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mardi, octobre 8, 2024

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Enseignement Islamique à Touba : Les menaces de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife des mourides

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Le khalife général des mourides a décidé de mettre fin à l’anarchie dans l’implantation des daaras à Touba. Le cas Serigne Khadim Mbacké, maitre coranique au quartier Keur Ngol, accusé de viol sur une trentaine de filles, aurait dicté une telle mesure. Serigne Mountakha Mbacké, dans une déclaration diffusée sur la chaîne de télévision Al Mouridiyya, siffle la fin de la récréation.

« Toute personne qui a choisi de venir habiter ici doit savoir que cette cité obéit à des règles auxquelles il faudra se conformer. Ceux qui veulent enseigner doivent au préalable connaître les enseignements et la philosophie du Cheikh qui sont en droite ligne avec les préceptes de l’Islam. Je donne Ndigël pour que les gens se conforment aux enseignements du fondateur de la confrérie. Ici, notre référence est Serigne Touba et son héritage nous suffit largement », a dit le khalife.

« Toute personne qui a choisi de venir habiter ici doit savoir que cette cité obéit à des règles auxquelles il faudra se conformer. Ceux qui veulent enseigner doivent au préalable connaître les enseignements et la philosophie du Cheikh qui sont en droite ligne avec les préceptes de l’Islam. Je donne Ndigël pour que les gens se conforment aux enseignements du fondateur de la confrérie. Ici, notre référence est Serigne Touba et son héritage nous suffit largement », a dit le khalife.

Qui prévient qu’il n’y aura pas de dérogation et cette directive s’impose à tous.

Sérigne Mountakha Mbacké appelle à réorganiser les écoles coraniques qui « pullulent comme des champignons ».

Sur l’ouverture des mosquées également, le marabout a rappelé qu’« une mosquée répond à des exigences et des critères. J’attache du prix aux respects de ces prescriptions. Je ne transigerais pas. Gare aux contrevenants ! », a-t-il averti.

Au Mali, armée et rebelles se rapprochent d’une confrontation cruciale

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L’armée malienne fait mouvement vers le nord et la région de Kidal, fief de la rébellion séparatiste, une opération risquée qui pourrait préfigurer une confrontation d’ampleur et constituer un tournant après une décennie de conflit.

– Que se passe-t-il sur le terrain ? –

Un important convoi de l’armée malienne a quitté Gao lundi en direction de la région de Kidal, à plus de 24 heures de route de la capitale.

Sa destination première serait les localités de Tessalit et Aguelhok, au nord de Kidal, avec pour objectif de prendre le contrôle des camps de la mission de l’ONU (Minusma).

La Minusma doit quitter le pays sur injonction de la junte. Son départ et la rétrocession de ses camps, à commencer par celui de Ber mi-août, passent pour un facteur primordial de la reprise des hostilités par les séparatistes.

Dans le bras de fer entre une multitude d’acteurs armés pour le contrôle du territoire, les séparatistes estiment que les emprises onusiennes doivent revenir sous leur contrôle.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a mené depuis Ber une succession d’opérations contre des positions de l’armée.

Ses combattants se rassemblent désormais dans la région de Kidal.

– Kidal, quel enjeu ? –

La région désertique de Kidal est le foyer historique des rébellions indépendantistes à dominante touareg, une population nomade et marginalisée dont les soulèvements secouent le Mali depuis l’indépendance.

Les camps du nord sont autant de points stratégiques sur la route de l’Algérie. Mais l’enjeu est aussi symbolique pour Bamako.

L’armée malienne a subi plusieurs déroutes humiliantes face aux séparatistes entre 2012 et 2014, et l’insoumission de Kidal reste en travers de la gorge des militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 et font du rétablissement de la souveraineté nationale un de leurs mantras.

– L’armée malienne: quelles capacités ? –

Au moment où indépendantistes et salafistes se soulevaient dans le nord en 2012, vite suivis par les jihadistes, l’armée malienne ne comptait qu’une douzaine de milliers d’hommes, selon un rapport parlementaire français de 2013.

Après dix années d’assistance militaire française et européenne, puis russe, les effectifs sont chiffrés à environ 40.000 hommes. La société paramilitaire privée russe Wagner aurait plusieurs centaines d’hommes au Mali.

Assez pour convaincre la junte de tenter « un pari » en relançant les hostilités contre les rebelles, selon un diplomate occidental. Mais insuffisant pour contrôler un pays déjà soumis à une pression intense des jihadistes.

« Le problème stratégique des forces maliennes, c’est leur manque de ressources. Soit ils subissent, soit ils mènent des opérations dynamiques qui se traduisent par des raids ici et là, c’est le maximum qu’ils sont en mesure de faire », explique Jonathan Guiffard, expert associé à l’Institut Montaigne.

Bamako peut compter sur des moyens aériens acquis en 2022, notamment trois drones turcs Bayraktar, ainsi que des avions L39 Albatros livrés par la Russie, mais dont la disponibilité et l’efficacité au combat restent incertaines.

– … et les séparatistes ? –

Aucune statistique crédible ne permet de mesurer les effectifs réels de la CMA. « Ils ont souvent menti pour booster leurs effectifs (dans le cadre d’un programme de désarmement des combattants) et caché leurs stocks d’armes », dit Marc-André Boisvert, chercheur au Centre FrancoPaix en résolution des conflits.

Avant la reprise des hostilités avec Bamako, « un chiffre réaliste serait de 3.000 à 4.000 hommes », assure-t-il.

L’organisation de ces groupes leur permet toutefois de rassembler des combattants pour des périodes limitées, et des figures de la rébellion ont lancé mardi des appels à la mobilisation.

L’expert Jonathan Guiffard relève que la CMA doit surmonter un « effet d’inertie » de dix ans sans combattre. « La CMA est moins prête qu’en 2012, mais elle a le terrain pour elle, et elle est rompue à une stratégie de guerre asymétrique », dit-il.

Le doute subsiste quant à l’armement de la CMA. La région de Kidal est réputée être un couloir de trafics d’armes en provenance de Libye.

La CMA a déclaré avoir abattu plusieurs aéronefs maliens depuis la reprise des hostilités. Si la perte de certains appareils est attestée, les circonstances n’en sont pas établies formellement.

– Quelles relations entre rebelles et jihadistes ? –

Les attaques des séparatistes coïncident avec une recrudescence des actions revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.

La porosité entre séparatistes et jihadistes du GSIM fait peu de doute pour nombre d’observateurs.

Le GSIM et les groupes apparentés ont toujours eu un agenda et des chaînes de commandement propres, « avec des objectifs qui n’ont rien à voir avec ceux des composantes de la CMA ». Il existe cependant « une fluidité entre les familles, les tribus », dit M. Guiffard: « C’est une logique de survie sociale, des groupes imposent une domination politique et vous avez besoin de survivre aussi ».

7e Sim : Le Premier Ministre, Amadou Ba, parle de l’existence d’un potentiel minier important

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Le Premier Ministre Amadou BA s’est félicité de la pertinence de ce thème qui va permettre aux spécialistes d’échanger sur les défis du secteur minier et d’apporter une contribution significative à la mise en œuvre de l’orientation définie par l’Union Africaine pour une utilisation stratégique des ressources pour un développement inclusif.

« Le Sénégal bénéficie d’un contexte géologique favorable lié à l’existence d’un potentiel minier important dont le développement joue un rôle de premier plan dans l’économie nationale. C’est pourquoi d’ailleurs le secteur minier est inscrit comme l’une des priorités du Plan Sénégal émergent (PSE). A cet égard, il faut relever et se féliciter des résultats déjà obtenus dans la mise en œuvre des projets et réformes phares du secteur, notamment dans les deux premières phases du PSE » a rappelé le Premier Ministre.

Le Chef du Gouvernement d’indiquer que les évaluations de la première décennie du PSE montrent que le secteur minier est un véritable moteur de croissance et un levier de développement économique et social.
En effet, en 2021, le secteur minier a contribué à hauteur de 4,8 % du PIB. La production totale des produits miniers (ciment, acide phosphorique et engrais) est passée de 1 142 milliards en 2020 à 1 508 milliards en 2021 soit une hausse de 24 %. Cette production en 2021 est essentiellement portée par l’or avec 512 milliards soit 34% de la production totale, suivie du ciment, évalué à 341 milliards soit 22%, de l’acide phosphorique avec une production 298 milliards soit 19%, des phosphates avec 79 milliards (5,3%), d’ilménite avec 74 milliards (5,1%) et du zircon 62 milliards (4,1%).

La valeur ajoutée du secteur extractif est passée de 598 en 2020 à 730 milliards en 2021 soit une hausse de 22%.
En outre, l’effectif de la main d’œuvre dans le secteur minier industriel est passé de 9 508 à 11 213 travailleurs entre 2020 et 2021, pour une masse salariale de 101 milliards. Le secteur artisanal, quant à lui, emploie environ 30 000 personnes.

Concernant les recettes fiscales du secteur extractif, elles s’élèvent en 2021 à 206 milliards (dont 190 milliards pour le secteur minier), soit 8% (dont 7,4% du secteur minier) des recettes budgétaires hors dons de l’État.
De belles performances que le Gouvernement va renforcer grâce au rééquilibrage de la gouvernance de nos ressources, par le maintien de l’attractivité et la promotion d’un partenariat mutuellement avantageux entre l’État, les investisseurs et les communautés hôtes.

« Pour atteindre ce résultat et pour une meilleure prise en charge des enjeux et défis actuels et futurs, il est primordial d’améliorer la connaissance de la géologie et des potentialités minérales en mettant un accent particulier sur le développement des géosciences et le respect des meilleures normes d’exploitation » a précisé le Premier Ministre Amadou BA.

Aussi, le Premier Ministre a-t-il assuré que les nouvelles connaissances sur la diversification des ressources minérales, à travers le développement des géosciences, ont permis d’actualiser le Plan minéral du Sénégal, en y intégrant les données issues des travaux de recherche géologique des sociétés minières et de l’État.

« Ce travail a permis de mettre en évidence des indices de minéraux critiques et stratégiques qui sont indispensables pour soutenir la transition énergétique et technologique » a poursuivi le Chef du Gouvernement qui n’a pas manqué d’exhorter les acteurs de l’industrie minière au respect des meilleures normes d’exploitation, en tenant compte du bien-être des populations et de la protection de l’environnement.

Sur ce point précis, le Premier Ministre Amadou BA a insisté sur la dynamique d’émergence impulsée par le Président Macky SALL pour un mieux-être social, basé sur une redistribution équitable des fruits de la croissance.

« L’exploitation de nos ressources doit se faire dans un cadre de bonne gouvernance et de développement durable. Elle doit aussi contribuer à asseoir une dynamique de croissance pouvant générer de meilleures conditions de vie par la création d’un cadre favorable à la formation et à l’emploi des jeunes. Elle doit être sous-tendue par une transparence sans équivoque. C’est pourquoi, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL a engagé le Gouvernement de publier l’ensemble des conventions et contrats miniers signés afin de permettre à tout Sénégalais qui le souhaite, d’avoir la bonne information et d’instaurer un climat de confiance entre les acteurs » a-t-il particulièrement éclairé.

Se félicitant de l’accessibilité du cadastre minier à tous, il s’est ensuite réjoui de la reconnaissance par la communauté internationale des efforts du Sénégal en matière de bonne gouvernance des ressources naturelles, et a magnifié la tenue, à Dakar, de la dernière Conférence mondiale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), une première en Afrique.

A ce titre, le Premier Ministre Amadou BA a réitéré l’invite du Chef de l’Etat qui appelle à une meilleure implication du secteur privé national et de la société civile afin qu’il y ait une synergie d’action autour des politiques sectorielles à forte valeur ajoutée pour l’emploi des jeunes, la formation aux métiers connexes, le contenu local et le progrès social.

C’est tout le sens de la loi 2016-32 du 8 novembre 2016 portant Code minier a institué un Fonds d’Appui au Développement local et alimenté annuellement à hauteur de 0,5% du chiffre d’affaires hors taxes des sociétés titulaires de titres miniers en phase d’exploitation, de contrats de partage de production ou de contrats de services.

« Les entreprises minières doivent comprendre qu’il est inacceptable de les voir prospérer alors que les communautés environnantes sont appauvries. Si les ressources naturelles, conformément à notre Constitution, appartiennent au peuple, leur exploitation doit assurément bénéficier aux communautés impactées et leur assurer une vie après la mine » a déclaré le Chef du Gouvernement avant de préciser que toutes les sociétés minières sans exception sont assujetties au paiement de cette redevance, qui vient compléter les fonds d’appui et de péréquation dont bénéficient déjà les collectivités territoriales et qui correspondent à 20% des redevances minières, taxes superficiaires et droits d’entrée collectés annuellement.

En outre, le Premier Ministre Amadou BA a salué l’organisation, pour la 3ème fois, du « HACKATHON MIN’OVATION » dont l’objectif principal est de développer l’innovation technologique et l’entrepreneuriat dans le secteur des mines et de l’industrie extractive alors que le Sénégal s’apprête à exploiter ses ressources pétro gazières en 2O24.

Le Chef du Gouvernement n’a pas manqué de relever qu’en marge du SIM, pour la première fois, est organisée au Sénégal, la journée internationale de la géo-diversité préconisée par l’UNESCO le 6 octobre de chaque année pour matérialiser l’importance des géosciences dans la résolution des grands défis de l’humanité. Une belle occasion pour le Sénégal de montrer la richesse de son patrimoine géologique et les opportunités liées à sa valorisation.

Réfutation d’une fake news : Aïssata Tall Sall et le prétendu jet privé

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Dans l’ère moderne de la communication, les fausses informations, souvent appelées « fake news », se propagent rapidement grâce aux médias sociaux et à l’Internet. Elles peuvent avoir des conséquences graves, affectant la réputation de personnalités publiques et influençant l’opinion publique. Récemment, une fake news impliquant Aïssata Tall Sall, personnalité politique sénégalaise, a circulé sur les réseaux sociaux. Cette fausse information prétendait qu’elle avait utilisé un jet privé pour ses déplacements, suscitant des critiques et des interrogations sur sa conduite. Cet article vise à démonter cette fake news, en présentant les faits réels.

Le prétendu jet privé et ses allégations

Des individus malintentionnés ont partagé des vidéos sur les médias sociaux, affirmant qu’Aïssata Tall Sall avait utilisé un jet privé pour se déplacer, notamment entre les États-Unis et Podor ou entre Dakar et Podor. Ils ont associé cette fausse information au numéro d’immatriculation 6W-TNA et au code CN BB-1983, prétendant qu’il s’agissait d’un avion privé de 8 places utilisé par le gouvernement sénégalais.

La vérité sur l’aéronef en question

La réalité est que l’aéronef portant l’immatriculation 6W-TNA et le code CN BB-1983, n’est pas un jet privé, mais un avion de l’armée sénégalaise datant de 1983. Il s’agit d’un avion de 8 places, utilisé principalement pour des missions gouvernementales et militaires, notamment dans des situations d’urgence médicale ou d’évacuation.

Il est important de souligner que l’utilisation de cet avion n’est pas un luxe personnel, mais plutôt une ressource essentielle pour le gouvernement sénégalais. En cas d’accidents, d’urgences médicales ou de situations nécessitant une évacuation rapide, cet avion est mobilisé pour répondre aux besoins du pays. Les pilotes qui opèrent cet avion, sont des professionnels militaires, formés pour faire face à des situations d’urgence.

La désinformation orchestrée

Il est évident que ceux qui ont propagé cette fake news, cherchent à manipuler l’opinion publique et à discréditer Aïssata Tall Sall, ainsi que le gouvernement sénégalais, dirigé par le Président Macky Sall. La désinformation intentionnelle vise souvent à semer la confusion et à détourner l’attention des véritables enjeux politiques.

En conclusion, la prétendue utilisation d’un jet privé par Aïssata Tall Sall, a été clairement réfutée. L’aéronef en question est un avion de l’armée sénégalaise utilisé pour des missions officielles et humanitaires. Il est essentiel de faire preuve de discernement et de vérifier les informations avant de les partager, afin de ne pas contribuer à la diffusion de fausses nouvelles qui peuvent nuire à la réputation de personnes honnêtes et compromettre la confiance du public dans le processus politique.

Gamou 2023 :Mouhamed Boun Abdoulaye Dionne à Tivaouane…(Images)

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A l’occasion du Mawloud commémorant la naissance du Prophète Mohammed (PSL), hier mardi 26 septembre 2023, je suis allé prier avec nos Guides religieux, à Tivaouane, Thiès et Thiénaba, en attendant de me rendre également dans les autres foyers religieux du pays.
J’ai saisi l’occasion pour prier pour notre pays car si le Sénégal va bien, tous les citoyens sénégalais iront bien. La paix d’abord !
Certes, des compétitions électorales de grande importance
s’annoncent pour bientôt inchallah, dans le contexte actuel de
notre atout pétrolier et gazier.
Qu’Allah choisisse pour nous guider, le meilleur d’entre nous, le plus probe, le plus juste et le plus soucieux de notre bien-être à nous tous.
Pour ce rendez-vous avec l’histoire de notre pays, ma seule
préoccupation est la prosperité collective du Sénégal dans la
cohésion sociale, la démocratie, la justice et le bien-être pour tous

Le Directeur Général Abdourahmane Baldé salue le travail de son prédécesseur et se projette sur les objectifs fixés par le Président de la République Macky Sall à travers le PSE.

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Lors d’une brève allocution à la presse, le nouveau Directeur Général de la LONASE a d’abord tenu à remercier le Président Macky Sall pour le choix qu’il a porté sur sa personne. Un choix qui, d’après lui, honore la jeunesse et montre à suffisance la confiance et l’espoir du Chef de l’Etat envers les jeunes.
Abdourahmane Baldé a ensuite adressé ses félicitations au DG sortant Monsieur Lat Diop pour le travail de titan qu’il a accompli et ses résultats impressionnants à la tête de la boîte. Des résultats sur lesquels le nouveau Directeur Général compte s’appuyer pour amener la LONASE vers de nouveaux sommets. Abdourahmane Baldé, a conclu son propos en appelant le personnel et les partenaires de la Loterie Nationale Sénégalaise à travailler main dans la main pour la atteindre des performances inégalées.
Avant lui, son prédécesseur Lat Diop a également remercié les travailleurs et collaborateurs pour leur apport inestimable dans la réussite de la mission que lui avait confié le Président Macky Sall. Lat Diop de dire que la vision et les conseils éclairés du Chef de l’Etat ont été essentiels à sa réussite à la tête de la LONASE. C’est cette même réussite qu’il souhaite d’ailleurs à son successeur pour le bien de l’entreprise et de la nation à laquelle vont les bénéfices de la LONASE.

Démission de Mahammed Boun Abdallah Dionne de Sunu Bicis: Tout ce que vous ignorez !

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Suite à sa déclaration de candidature, Mahammed Boun Abdallah Dione a démissionné hier de son poste de président du Conseil d’administration de la Bicis. « J’ai présidé aujourd’hui l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de la Bicis. Compte tenu de mon engagement politique, j’ai préféré me libérer de mes fonctions de Président du Conseil d’administration de la banque», a fait savoir l’ex- Premier ministre sur ses plateformes numériques.  Mahammed Boun Abdallah Dione renseigne qu’il représentait, au sein du Conseil d’administration, le Groupe Sunu, détenteur de 54,11% du capital de la banque. « Dans les jours à venir, le Groupe Sunu désignera un nouveau Président du Conseil pour la Bicis», dit-il.  C’est jeudi dernier que Mahammed Boun Abdallah Dionne a officiellement annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2024. Il a décidé de ne pas se ranger derrière Amadou Bâ, candidat unique de la coalition Benno Bok Yakaar, rappelle « Le Témoin ».

Mouhamed Boun Abdallah Dionne déclare sa candidature à l’élection présidentielle

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L’ancien Premier ministre Boun Abdallah Dionne vient déclarer sa candidature à la Présidentielle de 2024. Ce, quelques jours après son audience avec le Président Macky Sall.

Mes chers compatriotes,

Je m’engage.

Comme vous le constaterez, je vous avais entretenu de la candidature de progrès et de développement que j’ai eu à porter dans le cadre de la Coalition Benno Bokk Yaakaar.

Mon engagement politique et mon parcours personnel auprès du Président Macky Sall, depuis fort longtemps, m’inclinaient naturellement à la poursuite d’un tel combat au sein de la majorité présidentielle. Toutefois, comme lui-même l’a maintes fois réitéré, « nous sommes parce que le Sénégal est ». Ainsi, les intérêts supérieurs de notre pays devront toujours déterminer notre attitude, primant sur tout le reste. C’est pourquoi je m’engage.

Je m’engage pour une refondation et un réajustement des règles de la vie économique, politique et sociale sénégalaise sur des standards élevés à définir, à partir d’une vision commune de l’avenir. En tant que sénégalais, que voulons-nous devenir, ensemble ? Telle demeure la question fondamentale à laquelle nous avons encore à apporter la meilleure des réponses.
Je m’engage parce que la situation de tensions politique et sociale que nous vivons présentement au Sénégal, exige un processus sincère d’apaisement et de réconciliation nationale.

Je m’engage pour un pacte nouveau, qui réconcilie la République avec sa jeunesse, dont le malaise nécessite l’adoption urgente d’une nouvelle politique nationale de Jeunesse. Désormais, donner un métier à chaque jeune sénégalais et l’accompagner dans son aspiration légitime d’une vie meilleure dans le pays qui est le sien, doit être la sur-priorité des pouvoirs publics sénégalais.

Je m’engage parce qu’il nous faut de nouveaux moteurs de promotion d’une véritable souveraineté économique qui place, au cœur du processus national de création de richesses, les principales forces vives du pays : la femme sénégalaise, la jeunesse dans son ensemble, le secteur privé national, le monde du travail, la société civile et le monde rural.

Je m’engage enfin pour réconcilier davantage la République avec les corps sociaux intermédiaires de notre société afin de mieux soutenir la cohésion sociale de notre nation.
Nous atteindrons ces objectifs de rattrapage économique et social sur une période de cinq ans.
Notre ambition pour le Sénégal s’exprimera à travers une série de réformes et de projets nouveaux qui se déclineront en marqueurs forts dans le programme du Gouvernement que je mettrais en place au lendemain de notre victoire, en février 2024.

Ces marqueurs concernent :

• une gouvernance institutionnelle plus déconcentrée et plus équilibrée qui garantit l’efficacité d’une coopération, dans le respect et l’indépendance, des différents pouvoirs de notre République ;

• une meilleure protection des libertés individuelles et publiques par une justice indépendante, gage de la réalisation de notre idéal démocratique et véritable gardienne de la légalité pour tous ;

• une plus grande souveraineté économique renforçant en même temps notre souveraineté politique et protégeant le peuple sénégalais contre la flambée des prix internationaux des denrées qui nous sont essentielles ;

• la rénovation du service public grâce à une administration résolument orientée vers les services à l’entreprise et des réformes qui facilitent l’entreprenariat en général, celui des jeunes en particulier ; l’objectif recherché étant de positionner le Sénégal comme le pays le plus attractif en Afrique subsaharienne au plan de la promotion d’un environnement favorable aux affaires ;

• une stratégie d’appropriation par le peuple de nos ressources naturelles, en particulier en ce qui concerne l’atout pétrolier et gazier du pays, grâce à la transformation locale des ressources et la montée en puissance de l’Etat dans le capital des consortia d’exploitation ;

• des politiques publiques encore plus efficientes dans les secteurs de la santé, de la recherche, de l’innovation, de l’éducation, de la formation, de l’insertion professionnelle, de l’artisanat, de la petite et moyenne industrie, de la technologie, de l’habitat et du cadre de vie ;

• la promotion de chaînes de valeur agroindustrielles compétitives, base de la souveraineté alimentaire nationale.
C’est bien comme cela, avec tous les amis, les coalitions et les partis politiques ainsi que les mouvements citoyens qui se sont manifestés à nous, que nous poursuivrons le rêve d’un Sénégal souverain, industrialisé, inclusif et émergent, maître de son économie et de son destin politique : le Sénégal que nous voulons, le Sénégal que nous partageons.
Oui je suis candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Oui je m’engage.
Vive le Sénégal uni et indivisible !

Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil Économique, Social et Environnemental, face à la presse ce samedi

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Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil Économique, Social et Environnemental, face à la presse ce samedi
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Le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, fera face à la presse ce samedi pour une déclaration. Le rendez-vous avec les journalistes se tiendra dans les locaux de l’institution.

Le président du CESE, dans un contexte politique agité avec des remous dans la mouvance présidentielle, est attendu sur plusieurs sujets, notamment, son soutien très débattu ces derniers jours à Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar pour la présidentielle de février 2024.