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Tabaski 2023 : L’importante annonce de la CONACOC sur la date

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La CONACOC vient de rendre public un communiqué pour la Tabaski 2023. Selon ladite entité, elle sera célébrée ce jeudi 29 juin 2023.

La réponse de Me Sidiki Kaba à la lettre ouverte d’interpellation datée du 14 Juin de divers acteurs de la société civile

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Hier, j’ai défendu les droits de l’homme avec ardeur.  Aujourd’hui, j´assure, à l’échelon ministériel, la défense de l’intégrité territoriale et la sécurité de mon pays ainsi que des hommes et femmes, nationaux ou hôtes étrangers qui y vivent grâce à la confiance du Président de la République Macky Sall . 

Sous cet éclairage, mon engagement actuel est aussi noble que le précédent. Car les droits de l’homme ne fleurissent que là où la sécurité, condition sine qua non de tout développement, efface l’insécurité.

En effet, les défenseurs des droits de l’homme sont des contre-pouvoirs qui doivent agir en toute indépendance et impartialité pour dénoncer toutes les violations des droits de l’homme qui peuvent être commises aussi bien par l’Etat que par tout individu ou groupe d’individus de tout bord.

 

C’est uniquement dans cette posture qu’ils peuvent jouer à la fois les rôles de facilitateur, de médiateur et de régulateur social lorsque des crises surviennent dans une société démocratique.

 

Je voudrais, par ailleurs, préciser que la Cour pénale internationale [CPI) , née du Statut de Rome du 17 juillet 1998 est une juridiction pénale internationale de dernier recours.

 

Les Etats ont la priorité pour juger les crimes relevant de sa compétence. La CPI ne se substitue donc pas aux systèmes de juridictions nationales des Etats en vertu du principe de complémentarité.

 

La CPI juge , non pas des États, mais uniquement les auteurs des crimes de masse qui heurtent , du fait de leur gravité , la conscience universelle. A ce titre, la compétence matérielle de la CPI est circonscrite aux crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale à savoir les crimes de génocide , les  crimes contre l’humanité,les crimes de guerre et les crimes d’agression qui sont tous imprescriptibles.

 

Dans ce cadre, seuls peuvent saisir la CPI les Etats parties, le Procureur de la CPI, autorisé par la chambre préliminaire après une enquête indépendante et impartiale, et enfin le Conseil de Sécurité de l’ONU compétent en vertu de l’Accord la liant à la CPI.

 

On doit cesser de brandir contre les États africains la CPI comme un épouvantail au risque d’accréditer la thèse qu’elle est l’expression de l’impérialisme judiciaire de l’Occident – ce que nous avons toujours combattu- Alors qu’elle est plutôt une réponse pour lutter contre l’impunité universelle des crimes de masse qui froissent la conscience universelle.

 

Je voudrais aussi rappeler que le Sénégal est un Etat de droit, qui dispose d’une justice performante , impartiale et indépendante capable de juger les crimes les plus graves. L’exemple le plus éclatant est l’organisation par le Sénégal du procès de Hisséne HABRE, ancien Chef de l’Etat du Tchad , jugé pour les crimes internationaux relevant de la compétence de la Cour pénale internationale. Habré a eu droit à un procès juste et équitable respectueux des normes et standards internationaux. Le Sénégal qui l’a jugé, « au nom de l’Afrique » a été félicité par l’UA, l’ONU et l’ensemble la communauté internationale. C’était un procés sans précédent en Afrique sous  un format supranational . À l’époque, j’étais Ministre de la Justice .

 

Le Sénégal, à l’instar de toutes les démocraties, est parfois sujet à des soubresauts socio-politiques souvent à la veille d’échéances électorales importantes comme l’élection présidentielle alors et surtout que celle de 2024 se déroulera dans un contexte d’exploitation d’importants gisements de pétrole et de gaz qui aiguisent toutes les convoitises.

 

Fort heureusement, il recèle de mécanismes sociologiques de régulation de tels péripéties inhérentes à tout modèle démocratique comme le nôtre.

 

Je voudrais souligner que la situation qui prévaut au Sénégal est celle du maintien de l’ordre. Il n’y a ni situation de guerre civile ni celle de guerre contre un autre État .
Dans le cadre de sa mission régalienne pour maintenir l’ordre public, seul l’Etat a le monopole de la violence légitime qu’il exerce par le biais des Forces de Défense et de Sécurité ( FDS) .
Celles-ci sont républicaines, professionnelles et responsables. Et elles agissent, tel qu’il leur est prescrit, dans le cadre de la légalité, de la nécessité et de la proportionnalité. Car elles ont pu , souvent, contenir avec sang-froid les assauts d’individus armés de cocktails Molotov, d’armes blanches et de lance- pierres  qui pouvaient attenter à leur vie ou à celle des leurs compatriotes.

 

Notre système judiciaire a la capacité de juger dans l’indépendance et l’impartialité tout fait délictuel ou criminel découlant de manifestations violentes. Des procès sont en cours pour juger les auteurs présumés d’incendie de véhicules, de maisons , de magasins ou d’attaques contre les brigades de gendarmerie, de casernes….

 

Enfin, il y a lieu de relever que le Sénégal est une démocratie majeure qui a déjà enregistré  deux alternances pacifiques en 2000 et en 2012. Deux élections ( locales et législatives) ont été organisées dans la transparence en l’intervalle de six mois en 2022. Les résultats sont édifiants . Au parlement les forces de la Majorité et de l’opposition s’équilibrent 82/ 83 .

 

Le pouvoir ne peut s’acquérir que par le verdict des urnes et non par un mode d’accession violent découlant des fureurs de la rue . C’est le peuple souverain qui a toujours le dernier mot .
Faut-il souligner que notre pays a toujours su résoudre ses crises internes par le dialogue . C’est tout le sens du dialogue inclusif voulu par le Président de la République Macky SALL, qui a invité toutes les forces vives de la Nation à se concerter pour trouver ensemble les consensus dynamiques aptes à garantir au système politique sénégalais la solidité et la stabilité dont il a besoin pour progresser .

 

Au demeurant, je rappelle que l’Etat a ordonné des enquêtes, qui sont en cours, pour identifier et poursuivre sans distinction les auteurs présumés des violences qui ont secoué le pays .

 

Le Sénégal est un pays ouvert où les défenseurs des droits de l’homme, nationaux, africains et internationaux exercent librement , en toute indépendance et sans aucune menace leurs activités militantes. Ils peuvent donc venir mener sans entraves leurs propres enquêtes avec impartialité et équité . Leurs conclusions  seront examinées avec la plus grande attention par le Gouvernement qui leur apportera les réponses judiciaires et adéquates , en tant que de besoin.

 

 

 

PS : Se reporter aux différentes interventions de Me Sidiki KABA sur la question ;
– Point de presse de Me Sidiki KABA du 25 MAI 2023.
– L’émission Point de vue à la RTS du 28 mai 2023.
– La conférence de presse du Gouvernement du jeudi 12 juin 2023.

 

Destinataires.
Me Célestin Kokouvi G. AGBOGAN, Avocat au Barreau du Togo, Président LTDH / TOGO
M. Bacary GOUDIABY, Journaliste et Écrivain, Président du Collectif des Sénégalais de la Diaspora en France / SÉNÉGAL
M. Monzolouwè B. E. ATCHOLI KAO, Président de ASVITTO / TOGO
M. Emmanuel H. SOGADJI, Président de la LCT / TOGO
M. Abdou Khafor KANDJI, Membre de la Coordination du Mouvement Y’EN A MARRE / SÉNÉGAL
M. Serge Martin BAMBARA (Smockey), Porte-parole du Mouvement Balai Citoyen / BURKINA-FASO
Mme Houefa Akpedje KOUASSI, Journaliste blogueuse / TOGO
M. Ferdinand Mensah AYITE, Journaliste / TOGO M. Zeus Komi AZIADOUVO, Journaliste et Écrivain / TOGO
M. Alphonse D. DIEDHIOU, Administrateur Afrique Solidarité ABSL / SÉNÉGAL
M. Laya DJONABAYE, Plate-Forme de Concertation de la Diaspora / TCHAD
M. Kuassi Cisco AMEGAH, Porte-parole du MED / Mouvement EHA-DZIN-Diaspora Togo
Me Alexis IHOU, Avocat au Barreau de Lille / Diaspora TOGO
Me Thierno Souleymane BARRY, Ph.D, Professeur de droit et Avocat / Guinée
M. Sylvain AMOS, Journaliste, Radio Kanal K et Avulete en Suisse, Diaspora TOGO
Me Raphaël N. KPANDE-ADZARE, Avocat au Barreau du Togo, PCA MCM / TOGO

Face au Monstre, vivre ou périr?!

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Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limite qui tienne. L’heure du choix a sonné pour tous les journalistes sénégalais qui tiennent encore à leur dignité et qui pensent, avec raison, que leur indépendance éditoriale est incompatible avec la compromission. Quoi qu’il doive leur en coûter.

Ce choix doit être celui de tous ceux qui estiment que la situation actuelle de la presse n’est plus supportable. Ceux qui ont l’intime conviction de vivre dans un environnement anormal. Ceux qui reconnaissent avec humilité que les sacro-saintes libertés constitutionnelles qui sont la boussole de notre métier sont désormais administrées par le bon vieux Monstre de nos malheurs. Cela est une réalité. La fiction serait de croire au contraire. Le Monstre est un faux-père Noël ! Les dosettes d’humiliation intermittentes qui nous chatouillaient la tête comme des pluies fines, nous les accueillions naïvement comme de simples épiphénomènes promis à disparaître dans les caniveaux d’à côté. Aujourd’hui, elles font notre déshonneur sous forme de pluies diluviennes dont les vagues inondent notre espace professionnel, nous contraignant à patauger dans la gadoue.

Les dernières actualités qui émeuvent certains d’entre nous – oui, seulement certains, c’est ainsi – ont mis en lumière notre totale impuissance à riposter et tenir tête au Monstre de nos malheurs. Les agressions violentes et répétées contre le Groupe Walfadjri depuis plusieurs mois n’auraient jamais été possibles sans les faiblesses quasi rédhibitoires de nos cadres syndicaux. La coupure du signal télé de notre confrère pour une durée de trente jours, endossée par notre ministre de tutelle, a révélé toute notre impuissance à faire face lorsqu’un droit constitutionnel est foulé au pied par ceux qui censés le respecter et le faire respecter.

Les emprisonnements ciblés de journalistes, facilités par notre apathie à consommer l’intolérable, ont créé chez beaucoup d’entre nous un réflexe d’autocensure. Même la fameuse ‘’carte nationale de presse’’, élément matériel distinctif des membres de la corporation, a commencé à devenir une arme au service de nos tortionnaires. Nous ne sommes plus en danger, comme nous aimions à le dire naguère pour alerter sur les risques qui nous guettaient. Nous sommes tous prisonniers du Monstre de nos malheurs et de ses exécutants. L’incompétence et la sournoiserie avec lesquelles le secteur des médias est régenté sont à la hauteur de la réputation des politiciens choisis pour la sale besogne.

Aujourd’hui, sommes-nous en mesure de sonner la révolte qui imposerait au Monstre de nos malheurs l’arrêt de ses agressions contre la liberté de la presse ? Certainement. Cela suppose de reconstituer la force collective et unitaire d’une corporation dont le rayonnement et l’autonomie sont indispensables à la démocratie et à l’Etat de droit. Tous les segments de la presse n’y contribueront pas au vu des positionnements divergents face au pouvoir politique. Mais en parallèle au travail de réunification des rangs de la presse sénégalaise, le temps est venu de densifier la lutte pour le respect de nos droits fondamentaux avec les moyens légaux à notre disposition. Les grandes mobilisations réussies par la Coordination des associations de presse (CAP) il y a quelques mois, sont la preuve vivante que nous avons encore notre destin en main. Engagement, organisation, action. Sans relâche. Tout reste possible pour faire reculer le Monstre de nos malheurs. Faisons face, sinon nous disparaîtrons !

Tabaski : La Coordination des musulmans du Sénégal fixe la date !

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La Coordination des musulmans du Sénégal (Cms) vient de fixer la date de la Tabaski. Celle-ci diffère de la date annoncée par l’Association des imams et Oulémas du Sénégal (Anis).

La commission d’observation du croissant lunaire de la Coordination des musulmans du Sénégal vient de faire une déclaration sur la célébration de la Fête de Tabaski. Après avoir recueilli les informations en provenance de ses correspondants nationaux et internationaux, elle a déclaré que la lune a été aperçue en Arabie Saoudite.

Et donc, ladite comission conclut que demain lundi 19 juin 2023 sera le 1er du mois lunaire «dhul Hijjah». Par conséquent, le mardi 27 juin sera le jour de «Arafah». «Et la célébration de la Tabaski, la fête du sacrifice, est prévue le mercredi 28 juin 2023», indique-t-elle dans sa déclaration.

Pour rappel, dans son avis d’information du 10 juin dernier, l’Association nationale des Imams et Oulémas du Sénégal (Anios) avait déclaré qu’au Samedi 10 Juin 2023, nous étions «à 19 jours de la Tabaski». Ce qui plaçait donc, pour cette association dirigée par l’imam Elhadji Oumar Diène, au Jeudi 29 juin la date de la fête de Tabaski. Une date différente de celle que vient d’annoncer la coordination des musulmans du Sénégal.

Cese / Termes de référence du dialogue national : Les membres des quatre sous-commissions répartis

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La Commission des Affaires économiques et sociales du Dialogue national a tenu une séance plénière, ce mardi. Lors de cette Assemblée présidée par Baïdy Agne, il a été question de la répartition des membres au sein des quatre sous-commissions. Le président s’est exprimé sur les termes de référence du Dialogue national, tout du moins, de la mission de la structure, consistant à essayer de résoudre les préoccupations majeures de la population.

 

Politique à Touba : Précisions sur la fatwa de Serigne Mountakha

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La Fatwa du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, interdisant les manifestations politiques à Touba, a suscité diverses réactions. Devant le tollé suscité par cette interdiction, on estime, dans l’entourage du guide religieux, qu’il n’est pas question de polémiquer.

Dans ce contexte, souligne « Le Témoin », l’ancien ministre Khadim Diop, secrétaire général du Khalife général des Mourides, est monté au créneau pour repréciser les propos du patriarche. « Des précisions me semblent utiles à apporter par rapport à la déclaration récente du Khalife et les commentaires que cela a suscités. C’est assurément mal connaître le Khalife et ne pas reconnaître sa posture équidistante et de neutralité vis-à-vis des acteurs politiques», a dit d’emblée, le ministre Khadim Diop. « La seule préoccupation du Khalife reste la perpétuation de l’œuvre gigantesque de son illustre grand-père Cheikhoul Khadim. C’est dans ce cadre qu’il a toujours œuvré pour la préservation de la paix dans notre pays, parce que mû seulement par l’intérêt supérieur de la Nation et des communautés », a-t-il ajouté.

Après quoi, Khadim Diop a apporté les précisions suivantes : « Touba n’a jamais voté au centre de la ville ; le vote s’est toujours déroulé à la périphérie (en dehors du périmètre sacré qui ceinture la Grande mosquée). Ensuite à chaque élection, certains acteurs politiques de Touba se singularisent par des actes de violence, avec notamment le saccage de bureaux de vote.

C’est la raison pour laquelle, le Khalife a voulu protéger et préserver la ville de tous les troubles qui pourraient découler de joutes électorales et a décidé de faire déplacer le périmètre du vote davantage vers la périphérie. Ce faisant, il permet de rapprocher les bureaux de vote des populations plus nombreuses dans cette zone, sans pour autant remettre en cause le vote, qui est un acte individuel qui relève de la responsabilité de chaque citoyen. Le Khalife réaffirme son appel à la paix et la préservation des valeurs qui fondent notre vie », a conclu Khadim Diop

Victorine Anquediche Ndeye, Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire et Maire de Niaguiss, se prononce sur l’actualité nationale

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Elle gère le portefeuille de la Microfinance et de l’E,conomie sociale et solidaire et administre depuis janvier 2022 la mairie de commune de Niaguiss. Victorine Anquediche Ndeye, revient sur l’actualité politique rythmée par les derniers événements et accepte de se prononcer sur les propos tenus par le leader du Pastef à son endroit, qui avait fait l’objet d’une réponse virulente de sa part.

•Madame le Ministre le Sénégal a connu des événements entachés de violence avec son lot de morts, quel est le sentiment qui vous anime ?

De l’indignation quand on sait que nous aurions pu faire l’économie de cette violence et préserver des vies. Il aurait pour cela de la responsabilité de la part de celui qui a, depuis des mois, conditionné cette violence, en appelant ouvertement à « un combat final », prêchant la haine et la méchanceté, pour se substituer à des rendez-vous judiciaires avec l’aide d’une société civile partisane et des ennemis de la République…

Je suis aussi attristée devant le décompte macabre que certains tentent d’exhiber à chaque fois, pour faire le procès d’un régime comme s’ils étaient insensibles à la souffrance des familles. J’ai l’impression qu’il y a des Sénégalais qui pleurent des morts et d’autres qui en demandent encore plus, car tout le monde a entendu les appels à manifester au prix de la vie des jeunes.

• Vous n’y allez pas très fort là ?

Aucun mot n’est assez fort pour décrire ce qui s’est passé. Il s’agit de la conséquence d’appels à la violence, à la haine, à l’insurrection et même, au meurtre. La tête de juges a été mise à prix, des appels au meurtre lancés contre des gradés des forces de défense et de sécurité, de membres du gouvernement, d’hommes et de femmes politiques et même de journalistes, au nom de leurs positions, leurs fonctions et leurs convictions. Des édifices publics incendiés, des commerces pillés, des cocktails Molotov utilisés sur des domiciles, à l’université et même ,sur les véhicules de police et de la gendarmerie. Des écoles brulées, des consulats vandalisés, des banques attaquées, le système de transport paralysé, que cherche-t-on réellement, quel est le projet et à qui profite tout cela ? Face à cette situation je suis à la fois révoltée et indignée et je le resterai contre ce projet qui vise à déstabiliser ma nation.

• On parle de forces occultes, de projets de déstabilisation, de personnes armées qui auraient participé aux manifestations. Des affirmations du gouvernement que contestent l’opposition et une partie de la société civile, qu’en est-il réellement ?

Ceux qui contestent cela aujourd’hui, sont les mêmes qui avaient soutenu la thèse du complot de Sweet Beauty, sans jamais prouver les dispositions de la demoiselle Adji Sarr à délivrer des soins de Kinésithérapie, sans oser interroger Ousmane Sonko qui a pu, avec un mal de dos, se déplacer seul en plein couvre-feu vers ce lupanar et surtout, qui aura refusé d’affronter ces présumés comploteurs dans un procès qui a vu toutes les parties prendre part au débat. Cette opposition et cette société civile rejointes depuis un moment par des diplômés qui se font passer pour des intellectuels, cautionnent qu’un citoyen défie la justice, appelle à déloger un Président démocratiquement élu et parle de tuer le Chef de l’Etat.

Quelle est la crédibilité de ces gens qui ont réussi à travestir des faits depuis deux ans et laisser le doute s’installer dans la tête d’une partie des Sénégalais ? Que vaut la constance des faits relatés par Adji Sarr ? Le Ministre de l’intérieur a parlé, la police a communiqué sur les faits et le droit a été dit. Je le dis et l’assume, ce qui s’est passé les 1er et 2 juin n’est pas une manifestation et dépasse des émeutes. Le livre blanc du gouvernement revient en détail sur les événements et les enquêtes sont en cours.

• On parle de nervis utilisés par votre camp lors des événements ?

Je souhaite préciser une chose essentielle, mon camp dans cette histoire c’est le Sénégal, la République et la Nation. Il ne s’agit pas de bord politique et mon appartenance est connue de tous, c’est le pays qui est attaqué et en tant que républicaine je fais face. Alors pour en revenir à cette question de nervis, il s’agit d’une volonté de qualifier certains Sénégalais qui ont décidé de se dresser contre le saccage de biens privés, notamment dans les quartiers, des Sénégalais qui ont été dans les rues et ruelles de la capitale pour dégager les voies. J’en veux pour preuve des jeunes proches d’un guide religieux qui ont été sur le terrain pour dégager les véhicules brûlés. Je suis à l’aise pour parler des jeunes de ce guide religieux, car pendant des années, je les ai vus dans les cimetières s’adonner à des activités de nettoyage des sépultures et je ne crois pas qu’on puisse utiliser le terme nervis dans ce cas. Il faut arrêter cette stigmatisation.

• Il y a de cela quelques semaines, Ousmane Sonko vous avez cité dans un projet visant à le liquider et vous avez eu à tenir des propos assez acerbes contre lui. Pourtant, il était question de votre Secrétaire général qui l’aurait condamné dans l’affaire Mame Mbaye Niang….

Je vous arrête. Ma réponse n’est pas liée aux accusations fallacieuses, mais plus aux propos ethnicistes tenus, parlant de ma communauté comme une filière et voulant encore une fois, stigmatiser des Sénégalais. A ce propos, je n’ai entendu aucun opposant, aucun membre de la société civile dénoncer publiquement ces propos, sauf pour certains, à m’appeler directement pour s’offusquer, ce que je trouve lâche.

Pour ce qui concerne l’ex-Secrétaire général du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, c’est un magistrat qui était en détachement au niveau de mon département, suite à sa nomination le 22 octobre 2022. Ex-Secrétaire général, car il m’avait fait connaître depuis le 24 mars 2022, qu’il souhaitait être déchargé de ses fonctions au niveau du département de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire et une telle volonté manifestée est soumise à une période de transition qui permet de gérer les affaires courantes au niveau du ministère.

C’est pour cela le Secrétaire général est resté en poste jusqu’à la notification de sa nomination ou promotion comme président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar le 24 avril 2023. D’ailleurs, vous me donnez l’occasion de profiter de cette tribune offerte pour témoigner du professionnalisme de Monsieur Ousmane Guèye, de son intégrité et de son sens élevé des responsabilités. Monsieur Guèye a été mon collaborateur pour qui j’ai un profond respect, car c’est un homme qui a fait le choix de se mettre au service de République en tant que Magistrat, et comme lui, les milliers de Sénégalais qui ont fait le choix de servir la justice hier, aujourd’hui comme demain.

• On cite aussi votre frère…

Je voudrais terminer sur ce point, en précisant que je suis fière d’avoir eu un magistrat comme collaborateur, d’être sœur de magistrat, comme j’ai la fierté d’avoir une sœur médecin de son Etat et d’être fille de fonctionnaires qui ont servi ce pays. Le ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a eu comme Secrétaire général Monsieur Ousmane Guèye, qui a quitté pour rejoindre sa famille, la magistrature, rien, absolument rien d’extraordinaire. Et dans quelques jours, un autre sénégalais de la Hiérarchie A ou assimilée avec plus de 10 ans d’expérience, occupera la position de Secrétaire général du ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire et c’est cela la marche normale de notre administration. Vous croyez que je peux influer, proposer, recommander un magistrat pour siéger dans une affaire en justice. Il faut apprendre à dire la vérité aux Sénégalais, car tout ce qui a été dit dans cette affaire de secrétaire général, est faux.

• Vous êtes Maire de la commune de Niaguiss, la région a été confrontée à des séries de violences, quel message souhaitez-vous lancer à l’endroit des populations de la Casamance.

Encore une fois, il faut faire la part des choses. Il y a la région de Ziguinchor, les départements de Bignona et Oussouye, et les 6 communes du département de Ziguinchor. Sur les 6 communes du département la coalition Yewwi Askan wi en contrôle deux, Benno Bokk Yakkar trois et celle de Enampor a un maire indépendant. Je fais cette précision pour démontrer qu’il n’y a pas de territoire conquis dans le sud. Pour revenir aux événements malheureux, il s’agit de la commune de Ziguinchor qui a fait l’objet de manifestations, avec son lot de morts que nous regrettons, car ce sont nos enfants que nous avons perdu et cela est triste.

La commune de Niaguiss, comme d’autres communes du département, a payé un lourd tribut dans la crise casamançaise. Nous avons assez payé le prix de la non paix et c’est pour cela que les populations, jeunes, femmes et notables, se sont mobilisées pour inviter les uns et les autres, à la sérénité et la préservation du vivre ensemble. Depuis 10 ans, grâce au Président, Son Excellence Macky Sall, la région s’inscrit dans une perspective de développement pour ancrer définitivement la paix, ce n’est pas le moment de remettre cela en cause et nous devons nous dresser face à cette volonté de nous replonger dans la crise. Alors, le message à lancer, c’est à l’endroit de tous les Sénégalais d’ici et de la diaspora, animés du sentiment patriotique, cultivons la fraternité et dressons-nous contre ceux qui ont pour dessein de semer le chaos dans notre pays.

 

Remaniement en vue après le dialogue politique : Macky Sall compte “blinder” son gouvernement

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Le chef de l’État est en train de consulter pour un nouvel attelage gouvernemental, dans un contexte de fortes tensions politiques. L’application des conclusions du Dialogue politique, attendues le 25 juin 2023, explique en partie, cette volonté de Macky Sall de remodeler l’attelage conduit par le Premier ministre Amadou Bâ. La sécurité, la justice et la diplomatie devraient être touchées…

Après les émeutes liées à la condamnation d’Ousmane Sonko, le Président Macky Sall a décidé de procéder, après la réception des conclusions du Dialogue national, à un remaniement ministériel. Des portefeuilles clés au sein du gouvernement Amadou Bâ, pourraient connaître de nouveaux titulaires.

Cette restructuration ministérielle sera appelée à répondre à de nouveaux défis liés à la conjoncture sociopolitique engendrée par les violentes manifestations des 1er et 2 juin derniers, principalement à Dakar et dans sa grande banlieue, à Ziguinchor et accessoirement, devant les consulats du Sénégal à Milan et à Lyon.

Concrètement, ce réaménagement devrait consister en la mise en œuvre des recommandations du Dialogue national attendues pour le 25 juin prochain, ‘’tant dans son format que dans sa feuille de route’’, a assuré l’une de nos sources.

L’ancien président du Conseil économique, social et environnemental, Idrissa Seck, ayant rompu avec la majorité Benno pour préparer sa candidature à la Présidentielle, les départs des ministres de Rewmi, Yankhoba Diattara et Aly Saleh Diop avaient chamboulé la configuration gouvernementale, poussant le Premier ministre Amadou Bâ à cumuler les deux départements ministériels qu’ils occupaient : les Sports et l’Élevage.

Plusieurs pistes s’offrent à Macky Sall. Aller vers l’ouverture, avec l’intégration des personnalités ayant participé au Dialogue national ou aller vers un recentrage autour d’un noyau dur de fidèles, afin de surmonter la crise politico-sécuritaire, le thermostat étant calibré sur la propre décision de Macky Sall au sujet de la tentation d’un troisième mandat.

Mis à mal au sein de l’opinion, faisant face à une adversité inédite en onze ans de pouvoir, alors qu’il refuse toujours de se prononcer sur sa participation au scrutin de février 2024, Macky Sall doit recadrer son attelage, ne serait-ce que pour s’ajuster aux résultats attendus du dialogue, mais aussi, par besoin d’ouverture. Les consultations menées par le Palais visent des profils, ‘’pour des responsabilités à la tête de départements régaliens, concernant la sécurité et l’image du Sénégal à l’étranger, principalement’’.

Comme à son habitude, le président de la République s’est inquiété de la réponse apportée aux nouvelles formes de guérilla urbaine, consécutives à la condamnation du leader de Pastef Ousmane Sonko, à deux ans de prison ferme par contumace dans l’affaire Sweet Beauté, avec des niveaux d’armement jamais observés dans des manifestations politiques au Sénégal. En mars 2021, de violentes manifestations avaient éclaté au Sénégal, après la convocation d’Ousmane Sonko au tout début de cette affaire, qui a été vidée en première instance le 1er juin dernier.

Au total, 13 morts avaient été dénombrés parmi les manifestants. Dans la foulée, le chef de l’État avait limogé le patron de la gendarmerie, le général Jean-Baptiste Tine (actuel ambassadeur en Russie) et son collègue de la police, le contrôleur général Ousmane Sy.

La dernière série de violences a certes été contenue par les forces de défense et de sécurité, mais les importants moyens humains et matériels mis à la disposition du ministère de l’Intérieur et la qualité des services de renseignement, ne cadrent pas avec les résultats.

Le profil de certains manifestants et la présence parmi eux de membres du MFDC, la planification de leurs actions et les connexions établies avec des soutiens étrangers, a changé la nature du problème.

‘’Le danger est là et on dort au Sénégal. Les gens sont seulement intéressés par l’avenir politique d’une personne’’, résume un haut gradé de l’establishment sécuritaire.

EnQuête

SECURITE/BRT : l’annonce du ministre de l’Intérieur

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Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a annoncé mardi la décision du chef de l’Etat de mettre en place une police des mobilités pour protéger les ouvrages du BRT (bus rapid transit).

« J’aimerai apporter certaines précisions relativement aux aspects sécuritaires. […]. D’ores et déjà je puis annoncer que le chef de l’Etat a décidé de la mise en place d’une police des mobilités’’, a-t-il dit.

Le ministre de l’Intérieur accompagnait le Premier ministre qui effectuait une visite des chantiers du BRT après les dégradations occasionnés par les dernières manifestations.

Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, les directeurs de l’Agéroutes, du CETUD er les autorités administratives ont également pris part à cette visite.

Cette police sera ”dédiée spécifiquement aux BRT”, a dit Antoine Félix Diome. ”Ce sera une compagnie spéciale comme nous l’avons vu pour le TER qui s’occupera exclusivement de protéger les passagers mais également les bus ainsi que les différentes infrastructures liées au BRT’”, a-t-il précisé.

Antoine Félix Diome a annoncé que des mesures idoines seront prises au préalable dans l’urgence pour la protection des travaux en cours.

Le ministre des Infrastructures, Mansour Faye, est revenu sur l’ampleur des dégâts enregistrés sur les stations.

”Le constat a été général. Dix neuf stations sur vingt trois ont été vandalisées. Des systèmes de billettiques détruits, toutes la signalisation le long du corridor détruite. Au niveau des stations, il n’y a plus de vitrage. Aujourd’hui, les équipes de Agéroutes et Cetud sont en train de faire l’évaluation avec les huissiers commis à cet effet pour donner exactement le coût des dommages subis”, a-t-il indiqué.

Avec APS