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lundi, octobre 14, 2024

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La liste des dix avocats de Amadou Bâ pour l’élection présidentielle de 2024

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Candidat à la prochaine présidentielle de la coalition Benno Bokk Yakaar (pouvoir), Amadou Ba a saisi le Conseil constitutionnel dans l’espoir de faire invalider les candidatures de Bassirou Diomaye Faye et de Cheikh Tidiane Dièye, deux proches de Ousmane Sonko. Pour porter son dossier et ses futures batailles juridiques liées au scrutin du 25 février prochain, le Premier ministre a engagé un pool d’avocats de dix membres. Les Échos, qui donne l’information, assure que c’est «du costaud» (voir la liste ci-dessous).

 

Maîtres :

El Hadji Amadou Sall

Ousmane Thiam

Sally Mamadou Thiam

Abdou Dialy Kane

Amadou Yéri Bâ

Mouhamadou Moustapha Mbaye

Adama Fall

Ndèye Anta Mbaye

Aboubacry Deh

Abdou Kane

Le maire Ahmet Aïdara fait face à une grave polémique suite à la découverte de 79 millions «virés par erreur» à Guédiawaye.

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La Brigade de recherches de Keur Massar mène une enquête sur des soupçons de scandale financier à la Ville de Guédiawaye. Les gendarmes se sont saisis de l’affaire après avoir reçu un soit-transmis du parquet de Pikine-Guédiawaye.

Dans le cadre de leurs investigations, ils ont placé en garde à vue et déféré au parquet l’entrepreneur Ibrahima Ndao. Ce dernier est sous bracelet électronique. Aussi, les enquêteurs ont entendu le maire de Guédiawaye, Ahmet Aïdara. D’après Libération, qui révèle cette affaire dans son édition du jour, Ibrahima Ndao affirme lui avoir remis d’importants montants en espèces.

Tout est parti d’un virement de 79 millions 986 mille francs CFA du Trésor public dans le compte de l’entrepreneur. C’était une erreur, selon l’édile guédiawayois, entendu par les enquêteurs. «Cette année, explique Ahmet Aïdara, repris par Libération, nous avons lancé un appel d’offres pour la livraison de fournitures scolaires d’un montant de 79 millions 983 mille 300 francs CFA que devait réaliser l’entreprise Comptoir commercial Dabakh. Étant donné que l’année dernière on avait le même marché avec la société Sotrel dont la personne morale est le sieur Ibrahima Ndao, le secrétaire général Babacar Gaye, qui établissait l’acte d’engagement, s’est trompé en laissant le numéro du compte de la société Sotrel, ce qui a fait que le Trésor public a viré l’argent dans son compte par erreur.»

Versements d’espèces, défaut de décharges

Ibrahima Ndao conteste cette version. «L’argent versé dans mon compte est mon dû», défend l’entrepreneur face aux gendarmes, affirmant qu’il s’agit d’une partie des 135 millions 640 mille francs CFA que lui devrait la Ville de Guédiawaye en contrepartie de prestations réalisées à son profit entre 2022 et 2023.

Quid des prestations supposées ? Ibrahima Ndao cite, notamment, 654 lampadaires (71 940 000 F CFA), 500 poulets (2 millions), 6 tonnes de dattes (14 millions), 9 tonnes de sucre (9,9 millions), des travaux dans le bureau du maire (2 millions) et dans son domicile (9,5 millions). L’entrepreneur évoque aussi des remises d’espèces à Ahmet Aïdara (7 millions, 15 millions, 4 millions, 2,5 millions, 500 000, 10 millions à un de ses proches nommé Oumar Sy…).

Libération rapporte que l’édile de Guédiawaye a réfuté ces affirmations de Ndao. «Il ne m’a jamais rien donné, ni en main propre ni par intermédiaire, jure-t-il. Nous n’avons signé aucun marché avec lui cette année. (…) S’il pense qu’on lui doit de l’argent, il n’a qu’à nous montrer des preuves.»

Le journal renseigne que Ibrahima Ndao a confessé être incapable de produire des pièces en ce sens, indiquant que tout se faisait «sur la base de la confiance». «Il n’y avait jamais d’écrit, appuie l’entrepreneur. Ce n’était que des marchés de gré à gré, en présence de témoins. C’est après avoir versé le premier acompte que Oumar Sy m’a envoyé ces documents, donc je viens de savoir que la Ville avait monté un dossier fictif.»

Qui a intérêt à sauver la candidature de Karim Wade ?

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L’immixtion flagrante de la France dans notre processus électoral pour tenter de sauver la candidature de M. Karim Meissa Wade traduit une solidarité entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme.

Comme par magie, Karim Wade exhibe un décret daté du 16 janvier 2024, par lequel le Gouvernement français le « libère de son allégeance à l’égard de la France », autrement dit lui retire la nationalité objet de controverses.

Plutôt que de le conforter, ce document le confond et l’enfonce.

En effet, il est aujourd’hui incontestable que :

– Lorsqu’il a officiellement présenté sa candidature en 2019, en accompagnant celle-ci d’une déclaration sur l’honneur affirmant qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise, il était pleinement conscient de perpétrer un acte de parjure. Ce seul fait constitue un motif suffisant pour le Conseil constitutionnel de l’écarter définitivement ;

– Il récidive dans sa compromission, en déposant, pour l’élection présidentielle de 2024, un dossier comprenant une nouvelle déclaration sur l’honneur contraire à la vérité. Karim Wade administre lui-même la preuve qu’à la date du 26 décembre 2023, à l’expiration des délais de dépôt de candidatures, son dossier était irrecevable, car il avait au moins deux nationalités.

En conséquence de ce qui précède, notamment que la perte de sa nationalité française n’est intervenue que le 16 janvier 2024, la contestation de la liste provisoire est fondée. Non seulement cette contestation est fondée, mais Karim Wade doit être retiré de la liste définitive pour deux autres motifs :

– D’une part, les délais de dépôt de dossiers de candidatures ayant été épuisés le 26 décembre, il ne saurait lui être autorisé de compléter son dossier le 16 janvier 2024, soit 3 semaines plus tard, à sa propre initiative.

– D’autre part, le décret du 16 janvier 2024 de l’État français ne pouvant avoir des effets rétroactifs, il demeure constant que Karim Wade a été retenu sur la liste provisoire sans remplir une exigence majeure découlant de la Constitution. S’il avait révélé au Conseil constitutionnel la réalité à cette date de sa double nationalité, comme l’exige la déclaration sur l’honneur, il n’aurait pas été retenu dans la liste provisoire.

La Françafrique doit mourir. Il est étonnant qu’une candidature repêchée par le dialogue national, une forfaiture à laquelle nous avions refusé de participer, soit secourue in extremis par la France. Nous allons faire barrage, face à cette fraternité triangulaire entre la France, le candidat du camp présidentiel Amadou Ba, et le soldat Karim Wade qui ne peut être sauvé que par des manigances flagrantes.

Pour toutes ces raisons, je demeure convaincu que le Conseil constitutionnel tâchera d’honorer ses missions, notamment celle de défendre notre Constitution.

Thierno Alassane Sall

Candidat à l’élection présidentielle

Président du parti République des Valeurs/Réewum Ngor

Présidentielle 2024: Bougane Guèye Dany contre tout report

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Dans un contexte où le report de l’élection présidentielle est agité en raison de nombreux recours introduits par les candidats recalés à l’étape du parrainage, le président de la coalition «Gueum Sa Bopp», Bougane Gueye Dany, demande que les candidats «injustement» recalés lors du parrainage, soient rétablis dans leurs droits. Il rejette catégoriquement l’idée de reporter l’élection prévue pour le 25 février 2024. En tant que membre actif du «Collectif des candidats invalidés au parrainage», le candidat de la coalition «Gueum Sa Bopp» se réjouit que huit candidats admis au parrainage aient rejoint le collectif qu’il a formé avec d’autres « spoliés ». Des propos rapportés par « Le Témoin ».

Selon Bougane Guèye Dany, ces candidats sont convaincus que la lutte doit continuer, surtout en raison des injustices subies par d’autres candidats recalés. De plus, le président de «Gueum Sa Bopp» est d’avis que l’opposition doit œuvrer pour que le président de Pastef, Ousmane Sonko, puisse participer à l’élection présidentielle de février prochain. Pour atteindre cet objectif, Bougane Guèye Dany demande l’arrêt du processus en cours, tout en rejetant l’idée de reporter l’élection présidentielle du 25 février prochain. Selon lui, il y a suffisamment de temps d’ici là, pour repartir sur de bonnes bases, avec un fichier électoral fiable à remettre entre les mains du Conseil constitutionnel. Il insiste en déclarant : «Ce parrainage est une catastrophe, car le fichier électoral est dans la rue. Accuser des candidats d’avoir manipulé ce fichier, est inacceptable».

Pas de recours de BBY contre Aly Ngouille Ndiaye et Boun Dionne

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Jusque-là, des rumeurs faisaient état de recours déposés par le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, contre ses anciens camarades de l’Alliance pour la République (Apr), Aly Ngouille Ndiaye et Mahammed Boun Abdallah Dionne.

Que nenni ! D’ailleurs, les mandataires desdits candidats ont démenti ces informations devant la presse au sortir du Conseil constitutionnel où ils étaient convoqués par être informés des recours, renseigne L’As;

Inauguration du Mémorial Bateau Le Joola à Ziguinchor: Le Premier Ministre, Amadou Ba appelle à des comportements plus responsables

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Le Mémorial Bateau Le Joola a été inauguré, ce mardi à Ziguinchor. L’ouvrage devra servir d’un “veilleur aux aguets pour des comportements toujours plus responsables” afin que l’une des plus grandes catastrophes maritimes de l’histoire ne se reproduise plus. Le Premier Ministre Amadou Ba a estimé que l’enjeu permanent consiste à tirer les bonnes leçons. Dans l’effort et la rigueur, Amadou Ba a appelé à une mobilisation plus responsable pour une citoyenneté exemplaire.

In extenso, l’intégralité du discours du Premier Ministre, Amadou Ba

Monsieur le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique
Mesdames, messieurs les Ministres
Monsieur le Gouverneur
Monsieur le Préfet
Honorables députés
Honorables hauts conseillers
Honorables membres du Conseil économique, social et environnemental
Monsieur / Madame le Représentant du Maire de Ziguinchor
Messieurs les Présidents de Conseil départemental
Mesdames, messieurs les maires
Monsieur le Directeur général de EIFFAGE Sénégal
Madame, Monsieur les Responsables du Cabinet d’architecture Archi Design &Ass
Mesdames, messieurs les directeurs et chefs de service
Monsieur le Président de l’Association des Familles des Victimes
Monsieur le Président de l’Association des Rescapés
……………….
Chers invités
Mesdames, Messieurs

Nous voici réunis aujourd’hui, ici à Ziguinchor, pour un geste insigne de recueillement et de mémoire. Je suis avec, en ces instants de souvenir douloureux, au nom de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République, dont je vous apporte les salutations distinguées et les mots émus. Il vous dit qu’il est avec vous, qu’il ne cesse de penser à vous, parents et amis disparus, ceux d’ici et d’ailleurs, tous réunis en ce moment par un devoir de témoignage et des marques indélébiles d’affection. Je sais l’émotion qui parcourt nos corps et se saisit de nos cœurs.

Je sais le poids des jours qui passe sans les nôtres malgré le nombre d’années écoulées. Je sais.
Croyant à la puissance miséricordieuse du Créateur, le Président de la République nous invite à continuer de prier pour le repos éternel des nôtres absents physiquement, mais plus que présents dans nos mémoires vives comme il le il le disait récemment à Fatick citant Birago Diop « les morts ne sont morts. Ils sont dans l’eau qui coule. Ils sont dans l’eau qui dort. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils prient avec nous pour le retour de la paix définitive. Prions pour que la paix définitive soit avec eux, pour que le Dieu continue de répandre sur eux ses faveurs et sa grâce.

Chers Compatriotes, chers parents et amis des disparus d’ici et d’ailleurs

Le tragique événement du bateau Le Joola a fortement marqué l’histoire de la navigation au Sénégal. Le Joola n’était pas qu’un simple moyen de transport commode. Il était le symbole vivant d’une Nation une et indivisible. Il était un pont au-dessus des eaux, porteur d’un message de paix qui rend possibles les passages et les rencontres. Il est l’illustration de la continuité territoire du Sénégal.Ce problème de continuité territoriale que le Président a définitivement réglé avec le Pont de Farafegny en plus des bateaux et des avions.

Le MFDC avait apporté une mauvaise réponse une vraie question (enclavement). Le Président Sall a apporté la bonne réponse à la vraie question avec le désenclavement devenu une réalité comme le retour de paix car ici en Casamance où plus que le sentiment de sécurité règne un sentiment de paix. Le bateau Le Joola avait fait naître un rituel, des voix, des gestes et des habitudes qui ont produit, autour du navire, une humanité singulière, conviviale. A son bord, vivait, le temps de la traversée, un peuple multinational. En somme, Le Joola était le reflet de l’ouverture de notre pays aux cinq continents, un navire-monde en un mot.

Voilà pourquoi, le 26 septembre 2002 est un cauchemar, un jour perlé de larmes et de souffrances, une blessure qui nous habitera pour toujours. Mais cette journée de deuil a révélé aussi combien le Sénégal était une grande nation qui sait, aux heures tendues de l’histoire, manifester à la face du monde, ses valeurs de solidarité, de cohésion et de fidélité à sa magnifique devise : un peuple, un but, une foi.

C’est ce qui explique notre capacité de nous souvenir, la force vive de notre mémoire. J’ai dit « mémoire», car s’est érigé un Mémorial, ce Mémorial voulu par tous, voulu par notre conscience historique alerte et vigilante, ce Mémorial pensé dans un élan inclusif, et réalisé par le Président Macky SALL qui demeure encore plus à l’histoire du JOOLA qui, des abysses de l’océan, émerge sur le continent, sur cette terre attachante de Ziguinchor, sur ce port de toutes ses aventures.

C’est le lieu de dire, pour s’en féliciter et féliciter les acteurs, la part infinie des Associations des familles des victimes et des rescapés, que la douleur a gonflé d’énergie, dans la concrétisation de ce projet. Elles ont surtout contribué à accompagner l’État à mieux les accompagner dans l’acceptation et le dépassement des douleurs et, parce qu’ils sont les plus sensibles, dans la prise en charge des enfants. Je leur rends solennellement hommage, au nom du Chef de l’Etat, au nom de la Nation sénégalaise.

C’est l’occasion aussi de remercier, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, les autorités gambiennes qui n’ont ménagé aucun effort pour l’aboutissement de ce projet et saluer l’engagement des autorités administratives qui ont rivalisé d’ardeur pour sa réussite.

Je félicite les dirigeants et les travailleurs de l’entreprise EIFFAGE Sénégal et du Cabinet d’architecture Archi Design &Ass pour la qualité de cette œuvre mémorielle, debout pour faire vivre les morts, debout pour témoigner de notre capacité de résilience, debout pour dire que les « morts ne sont pas morts », pour dire qu’ils sont avec nous, que nous les aimons d’un amour indestructible.

Le Mémorial, en souvenir du drame et des victimes, sera une célébration de la vie sur les injonctions permanentes de ceux qui ont disparus pour marteler encore et toujours «plus jamais ça !».

Ce Mémorial donc nous aidera à vivre dans la conscience de la nécessaire préservation des valeurs qui sauvent des peurs et qui encouragent les actions pensées, ordonnées, rigoureusement évaluées au bénéfice de la communauté. L’enjeu permanent, c’est de tirer les bonnes leçons et de mettre en pratique ces leçons prescrites, les recettes élaborées. Car c’est sur l’homme sénégalais qu’il faut agir pour aider à sa « mobilisation » dans l’effort et la rigueur, dans le choix de vie responsable. Puissent la force de cette mémoire et le symbole vivant de celles et ceux qui ont été pupilles de la Nation nous inspirer encore plus sur les chemins d’une citoyenneté exemplaire.

C’est le lieu de redire avec force que la mémoire ne vit que dans la paix. Et ce musée de nos mémoires doit être un pas supplémentaire vers la paix définitive dans cette belle Casamance. Nous en avons les moyens et la volonté. Les immenses potentialités de cette région sont un levier stratégique pour sa transformation en un pôle de richesse et de croissance qui fera de la Casamance l’avenir du Sénégal. Ziguinchor est la seule région avec deux aéroports dont un international et un port.Le tourisme, la transformation agroalimentaire et la valorisation des cultures et des traditions locales ouvriront grandes les portes de l’emploi et des revenus conséquents pour les jeunes et les femmes. Notre prospérité partagée est tout aussi une condition pour cette paix définitive qui préoccupe tout le peuple sénégalais dans la diversité c’est-à-dire plurielle mais indivisible.

Mesdames, Messieurs,

Le Mémorial JOOLA développera une didactique du souvenir créatif, celui qui enseigne à être et à se penser parmi les autres, responsables de soi et de chacun des éléments composant la communauté, et pas seulement les êtres humains, mais également les autres éléments immatériels, constitutifs de notre patrimoine. Car le naufrage du bateau est un signal du danger qui pèse sur l’ensemble de la structure sociale si ne sont érigées les barrières mentales robustes contre les dérives.

L’État, soyez-en assurés, ne ménage aucun effort dans l’entreprise salvatrice de veiller à faire appliquer les leçons tirées de ce naufrage. Du point de vue des infrastructures et équipements, des conditions optimales de la mobilité, de l’éducation et du suivi des différents axes de construction et de remédiation, rien ne sera laissé au hasard. Il y va de du DEVENIR de notre société.

Le voici donc, Le Mémorial JOOLA, debout sur le sol ferme, face au fleuve, sur le chemin de la mer. Il est bâti pour résister au temps et aux intempéries tout en portant, dans sa vigueur et sa rigueur, les souplesses qu’exige un monde qui change dans une société composée en grande majorité de jeunes.

Le mémorial sera assurément une école, un livre ouvert et un film d’anticipation ; il sera un veilleur aux aguets pour des comportements toujours plus responsables.

Pour cela, une équipe compétente et dynamique sera mise en place. Des travaux seront régulièrement menés pour améliorer les contenus et adapter le Mémorial à la modernité. Il proposera surtout des activités dynamiques et vivantes. J’ai dit qu’il se construit quotidiennement et j’en profite pour inviter, à nouveau, les contributeurs en contenus à se joindre au Musée et à le rendre toujours nouveau pour des visiteurs.

Pour conclure, je tiens à renouveler mes félicitations et mes remerciements à tous ceux qui ont contribué à bâtir ce Mémorial sous la coordination de Monsieur le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique : les autorités administratives et territoriales, les équipes qui continuent de penser et de parfaire les contenus, l’entreprise Eiffage, la presse, et tous les autres acteurs de cette belle et riche œuvre.

Longue vie au Mémorial Bateau JOOLA à la gloire éternelle de nos disparus.

Merci de votre aimable attention

Vive émotion lors de l’inauguration du Musée-Mémorial « Le Joola »

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L’émotion était vive lors de l’inauguration par le Premier Ministre Amadou Bâ du Musée-Mémorial « Le Joola », ce 16 janvier 2024, en début de soirée. Le Chef du Gouvernement a d’abord visité le chef d’œuvre architectural, d’un coût de 3 milliards FCfa, érigé par devoir de mémoire aux disparus du bateau Le Joola, dont le naufrage est intervenu le 26 septembre 2002.

Dans son allocution, le Premier Ministre n’a pas manqué de convoquer la mémoire collective, afin que pareille catastrophe ne se reproduise plus. Avant de rappeler le symbole vivant d’une Nation une et indivisible que représentait le bateau « Le Joola », en assurant la liaison maritime entre Ziguinchor et Dakar via les côtes gambiennes.

À ce propos, le Chef du Gouvernement est revenu sur la particularité de Ziguinchor, seule région dotée de deux aéroports, dont un international et d’un pont. Selon lui, les immenses potentialités de cette région sont des leviers stratégiques pour sa transformation en un pôle de richesse et de croissance, qui fera de la Casamance l’avenir du Sénégal. Et parmi les secteurs à fort potentiel figurent, entre autres, le tourisme, l’agroalimentaire ou encore la culture, a relevé le Chef du Gouvernement .

Après l’inauguration du Musée-Mémorial Le Joola, le Premier Ministre Amadou Bâ procède à l’inauguration du poste de santé de Fanda, dans la commune de Niaguis, avant de recevoir les acteurs socio-économiques de la région de Ziguinchor.

Magal de Porokhane 2024 : La ministre de la Santé dans la cité religieuse

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La ministre de la Santé et de l’Action sociale a conduit ce mercredi une importante délégation de son département, dans le cadre d’une mission avancée pour l’édition 2024 du Magal de Porokhane, prévu le 25 janvier prochain. Docteure Marie Khemesse Ngom Ndiaye a rassuré sur le dispositif sanitaire qui sera mis en place à cette occasion. 

 
La ministre de la Santé et de l’Action sociale a révélé que de  gros moyens seront déployés pour permettre aux pèlerins de célébrer l’événement avec plus de garanties en matière sanitaire. Docteure Marie Khemesse Ngom Ndiaye, a présenté au khalife général des mourides le dispositif sanitaire qui sera mis en place pour l’événement religieux. Il est composé de 23 postes de santé avancés, 369 agents et 40 ambulances, entre autres. Un montant de 15 millions est également alloué pour l’achat de médicaments pour une prise en charge gratuite des pèlerins. 
 
Le Magal de Porokhane enregistre chaque année des centaines de milliers de pèlerins venus des quatre coins du pays.  Et pour permettre à ces derniers de mieux célébrer le Magal dédié à la vénérée mère du fondateur du mouridisme, un dispositif sanitaire sera piloté par la région médicale de Kaolack, le district sanitaire de Nioro, avec l’appui du groupement n°3 d’incendie et de secours de Kaolack. 
“Nous sommes venus évaluer le dispositif sanitaire mis en place pour le grand Magal de Porokhane qui se situe fans la région de Kaolack, dans une zone frontalière avec la Gambie. Dans un premier temps, il s’agit d’une démarche de prévention et de promotion de la santé avec le service d’hygiène, pour contrôler l’eau de boisson, afin qu’elle soit apte à la consommation, les  denrées alimentaires, mais également aller vers la désinfection des sites religieux et des concessions », a précisé Dr Ndiaye. 
 
Selon elle, au-delà du dispositif de prévention, il y a des postes  avancés, des points de prestations de proximité, tout le dispositif de régulation en cas de problèmes ponctuels. Le dispositif, qui est déjà opérationnel, va continuer deux jours après le Magal. 
«Nous sommes satisfaits, nous avons également rencontré le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké pour bénéficier de ses prières. Nous avons aussi visité le grand daara de Mame Diarra Bousso où il y a un poste de santé qui sera appuyé à hauteur d’un  million en médicaments », a souligné la ministre.   

Conseil constitutionnel : Ce que Amadou Ba reproche à Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dieye

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Le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, ne souhaite pas la participation de Bassirou Diomaye Faye et de Cheikh Tidjane Dièye à la Présidentielle de 2024. Il a donc déposé une réclamation au Conseil constitutionnel pour l’invalidation de leur candidature.

Pour le Premier ministre, le membre de l’ex-parti Pastef et le président de la plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg ont enfreint quatre règles fondamentales pour leur participation à la Présidentielle de 2024. Il s’agit de l’appartenance à une entité politique dissoute, l’investiture par une coalition irrégulièrement constituée, une non-appartenance au parti ou à la coalition qui l’a investi et la production de fausses pièces devant le Conseil constitutionnel.