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39e session du COMCEC en Turquie: Abdou Karim Fofana porte la voix de l’Afrique

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Le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME participe à la 39e session du Comité permanent pour la Coopération économique et commerciale de l’OCI (COMCEC), ouvert ce lundi 4 décembre 2023, à Istanbul.

Abdou Karim Fofana a prononcé un discours au nom des pays africains membres de cette organisation. Le Sénégal a ainsi tenu son rang de porte-voix de l’Afrique, à ce grand évènement présidé par le chef de l’Etat turc Recep Tayyip Erdogan, en sa qualité de Président du COMCEC.

Après avoir transmis à son hôte les salutations du Président Macky Sall, M. Fofana a tenu à remercier particulièrement le groupe africain, « pour la confiance placée en notre pays, pour parler au nom de notre continent ».

Poursuivant son propos, il dira : « le monde est confronté présentement à de multiples défis, comme les changements climatiques, l’inflation induite par la hausse des prix de l’énergie, des matières premières, et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due au contexte géopolitique international. Ces crises multiformes récentes n’ont malheureusement pas manqué d’accentuer la vulnérabilité économique de notre continent et de constituer un frein à la dynamique de croissance et de développement économique enclenchée depuis quelques années. Toutefois, les économies africaines avancent, malgré tout, dans la bonne direction. »

Plus loin, Abdou Karim Fofana s’est fait porteur d’un plaidoyer en faveur de l’Afrique. « Notre organisation, a-t-il déclaré, devrait accorder plus d’attention, certes au développement de nos échanges mais également et surtout, à la disponibilité des produits agricoles et alimentaires, notamment pour les pays les plus faibles, en soutenant davantage l’élimination des restrictions à l’exportation dans le cadre notamment du système commercial multilatéral. »

Le ministre du Commerce a aussi défendu l’idée d’un développement des entreprises africaines, « pour créer des richesses et des emplois, en assurant un meilleur accès réciproque aux pays membres de l’OCI et au développement de normes communes ».

Ainsi, le porte-parole du gouvernement du Sénégal, qui s’est mué pour l’occasion en porte-parole des gouvernements africains a, en vue de la session prévue l’année prochaine, invité les pays membres en terre africaine, dans les termes suivants : « Le Sénégal, via son Agence nationale d’Encadrement et de Développement des PME (ADEPME), manifeste toute sa disponibilité à accueillir, en 2024, la poursuite des travaux sur le réseau des agences PME de l’OCI ».

 

39e session du COMCEC en Turquie: Abdou Karim Fofana porte la voix de l’Afrique

 

39e session du COMCEC en Turquie: Abdou Karim Fofana porte la voix de l’Afrique

03 tonnes de cocaïne saisies au Sénégal: Le fils d’un Président ouest africain parmi les propriétaires

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On en sait un peu plus sur les véritables propriétaires des 03 tonnes de cocaïne saisies au large du Sénégal par la Marine nationale il y a quelques jours. Lors de son audition à l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCTRIS) en charge de l’enquête, Rogello Valencia Vergara, qui fait partie des 10 personnes qui se trouvaient dans le navire au moment de son interception, a cité les véritables propriétaires dont un fils d’un chef d’Etat ouest africain et un Hollandais qu’il n’a pas identifié.

Selon L’Obs, il a confié qu’il devait recevoir d’un Colombien (son recruteur) 32 millions FCFA. Un des mis en cause a révélé que la drogue devait être livrée en Gambie et que le nommé Jack Holland devait récupérer les 10% de la cargaison.

 

Dix personnes dont un Sénégalais, cinq Nigérians, deux Bissau-guinéens, un Cap-verdien et un Irlandais du Nord se trouvaient dans le navire baptisé, « Ville d’Abidjan ». Ils ont chargé la drogue en Amérique du Sud et était en provenance de Sao Tomé. Il a été intercepté à hauteur de Kafountine et se dirigeait vers la Gambie. La drogue en question était planquée dans plusieurs sacs de 30 kg, renseigne la source.

Présidentielle 2024: Boun Dionne fonce

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En dépit du choix porté sur le PM Amadou Bâ, l’ancien occupant de la Primature et de ses parrainages emportés par son ex-allié Habib Niang, Mouhammed Boun Abdallah Dionne maintient sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Il vient de poser un nouvel acte qui le conduit droit vers la confrontation avec le candidat choisi par Macky Sall. Son mandataire Pr Mounirou Sy a déposé hier sa caution à la Caisse des Dépôts et des Consignations.

« Mon mandataire à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le professeur Mouhamadou Mounirou Sy a déposé ce jour (Ndrl : hier) à la Caisse Dépôts et des Consignations (CDC) la caution légalement requise pour tous les candidats », écrit sur X, ex-Twitter, l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.

Dans le même message, Boun Dionne poursuit : « J’adresse à cette occasion mes félicitations et mes remerciements au professeur et à l’équipe qui nous accompagne dans notre engagement de bâtir un Sénégal juste, dans la progression et le renouvellement ». Cette nouvelle étape franchie par la « Coalition Dionne 2024 » qui porte la candidature de l’ancien PM traduit sa détermination à aller aux urnes le 25 février prochain en dépit des écueils déjà érigés sur son chemin. Il y a, en effet, près de dix jours, la presse a annoncé qu’une cohorte de délégués de la coalition Dionne 2024 a été débauchée par le candidat de Benno Bokk Yaakaar, l’actuel Premier ministre Amadou Bâ.

D’après le journal Point Actu, tout est parti de la défection du délégué Habib Niang, parti rejoindre la majorité alors qu’il avait quitté avec fracas BBY. « Le candidat de BBY cherche désespérément à acheter la conscience des délégués de Mahammed Boun Abdallah Dionne avec de l’argent et des promesses de promotions professionnelles et d’acquisition de biens fonciers. Face à la résistance renouvelée et au rejet catégorique des alliés de la Coalition Dionne 2024, BBY investit hideusement et maladroitement le champ de l’intox et l’infox en présentant sous un faux jour des faux-délégués inconnus de la Coalition comme étant des démissionnaires et rejoignant le candidat Amadou Bâ », attaque la coalition Dionne 24. «

Toutefois, leur départ n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. La dynamique Dionne 2024 est lancée. Elle a atteint sa vitesse de croisière. Rien ou personne ne peut l’arrêter. La Coalition Dionne 2024 arrivera à bon port puisqu’elle a déjà bouclé plus de parrainages que ce qui est requis dans chacune des 14 régions et détient par devers elle et sans erreur aucune les parrainages nécessaires (le maximum requis) sans aucun achat de conscience », rassure les camarades de l’ancien PM.

Dans une déclaration rendue publique le 21 septembre dernier, Mahammed Boun Abdallah Dionne déclare : « Je m’engage parce que la situation de tensions politique et sociale que nous vivons présentement au Sénégal, exige un processus sincère d’apaisement et de réconciliation nationale ».

Manar Fall (Pétrosen): «Avec le Gaz, on a la possibilité de réduire de 30 à 40% le prix de l’électricité»

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L’année prochaine, le Sénégal commencera à produire du Gaz. Ce qui pourrait faire baisser substantiellement la facture d’électricité des sénégalais, selon Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.

Le gaz que le Sénégal va produire pourrait faire baisser de 30 à 40% la facture d’électricité des ménages sénégalais. C’est ce qu’a déclaré Manar Fall Manar Fall, Directeur général de Petrosen Trading & Services.

«Tout le monde se plaint du fait que nos factures d’électricité sont élevées. En remplaçant le fioul qu’on utilise aujourd’hui, qui fait 70% du cout de l’électricité au Sénégal, par du Gaz, on a  la possibilité de réduire d’à peu près à 30 à 40% le prix de l’électricité», a indiqué Manar Fall.

S’exprimant lors de la 5ème édition du du Gingembre littéraire, il ajoute que la production de gaz permettra aussi aux entreprises d’être un peu plus  efficientes et productives et ainsi tirer le pays vers l’industrialisation.

Manar Fall expliquera aussi que le pays a un projet de fabrication d’urée à partir du gaz. Un projet de 1,5 milliards de dollars pour produire 1,2 millions de tonnes d’urée avec le gisement gazier de Yakaar-teranga.

L’idée, dit-il, c’est de pouvoir approvisionner nos agriculteurs et de leur permettre de produire plus tout en exportant. «On va pouvoir inverser la balance des paiements. Plutôt que d’importer de l’urée, on va exporter vers des pays comme les Usa, le Brésil et dans la sous-région. Et c’est cela le bon schéma», indique M. Fall.

ABDOU KARIM FOFANA « IL N’Y A PAS DE GUERRE DE LEADERSHIP A DAKAR »

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Invité de l’émission « Toute la Vérité sur la Sen TV », le ministre, responsable du parti présidentiel à Dakar est revenu sur ce qui s’est passé au siège de l’APR, il y a quelques jours. « Il n’y a pas de guerre de leadership à Dakar » a d’abord tenu à préciser Abdou Karim Fofana.  « Il y a eu, explique-t-il, des échauffourées malheureuses au siège de l’APR. Des responsables de Dakar se sont mis ensemble pour collecter des parrainages.

Dakar est une locomotive pour la présidentielle. Si vous améliorez votre résultat de 10 ou 15 points à Dakar vous impactez positivement le résultat national. C’est un devoir de s’investir. Ils l’ont fait et sont allés au siège pour remettre leurs parrainages. Là entre responsables, il y a eu des problèmes pour des sièges ou ce genre de choses. En réalité c’est ça mais il n’y a pas une guerre de leadership. » Plus loin, le ministre du Commerce dira qu’à Dakar « il y a un travail à faire. La priorité c’est de mobiliser les électeurs de Benno Bokk Yakaar. On a un bon candidat, un bon programme, un bon bilan du Président de la République, ce qu’il nous faut c’est faire en sorte que nous soyons ensemble et que chacun travaille selon ses capacités. L’enjeu c’est que notre candidat gagne au premier tour et que Dakar participe massivement à cette victoire. » Et d’ajouter « quatre millions de parrains c’est sérieux, c’est de l’ardeur militante. Le parrainage est un moment de mobilisation. Les états-majors politiques qui en ont les moyens ont le droit de mobiliser leurs militants. Cela nous permet d’aller vers les populations et d’évaluer nos forces. »

Le porte-parole du gouvernement a aussi rappelé pourquoi le Sénégal demeure une démocratie. « Nous sommes, a-t-il dit au micro de Fabrice Nguéma, dans un pays où aux dernières locales l’opposition a remporté de grandes villes. Un pays où aux législatives notre coalition et celles des oppositions réunies étaient au coude à coude en nombre de sièges. Un pays où il y a 40 radios, une vingtaine de télés, une centaine de sites d’informations. Dans un tel pays on veut parler de confiscation des libertés. »  En conclusion, AKF affirme : « Le Sénégal est une démocratie, les voies et moyens pour arriver au pouvoir sont connus de tous. Me Abdoulaye Wade et le Président Macky Sall les ont empruntés. On a des lois et règlements qui s’appliquent à tous. Souvent il y a des décisions de justice défavorables à l’Etat du Sénégal. Quand nous ne sommes pas satisfaits nous épuisons les voies de recours sans appeler à casser ni attenter à quoi que ce soit. C’est ça la démocratie, c’est ça être républicain. Malheureusement cette attitude manque à certains hommes politiques. »

Keur Massar : La Brigade de recherches saisit 2 milliards de billets noirs

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La Brigade de recherches de Keur Massar vient encore de réaliser une grosse saisie dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon de billets de banque ayant cours légal.

Dimanche, M. Toure, un homme d’affaires gambien et Babacar Ciss, sénégalais se disant technicien en génie civile, ont été arrêtés en flagrant délit par les gendarmes. Selon Libération, M. Touré s’était procuré un lot de billets noirs en devises d’une contrevaleur de deux milliards. Il a ainsi contacté B. Ciss en vue de trouver un technicien capable de «laver» les dits billets. Ce que B. Ciss a accepté moyennant un pourcentage pour lui et le présumé expert.

Le 03 décembre 2023, dans la matinée, M. Touré et B. Ciss prennent langue avec un élément de la Br de Keur Massar infiltré qu’ils ont invité dans un appartement situé à la Cité Firdawsi où le travail devait se faire. La souricière en place, le duo a été arrêté en flagrant délit et les billets noirs saisis.
Les gendarmes ont aussi mis la main sur un véhicule de marque Mitsubishi immatriculé
Bjl 5966 N.

Fonds reçus par Sonko : La réplique salée de Birahim Seck à Madiambal Diagne

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Face aux accusations du député Matar Diop de la coalition BBY qui avait, devant les parlementaires, fait état des « ignominies » du maire de Ziguinchor qui aurait reçu des fonds de bailleurs intéressés par une remise en cause d’accords et de contrats sur l’exploitation du pétrole et du gaz découverts au  Sénégal. 
Madiambal Diagne avait interpellé le coordonnateur du Forum civil en se demandant si le poisson était si gros qu’on chercherait à le noyer. Pour lui, au-delà de l’assurance dont le député Matar Diop a fait montre, le silence de Birahime Seck et Cie laisse perplexe.
La réponse du coordonnateur du Forum civil n’a pas tardé. Birahime Seck renvoie la balle à celui qu’il appelle « l’ami du président ». Pour le coordonnateur du Forum civil, Madiambal Diagne est mieux placé pour édifier sur les accusations du député. 
« Madiambal Diagne, vous êtes un homme des médias, en plus d’être l’ami du président de la République Macky Sall. Vous devez être en mesure de nous édifier de l’exactitude ou non des faits rapportés par le député Matar Diop », a posté Birahime Seck.  

Culture urbaine: Tapha « Dabrains » vient d’être nommé PCA du…

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Mamadou Moustapha DIENG, Entrepreneur culturel, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives.

Le promoteur culturel, plus connu sous le nom Tapha Dabrains, a été nommé lors du dernier Conseil des Ministres, de ce mercredi 29 novembre,  PCA, du Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries Créatives par M. Macky Sall.

Ancien rappeur, Tapha « Dabrains » du nom de son ancien groupe,  est l’initiateur  du projet « Taru Rap Galsen », dont le but est de valoriser le hip hop « made in galsen ».

II était également l’initiateur du projet EFOR qui a réuni 10 artistes chanteuses sénégalaise  pour prester sur 10 thèmes différents et 10 titres engagés contre la violence faite aux femmes, pour la prévention du cancer de col de l’utérus, l’autonomisation de la femme, entre autres.

50e anniversaire du Codesria: Ismaïla Madior Fall préside l’ouverture de la 16e Assemblée générale

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Le Ministre des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall présidé ce lundi au nom du Chef de l’Etat, Macky Sall, l’ouverture de la 16e Assemblée générale, coïncidant avec le 50e anniversaire du CODESRIA. Le thème de cette Assemblée générale porte sur « Sciences sociales et les Pandémies en Afrique ». Le ministre qui s’est considéré comme « enfant du CODESRIA », pour avoir bénéficié de ses subventions appelées « Small Grant », a salué la contribution du centre dans le développement des sciences sociales et humaines sur le continent.

In extenso, l’intégralité du discours d’Ismaïla Madior, Ministre des affaires étrangères

J’ai l’honneur de représenter Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal à cette importante rencontre marquant le 50ème anniversaire du CODESRIA. Je voudrais magnifier la qualité exceptionnelle des relations entre notre pays et le CODESRIA, organisation basée à Dakar depuis sa création en 1973 et jouissant d’un Accord de siège lui conférant un statut diplomatique et des immunités, afin de garantir son indépendance et de soutenir, un engagement intellectuel efficace de cette institution de recherche.

Le CODESRIA est l’une des plus importantes institutions de recherche du continent, en matière de sciences sociales, de par son ancienneté et de par son champ d’intervention. C’est le lieu de saluer la contribution remarquable du CODESRIA au développement des sciences sociales et humaines en Afrique outil à la disposition de nos communautés de chercheurs venus de tout le continent et de la diaspora, de même que nos décideurs.

Aussi, à l’occasion de cette 16e Assemblée générale, il convient de saluer les nombreuses réalisations et publications du CODESRIA, en recommandant vivement leur conservation au patrimoine de l’Afrique et leur vulgarisation.

Ainsi, le CODESRIA a formé et promu des générations de chercheurs africains et a permis au Continent, d’apporter une contribution indéniable au développement des sciences sociales et humaines dans le monde.
Le contexte mondial post-COVID 19, justifie la pertinence du thème retenu pour cette 16e Assemblée générale, « les sciences sociales et les pandémies en Afrique ».

Ce choix traduit l’impératif d’une prise de conscience des défis et enjeux du moment. En effet, les « pandémies » constituent des moments épistémiques avec des implications majeures pour la production de connaissances au niveau mondial et africain. Elles créent des opportunités pour révolutionner les structures scientifiques et réorienter les dynamiques intellectuelles.

Les sciences sociales permettent d’améliorer la compréhension des pandémies en Afrique, avec une analyse des dynamiques économiques et socioculturels qui permet de formuler les meilleures réponses à ces fléaux des temps modernes.

De tout temps, les pandémies ont affecté la société internationale et aucun n’a atteint la dimension de la COVID-19, qui a fortement éprouvé les systèmes de santé, même les plus résilients et a impacté la continuité des soins et services de santé essentiels.

Ceci a nécessité l’urgence de replacer la santé au cœur de nos priorités, tant au niveau national qu’au niveau international.

A cet égard, il est important de mettre l’accent sur la prise de conscience de notre vulnérabilité collective, ainsi que sur la nécessité de mieux nous préparer aux pandémies, dans un esprit de solidarité et de coopération.

Notre pays, à travers le Plan Sénégal émergent, accorde une place privilégiée à la valorisation des savoirs et de la recherche, ainsi que leur contribution dans le développement économique et social. Il identifie le développement du capital humain, comme l’un des principaux défis à l’ère de l’économie du savoir.

Les illustrations concrètes de cette volonté politique, sont nombreuses. D’importants efforts sont réalisés pour le développement des sciences sociales, en vue de renforcer leur apport à l’éradication ou à la prévention des situations pandémiques ou de crise. On peut citer le Fonds d’Impulsion de la Recherche scientifique et technique (FIRST), outil mis en place par l’Etat pour donner un nouvel élan à la recherche, mais aussi à en faire un levier du développement économique et social du pays et au-delà même, du continent africain. Les chercheurs en science sociale et humaine bénéficient souvent de l’appui de ce fonds, selon des critères définis par le département de l’enseignement supérieur.

A l’échelle supranationale, il y a également le Prix Macky Sall pour la Recherche, dans l’espace du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).

Lancé en 2015 avec un montant initial de 500 millions de Francs CFA offert par le Président Macky Sall, Grand-Croix de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES, le Fonds a été porté à un milliard de FCFA en 2020, puis à deux milliards de Francs CFA en 2022.

Par ailleurs, le Président Macky Sall, au cours de sa présidence de l’Union Africaine, a multiplié les initiatives afin de contribuer à la levée progressive des barrières à la production locale de médicaments, de vaccins et d’autres produits et dispositifs médicaux et d’assurer un transfert de technologie et une souveraineté pharmaceutique et médicale.

Dans cette perspective, je réaffirme l’engagement du Sénégal à participer à l’effort mondial et africain de recherche pour la prévention et la lutte contre les pandémies, à travers toutes les initiatives dans le domaine des sciences sociales.

C’est aussi le lieu de magnifier, encore une fois, la tenue de cette assemblée générale, qui nous permet de partager nos bonnes pratiques et d’échanger sur nos défis communs.

Je demeure convaincu que cette 16e Assemblée générale, grand moment d’échanges entre les chercheurs africains en sciences sociales du continent et de la diaspora, va favoriser la conception de stratégies de prévention et de contrôle des pandémies plus cohérentes, sur la base des réalités propres à l’Afrique.

Le gouvernement du Sénégal reste attentif aux conclusions et recommandations qui seront issues de vos travaux.