de ne pas servir à grand-chose si nous ne gagnons pas le combat de la transition énergétique. Alors que notre pays s’apprête à exploiter ces deux ressources ô combien importantes, mais surtout stratégiques pour son décollage économique, voilà que certaines puissances économiques et financières veulent nous imposer un autre agenda ! Vos ressources, nous disent-elles en des termes à peine voilés, sont à ranger au musée des « énergies polluantes ».  Autrement dit, votre pétrole et votre gaz ne sont bons qu’à rester là où ils sont, au fond des océans. Leur trouvaille : interdire « le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz » ; notre cher gaz. Comme si le charbon que ces puissances continuent d’utiliser pour faire tourner leurs machines et pour vivre tout court était une « énergie propre » !
L’intention est claire. Après avoir pollué la planète, malmené la couche d’ozone, réchauffé et surchauffé le climat, ces chevaliers tardifs de la protection de l’environnement veulent subitement enfourcher un autre cheval : nous priver de notre droit au développement. Inacceptable. Non pas parce que le changement climatique, avec son lot de dérèglements de toutes sortes, ne nous préoccupe pas mais parce que la question, pour préoccupante qu’elle soit, doit être abordée sous l’angle de la souveraineté, de la justice et de l’équité. Si ce diktat des temps modernes passe, c’est toute notre stratégie basée sur le Gas to Power, Gas to Industry (marché local) et Gas to Export (exportation) qui tomberait à l’eau. Il y aurait alors, sans jeu de mots, de l’eau dans le gaz pour le Sénégal.

Le président Macky Sall l’a dit sans équivoque à ses pairs à Dubaï : « Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. » Le bon choix, s’est-il empressé d’ajouter, c’est les deux. Après avoir entendu plus d’une fois le chef de l’Etat sur le sujet de la transition énergétique et ses enjeux de développement, je suis fondé à croire en la sincérité de sa position. De plus, il n’a pas tort. Il a même raison. Cette posture courageuse de leadership mérite d’être amplifiée et soutenue pour devenir tout simplement : LA POSITION du Sénégal.

Si elle ne l’est pas davantage, la question d’une transition énergétique juste et équitable est tout au moins aussi importante que la transparence du processus électoral, l’inclusivité de l’élection présidentielle à venir, l’indépendance de la justice, la garantie des droits et libertés ou le respect de l’Etat de droit. Le prochain président de la République héritera à coup sûr de ce brûlant dossier énergétique. Inévitablement. Le développement du Sénégal en dépend.

Le combat n’est pas gagné d’avance. Il n’est pas non plus perdu d’avance. Il requiert à la fois transpiration, inspiration et détermination. Evidemment c’est un combat qui ne se mène pas seul. Parmi les alliés potentiels, figurent des producteurs de pétrole et de gaz qui ne se reconnaissent pas dans la marche vers l’abandon des énergies dites fossiles que certains souhaitent ici et maintenant. L’Arabie Saoudite est de ceux-là. Les pays africains, producteurs ou non producteurs, de même que tous les autres à travers la planète qui aspirent au développement ne devraient pas être en reste. La société civile d’ici et d’ailleurs a également un rôle non négligeable à jouer, nonobstant son attachement au développement durable.

Entendons-nous bien : il n’est pas question ici, de soutenir que les énergies fossiles n’ont aucun impact sur le réchauffement climatique. Il s’agit plutôt de dire sans détour que les pays nouvellement producteurs comme le nôtre, ont le droit d’aller à leur rythme dans la marche vers une transition énergétique qui ne saurait être confondue avec une course de vitesse vers une sortie des énergies fossiles. Une exploitation raisonnable et raisonnée des énergies dites fossiles, tel est l’enjeu. En outre, l’alternative au fossile que sont les énergies renouvelables, coûte très cher. D’où un autre enjeu : celui du financement et de l’accès au financement qui n’est pas des moindres dans le débat sur la transition énergétique.
La transition énergétique est par excellence un bon thème de campagne quand on sait que l’exploitation « des ressources naturelles (qui) appartiennent au peuple » est inscrite dans notre Constitution. Voilà un sujet qui mérite pour aujourd’hui et demain, une CO-CONSTRUCTION avec les Sénégalais.

Macky Sall et la transition énergétique : je soutiens le combat.

MAMOUDOU IBRA KANE
Leader du Mouvement « DEMAIN C’EST MAINTENANT »
Ancien candidat déclaré à l’élection présidentielle

Gestion et gourvernance foncière: « En instaurant le Procasef, l’État a engagé un vaste chantier dans le cadre de sa gouvernance foncière » (Moustapha Ba, ministre)

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« Le foncier, levier de Souveraineté alimentaire » est la thématique inscrite au centre de la 6ème édition du Forum national sur le foncier, tenu ce 5 décembre à Dakar.

Sous l’initiative de la Plateforme Nationale de Dialogue sur la Gouvernance Foncière (Pngf) et le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (Procasef), la rencontre vise à assoir un cadre de dialogue multi-acteurs sur la gestion et la gouvernance foncière afin d’assurer un accès sécurisé à la terre pour les collectivités locales. La rencontre a été présidée par le ministre des Finances et du budget Mouhamadou Moustapha Ba. L’autorité a lors de la rencontre indiqué les efforts que son département a initié et proposé au chef de l’État pour le décret introduisant les droits collectifs sur le domaine national. C’est sous ce rapport qu’il faut comprendre la mise en place du projet cadastre et sécurisation foncière (Procasef), a renseigné Moustapha Ba.

« En instaurant le projet cadastre et sécurisation foncière, l’État du Sénégal a engagé un vaste chantier dans le cadre de sa gouvernance foncière. Le Procasef, en tant que cadre d’expérimentation des opérations foncières avec des outils de sécurisation foncière sur toute l’étendue du territoire national, est en train de faire un important travail pour la mise en place d’un cadastre en milieu rural. Et donc portail financier de la sécurisation des assiettes foncières pour les agriculteurs et les populations. Dans cette dynamique, des investissements substantiels ont déjà été consentis pour le renforcement et la modernisation de l’infrastructure des domaines géo-spatial. Cette avancée significative aura un impact certain sur la gestion foncière mais également sur l’aménagement du territoire, la planification urbaine, la gestion des ressources naturelles. », a confié le ministre Moustapha Ba. Il a saisi l’occasion pour adresser ses félicitations au Procasef sous la conduite de son coordinnateur Mouhamadou Moustapha Dia pour la qualité du travail fourni en si peu de temps et surtout pour l’esprit d’ouverture envers les exécutifs locaux, la société civile, les autorités déconcentrées, entre autres. Le ministre des Finances et du Budget a également relevé le caractère inclusif de l’initiative qui témoigne de l’implication de tous les acteurs du foncier notamment la société civile.

« J’ai également noté avec beaucoup de satisfaction, l’importante implication de la société civile, notamment le cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal. Elle a apporté une contribution de très haute facture dans la phase de formulation du projet avec l’intégration du principe du contrôle citoyen comme mode opératoire dans la mise en œuvre de ce grand projet», a soutenu Mouhamadou Moustapha Ba pour qui, le contexte de la tenue de l’événement coïncide avec la 28e conférence des partis sur le climat, COP 28 qui se déroule à Dubaï.

« Notre monde est soumis à des dérèglements climatiques sans précédent. En plus de la dégradation des ressources naturelles et des terres arables, devenant la préoccupation majeure des populations. Ces phénomènes ont de plus en plus tendance à compromettre tous les efforts consentis dans la perspective de la souveraineté alimentaire. Ils ne peuvent plus être ignorés dans l’élaboration des stratégies de développement agricole et social. C’est pourquoi dans l’axe 2 du plan Sénégal émergent, c’est capital humain, protection sociale et développement durable. C’est la raison pour laquelle, pour la première fois, le Sénégal s’est doté d’un budget vert et a mis en place un document cadre de financement durable. Bientôt, le Sénégal commencera à émettre des obligations aux échecs qui nous permettront de boucler les opérations financières. Au titre de la gestion 2024 et des besoins de financement du Sénégal car le budget de 7003.6 milliards FCFA, les besoins de financement sont de l’ordre de 2148 milliards FCFA avec un déficit budgétaire de 840 milliards FCFA équivalent à 3,9% du produit intérieur brut », a soutenu le ministre. A l’en croire, la sécurisation foncière au service de l’agriculteur et du paysan pour une souveraineté alimentaire est largement à la portée du Sénégal et au vu de la démarche multi acteurs adoptée, il reste convaincu que les objectifs visés seront largement atteints.

Plusieurs sessions avec des thématiques seront abordées durant ce forum national sur le foncier, notamment, le bilan du dialogue sur le foncier, les défis de l’équité des droits d’accès au foncier, la sécurisation du foncier pastoral, entreprenariat des jeunes et accès au foncier entre autres.

De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6

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Le président Macky Sall a remis, ce mardi 05 décembre 2023, les clés de la nouvelle Cité « Baraka » aux bénéficiaires, marquant ainsi une avancée majeure dans la transformation de ce quartier. Jadis un amalgame de taudis et de baraques ayant évolué en bidonville au fil des années, ce lieu a été complètement réhabilité pour devenir une zone résidentielle moderne.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le président a souligné l’importance capitale de cette rénovation urbaine. « Les bidonvilles ne sont pas une fatalité, ils peuvent être transformés en espaces harmonieux s’intégrant à l’architecture des villes. Ces populations méritent respect et dignité », a-t-il affirmé.

La nouvelle Cité comprend 11 immeubles, proposant 210 appartements pour les victimes ainsi que 60 autres destinés à des activités commerciales. Le chef de l’État a également évoqué des opportunités d’emploi pour les jeunes, notamment au sein de l’agence de la sécurité de proximité (ASP) et chez PROMOGED.
Insistant sur la responsabilité des nouveaux bénéficiaires, Macky Sall a exhorté à une gestion attentive de ces logements nouvellement attribués. « Ces logements sont à vous, veuillez en faire bon usage », a-t-il souligné.

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a également mentionné le projet en cours de construction d’une mosquée, appelant le Premier Ministre Amadou Ba à accélérer le processus en collaboration avec les services de la présidence.

Birame Khary Ndaw


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


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De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6


De bidonville à zone résidentielle: La métamorphose de la Cité ‘’Baraka’’ de Liberté 6

 

Litige sur le bloc pétrolier attribué à Total : L’Etat du Sénégal évite une condamnation au CIRDI!

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L’Etat du Sénégal vient d’éviter une condamnation au Centre l’International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). Il y avait été attrait par African Petroleum (Apsl) de Frank Timis qui était attributaire des blocs Rufisque Offshore Profond et Sénégal Offshore Sud Profond.

African Petroleum reprochait à l’Etat du Sénégal d’avoir offert Rufisque Offshore profond à Total et mis en compétition Sénégal Offshore Sud Profond dans un cycle d’attribution. Deux blocs qui lui avaient été octroyés en 2011. La compagie avait saisi le Centre l’International pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). La procédure d’arbitrage vient de connaître son épilogue.

En effet, le juge a rejeté les demandes d’African Petroleum. Pis, la compagnie pétrolière a été condamnée à payer environ 3 millions de dollars pour couvrir 90% des frais d’arbitrage et des frais de justice de la République du Sénégal, renseigne Apsl.

Mais African Petroleum n’a pas dit son dernier mot. «Nous étudions toutes les options disponibles concernant cette décision décevante, y compris le dépôt d’une demande d’annulation comme le prévoit la Convention Cirdi», annonce la compagnie.

Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à plusieurs années auparavant. En novembre 2011, le régime de Wade octroyait les deux blocs à Frank timis et sa Compagnie. Mais, en mai 2017, lors de la visite d’Etat du Président Macky Sall en France, le gouvernement du Sénégal octroie Rufisque Offshore profond à Total. Ce qui avait soulevé une vive polémique, notamment sur les conditions d’attribution, jugées nébuleuses.

Puis, l’Etat a inscrit Sénégal Offshore Sud profond sur la liste des blocs à attribuer dans le cycle d’octroi de licences. Dès le 5 mai, African Petroleum réagit à travers un communiqué pour dénoncer le deal avec Total. La compagnie a porté l’affaire au centre international pour le règlement des différends de paris.

Entretemps, en Mars 2019, African Petroleum de Frank Timis a fusionné avec PetroNor E&P Ltd, après avoir racheté l’essentiel de ses actions. African Petroleum deviendra, ainsi, PetroNor E&P Limited.

Réhabilitation du Pont Moustapha Malick Gaye : l’infrastructure réceptionnée par Mansour Faye

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Mansour Faye, Ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, a présidé ce lundi à la cérémonie de réception du pont Moustapha Malick Gaye à Saint-Louis. La réhabilitation de ce pont, reliant l’île à la Langue de Barbarie, dont les travaux ont été assurés par l’AGEROUTE, permet à la population de Saint-Louis de retrouver sa mobilité d’antan, en particulier les habitants de la Langue de Barbarie. La cérémonie de réception s’est déroulée ce lundi matin en présence du gouverneur de la région, Alioune Badara Samb, des autorités coutumières et religieuses, des responsables des travaux et du représentant de la famille du parrain.

Les travaux, entamés en novembre 2022, ont duré 12 mois pour un coût global d’un milliard de francs CFA financés par l’État du Sénégal. La réhabilitation du pont Moustapha Malick Gaye s’inscrit dans le cadre du programme de construction de ponts et d’autoponts piloté par le ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, à travers l’Ageroute en tant que maître d’ouvrage.
 
 Selon le ministre des Infrastructures terrestres et maire de Saint-Louis, Mansour Faye, en plus de la réhabilitation du pont, des voiries connexes ont été réalisées, pour le plus grand bonheur des usagers. Le maire de Saint-Louis a exprimé sa gratitude envers le président de la République pour la réhabilitation de ce pont qui transformera positivement l’aspect de Saint-Louis.
 
« Pendant les douze années de règne, Saint-Louis s’est transformé et a complètement changé de visage, devenant une ville où la mobilité s’est nettement améliorée. Nous avons bénéficié d’infrastructures importantes en termes de voiries. Le programme de développement touristique s’est réalisé à hauteur de 90%, plaçant ainsi la vieille ville dans une position de ville lumière à l’échelle nationale », a-t-il expliqué, rappelant que les travaux de la place Baya Ndar (ex-place Faidherbe), dont la réhabilitation a rencontré quelques difficultés avec l’entreprise, seront poursuivis. Il a souligné que cette place restera piétonne, avec davantage de verdure et d’activités, afin de la rendre encore plus attrayante.

Candidat à la Présidentielle 2024: Ces obstacles qui se dressent devant Karim Wade

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Le Parti démocratique sénégalais (PDS) n’a pas fait dans la discrétion, en allant déposer la caution de son candidat Karim Wade. Il reste que le candidat des libéraux qui vient de franchir la première étape de sa candidature, doit surmonter l’affaire du quitus fiscal, le handicap de la langue wolof et la question de sa « double nationalité française et sénégalaise ». Autant dire que Karim Wade a encore du chemin à faire.

Ce n’est pas encore donné pour Karim Meïssa Wade, candidat à la Présidentielle de 2024. Le fils de l’ancien président Wade s’est, certes, acquitté, lundi dernier, de la deuxième condition pour être candidat à la présidentielle. C’est le trésorier du parti, le Parti démocratique sénégalais, qui s’est chargé de déposer la caution au nom de Karim Wade. Un montant de 30 millions FCfa a été déposé à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), sous forme de chèque.

Discret sur la collecte des parrainages citoyens, au moins 44 500, le PDS s’est fait imposant au moment de déposer la caution de son candidat. « Nous respectons le calendrier », a expliqué, à RFI, le directeur de campagne du PDS, Maguette Sy. Cette étape franchie, Karim Wade a encore du chemin à faire, avant de voir le Conseil constitutionnel valider sa candidature.

D’après le journal « Point Actu », l’ancien ministre d’Etat chargé de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, rétabli dans ses droits civiques par l’Assemblée nationale, a au moins quatre obstacles à franchir.
Il a été ondamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), en mars 2015, à une peine de six ans d’emprisonnement et à une amende de 138 milliards FCfa. Si le parlement a réhabilité le citoyen Karim Wade en août dernier, il reste qu’il y a une grosse polémique sur l’amende de 138 milliards FCfa.

A ce sujet, le candidat du PDS pourrait se heurter à un obstacle si l’amnistie n’efface pas, en droit, l’amende à honorer. La question se pose, en effet, de savoir si Karim Wade aura le quitus fiscal, indispensable à son dossier de candidature. Alors ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall avait, interpellé sur la question, préféré renvoyer la balle au Conseil constitutionnel, juge des candidatures.

Un deuxième obstacle attend Karim Wade. Il s’agit de sa nationalité française.

Le candidat déclaré de la coalition And Gor Yi Jotna, Me Moussa Diop, ex Directeur général de Dakar Dem Dikk, a mis en doute la « nationalité exclusive du candidat à la présidence de la République » de Karim Wade. Invité de l’émission « Faram Facce » de la télévision Futurs médias (Tfm), le 23 août dernier, Me Diop a indiqué que Karim Wade ne peut être candidat, du fait de sa double nationalité sénégalaise et française. « Au-delà des problèmes à régler sur le plan financier, Karim Wade est aussi sous le coup de l’article 28 de la Constitution, qui exige que tout candidat à la présidence de la République, soit ‘exclusivement de nationalité sénégalaise.

Karim Wade ne peut pas être Président, parce qu’il a la double nationalité, ce n’est pas la peine d’aller au Conseil constitutionnel. Je suis avocat, inscrit au barreau de Paris, j’ai les preuves que Karim Wade n’a pas renoncé à sa nationalité française », avait-il martelé.

Naturellement, le PDS a répliqué à cette hypothèque sur la candidature de Karim Wade. « Karim Wade n’a pas une double nationalité. Me Moussa Diop s’est trompé », oppose Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire libéral. « Me Moussa Diop est juriste. Il se dit avocat. Je ne pense pas qu’il soit un avocat des frontières. Il sait que Karim Wade est binational. Il est venu avec ces deux attributs au moment de sa naissance : père sénégalais et mère française. »

Le troisième écueil et non des moindres, qui attend le joker du PDS, est sa compétence linguistique en wolof. La critique faite à Karim Wade sur son incapacité à s’exprimer dans la langue la plus parlée du pays, persiste encore. Dans un pays où plus de 50% sont analphabètes, le message politique délivré en français, pourrait se heurter aux railleries du public.

D’ailleurs, son père Me Wade s’est illustré au cours de ses 26 années d’opposant et de campagnes électorales, par un wolof mordant, une de ses armes politiques. C’est un intrant de taille dans la présidentielle au Sénégal. Karim a-t-il vaincu le handicap supposé de la langue de son père ? La question reste entière. Il en est de même de sa connaissance du terrain. Karim Wade a été, en effet, rarement à l’intérieur du pays. Il n’y a, quasiment, jamais tenu de manifestation politique populaire.

Juste après avoir mis en place la « Génération du concret », le fils du président Wade n’a pas eu le temps d’animer ce mouvement, que de hauts responsables comme Kalidou Diallo, ancien ministre de l’Education nationale, l’avaient rejoint. Encore discret sur son retour, Karim Wade, en exil au Qatar depuis quelque sept ans, n’a jusque-là donné aucun signe confirmant son retour effectif. Le versement de sa caution, hier, est sans doute un moyen de réduire la pression que ses militants exercent sur lui, au sujet de son retour.

COP28 : Antoine Diome expose la politique énergétique du Sénégal

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Le Ministre du Pétrole et des Énergies, M. Antoine Félix Abdoulaye Diome, participe activement à la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï, mettant ainsi en avant la politique énergétique du Sénégal.

 Il a pris part à plusieurs événements et rencontré d’éminentes personnalités du secteur.

Antoine Diome a aussi animé un panel sur la mise en œuvre du JETP (Partenariat pour une transition énergétique juste) du Sénégal, soulignant l’importance du respect des engagements financiers, du transfert de technologies et du contenu local.

 

Le ministre a pris part à un panel sur le charbon, mettant en avant la politique énergétique du Sénégal, basée sur le gaz naturel comme énergie de transition.

 

Par ailleurs, le ministre du Pétrole a participé à un panel organisé par l’Allemagne sur la dimension sociale de la transition énergétique, insistant sur son caractère social et humain, notamment en favorisant l’accès à une électricité abordable et la compétitivité des entreprises, pour le bien-être des travailleurs et la promotion de l’emploi des jeunes.

 

Il a par ailleurs rencontré le Dr Fatih Birol, Directeur Exécutif de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE).

Considérés comme des responsables irresponsables : Mouhamadou Lamine Massaly, président de l’UNR, « brûle » encore le F24

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Le F24 ! C’est finalement une image laide et vile que ce conglomérat de losers et d’aigris, qui prétendent défendre la République, donne au Sénégal. La conspiration et la grossièreté y ont élu domicile et personne n’y charrie les valeurs de l’esprit républicain. Tout ce que ces responsables disent dans les médias et font sur le terrain politique, renvoie à l’irresponsabilité.

La calomnie et le dénigrement y ont cédé la place à la barbarie et à la cruauté. Les responsables ne partagent ni des valeurs ni des vertus. Ils sont devenus irresponsables et l’ex-Pastef qui semble les unir, est transformé en une jungle sauvage, où il faut insulter ou être injurié, en attendant peut-être de tuer ou d’être tué.

A la veille de la Présidentielle 2024, tout, dans ce conglomérat de leaders en perte vitesse, est abject et mince. Ce sont des responsables qui injurient par une hideuse acrobatie verbale. Plusieurs de ses responsables du F24, ne se révèlent pas par un fiel local remporté, ni par un acte républicain. Leurs noms ne surgissent que dans de violentes échauffourées lors de manifestations politiques.

Les responsables du F24 pêchent en stratégie et en méthode de lutte. Leur haine empeste leurs propos. La rancœur rythme leurs répliques. Leurs mots sont des termes de bagarres. Ils ne discutent pas. Ils disputent. Sans s’en rendre compte, les leaders du F24 se donnent une image publique peu glorieuse, par une personnification à outrance des antagonismes politiques.

Le F24 n’a même pas un berceau d’avenir, leurs responsables étant des automates, sans formation politique et sans retenue, qui mènent le jeu de démoniaques manipulateurs. Ces manipulateurs, fortunés du hasard, qui sont adoubés à de hautes responsabilités, n’ont pour splendeur que l’arrogance et la sauvage conspiration. Et les Sénégalais découvrent aujourd’hui, que ces gens du F24 sont incapables de hausser leur petitesse et leurs sinécures, ne sont que des vols et leurs forces politiques, du faux.

La paix dont vous faites allusion, ne rime pas avec le mensonge et vous n’avez plus d’arguments depuis que le Président Macky Sall a renoncé au 3e mandat. Vous avez des problèmes pour se faire parrainer, mais ni la manipulation ni la calomnie ne prospéreront. Soyez juste de vous-même, cette campagne de diabolisation ne passera pas et nous ferons face.

Mouhamadou Lamine Massaly,
Président de l’UNR