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Une pétition lancée pour que la carte de séjour soit exigée aux Guinéens

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Les internautes sénégalais viennent de lancer une pétition pour le vote d’une loi dont l’objectif est que la carte de séjour soit désormais exigée aux Guinéens qui veulent venir au Sénégal et à ceux qui y sont déjà installés.

Tout est parti des nombreuses attaques notées de la part des Guinéens à l’égard des Sénégalais depuis quelques semaines. En effet, la Coupe d’Afrique des Nations a été une occasion pour les Guinéens de s’attaquer non seulement à l’équipe nationale mais aussi aux Sénégalais, au Sénégal de manière générale.

Ce qui était au début de simples piques pour pimenter les rencontres sportives a fini par prendre une tournure beaucoup plus radicale. Certaines pages sur les réseaux sociaux et médias guinéens ont tenu des propos perçus par certains comme discourtois, violents et racistes à l’endroit du peuple sénégalais.

Une situation qui a poussé les internautes sénégalais à demander aux autorités compétentes d’intervenir. L’objectif est d’exiger une carte de séjour pour les ressortissants de la Guinée établis au Sénégal. Ils demandent également à l’Etat du Sénégal de prendre les dispositions nécessaires pour que toutes les personnes qui ont tenu des propos qui menacent la stabilité, la cohésion nationale soient identifiées et expulsées du Sénégal.

Noo Lank condamne l’agression de Thierno Alassane Sall

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L’agression subie par le député Thierno Alassane Sall par ses collègues du Pds fâche certains acteurs. Le collectif « Noo Lank » condamne vigoureusement cet acte. Convaincus que l’ouverture de cette commission d’enquête vise à créer les conditions de violation de l’article 28, le collectif encourage la démarche républicaine du candidat à l’élection présidentielle, Thierno Alassane Sall qui s’est porté volontaire comme garde-fou en dépit des calculs politiques et politiciens qui pourraient lui exiger de se taire face à cette forfaiture constitutionnelle.

Le collectif rappelle aussi à ces députés qu’en vertu du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs qui fonde notre République, ces députés n’ont aucune prérogative pour enquêter sur les décisions d’une haute institution judiciaire qu’est le Conseil constitutionnel. D’autant que, soulignent-ils, l’article 92 de la constitution dispose : «Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles». Dans le souci de protéger notre démocratie et de veiller à la préservation de nos institutions, le Collectif «Noo Lank» apporte tout son soutien au député candidat Thierno Alassane Sall et invite tous les candidats, toutes les forces vives de la nation à s’unir pour se dresser contre cette énième violation de la constitution, mais surtout exiger le respect du calendrier républicain qui nous oblige la tenue de l’élection présidentielle ce 25 février 2024.

L’As

La nouvelle alliance Wallu, Taxawu et Benno a une influence déterminante sur la résolution de la Commission d’enquête parlementaire.

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Le parlement a suivi la volonté des députés libéraux de mettre en place une commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel. Au total 120 députés de Benno, Taxawu et Wallu ont adopté la résolution contre 24 de Yewwi Askan Wi.

Comme il fallait s’y attendre, le parlement a adopté la résolution mettant en place la commission d’enquête parlementaire sur le Conseil constitutionnel. Au total cent vingt députés ont voté la résolution. Il s’agit des parlementaires de Benno, de Wallu (Parti démocratique sénégalais) et de Taxawu Sénégal.

Le député Cheikh Tidiane Gadio a également voté la résolution. Il a dans sa prise de parole dit parler au nom des « spoliés » a été particulièrement dur contre le Conseil constitutionnel. Lui qui a estimé que les « spoliés » ont « subi les décisions arbitraires, absolument injustifiables du Conseil constitutionnel et de ses informaticiens ». Du haut du pupitre, le député Gadio a affirmé que « la liste des candidats publiée n’engage que ses auteurs » avant de prendre la défense de Karim Wade et d’Ousmane Sonko et de marteler l’impossibilité d’aller à la Présidentielle dans ces conditions.

« Ces élections sont entachées d’irrégularités et d’injustices », conclut-il. Le député Farba Ngom dont on a surveillé le vote a finalement abondé dans le même sens que ses camarades. Proche d’Amadou Bâ, nombreux le suspectaient de ne guère s’aligner sur ses camarades de parti. Il n’en a rien été. En vertu de l’article 3 de la résolution, la commission est, en principe, composée de onze membres comme le tipule l’article 32. « En principe », car le président de l’assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a informé le parlement que le groupe parlementaire Yewwi a décidé de ne pas siéger au sein de la commission.

Ainsi, cette commission sera composée d’Abdou Mbow, Ibrahima Babayal Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhaté, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng et Sira Ndoye Sall. Ces enquêteurs vont « informer l’assemblée nationale sur le bien-fondé des contestations qui jalonnent le processus électoral », comme en dispose l’article 2 de la résolution votée hier. La double nationalité de Karim Wade, objet, selon le Constitutionnel de l’invalidation de sa candidature s’est enrichie de nouveaux griefs portant sur « le processus électoral pour le scrutin présidentiel du 25 février 2024 ».

Le groupe Benno qui a justifié son vote par le souci de blanchir son candidat Amadou Bâ s’est toutefois abstenu, voire opposé à l’idée de report du scrutin. Le groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi constitué de PASTEF et de PUR n’a pas voté la résolution, à l’exception du député Bara Gaye de Yeumbeul. Au total vingt-quatre députés de Yewwi ont rejeté la résolution. C’est Guy Marius Sagna qui en a donné le ton a estimé que cette commission d’enquête parlementaire n’a pas plus de dignité que les huit commissions dont il a demandé la mise en place sans succès. En plus, l’opposition a dénoncé l’article 1er de la résolution qui estime que « le champ d’intervention de la commission peut aller jusqu’à la proclamation des résultats », comme l’a soutenu Ayib Daffé. En tout cas, Karim Wade lui exulte déjà. « Nous avons remporté une première victoire décisive contre le coup d’État électoral.

D’après le journal Point Actu, l’Assemblée Nationale a approuvé la création d’une commission d’enquête pour examiner les circonstances de mon élimination injuste, ainsi que celle d’autres candidats, de l’élection présidentielle du 25 février 2024. C’est une avancée majeure pour prévenir le chaos et sauvegarder la démocratie au Sénégal », a-t-il soutenu sur X. « Notre prochaine lutte est le report de cette élection présidentielle, qui s’apparente à un simulacre », a-t-il déclaré.

Le fils de l’ancien président Wade a fait de nouvelles exigences à savoir « l’instauration d’une Cour Constitutionnelle véritablement indépendante avec des juges impartiaux, honnêtes, et dévoués aux intérêts de notre nation, à l’image des grandes démocraties de ce monde. Chaque citoyen sénégalais devrait pouvoir se tourner vers cette cour pour défendre ses droits ». Il crie ensuite au scandale et à l’injustice et dit attendre « avec impatience les conclusions de la commission d’enquête ».

Cette commission va, justement, bientôt se réunir pour se choisir un bureau composé d’un président, d’un viceprésident et d’un rapporteur. Ils ont six mois au plus pour livrer les résultats de leurs investigations. Il faudra, cependant, surveiller le parquet où le juge conseiller Cheikh Ndiaye a porté plainte contre ceux qui l’accusent de corruption. Si, en effet, le procureur se saisit de la plainte, la commission d’enquête est tenue de se saborder.

Il est nécessaire de libérer Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président, selon Malick Ndiaye.

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La campagne électorale s’ouvrira officiellement le samedi 3 février 2024. Pour le respect du principe d’égalité entre les candidats, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président, doit être libéré, afin qu’il puisse battre campagne comme le dit le code électoral.

Cependant, le régime persiste dans sa volonté de spolier les droits de tout opposant. En effet, le lundi 22 janvier 2024, suite à la validation définitive de sa candidature par le Conseil constitutionnel, l’avocat de Bassirou Diomaye Faye avait introduit une demande de liberté provisoire.

Le mercredi 24 janvier 2024, en recevant des candidats spoliés, le président de la République, Monsieur Macky Sall, a annoncé selon la délégation des candidats recalés, qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye.

De même, le samedi 27 janvier 2024, le ministre de la justice disait : « C’est aux avocats, comme l’a rappelé le Président à si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le juge que dans les circonstances où nous sommes, il (Bassirou Diomaye Faye) doit pouvoir bénéficier de la liberté provisoire ».

Cependant, le mardi 30 janvier 2024, le Doyen des juges a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire.

Pour la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne.

Cet acte inexplicablen est l’achèvement d’un long processus d’atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans.

Tout début ayant une fin, cette atteinte prendra fin dans exactement 25 jours.

La coalition DIOMAYE PRÉSIDENT

Pastef, la Rts et l’allocation de temps d’antenne

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En juillet 2022, à Tivaouane, en pleine campagne électorale pour les élections législatives, Ousmane Sonko, jette le micro de la Rts pour dénoncer le parti pris de ce média. Cependant, ce geste de protestation contre le manque d’équilibre de la télévision publique risque de rattraper le Pastef et son candidat. Il y a deux jours, le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra), en concertation avec les candidats, a fixé le calendrier de passage pour le temps d’antenne à la Rts. Bassirou Diomaye Faye se trouve à la 12è position dans l’ordre de passage.

Mais déjà se pose une question : le candidat de Pastef prendra-t-il son temps d’antenne à la Rts ? Autrement dit, Sonko va-t-il ramasser le micro qu’il avait jeté ? Jouir de son temps d’antenne serait contradictoire pour le principal opposant de Macky Sall. Pour rester cohérent avec sa ligne, Pastef devrait certainement renoncer à son passage à la Rts.

D’ailleurs, une telle posture renforcerait le positionnement du parti par rapport aux médias classiques. Ousmane Sonko et Pastef sont connus pour leur discours critique vis-à-vis de la presse. Pas plus tard que le mercredi 24 janvier dernier, Yoor Yoor, le journal du Pastef a consacré sa Une à ce qu’il considère comme une stratégie de déstabilisation du camp de Sonko par les médias qui ont évoqué des tiraillements entre les 3 candidats, Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy.

Mais le journal utilise le terme ‘’merdias’’ pour dire qu’il s’agit de médias de m… Affirmant qu’il n’y a aucun problème entre ces 3 prétendants, le quotidien accuse la presse de médiamensonges, de manipulations et de martelage médiatique.

Cette posture du journal indique à suffisance le discours du Pastef vis-à-vis des médias. Ce n’est pas pour rien si le parti s’est doté de ses propres canaux de communication, notamment Jotna tv. Les militants font plus confiance aux réseaux sociaux qu’aux médias classiques considérés comme des instruments de propagandes avec des journalistes corrompus.

Pastef a donc axé l’essentiel de sa communication par des moyens alternatifs. Pourquoi donc se plier aujourd’hui à un temps d’antenne d’un média ‘’rejeté par le peuple’’, si on peut se suffire d’autres moyens ? Seulement, la Rts n’est pas la seule victime du media bashing de Sonko et du Pastef.

Mettre fin au monologue du temps d’antenne

La presse privée a aussi été ciblée, notamment le groupe futur médias, la Rfm en particulier. Faut-il alors se passer de ces supports ? Certainement pas. De toute façon, Pastef envoie régulièrement ses responsables dans les plateaux de télévision pour porter le ‘’projet’’.

Pour en revenir au temps d’antenne, une renonciation de Pastef pourrait inaugurer une nouvelle ère. En effet, il y a lieu aujourd’hui de s’interroger sur la pertinence d’une telle disposition. Au temps du monopole de la Rts sur le champ télévisuel sénégalais, cette trouvaille était salutaire.

Mais à l’heure de la pluralité médiatique, l’opportunité d’avoir des temps d’antenne pour les candidats mérite d’être interrogée. Du moins pour les grandes formations politiques qui bénéficient d’une large couverture dans la presse privée. Le Sénégal doit évoluer dans ce domaine.

Dans les autres démocraties, l’heure est aux débats entre candidats et non à un monologue sous surveillance du Cnra. La confrontation permet sans doute de mieux dévoiler au public les forces et faiblesses des candidats eux-mêmes, mais surtout de leur programme.

À la Dic, plusieurs ex-membres du conseil d’administration de la Holding Fortunes Capital de feu Kaladio sont entendus dans le cadre d’une affaire de détournements présumés.

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A. Ba, l’ancien directeur de la société de Btp, Atra, I. Diakhaté, qui l’a remplacé en 2022, et H. M.Dia, qui détenait des actions dans la même société, sont convoqués à la Division des investigations criminelles (Dic).

D’après Bes Bi, qui donne l’information, les limiers sont entrés en action suite à trois plaintes déposées par le top management de la Holding Fortunes Capital de feu Abdoulaye Elimane Dia dit Kaladio.

Le journal révèle « qu’un audit réalisé par un cabinet béninois a débusqué des cas de soupçons de détournement, et de conflits d’intérêt ».

Ces cadres ont profité de leur statut pour « ouvrir des sociétés parallèles », souligne l’accusation. « Parfois même, certains d’entre eux utilisaient nos bureaux pour travailler pour leur propre compte », enfoncent les héritiers d’un défunt hommes d’affaires.

Karim Wade : «Notre prochaine lutte, c’est le report de la présidentielle»

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Karim Wade jubile. Au terme de la plénière de ce mercredi sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur les accusations portées sur des membres du Conseil constitutionnel, le candidat recalé a réagi. Pour lui, la prochaine étape reste le report de la présidentielle.

« Nous avons remporté une première victoire décisive contre le coup d’État électoral. L’Assemblée Nationale a approuvé la création d’une commission d’enquête pour examiner les circonstances de mon élimination injuste, ainsi que celle d’autres candidats, de l’élection présidentielle du 25 février 2024. C’est une avancée majeure pour prévenir le chaos et sauvegarder la démocratie au Sénégal.

Ces propositions font partie de mon programme ambitieux pour le Sénégal, un programme que les actuels « sages » du Conseil Constitutionnel tentent de m’empêcher de mettre en œuvre. Il est intolérable que le Conseil Constitutionnel soit utilisé pour exclure un candidat ayant renoncé à sa double nationalité, tout en autorisant d’autres candidats binationaux à concourir. Quel scandale ! Quelle injustice !

 

J’attends avec impatience les conclusions de la commission d’enquête. Ce sera un moment décisif pour notre démocratie. Ce sera ainsi le début d’une ère de justice et d’équité dans notre système électoral. »

— Karim Wade (@KarimWade_PR)

Le Pacte de bonne gouvernance, qui a été signé par 12 candidats à l’élection présidentielle de 2024, est un sujet important à connaître.

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En perspective du scrutin présidentiel du 25 février prochain, la coalition de la société civile pour l’application des recommandations de la Commission nationale de réformes des institutions (Cnri) a proposé un pacte de bonne gouvernance aux candidats en lice. Rappel des points saillants desdites conclusions.

A la date du 30 janvier, 12 des 20 candidats engagés dans la course à la présidentielle du 25 février prochain ont officiellement signé le pacte national de bonne gouvernance démocratique. Il s’agit, en effet, de Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Mahammed Boun Abdallah Dione, Bassirou Diomaye Faye, Serigne Mboup, Khalifa Ababacar Sall, Thierno Alassane Sall, Rose Wardini, Malick Gackou, Anta Babacar Ngom et Boubacar Camara. Cette initiative est de la coalition de la société civile pour l’application des recommandations de la Commission nationale de réformes des institutions (Cnri). Ce pacte vise à établir les bases d’une prise en charge transparente et responsable des Assises nationales et de la Cnri, jetant ainsi les fondements d’une réforme institutionnelle profonde.

« Cette fois-ci, il y aura un suivi qui sera fait par les membres de la société civile pour veiller au respect de ces engagements. En cas de non-respect, on peut rappeler à l’ordre. Si jamais, il y a problèmes, on peut voir comment faire respecter les engagements », a rassuré Dior Fall Sow, membre de la coalition de la société civile. Mais c’est quoi ? Seneweb revient sur quelques points saillants de ce rapport de 154 articles déposé sur la table du président de la République, Macky Sall, depuis le 13 février 2014. Lesquels aspects ne sont toujours pas appliqués par le Président.

Consolidation de l’État de droit

Le premier point, concerne l’État de droit qui est celui où l’État est soumis aux normes juridiques, au même titre que les citoyens, sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale. Il suppose l’existence de normes juridiques hiérarchisées, de recours à la disposition des administrés et de juridictions pour faire respecter le Droit. Et pour une consolidation de l’État de droit au Sénégal, la Cnri a proposé un système judiciaire à la tête duquel se trouve une Cour constitutionnelle, aux pouvoirs renforcés, assurant un meilleur contrôle de la constitutionnalité des lois et garantissant la primauté de la Constitution. Ce qui contribue à un meilleur respect de la hiérarchie des normes juridiques. L’initiative d’un contrôle a priori est étendue aux citoyens qui disposent désormais du droit de saisine. En proposant la création de la Cour Constitutionnelle, la Cnri entend renforcer, élargir et clarifier les compétences du Juge constitutionnel, ce qui devrait conduire à moins de déclarations d’incompétence. Le contrôle a posteriori s’effectue par voie d’exception. A cet égard, la Cnri vise l’instance d’appel et non plus le niveau de la juridiction suprême où l’on peut soulever une exception d’inconstitutionnalité. Désormais, à l’occasion d’une instance en cours devant une Cour d’Appel, il peut être soutenu qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit ou est contraire aux engagements internationaux du Sénégal. Le cas échéant, la Cour d’Appel apprécie et transmet, s’il y a lieu, l’exception soulevée au Conseil d’État ou à la Cour de Cassation (devenue Cour suprême). Si le Conseil d’État ou la Cour de Cassation estime le renvoi nécessaire, la Cour Constitutionnelle se prononce dans un délai de deux mois. Si la Cour estime que la disposition dont elle a été saisie n’est pas conforme à la Constitution, il ne peut plus en être fait application.

La Commission a également préconisé le renforcement du dispositif des droits et libertés qu’elle a proposé de placer sous la surveillance d’un juge spécifique, le juge des libertés qui devrait pouvoir ordonner des mesures provisoires mais rapides tendant à préserver les droits du demandeur, s’il estime, comme le soutient ce dernier, que ses droits fondamentaux ont été violés.

Soucieuse de rapprocher davantage la justice du justiciable, la Cnri souhaitait le rapprochement du juge de l’excès de pouvoir du justiciable soit par la création d’un ordre administratif de juridictions (Tribunaux administratifs, Cours administratives d’appel, Conseil d’État), soit par la déconcentration du contentieux de l’excès de pouvoir aux niveaux régional et départemental.

Chef de l’Etat et non chef de parti

Sur l’équilibre des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, la Commission dirigée par le professeur Ahmadou Makhtar Mbow a estimé que les nombreux dysfonctionnements notés dans l’exercice du pouvoir trouvent leur source dans l’aménagement du pouvoir d’État qui consacre une concentration de l’autorité au niveau de l’Exécutif. Ainsi, elle préconise le renforcement de l’indépendance des pouvoirs législatif et judiciaire et une meilleure distribution des responsabilités au sein de l’Exécutif pour un meilleur équilibre.

Elle pense tout de même que le président de la République doit demeurer le chef de l’Exécutif, pour déterminer la politique de la Nation, en disposant de pouvoirs propres qu’il exerce sans contreseing mais aussi d’autres qu’il ne peut exercer que sur proposition soit du Premier ministre soit d’autres instances comme le Conseil Supérieur de la Magistrature.

Toutefois, « parce qu’il incarne l’unité et la cohésion nationales, le Chef de l’Etat ne doit plus être Chef de parti dès qu’il entre en fonction », a préconisé la Cnri dans ses conclusions.

Si celle-ci estime que pour des raisons liées à la stabilité des institutions, il est souhaitable que le gouvernement dispose au niveau du Parlement d’une majorité de soutien, il y a lieu d’écarter les risques d’abus de majorité par la création des conditions de participation effective de l’opposition parlementaire au travail législatif. Celle-ci est dotée d’un statut et la présence effective au sein du bureau lui est garantie. C’est ainsi que l’un des postes de Vice-président, au moins, est réservé à l’Opposition parlementaire.

Elle demande, par ailleurs, une meilleure maîtrise par le Parlement de son ordre du jour. C’est ainsi qu’elle propose que dix jours de séance par mois soient réservés par priorité, et dans l’ordre que le gouvernement aura fixé, à l’examen des textes et aux débats dont il demande l’inscription à l’ordre du jour ; que six jours de séance par mois soient réservés par priorité et dans l’ordre fixé par l’Assemblée nationale au contrôle de l’action du gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques.

Le Président et le ministre de la justice ne sont plus membres du Conseil supérieur de la magistrature

Seule une justice indépendante à l’égard des pouvoirs législatif et exécutif est en mesure de garantir un État de droit. L’indépendance de la Justice a toujours été formellement proclamée mais n’a pas toujours été vécue surtout en ce qui concerne les magistrats du parquet. La Cnri recommande quatre mesures aux fins de renforcer l’indépendance de la Justice.

A l’égard des magistrats du parquet, il est nécessaire de redéfinir l’autorité évoquée à l’article 6 du statut de la magistrature qui dispose que « les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leurs chefs hiérarchiques et sous l’autorité du Garde des Sceaux, ministre de la Justice… Ils peuvent être affectés sans avancement par l’autorité de nomination d’une juridiction à une autre s’ils en font la demande ou d’office dans l’intérêt du service, après avis du Conseil supérieur de la Magistrature ». Cette autorité ainsi déclinée a pu, par le passé, constituer le fondement des « instructions » données au Parquet. Celles-ci sont désormais écartées avec le renforcement des pouvoirs du Conseil supérieur de la Magistrature mis à l’abri de toute intervention politique et qui gère entièrement la carrière des magistrats (voir infra). Désormais les rapports entre le judiciaire et l’exécutif perdent toute dimension hiérarchique et se limitent à des liens administratifs et fonctionnels.

A l’égard des magistrats du siège, il faut respecter le principe de l’inamovibilité des magistrats du siège (article 5 de la loi organique n° 92-27 du 30 mai 1992 modifiée portant statut de la magistrature) qui signifie que ces derniers ne peuvent recevoir une affectation nouvelle, même par voie d’avancement, sans leur consentement préalable

Il faut, par ailleurs, rendre au juge d’instruction son pouvoir d’appréciation de l’opportunité de décerner ou non un mandat de dépôt, quelle que soit l’infraction.

Pour garantir la séparation des pouvoirs, le Conseil Supérieur de la magistrature est autrement composé. Celui-ci est l’organe de gestion de la carrière des magistrats. Le Président de la République et le Ministre de la justice n’en sont plus membres.

Le Président de la Cour Constitutionnelle préside le Conseil Supérieur de la Magistrature. Outre le Président de la Cour Constitutionnelle, son président et deux personnalité de haut rang, désignées respectivement par le Président de la République et le Président de l’Assemblée nationale, le Conseil Supérieur de la Magistrature est composé, au titre des membres de droit, du Président du Conseil d’État, du Premier Président de la Cour de Cassation (devenue Cour suprême)et du Procureur général près ladite Cour, des Premiers Présidents des Cours d’Appel et des Procureurs généraux près lesdites Cours et, au titre des membres élus, d’au moins un nombre égal de membres choisis conformément aux dispositions prévues par la loi organique sur le Conseil Supérieur de la Magistrature.

Le Conseil Supérieur de la magistrature veille au bon fonctionnement de la justice. Il examine et sanctionne, s’il y a lieu, les détentions préventives abusives, les défauts ou insuffisance de motivation des décisions de justice ainsi que les lenteurs préjudiciables constatées dans leur mise à disposition.

Bonne gouvernance, transparence et éthique dans la gestion des affaires publiques

La Cnri s’est efforcée en conséquence de renforcer le dispositif des droits et libertés et de créer les conditions d’effectivité de leur jouissance par l’aménagement de mécanismes supplémentaires de protection. C’est ainsi que pour rendre effectif le droit de manifestation, les délais pour notifier une interdiction doivent être suffisants pour permettre l’exercice de recours. En outre, les interdictions en la matière doivent être clairement motivées. Concernant les personnes vivant avec un handicap, l’État et les collectivités publiques doivent leur garantir un libre exercice de leurs droits et les préserver de l’abandon moral, de la discrimination, de la marginalisation et de la stigmatisation. De surcroît, il est recommandé que la Cour des Comptes fasse annuellement un rapport sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de la loi d’orientation sociale, dans ses volets liés à l’emploi, l’accès aux infrastructures (notamment scolaires, sanitaires, etc.), la mise aux normes des équipements sociaux (transport, etc.).

La Commission, en proposant que les dispositions touchant aux libertés fondamentales de la personne humaine ne puissent être révisées que par voie référendaire, a entendu leur apporter une protection supplémentaire.

Toujours dans ses conclusions, la Cnri considère que la bonne gouvernance se présente difficilement comme une réalité sans un système de contrôle complet mais aussi efficace. Le paradoxe, au Sénégal, c’est qu’il existe une multiplicité de corps de contrôle dont l’efficacité n’est pas avérée du fait d’un régime juridique et d’un positionnement institutionnel qui ne favorisent pas toujours l’exercice en toute indépendance de leurs missions, la coordination de leur action et le suivi adéquat de leurs recommandations.

Par conséquent, elle recommande un réaménagement du dispositif de contrôle autour de la Cour des comptes, de la Vérification générale d’État (VGE), de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp, devenue Arcop), de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), et une meilleure coordination avec les systèmes de contrôle interne. Sur ce point, la Cnri préconise une aggravation des sanctions financières, pénales et administratives applicables en cas d’infraction à la législation financière.

Financements des partis politiques

La multiplication exponentielle du nombre de partis politiques amène à des interrogations légitimes sur les modalités de leur création et de leur fonctionnement.

Le défaut de contrôle du circuit de financement des activités des partis politiques favorise les financements occultes, source de corruption et la stricte application de la loi est de nature à entrainer la réduction drastique du nombre de partis politiques.

Le Sénégal ayant ratifié les Conventions des Nations Unies et de l’Union africaine contre la corruption qui préconisent l’adoption de mesures visant à accroitre la transparence du financement des partis politiques, devrait amener l’État à étudier les modalités de mise en œuvre d’un financement public des partis politiques notamment de ceux (hors coalition) représentés à l’Assemblée nationale. Cela aura comme avantage, une meilleure maîtrise des circuits de financement des partis, la réduction des inégalités et des injustices et plus d’équité dans l’allocation des ressources publiques mais aussi et surtout la création des conditions de compétitions électorales sincères. En effet, un système électoral crédible doit promouvoir des conditions d’exercice garantissant la transparence et la sincérité du scrutin ainsi que l’égalité des candidats Un scrutin sincère est celui qui se déroule dans des conditions garantissant une expression correcte du suffrage. Tout ce qui peut fausser cette expression est à bannir ; l’inégalité des chances ne découlant que des conditions disparates de jouissance des ressources publiques est à écarter.

La CNRI propose la création d’une Autorité de Régulation de la Démocratie qui, outre la mission de contrôle et de supervision de l’ensemble du processus électoral, assure le contrôle de la régularité du fonctionnement et du financement des partis politiques, la vérification du financement des campagnes électorales. Elle organise aussi la tenue de concertations régulières entre les acteurs du jeu politique.

Elle propose que la délivrance d’un récépissé attestant la création d’un parti politique soit assujettie à la production d’une liste de 10.000 adhérents domiciliés dans 10 régions au moins à raison de 700 adhérents au moins par région.

« Rétablir la Vérité : Une Réponse Éclairée aux Allégations du Journal ‘Le Verdict’ contre le Ministre Abdou Karim Fofana »

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Depuis quelque temps, le ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, a été la cible d’allégations sévères de la part du journal « Le Verdict » et de « Sénégal Info ». L’article intitulé « Le Silence Médiatique D’Abdou Karim Fofana : Une Lacune Dans La Communication Gouvernementale Au Sénégal » publié par « Le Verdict » a particulièrement attiré l’attention. Cependant, il est impératif de clarifier et de réfuter ces allégations, afin de protéger l’intégrité et la réputation du ministre Fofana ainsi que la vérité des faits.

Il est important de noter que les allégations portées à l’encontre du ministre Fofana ne sont pas seulement infondées, mais aussi fondamentalement mal informées. En effet, au moment où il aurait été accusé de silence, le ministre était loin d’être inactif ou absent du pays. Au contraire, il était engagé dans des efforts diplomatiques essentiels pour promouvoir les intérêts économiques du Sénégal à l’échelle mondiale.

Plus précisément, le ministre Fofana était en mission officielle à Abu Dhabi pour assister à la 13ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette conférence revêtait une importance capitale pour le Sénégal et pour la communauté internationale dans son ensemble, car elle portait sur des questions cruciales liées au commerce mondial et au développement économique.

Il est regrettable que les attaques médiatiques contre le ministre Fofana aient ignoré ces faits fondamentaux et aient délibérément omis de reconnaître ses contributions significatives à la diplomatie économique du Sénégal. Plutôt que d’être critiqué pour un prétendu silence, le ministre devrait être salué pour son engagement indéfectible envers les intérêts économiques et commerciaux du pays, même au niveau international.

En outre, il est essentiel de souligner que le ministre Fofana a toujours été un ardent défenseur de la transparence et de la responsabilité dans ses actions gouvernementales. Son absence apparente de la scène médiatique ne doit pas être interprétée comme un manquement à son devoir, mais plutôt comme une concentration sur les tâches cruciales qui lui sont confiées.

Il est donc impératif de mettre fin à ces attaques injustes et infondées contre le ministre Fofana. En tant que citoyens responsables, nous devons rejeter toute tentative de manipulation de l’opinion publique par le biais de la diffamation et de la désinformation. Au contraire, nous devons soutenir ceux qui travaillent sans relâche pour promouvoir les intérêts et le bien-être de notre nation.

Nous réaffirmons notre soutien indéfectible au ministre du Commerce, Abdou Karim Fofana, et exhortons les médias à faire preuve de responsabilité et de professionnalisme dans leur couverture des affaires publiques. La vérité et l’intégrité doivent toujours prévaloir sur la calomnie et la désinformation.

Défendre la Loyauté et le Dévouement de Abdou Karim Fofana envers le Président Macky Sall

Dans le contexte actuel de la politique sénégalaise, il est crucial de reconnaître et de saluer le dévouement et la loyauté exemplaires de Abdou Karim Fofana envers le président Macky Sall. En effet, Fofana se distingue par son engagement indéfectible à soutenir et à défendre les politiques et les initiatives de développement du président, aussi bien sur les plateaux de télévision que sur les ondes des radios.

Fofana n’est pas seulement un membre important du gouvernement, mais aussi un allié fidèle du président Sall. Sa présence assidue dans les médias, où il articule avec éloquence et conviction la vision et les réalisations du gouvernement, témoigne de son engagement inébranlable envers le leadership du président.
Ce dévouement ne se limite pas aux cercles politiques restreints, mais s’étend également à sa proximité avec les populations. Fofana est reconnu pour sa accessibilité et sa disponibilité à écouter les préoccupations des citoyens ordinaires. Sa proximité avec les gens ordinaires renforce encore davantage son image d’homme du peuple, dévoué à servir les intérêts de tous les Sénégalais.

Source: Assirou.net

La réponse salée poivrée du Gouvernement à Transparency : une perception corrompue

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Transparency International a rendu public mardi son indice de perception de la corruption (IPC) 2023. Et le Sénégal, avec une note de 43/100, a gardé sa note des deux dernières années. Mais pour la vision du gouvernement du Sénégal, l’organisation non gouvernementale est loin de la réalité, affirmant que le Président Macky Sall a fait des « efforts colossaux en matière de transparence ».

La note de Transparency International au Sénégal 43/100, s’enfonçant dans la zone rouge, concernant l’indice de perception de la corruption, n’agrée point le Porte-parole du Gouvernement.

Abdou Karim Fofana, qui régissait mercredi sur la Rfm, parle, entre autres, de « rapports qui cherchent souvent à sortir la plus mauvaise face des pays qui font des efforts comme le Sénégal, à la veille d’élections ».

Ramenant les chiffres au contexte africain, le ministre du Commerce a rappelé,  qu’en 2012, « le Sénégal était 17e pays africain avec une note de 36 alors qu’en 2023, on est sixième pays africain avec une note de 43 ».

Ce qui montre que depuis l’avènement du Président Macky Sall, poursuit-il, « il y a des efforts colossaux qui ont été faits en matière de transparence, de lutte contre la corruption, avec la création de l’Ofnac, et toute cette transparence dans les affaires publiques et qui sont aujourd’hui consacrées par cette évolution ».

Toutes choses qui font dire au ministre Abdou Karim Fofana que « c’est une évolution très positive de la note du Sénégal depuis 2012 », loin de « l’enlisement dans la zone rouge », comme allégué par Transparency International.