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Journée nationale des daara: L’intégralité du discours de Macky Sall

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“…Je tiens tout d’abord à vous exprimer ma gratitude pour votre réponse massive à notre invitation, et votre mobilisation exceptionnelle démontrant ainsi votre attachement aux Daara.

Je suis heureux et fier de rencontrer pour la deuxième fois consécutive la communauté des daara, dans le cadre des concertations que j’organise régulièrement avec toutes les catégories d’acteurs de la vie économique, sociale et culturelle du Pays.

La Journée nationale des Daara est un moment solennel de retrouvailles, de partage, de réflexion, de dialogue et de communion, rassemblant l’ensemble des parties prenantes, venues de toutes les régions du Sénégal, sous les prières ferventes et la bienveillante orientation de nos éminents guides religieux.

En tant que cadre d’éducation et de formation, le Daara est un repère, qui véhicule des valeurs et codes de conduite de référence, ancrés dans les enseignements du Saint Coran et de la Sunna du Prophète Muhammad (PSL).

Le Daara exerce un impact significatif sur les mutations socioculturelles au Sénégal. Car il a joué un rôle prépondérant et continue de participer à la promotion de la coopération et du dialogue entre les différentes cultures.

Cette dynamique constante de préservation du vivre-ensemble, contribue efficacement à l’essor et à la consolidation de la Nation.

Dès lors, le Daara mérite, plus que par le passé, une attention particulière en tant qu’instrument de cohésion à renforcer dans le cadre du Sénégal Emergent.

Je tiens à saluer les efforts des Khalifes généraux et de tous ceux qui œuvrent inlassablement pour sauvegarder fondamentaux des Daara tout en améliorant les conditions de vie et d’éducation des Ndongo-Daara.

Mesdames, Messieurs, honorables autorités religieuses,

A travers la création du Bureau d’Assistance aux Daaras et aux diplômés de l’Enseignement Arabe (BADEA), l’institutionnalisation de la Journée nationale des Daara et l’instauration du Grand Prix international pour le Récital du Saint Coran, j’ai voulu renforcé, de façon qualitative et significative, les actions de l’État visant à améliorer les conditions de vie dans les Daara.

Il s’agit d’une conviction profonde, soutenue par l’équité sociale et l’égalité des chances entre toutes les catégories sociales qui sont les bases de mon engagement permanent pour le Sénégal.

Depuis 2012, l’État du Sénégal, avec le concours de nos partenaires au développement, a mis en place des projets et programmes d’envergure nationale, représentant un investissement global de plus de 25 milliards FCFA.

Sous ce rapport, il me plaît d’informer que la mise en œuvre des mesures prises l’année dernière a engendré des résultats fort appréciables.

En effet, les efforts consentis, ont abouti à la construction de 78 daara modernes dans plusieurs régions et la réhabilitation de 99 autres daara qui étaient déjà fonctionnels.

Parallèlement, l’accompagnement de 603 daara, y compris des daara préscolaires, a permis de relever sensiblement le niveau de vie scolaire de 33 880 bénéficiaires directs en accès et en qualité.
Toujours dans le souci d’améliorer l’offre d’éducation dans les daara, le Ministère de l’Education nationale pilote l’opérationnalisation d’un curriculum des daara modernes (CDM) en fournissant divers supports et manuels pédagogiques, mais aussi des exemplaires du Saint Coran.

Pour les intervenants adultes, l’Inspection des Daara nouvellement érigée en Direction nationale a piloté un vaste programme de renforcement de capacités professionnelles des acteurs. De plus, l’État a procédé au recrutement et à la formation de 665 prestataires de services pour les daara.

De nos jours, la problématique de la gestion des Daara a connu des avancées significatives avec la signature d’un accord-cadre pour la promotion des daara, soutenu par un projet de loi portant statut du daara au Sénégal (en instance).
Dans une perspective prometteuse, la direction nationale des Daara, issue des avancées de la première édition de cette journée, a déjà entamé l’élaboration d’un document d’orientation pour moderniser les Daara. Ce document servira de modèle à notre offre éducative et sera accompagné d’un système national de suivi-évaluation, ainsi que d’une cartographie nationale des Daara, qui sera actualisée en permanence, facilitant ainsi la modernisation de cette offre d’éducation.

Sur le plan règlementaire, le décret n° 2023-225 du 18 janvier 2023 a institué la Journée nationale des Daara, renforcé par le décret n° 2023-1703 du 4 août 2023 instaurant le Grand Prix International du Récital du Saint Coran.

Depuis 2022, le Gouvernement s’est fortement engagé dans cette mobilisation nationale pour les Daara, prévoyant le recrutement final de 650 maîtres coraniques dans la fonction publique d’ici la fin de l’année 2023, avec plus des 2/3 déjà bénéficiaires de salaires.

En outre, une subvention (évolutive) annuelle de six (6) milliards d FCFA a été accordée, dont un milliard est spécifiquement dédié à une dotation en riz afin de contribuer à la prise en charge alimentaire « Ndongo Daara » et de leurs maîtres ( pour limiter les effets néfastes de la mendicité).
De surcroît, il convient de souligner la montée en puissance des activités de la Haute Autorité du Waqf (HAW).
C’est ainsi que la Haute Autorité du Waqf a initié un projet dénommé « Waqf CMU-Daara » qui vise à financer, sur fonds propres à hauteur de 124.950.000 FCFA, l’enrôlement annuel au programme national de Couverture maladie universelle de 100.000 « Ndongo Daara » (enfants talibés) ainsi que 10.000 maîtres coraniques et leurs familles (1 conjoint et 2 enfants) et 700 « Ndeyou Daara » (marraines). La part de l’Etat s’établirait ainsi à 387.450.000 FCFA, soit un total de 512.400.000 FCFA.
L’opérationnalisation du « Waqf CMU-Daara » à partir du mois d’août 2023 a permis d’enrôler sur la base de critères de vulnérabilité 59.506 bénéficiaires, dont 53.010 « Ndongo Daara », 1.743 maitres coraniques, 2.911 enfants de maitres coraniques, 1.554 conjoints et 288 « Ndeyou Daara ».

Cette couverture a impacté, à la date du 8 décembre 2023, 1.541 Daara répartis dans 38 départements sur les 46 que compte le Sénégal.
La réalisation de ce projet et son mécanisme de pérennisation sont adossés au Waqf public monétaire mis en place par le décret n°2022-1681 du 16 septembre 2022.
Les ressources du capital du Waqf public monétaire ont été constituées en 2023 par trois catégories de contributeurs, à savoir l’Etat (1 milliard, dont 500 millions libérés), la Haute Autorité du Waqf (revenus de placement): 117.500.000 FCFA, et des Donateurs individuels: 7.721.887 FCFA.
S’agissant du Projet immobilier Waqf public au profit des Daara modernes, il vise à générer des ressources stables afin de garantir une subvention efficiente et durable du processus de modernisation des Daara.
Pour mémoire, l’Etat du Sénégal et la Banque Islamique de Développement (BID) ont signé le 17 avril 2022 les accords de financement pour le projet de construction de l’immeuble waqf de R+16 au profit des Daara au Centre-ville de Dakar, pour un coût global de 24,2 millions de dollars US (environ 14,5 milliards FCFA).

A date, toutes les contraintes ont été levées et les études géotechniques finalisées au mois d’août 2023. Les procédures de sélection des entreprises pour la construction et des consultants pour le suivi des travaux ont démarré. Ainsi, la pose de la première pierre devrait intervenir au courant du 1er trimestre de 2024.
A terme, les revenus locatifs de l’immeuble vont permettre de prendre en charge le fonctionnement des 64 Daara modernes construits dans le cadre du Programme d’appui à la modernisation des Daara (PAMOD).

Par ailleurs, la formation professionnelle, l’accompagnement, le financement et l’insertion des pensionnaires et sortants des daaras, demeurent des préoccupations majeures.

A cet égard, il convient de relever que le 3FPT a financé à hauteur de 622 .592 .147 F CFA la formation de 1732 personnes sur la période de 2021 à 2023 dans des filières porteuses telles que la couture, la pâtisserie, la plomberie, l’électricité bâtiment, l’installation de panneaux solaire, le câblage de fibre optique, l’infographie, l’électromécanique, l’horticulture, la transformation des fruits et légumes et le maraîchage.

La plupart des bénéficiaires ont obtenu un diplôme de Certificat professionnel de Spécialisation (CPS) reconnu par l’Etat du Sénégal. Ce qui constitue un pas important dans la politique d’inclusion.

De plus, en appui à l’autonomisation des sortants des Daaras, des pensionnaires déjà formés sur financement du 3FPT, ont été accompagnés sur les techniques de création d’entreprise, de gestion financière et comptable, de leadership et de développement personnel.

Ce soutien a abouti à la conception de 85 projets collectifs et individuels d’un montant de 445.000.000 FCFA portés par 263 pensionnaires des Daaras des régions de Dakar, Louga et Thiès, projets dont l’instruction de financement est en cours à la DER/FJ.

Mesdames, Messieurs, Chers participants,

Comme vous le savez, le Sénégal s’est engagé dans une politique de diversification de l’offre éducative pour répondre à une forte demande d’éducation religieuse, avec pour socle principal l’apprentissage et la mémorisation du Saint Coran.

C’est dans cet élan que j’ai souhaité organiser, pour la première fois au Sénégal, un Grand Prix international de Récital du Saint Coran ouvert à des participants de différentes nationalités, de la sous-région et d’autres régions, tous membres de la « Oummah islamique ».
Les lauréats présents aujourd’hui, issus de ce prestigieux concours, seront honorés dans un instant pour leur brillante performance. Je leur adresse mes chaleureuses félicitations.
Je félicite également les membres du jury de renommée internationale qui ont dirigé cette compétition avec objectivité et efficacité.
J’exprime ma gratitude aux pays frères et amis qui ont participé à cette première édition avec leurs délégations respectives.

Mesdames, Messieurs, Chers acteurs et partenaires des Daara,
La journée nationale des Daara est pour moi l’occasion de prendre de nouvelles mesures, bâties sur le consensus, afin de consolider l’action globale en faveur des daara :

1. Poursuivre les concertations autour du projet de loi portant statut des daara dans une dynamique consensuelle ;

2. Accélérer l’ouverture des filières de formation professionnelle aux sortants des daara pour faciliter leur employabilité et leur insertion socio-économique avec le soutien des instruments de l’Etat (3FPT, DER/FJ, FONGIP, ANPEJ, ANIDA, PRODAC………);

3. Amorcer dans les meilleurs délais le démarrage de la Phase 2 du Projet d’Appui à la Modernisation des Daara phase 2 (PAMOD2) ;

4. Poursuivre la politique d’accès à la terre en faveur des borom-daara et ndeyu-daara ;

5. Assurer la pérennisation de la subvention annuelle (évolutive) allouée aux daara à inscrire dans le budget de l’Etat ;

6. Renforcer les mesures d’amélioration du cadre de vie des daara et mieux assurer la protection des apprenants ;

7. Finaliser le cadre national de concertation sur les daaras afin d’harmoniser les démarches et actions avec les partenaires.
8. Renforcer la contribution financière en faveur du Waqf public monétaire, à hauteur de 2 milliards FCFA par an et faciliter l’attribution d’un foncier, afin de développer un waqf permettant d’accroitre le nombre de bénéficiaires.

Je voudrais, avant de conclure, rendre un vibrant hommage à nos guides religieux et Serigne-Daara pour leur dévouement en faveur de l’instruction, de l’éducation et de la formation de notre jeunesse, ainsi que pour leurs prières ferventes en faveur de la paix, de la stabilité et de la prospérité du Sénégal dans l’équité.

Je remercie les partenaires au développement pour leur contribution active dans ce domaine.
J’adresse mes félicitations spéciales au Ministre de l’Éducation nationale, le Docteur Cheikh Oumar ANNE, pour son engagement déterminé et ses efforts inlassables en faveur de la communauté des Daara.

Enfin, j’exprime ma gratitude aux associations de maîtres coraniques, aux Boroom daara, aux Ndeyou daara et aux Ndongo daara, dont la mobilisation historique a assuré le succès de cette journée mémorable.

Je vous remercie de votre aimable attention.”

De retour au pays, Karim Wade effectuera son premier déplacement à Touba

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Le Parti démocratique sénégalais (Pds) se prépare à accueillir son candidat Karim Wade. Tout est fin prêt, avance LeQuotidien dans sa parution de ce samedi 16 décembre. Certains de ses proches assurent même au journal que la date a été déjà retenue mais qu’elle ne sera pas annoncée pour maintenir le suspense. Des confidences faites sous le sceau de l’anonymat sous peine « d’être exclus du cercle des proches » de Wade-fils, souffle le journal.

Celui-ci annonce par contre que le comité d’accueil est à pied œuvre. Selon le programme déjà ficelé, le fils de l’ancien président de la République (2000 – 2012), Me Abdoulaye Wade, empruntera l’autoroute Illa Touba, dès son arrivée, pour effectuer son ziar auprès du Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
Pourquoi Touba ? « Il s’agit de démontrer que le fils du Président Abdoulaye Wade a toujours l’affection de ses coreligionnaires mourides, à l’instar de son père, qui a fini de faire de Touba son bastion électoral », explique la source.
Celle-ci confie qu’une stratégie a été mise en place pour désamorcer les velléités d’intervention des forces de l’ordre. Ainsi, « pour éviter de donner l’impression d’organiser un rassemblement et d’essuyer des tirs de grenades lacrymogène comme les autres candidats », la délégation a retenu « de voyager en toutes petites troupes et entrer dans la ville religieuse par plusieurs entrées. »
Avant d’indiquer que le Pds n’a pas lésiné sur les moyens pour marquer l’entrée dans l’arène politique de son candidat. « Une cagnotte impressionnante » a été constituée pour « battre campagne ».

Seneweb

Gratitude et Honneur : Lettre d’un Militaire Invalide au Président Macky Sall (Par Moussa Keïta)

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Cher Président Macky Sall,

Je m’adresse à vous non seulement en tant que militaire invalide, mais aussi en tant que témoin des efforts remarquables que vous avez déployés pour l’armée et pour la sécurité de notre nation. Votre décision récente d’octroyer des indemnités à nous, les 2 228 militaires retraités invalides, n’est que la dernière en date d’une série d’actions qui témoignent de votre engagement indéfectible envers ceux qui ont servi notre pays.

Sous votre leadership, l’armée sénégalaise a connu des améliorations significatives, tant en termes d’équipement que de formation, renforçant ainsi notre capacité à protéger la nation et ses citoyens. Vous avez compris que la sécurité d’un pays repose sur la force de son armée, et vous avez agi en conséquence.

Votre décision concernant les indemnités nous touche profondément. Elle va bien au-delà d’une aide financière; elle symbolise une reconnaissance et un respect pour le sacrifice que nous avons consenti. Beaucoup d’entre nous ont enduré des années de douleur et de luttes silencieuses, nos corps et nos esprits marqués par les rigueurs du service. Votre geste nous rappelle que ce sacrifice n’a pas été oublié, que nous ne sommes pas oubliés.

Les souvenirs des jours difficiles, des sit-in en ville, portant nos doléances et nos espoirs, semblent aujourd’hui moins amers. Vous avez rallumé en nous une flamme d’espoir et de fierté. Votre reconnaissance de nos services et de nos sacrifices restaure notre dignité et renforce notre foi en notre nation.

Monsieur le Président, je vous remercie du fond du cœur. Au nom de tous mes frères d’armes, pour vos actions continues en faveur de l’armée, pour la sécurité que vous travaillez sans relâche à garantir pour notre pays, et pour avoir honoré nos sacrifices avec une telle compassion et un tel respect.

Avec une gratitude et un respect incommensurables.

Lieutenant à la retraite
Moussa Keïta

Questions écrites au gouvernement : Guy Marius Sagna veut des réponses sur 14 points

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Les paysans se plaignent, à chaque distribution des semences. D’ailleurs, en plénière, pendant la session budgétaire, plusieurs parlementaires ont interpellé le ministre Samba Diobène Ka sur la question. Le député Guy Marius Sagna est allé plus loin. Il a demandé la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire pour savoir où va l’argent du matériel agricole, des semences certifiées et de l’engrais subventionné.

Selon lui, « les quantités distribuées sont faibles, les semences ne sont pas certifiées et la gestion n’est pas démocratique »,soutient-il. Ce député de l’opposition a interpellé le gouvernement à travers 14 questions écrites qui touchent à divers domaines.

Il s’agit de « la Somiva qui exploite une réserve de 135 millions de tonnes de phosphates et veut donner 54 000 F CFA par personne aux populations impactées à Ndendory ; de la pénurie de passeports en Espagne, en Belgique et au Luxembourg. Nos concitoyens risquent de perdre leur carte de séjour, de ne pas bénéficier des prestations sociales… Où sont les talons pour les passeports, alors que la diaspora sénégalaise a fait entrer en 2022 plus de 1 500 milliards de francs CFA au Sénégal ? ».

Le parlementaire a aussi demandé pourquoi, « depuis quatre mois, les Sénégalais n’arrivent pas à avoir leurs passeports à Saint-Louis ? Il n’y a pas de chirurgien pédiatrique à Sédhiou, Kolda et Fatick, depuis douze mois. Le forage de Wack Ngouna est en panne. Pourquoi la panne des forages de Malemba, de Boulimanga et de Kouthiagaïdy dans le département de Koumpentoum ?

En effet, poursuit-il, « le 25 novembre dernier, le ministre des Transports aériens m’avait dit que dans les 10 jours, les travaux de l’aéroport de Kolda allaient reprendre. Nous sommes le 15 décembre et toujours. Où est l’argent de l’aéroport de Kolda ? La série d’explosions de bonbonnes de gaz à Derklé, Grand-Mbao et Kébémer ayant fait huit morts et au moins cinq blessés, les spoliations foncières à Bambilor, Mbaye ».

Guy Marius a aussi parlé de « Free (qui) a brutalement supprimé son offre de 2 500 F CFA qui permettait d’avoir 10 GO de connexion Internet, mais aussi des menaces sur les droits des travailleurs de DHL, des 15 enseignants du Centre de formation artisanale de Delafosse auquel l’État doit depuis plus de quatre mois, moins de 10 millions de francs CFA ; des étudiants de 2e promotion de l’université du Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niasse (USSEIN) attendent depuis novembre 2022 et juillet 2023 les délibérations respectives de leur 5e et 6e semestre et de 50 000 F CFA coupés sans aucune communication sur ce que les agents pénitentiaires perçoivent chaque mois ».

Présidentielle 2024 : Amadou Bâ dépose sa caution

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Dans son édition du jour, L’AS annonce que Amadou Bâ va déposer sa caution pour la prochaine présidentielle, ce jeudi. Le candidat de Bennoo Bokk Yakaar «n’a visiblement pas voulu se bousculer avec ses adversaires à la Caisse des dépôts et consignations (CDC)», conjecture le journal. Qui ajoute qu’après le versement des 30 millions de francs CFA demandés, Bennoo fera une déclaration à la presse.

Diamniadio : Amadou Ba inaugure le Centre régional des urgences de l’OMS

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Le Premier ministre a inauguré le Centre régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de Dakar. Amadou Ba s’est réjoui du fait que les autorités de la région Afrique de l’OMS ont choisi le Sénégal, et particulièrement la ville émergente de Diamniadio comme lieu d’implantation du hub des urgences.

Ce centre, dit-il, « va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la qualité que dans la promptitude des réponses aux épidémies ». Il faut noter que le hub est doté de nombreuses composantes parmi lesquelles le prépositionnement stratégique des fournitures d’urgence. Il permettra au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique de venir en appui aux États membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires à travers une action plus rapide et mieux structurée.

Au plan technique, le centre constitue le moteur d’un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires et l’évaluation des risques, qui reposera sur quatre piliers majeurs selon toujours le Premier ministre. Il s’agit du renforcement de nos capacités de renseignements en santé publique afin de détecter précocement les événements sanitaires, de les vérifier et d’évaluer les risques associés, de l’amélioration de la surveillance épidémiologique et la riposte intégrée aux maladies, du soutien aux activités de diagnostic et de surveillance génomique et enfin, la modernisation des systèmes de gestion de l’information et d’analyse des données pour une meilleure surveillance des maladies.

Par ailleurs, le chef du gouvernement a demandé aux différents départements sectoriels de poursuivre leur accompagnement afin de concrétiser la vocation de soutien logistique du hub de l’OMS.

A noter qu’elle assure la représentation au quotidien de ses pairs des 27 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il invite, par la même occasion, l’OMS à poursuivre la collaboration étroite avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour continuer à déployer les nombreux efforts notés depuis la mise en place de la couverture maladie universelle au Sénégal.

Dans la même dynamique, le Dr Moeti Matshidiso, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique explique « qu’avec les enseignements tirés de la pandémie de Covid-19, l’OMS en Afrique a, au cours des deux dernières années, travaillé en étroite collaboration avec les pays de la région pour mettre en place des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence afin de garantir une réponse efficace aux crises sanitaires ».

Elle informe que dans le cadre d’une initiative transformatrice, l’organisation s’est lancée dans une mission visant à établir trois centres d’urgence dans la Région. « Le centre régional de l’OMS pour les urgences basées à Dakar, inauguré aujourd’hui, est le deuxième de ce type après que l’OMS et le gouvernement du Kenya ont lancé le centre des urgences sanitaires de Nairobi en 2022. La création d’un centre des urgences sanitaires à Pretoria est prévue pour 2024 »

Me Ciré Cledor Ly jubile : « Délonagnou sougnou Ndam »

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Me Ciré Clédor Ly, le coordonnateur du pool d’avocats de Ousmane Sonko jubile. Le délibéré du Juge du Tribunal d’instance hors classe de Dakar ayant été favorable à son client, il a réagi au sortir de l’audience spéciale.

«Aujourd’hui le juge de Ziguinchor a été confirmé et la décision d’aujourd’hui aurait dû être prise par la Cour suprême qui a préféré refiler le bébé. Certainement que l’Etat du Sénégal, qui ne lâchera pas, fera un pourvoi en cassation. Mais nous espérons que  les chambres réunies, avec ses magistrats, relèveront haut la démocratie, l’Etat de Droit et que les sénégalais pourront aller vers des élections libres, inclusives et transparentes», a réagit Me Ciré Clédor Ly.

La CEDEAO acte officiellement le coup d’État au Niger et veut engager des discussions

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La CEDEAO acte officiellement le coup d’État au Niger, 4 mois et demi après que des militaires ont renversé le président Mohamed Bazoum, le 26 juillet. Dans un communiqué publié 4 jours après le sommet des chefs d’État de la Cédéao à Abuja dimanche 10 décembre, l’organisation régionale apporte des « clarifications », en réponse aux critiques du CNSP nigérien avec qui l’organisation veut engager des discussions. Une délégation de l’organisation régionale a d’ailleurs été reçue ce jeudi par les autorités.

« Le sommet du 10 décembre a reconnu que le gouvernement de Mohamed Bazoum avait été effectivement renversé par un coup d’État militaire », affirme la commission de la Cédéao dans son communiqué.

Selon l’organisation régionale, jusqu’à dimanche dernier 10 décembre, la conférence des chefs d’État et de gouvernement considéraient Mohamed Bazoum, qui n’a toujours pas démissionné, comme le président du Niger, les membres de son gouvernement pouvaient donc représenter le pays aux réunions statutaires.

Désormais, le coup d’État est officiellement acté, le Niger, suspendu des organes de décision de la Cédéao jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

La Cédéao répond ainsi aux critiques du CNSP, dont le porte-parole a exprimé l’indignation, en raison de la participation au sommet de membres du gouvernement de Mohamed Bazoum. Une provocation, selon lui, « de nature à saper tout effort pour trouver une solution diplomatique et négociée à la situation politique actuelle ».

Une délégation à Niamey

L’institution semble donc vouloir normaliser ses relations avec le Niger. La Cédéao a d’ailleurs désigné dimanche un comité pour engager des discussions avec le CNSP.  Et une délégation de la médiation mandatée s’est rendu ce jeudi à Niamey, composée notamment du Togo, représenté par son ministre des Affaires étrangères. Les envoyés de l’organisation régionale ont eu une séance de travail avec le Premier ministre nigérien, Lamine Zéine Mahamane.

La durée de la transition au Niger a été au centre des discussions. Les envoyés de la Cédéao ont déclaré à la fin de la rencontre que le travail effectué est « une avancée ». Rien d’officiel pour le moment, mais d’après nos informations, la junte nigérienne qui annonçait au début une transition d’un peu moins de trois ans ne serait pas contre une transition beaucoup plus courte. C’est également le sentiment des médiateurs de la Cédéao qui s’apprêtent à aller rendre compte de leur visite au président en exercice de l’institution régionale, le Nigérian Bola Tinubu.

Le sort du président Mohamed Bazoum est également une préoccupation pour la Cédéao. Sur ce point également, les lignes seraient en train de bouger. En janvier prochain, le Niger devrait présenter comme demandé lors du dernier sommet d’Abuja un chronogramme claire et les actions à mener devant conduire à la fin de la transition.

RFI

Délibéré en sa faveur : Le message de Ousmane Sonko

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Dakar) Actuellement en détention, Ousmane Sonko a fait publier un message sur sa page Facebook, suite au délibéré du Tribunal d’instance hors classe de Dakar de ce jour.

En attendant la dernière manche, le leader de Pastef savoure sa victoire du jour. En effet, sur sa page Facebook, Ousmane Sonko s’est réjoui du verdict rendu ce jeudi par le Tribunal d’instance Hors classe de Dakar, qui a ordonné sa réintégration sur les listes électorales.

«Gloire à Dieu, l’Unique ! Honneurs à mes dévoués, brillants, désintéressés et loyaux avocats ! Reconnaissance infinie à ce formidable peuple sénégalais ! Remerciements à tous nos soutiens africains et étrangers ! Que la paix et la bénédiction divine inondent notre pays», a fait poster Ousmane Sonko sur sa page Facebook.