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mardi, octobre 8, 2024

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Situation politique chaotique : L’histoire a-t-elle donné raison à Boubacar Camara ?

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Tribune-Après avoir alerté depuis des moments, la situation actuelle du pays semble donner raison au leader du parti Jengu Tabax. Boubacar Camara qui avait théorisé, il y a des mois le report de l’élection présidentielle pour des raisons qu’il avait précisées, trouve de quoi se dire méritant pour avoir lancé l’alerte. L’on a tendance à dire que gouverner, c’est prévoir. Mais, cette-fois, le leader du Parti Jengu Tabax a eu une très grande longueur d’avance sur ceux qui nous gouvernent.

En effet, en homme averti, Boubacar Camara avait alerté sur la crise de confiance qu’on traverse et avait théorisé toutes les possibilités pour l’instauration d’un climat de confiance et une élection présidentielle inclusive, dans la plus grande transparence. Une position qui lui a valu des attaques de toutes sortes.

Pris dans leur propre piège Macky Sall et ses alliés ont montré leur limite. Ils ont essayé d’expérimenter « la théorie » mais tardivement et de façon maladroite. Au finish, ils ont échoué et sont devenus la risée de tous.

Aujourd’hui, le pays baigne dans une situation politique chaotique qui risque d’entraîner dans ses ébullitions les institutions du Sénégal. C’est une crise de confiance qui est notée actuellement entre acteurs politiques mais aussi entre institutions devant garantir la stabilité du pays.

Avec la décision du conseil constitutionnel qui vient abroger le décret du président de la République sur le report de l’élection présidentielle, les choses deviennent de plus en plus compliquées. Sans pour autant tenir en compte le bras de fer entre l’Assemblée nationale et le conseil constitutionnel, une situation à la limite catastrophique pour le pays.

De l’autre côté, la classe politique se regarde en chiens de faïence. L’opposition très remontée contre le chef de l’État et la mouvance présidentielle secouée. Une situation qui n’est pas sans conséquence pour le sénégalais lambda qui subit toutes les machinations de cette classe politique.

Ayant théorisé un report consensuel pour réunir les conditions idoines pour la tenue d’une élection, le candidat à la présidentielle, Boubacar Camara, semblait être mal compris. Cependant la situation actuelle force à ce report consensuel, demandé même par le conseil constitutionnel qui demande aux acteurs concernés de discuter pour la tenue de cette élection présidentielle.

La Réponse Républicaine du SEN de l’APR à la Décision du Conseil Constitutionnel

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Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) s’est prononcé sur la décision du Conseil Constitutionnel rendue le 15 février 2024, concernant la loi n° 4/2024. Dans un communiqué officiel, le SEN souligne l’engagement républicain du Président de la République, SEM Macky Sall, qui a pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel et a décidé de la faire pleinement exécuter.

Le Conseil Constitutionnel a déclaré que la loi en question, portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, est contraire à celle-ci. De plus, le décret pris sur le fondement de la proposition de loi notifiée au Président de la République a été déclaré dépourvu de base légale. Dans sa décision, le Conseil Constitutionnel invite les autorités compétentes à organiser l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, compte tenu de l’impossibilité pratique de l’organiser à la date du 25 février, initialement prévue.

Le SEN de l’APR appelle tous les responsables et militants du parti à prendre également acte de cette décision, soulignant qu’elle s’appuie sur les mécanismes constitutionnels relatifs au fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit.

Le communiqué se félicite de la volonté clairement indiquée du Président Macky Sall, en tant que garant du fonctionnement régulier des institutions et de la cohésion nationale, d’entamer des consultations utiles et nécessaires pour tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.

En mettant en avant l’engagement du Président de la République en faveur du dialogue pour un Sénégal pacifié et réconcilié, le SEN appelle tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité dans une dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes, à l’issue d’un scrutin sincère.

En conclusion, le SEN exhorte les militants, responsables et sympathisants de l’APR à poursuivre, aux côtés des populations, le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti. L’objectif affiché est d’assurer une victoire éclatante dès le premier tour à leur candidat, le Premier ministre Amadou Ba, lors de la prochaine élection présidentielle.

« Non au coup d’État constitutionnel », « Free Sénégal : des milliers de manifestants ont pu marcher dans le calme

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Des milliers d’opposants ont pu manifester samedi dans le calme à Dakar, signe d’apaisement au Sénégal après deux semaines de tensions liées au report de la présidentielle du 25 février, ensuite invalidé par le Conseil constitutionnel.

Portant des T-shirts noirs marqués du nom du collectif citoyen ayant appelé à la marche, « Aar Sunu Election » (« Protégeons notre élection »), ou drapés aux couleurs du Sénégal, les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquels on pouvait lire notamment: « Respect du calendrier électoral », « Non au coup d’État constitutionnel », « Free Sénégal ».

Les gendarmes ont quadrillé tout le secteur de la marche, mais contrairement aux précédentes manifestations, interdites, ils ne portaient pas de tenue anti-émeutes.

L’opposition criait depuis début février au « coup d’Etat constitutionnel ». Mais depuis la décision jeudi du Conseil constitutionnel d’invalider le report de l’élection au 15 décembre et d’exiger qu’elle se tienne « dans les meilleurs délais » – ce qu’a accepté le président Macky Sall – la situation s’est apaisée, comme en témoigne l’autorisation de cette manifestation.

« Le mot d’ordre aujourd’hui c’est la mobilisation », déclare Malick Gakou, candidat à la présidentielle qui participe à la marche. « L’État du Sénégal n’a plus le droit à l’erreur et il doit organiser l’élection au mois de mars pour que la passation de service entre le président Sall et le nouveau président puisse se faire le 2 avril », date de la fin du mandat du chef de l’Etat.

La décision du président de se conformer à l’avis du Conseil constitutionnel « nous enlève beaucoup de stress », affirme dans la foule Maestro El Kangam, artiste-rappeur de 34 ans, drapé aux couleurs du Sénégal.

« Personnellement je n’ai pas confiance en lui et j’attends de voir s’il respectera sa parole, s’il le fait il sortira au moins par la grande porte », nuance-t-il toutefois.

« Je suis fier de voir aujourd’hui que tous les Sénégalais sont unis pour le même objectif, celui de tenir les élections le plus rapidement possible. Nous sommes prêts à élire un nouveau président », se réjouit Cheikh Ahmed Tidiane Gueye, assis dans un fauteuil roulant.

« Macky Sall dictateur », « Libérez Sonko », scande la foule d’hommes, de femmes de tous âges, d’enfants, dans une ambiance de fête.

Bien qu’absent, Ousmane Sonko, leader de l’opposition emprisonné, très populaire auprès des jeunes, est omniprésent parmi les marcheurs qui chantent la célèbre chanson « Sonko namenaaalaa » (« Sonko tu nous manques »).

Les précédentes manifestations organisées pour s’opposer au report et au vote de députés fixant la date du scrutin au 15 décembre, toutes interdites, avaient donné lieu à des violences et de nombreuses arrestations. Trois personnes avaient été tuées le 9 février.

« Elections inclusives, libres » -`

La communauté internationale a fait part de son inquiétude et appelé à la tenue la plus rapide possible de la présidentielle.

Samedi, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a souhaité la tenue d' »élections inclusives, libres et transparentes » dans les meilleurs délais.

Le mandat de Macky Sall s’achève le 2 avril et la présidentielle devrait théoriquement se tenir avant. Le chef de l’Etat a indiqué qu’il entendait mener « sans tarder les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais », conformément à la décision du Conseil constitutionnel.

Chacun s’accorde à dire, y compris la Cour constitutionnelle qui n’a pas fixé de date, que l’élection n’est plus possible le 25 février.

Autre inconnue à part la date, l’identité des candidats à la présidentielle.

Les « Sages » ont homologué en janvier 20 candidatures, et en avait invalidé des dizaines d’autres. Or les vives contestations auxquelles a donné lieu ce processus et les accusations de corruption portées contre le Conseil par le candidat disqualifié Karim Wade ont été l’un des arguments du camp présidentiel pour reporter l’élection.

Pour M. Wade et d’autres candidats éliminés, le report était une nécessité ou une aubaine.

Par ailleurs, après la libération ces derniers jours de plusieurs dizaines d’opposants, la pression pourrait rapidement augmenter pour que soit aussi relâché le candidat Bassirou Diomaye Faye, prétendant sérieux à la victoire bien que détenu.

Serigne Abdou Lahad Mbacké « Ndoulo »: « On n’a plus le temps de dialoguer… »

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Serigne Abdou Lahad Mbacké « Ndoulo » s’est, lui aussi, exprimé sur la décision du Conseil constitutionnel qui a cassé le décret du président de la république, Macky Sall reportant la présidentielle de 2024. D’après le guide religieux, le chef de l’Etat doit organiser le scrutin avant le 2 avril pour la stabilité du pays…

« C’est une décision qui doit être saluée par tous les sénégalais, particulièrement l’opposition et le pouvoir. Le Conseil constitutionnel gère les élections au Sénégal. Et le président de la république, Macky Sall doit appliquer cette décision pour permettre à notre pays de souffler… Il doit organiser le scrutin avant le 2 avril 2024« , selon les leaders de « And Falat Macky » interrogé par « Actusen ».

Le responsable politique de la coalition Benno Bokk Yakaar dans la commune de Touba soutient que « les sénégalais ont envie d’aller à l’élection parce que la souffrance a assez duré… Le président de la République a été surpris par cette décision du Conseil constitutionnel. Il a la chance d’avoir deux mandats et a réalisé beaucoup de projets. Donc, ce qui lui reste c’est d’organiser une élection présidentielle transparente et inclusive où tous les candidats vont y participer… Les acteurs politiques doivent mettre en avant l’intérêt du Sénégal« .

« On n’a plus le temps de dialoguer. Les candidats qui parlent de dialogue n’ont pas les moyens d’aller à l’élection. Les sénégalais souffrent et depuis 2021, le pays est secoué par des tensions politiques. Donc, le président de la république doit tout faire pour sortir par la grande porte… Amadou Ba est le candidat le plus placé et il a la chance de remporter le prochain scrutin. Amadou Ba est un rassembleur, il fait le tour des chefs religieux. Mais le constat est qu’il n’a pas été soutenu par des responsables politiques de l’Apr« , renchérit le leader politique de Touba.

« Pastef prêt à dialoguer avec Macky Sall si… », Moustapha Sarré

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Moustapha Sarré, responsable du parti ex-Pastef, exprime la volonté de dialoguer avec le Président Macky Sall, à condition que tous les détenus politiques, y compris Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, soient libérés au préalable.

Selon le responsable à la formation, la libération de tous les détenus politiques est une condition préalable pour entamer des discussions sur l’organisation d’élections inclusives.

Moustapha Sarré souligne que la libération de Ousmane Sonko est une exigence partagée par une majorité de Sénégalais, et il soutient la participation de Sonko à des élections inclusives et transparentes.

Pour Moustapha Sarré, le rejet de la candidature de Sonko dans des conditions jugées illégales nécessite des actions en faveur d’une élection qui réponde aux normes de légitimité et d’inclusivité.

Il est essentiel de suivre l’évolution de la situation politique au Sénégal pour voir comment les différentes parties réagissent et s’engagent dans le processus de dialogue et de préparation des élections.

Annulation du rapport : « Le 3 mars, la date limite pour le meilleur délai « ,David Diatta, Maire de Kafountine

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Suite aux recours formulés par des députes et des candidats déclarés à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Conseil constitutionnel, en sa séance du 15 février 2024, a pris la décision n 1/c/2024 par laquelle il déclare contraire à la Constitution la loi constitutionnelle n04/2024 portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution portée à sa connaissance. Par la même décision il a aussi annulé le décret n2024-106 du 03 février 2024 portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Pour avoir déjà apprécié la loi constitutionnelle et le décret au regard du droit dans mon article intitulé «Du décret et de la loi constitutionnelle inique, acte de violence et de menace contre la république du Sénégal » , je ne reviendrai pas sur la portée du bien-fondé de la décision.

Mon analyse de cette décision portera plutôt sur ses implications juridiques au cas où l’administration électorale, à sa tête, le Président de la République, s’y soumet comme le veut l’état de droit dans une république

En annulant le décret et en déclarant la loi inconstitutionnelle par le juge constitutionnel, le conseil constitutionnel remet en état le processus de l’élection du Président de la république déjà déclenché et qui sur la base de cette décision doit se poursuivre en droit. Cela veut dire que la date du 25 février 2024 fixée pour l’organisation de l’élection présidentielle reste en vigueur.

Toutefois, le conseil constitutionnel dans son considérant 20, a estimé en constatant que l’élection présidentielle ne peut être organisée à la date initialement prévue à savoir le 25 février 2024 et a invité, par conséquent, les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais.

Au regard des dispositions de l’article 31 de la constitution, en son alinéa premier, les meilleurs délais dont dispose l’Administration électorale pour éventuellement fixer une autre date pour la tenue du scrutin présidentiel ne peut aller au-delà du dimanche 03 mars 2024 compte tenu de la date d’expiration du mandat du Président de la république en fonction qui prend fin le 02 avril 2024.

Autrement dit, pour rester dans l’ordre constitutionnel, le 03 mars 2024 demeure la date limite du meilleur délai qui pourrait être fixé pour l’élection présidentielle

Le président de la République s’est engagé dans un communiqué, ce 16 février 2024, à « faire pleinement exécuter la décision du conseil constitutionnel »

En effet, La conformité de l’administration électorale à la volonté du juge constitutionnel de pouvoir fixer une autre date du scrutin présidentiel ne donne, cependant pas, à cette dernière aucune marge de manœuvre en dehors des dispositions constitutionnelles en la matière ci-dessus exposées .

En attendant le Président de la république s, nous restons comme le disciple saint Thomas qui avant de croire en la résurrection de Jésus Christ déclare « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son coté, je ne croirai point. »

David Diatta, Juriste, Maire De Kafountine, Cadre De Pastef
davidkatila@gmail.com

Date de la présidentielle : Après consultations, une annonce de Macky Sall est attendue pour le…

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Le président sénégalais, Macky Sall, a exprimé sa position concernant la décision du Conseil constitutionnel qui a annulé le décret abrogeant convocation du corps électoral pour le 25 février, date initialement fixée pour l’élection présidentielle. Dans un communiqué diffusé le vendredi 16 février, il a officiellement pris acte de cette annulation.

En outre, le président a clairement exprimé son désaccord avec la date du 15 décembre, proposée par l’Assemblée nationale pour la tenue de l’élection présidentielle. Cette décision a été révélée après une réunion tenue en privé au Palais, réunissant des membres proches du président, y compris des ministres et conseillers. Selon le journal Les Échos, cette réunion s’est prolongée jusqu’à une heure du matin.

Le point culminant de ces échanges a été l’annonce par Macky Sall de son intention de respecter la décision des sept Sages, impliquant le transfert du pouvoir le 2 avril, correspondant à la fin de son mandat. Cette décision marque une étape clé dans le processus démocratique du pays.

Par ailleurs, le président a annoncé son plan de consulter la classe politique afin de déterminer une nouvelle date pour le premier tour de l’élection présidentielle. D’après les informations relayées par Les Échos, une annonce officielle concernant cette date est prévue pour « mardi environ », signifiant que les détails précis seront bientôt disponibles pour le public et les parties prenantes.

Préparation des JOJ Dakar 2026 : Le Comité d’Organisation à la source asiatique

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Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (COJOJ) Dakar 2026, sous la conduite du Président Mamadou Diagna Ndiaye, a conduit une mission de travail à l’invitation du Japon et de la Corée du Sud au cours du mois de janvier 2024, accompagné du Coordonnateur Général du COJOJ Ibrahima Wade.

Des partenariats multiformes en terre nippone
Au Japon, la visite s’est inscrite dans la suite du partenariat conclu en 2018 entre le Comité National Olympique Japonais et le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais.
Le Président Diagna Ndiaye a eu des rencontres de travail avec des acteurs institutionnels comme non étatiques, occasions qu’il a saisie pour leur exposer les enjeux des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026, premier événement olympique sur le continent africain et la nécessité de nouer des partenariats dans la ligne des bonnes relations entre le Japon et le Sénégal.
Ainsi, il a été convenu avec le CNO japonais et la JICA, l’envoi auprès du Comité d’Organisation des JOJ, dans les prochaines semaines, de deux experts japonais pour appuyer le travail de préparation.
Au cours de son séjour, le Président Ndiaye a eu un entretien avec Madame Jimi HANAKO, Ministre en charge de l’Expo Universelle Osaka 2025. Ensemble, ils ont convenu de mettre sur pied une passerelle de collaboration entre l’Expo Universelle Osaka 2025 et les JOJ Dakar 2026, deux événements dont la vocation est de promouvoir le dialogue et la paix entre les peuples, et faire de Osaka 2025 une tribune de promotion des JOJ Dakar 2026.
D’autres rencontres d’importance ont eu lieu avec les représentants du secteur privé japonais dans la perspective de partenariats sponsoring avec Dakar 2026, à travers d’une part, la société TOYOTA TSUSHO présente au Sénégal dans la grande distribution et l’agroalimentaire, et d’autre part l’équipementier sportif ASICS.
Le Président Diagna Ndiaye a également eu une rencontre avec le Président  de la Nippon Foundation Monsieur Yohei SASAKAWA, fortement impliqué dans les questions d’environnement  et développement durable, avec qui il a notamment évoqué les pistes de partenariat dans le domaine culturel, ensuite avec Monsieur Tadaaki HAYANO, Président Directeur Général de Tokyo Marathon Foundation qui a fait part de son entière disponibilité à collaborer avec le COJOJ à travers l’envoi d’experts spécialisés dans l’organisation du marathon ou encore l’accueil de volontaires sénégalais lors de l’édition 2024 du Marathon de Tokyo pour apprendre de leur expérience en matière d’organisation d’événements de dimension mondiale.
Enfin, la délégation a visité le Tokyo 2020 Legacy Exhibition, un espace de partage de l’expérience japonaise de l’événementiel olympique érigé par le Gouvernement Métropolitain de Tokyo, dont le COJOJ pourrait s’inspirer en vue de perpétuer l’héritage des JOJ.
Gangwon 2024 comme laboratoire
Après l’étape du Japon, le Président Ndiaye a séjourné en Corée du Sud pour prendre part à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver Gangwon 2024 et a saisi l’opportunité pour rencontrer des Autorités politiques et de hauts dirigeants du secteur privé et industriel de la République de Corée.
Durant son séjour, il a eu plusieurs rencontres de travail, notamment avec :
–    Monsieur Thomas Bach, Président du CIO avec qui il s’est entretenu de l’état des préparatifs des JOJ Dakar 2026 et de sujets liés à l’actualité olympique ;
–    Madame Jang Mi-Ran, Vice-Ministre coréenne chargée des Sports, avec qui il a décliné des perspectives de partenariat sportif à travers des projets d’appui de la République de Corée à la préparation des JOJ Dakar 2026, en particulier par l’héritage de Gangwon 2024 en direction de Dakar 2026 ;
–    Monsieur Gao Zhidan, Ministre des Sports de la République Populaire de Chine et Président du Comité Olympique Chinois avec qui il a évoqué la dynamique soutenue de coopération qui lie nos deux pays et qui se traduit déjà par des projets concrets d’appui au Sénégal dans la préparation de la cérémonie d’ouverture des JOJ et dans la préparation et la recherche de performances pour les jeunes athlètes sénégalais en direction de 2026.
Le Président Diagna Ndiaye a également mis à profit sa présence en terre coréenne pour présenter les JOJ Dakar 2026 et les opportunités de partenariat qu’ils pourraient offrir notamment lors des rencontres qu’il a eues avec Monsieur Park Sag-Jin, Vice-Président Exécutif de Dongwon Industries, spécialisée dans l’agro-alimentaire ayant une filiale au Sénégal, et ensuite avec Monsieur Jusung  Park, Représentant de Samsung C & T, compagnie coréenne évoluant dans le domaine industriel et des infrastructures, présente au Sénégal.
Le Coordonnateur Général du COJOJ Dakar 2026, accompagné du Directeur des Opérations du COJOJ, a mis à profit sa présence en Corée pour tenir plusieurs réunions de travail techniques avec le COJOJ Gangwon 2024 et le CIO, et pour s’inspirer de l’expérience coréenne.
Ces différentes rencontres et les pistes de collaboration ainsi ouvertes viennent conforter la dynamique de préparation de ce premier événement olympique en terre africaine, déjà bien engagée par le COJOJ./.

Arrêt du Conseil constitutionnel : réunion secrète au Palais…

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Sa réaction cristallisait toutes les attentions après la décision du Conseil constitutionnel, jeudi. Dans un communiqué rendu public ce vendredi 16 février le Président Macky Sall a pris acte de l’annulation du décret abrogeant la convocation du corps électoral le 25 février, la date initialement fixée pour la présidentielle, et posé son véto pour la tenue du scrutin le 15 décembre prochain, l’échéance retenue par l’Assemblée nationale.

Les Échos soutient que la question a fait l’objet d’une rencontre secrète tenue au Palais. En effet, indique le journal, le chef de l’État sénégalais a réuni ses proches dont des ministres et des conseillers.

Les discussions ont pris fin vers 1 heure du matin, souligne la source. Celle-ci avance que c’est ainsi que Macky Sall a informé ses collaborateurs de sa décision de se conformer à l’injonction des 7 Sages : celle de rendre le pouvoir le 2 avril, date coïncidant avec la fin de son mandat.

A l’occasion, poursuit Les Échos, il a aussi informé son camp de sa volonté de mener des consultations à l’issue desquelles il va fixer la date du premier tour du scrutin présidentiel. « Mardi environ, tout le monde connaîtra la date de la Présidentielle », soufflent des sources du journal.