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Mauritanie: Mohamed Ould Cheikh El-GHAZOUANI, un tournant, deux temps.

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C’est au pas de charge que Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, nouveau patron de l’Union africaine, devra inaugurer sa présidence à la tête de l’Union africaine avec une pile de dossiers brûlants: de la crise sécuritaire et la contagion des régimes putschistes dans la région du Sahel à la première participation au prochain sommet du G20 de l’instance interétatique africaine

 en passant par l’imbroglio soudano-libyen, la dette africaine, le réchauffement climatique, l’accélaration de l’Agenda du capital humain, le voisinage tendu algéro-marocain et l’escalade géopolitique au Proche-Orient, le Président GHAZOUANI compte dérouler sa machine supersonique pour gagner le pari de sa mission. À trois mois seulement de l’élection présidentielle à laquelle il est candidat à sa propre succession.

A Addis- Abeba, siège de l’Union africaine, théàtre de plusieurs batailles diplomatiques tantôt feutrées ou épiques, le fait n’est pas banal. L’élection à la présidence de l’Union africaine du Président Mohamed Ould Cheikh El- Ghazouani, in extremis, lors du sommet qui s’est tenu le 17 et 18 février derniers, a été vécue comme un véritable soulagement. Demandeur de rien et n’ayant fait aucune campagne en grandes pompes pour accéder à la tête de cette prestigieuse institution, le chef de l’État mauritanien a été perçu comme un « sauveur » par ses pairs d’Afrique du Nord dont c’était le tour de prendre cette présidence tournante. Mais, sur fond de rivalités tenaces entre le Maroc et l’Algérie, la station menaçait de tomber dans l’escarcelle de l’Afrique centrale, plus précisément l’Angola qui était en embuscade, même si sa machine manoeuvrait à fond, loin des coups de projecteurs. Le caractère consensuel de Ghazouani et son profil discret ont fait l’unanimité auprès de ses homologues des pays d’Afrique du Nord pour succéder au Comorien Azali Assoumani. Cependant, pour ce militaire décrit par son entourage comme un taiseux voire un homme secret, ce challenge risque d’être au pas de charge, tant les dossiers urgent et s’accumulent sur la table du nouveau patron de l’organisation politique africaine.

La crise au Sahel, premier challenge crucial

Le premier chantier urgent auquel devra s’attaquer le Président Ghazouani est sans doute la crise sécuritaire au Sahel qui n’a jamais été aussi aigüe. Les coups État à répétition intervenus au Mali (pays voisin de la Mauritanie), au Burkina Faso et au Niger ont plongé cette région dans la tourmente. Tour à tour, ancien patron du renseignement, ancien chef État-major de l’armée, ancien ministre de la Défense, Mohamed Ould Cheikh El- Ghazouani est l’un des meilleurs connaisseurs du problème djihadiste dans le Sahel, pour avoir été une des chevilles ouvrières du dispositif sécuritaire, avant de succéder à Mohamed Ould Abdel Aziz à la tête du pays. En son temps bon nombre de spécialistes de la géopolitique se plaisent à dire qu’il était dans les « bons codes ». Il avait une ascendance sur l’univers qu’il contrôlait. Aucun attentat n’a été noté treize ans durant. Alors qu’une organisation comme la Cedeao peine à faire entendre raison aux putschistes à la tête des trois pays ayant formés l’Alliance des États du Sahel (AES), le général Ghazouani devrait plus facilement pouvoir dialoguer avec ses cadets, le général Abdourahmane Tiani du Niger, le colonel Assimi Goïta du Mali ou le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina. Il a le charisme, l’entregent et les outils nécessaires pour faire bouger les lignes.

Mission de pompier dans le bras de fer Rabat-Alger

Il faudra aussi des ressorts adéquats de grand diplomate au président Ghazouani et marcher sur le fil du rasoir pour éviter l’escalade entre deux de ses puissants voisins : le Maroc et l’Algérie, à couteaux tirés dans l’épineux problème saharaoui. La diplomatie mauritanienne, discrète et efficace ces dernières années plaide en sa faveur pour vite aller vers un dégel des relations tendues entre le Maroc et l’Algérie. La posture de neutralité du Président GHAZOUANI, aussi bien appréciée par Alger que Rabat, en est une béquille supplémentaire pour jouer le gentleman go-between. Alors que le Maroc s’est beaucoup rapproché des pays de l’Alliance des États du Sahel en leur proposant une ouverture maritime qui leur fait cruellement défaut, l’Algérie a vu sa relation avec le Mali se dégrader après le rejet par le Colonel Goïta du fameux « Accord d’Alger » qui avait permis une longue trêve avec la rébellion touarègue. Il faudra tout le talent de négociateur de Ghazouani pour éviter une reprise des hostilités dans un pays ayant une longue frontière avec la Mauritanie. La Libye d’une part qui ne s’est toujours pas remise de l’après-Kadhafi avec trois supra-autorités, se disputant la légitimité politique nationale est dans le précipice m et d’autre part le Soudan, ravagé par une terrible guerre civile qui a déjà fait des milliers de victimes et des millions de déplacés entre le général Abdel Fattah Al-Burhan et les forces de soutien rapide dont à la tête Mohammed Hamdan Daglo connu sou le nom de Hemitti, figurent en bonne place sur la feuille de route du tout nouveau président de l’Union africaine, candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de juin 2025. L’homme fort de Nouakchott compte briguer les suffrages de millions d’électeurs mauritaniens pour signer un second et dernier mandat à la tête du pays. Son bilan est assez révélateur durant son premier quinquennat (2019- 2024) et tous les pronostics le créditent d’une victoire, haut la main, face à des candidats en perte de vitesse et anéantis par le foisonnement des chantiers sortis de terre depuis son avénèment à la tête du pays dans des domaines vitaux ( santé, routes, éducation, sécurité, emplois, énergie etc..)

Les Grand Lacs, « mère de toutes les batailles »

Mais, l’un des défis les plus compliqués pour le Président Ghazouani, qui fuit la lumière, sera de devoir s’impliquer dans la « mère de toutes les batailles » : la crise dans la région des «Grands lacs » où la RDC accuse le Rwanda de Paul KAGAMÉ de lui mener une guerre par son « proxy », le mouvement rebelle du M23. Ceci, au moment où les Nations Unies, poussées à la porte par le gouvernement congolais, a entamé un plan de désengagement de la Monusco.

G20, dette africaine, changement climatique, capital humain et guette au Proche-orient

À peine installé dans le cockpit de la présidence de l’Union africaine, les défis s’avérent immenses et pressants pour cet homme réputé pour son tempérament modéré et son coefficient d’impétrant. Nul doute qu’en bon militaire, Ghazouani entend mener ces différentes batailles avec dextérité. Le président GHAZOUANI sera donc, à titre symbolique et honorifique, le premier de ses pairs africains à prendre part au prochain Sommet G20 en sa qualité de président en exercice, représentant l’organisation à ce raout de haut niveau des pays les plus industrialisés de la planète. Il est trés attendu sur des questions brûlantes du moment telles que le réchauffement climatique, la dette abyssale africaine qui s’élève à près de 2000 milliards de dollars, la ppsition africaine sur la guerre mortifère Israël-Hamas- qui a fait 30 mille victimes à Gaza. Aussi l’agenda- phare consacré au capital humain africain, qui occupera une place centrale dans sa présidence à la tête de l’organisation africaine, devra amorcer un tournant historique dans la prise des décisions majeures des États afin d’accélérer la machine dévoilée il ya quelques années, mais qui manquait toutefois de mordant. GHAZOUANI, c’est l’homme au milieu d’un tournant, à deux temps.

Confidentiel Afrique

Fabrique d’aliments Volaille-Bétail : La Société avicole sénégalaise Avisen acquise par le Singapourien Olam Group,

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La Société avicole sénégalaise Avisen, une entreprise franco-sénégalaise, référence dans la production d’aliments pour élevages avicoles, est désormais acquise par le Singapourien Olam Group.

Selon l’information parvenue au groupe Leral, Olam Agri, filiale détenue à 64,5 % par le Singapourien Olam Group, a acquis la société avicole sénégalaise Avisen, fournisseur d’aliments pour volailles, pour 17 millions d’euros (18,4 millions USD).

L’opération de cession a été menée par Enexus Finance, une banque d’affaires indépendante, spécialisée sur les transactions mid-market en Afrique

Pour rappel, créée en 2000 par la rencontre de deux vétérinaires, le Docteur Anselme spécialisé en nutrition animale et le Docteur Seck, spécialisé dans la production avicole, elle fabrique des aliments composés, équilibrés, qui apportent les réponses nutritionnelles adaptées aux besoins des animaux.

 

Macky Sall: «J’aurais pu fixer la date de la Présidentielle après la décision du Conseil constitutionnel, mais… »

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Le Président Macky Sall a révélé au micro de la RTS, que juste après la décision du Conseil Constitutionnel, le 15 février, il pouvait fixer la date de la présidentielle. Mais hier, lors de la remise des conclusions du Dialogue national, il a insisté sur le partage d’idées qu’il a initié avec les acteurs politiques. «J’ai pris note des recommandations du Dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (Ndlr, de la présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé, car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes», a indiqué Macky Sall devant les responsables des pôles du Dialogue national.

«A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis», a ajouté le chef de l’Etat. La date officielle de la présidentielle devrait donc être connue sous peu.

Gaz sénégalo-mauritanien : Une bataille judiciaire sur plusieurs centaines de milliards se profile

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Un bras de fer judiciaire sur plusieurs centaines de milliards de francs Cfa. Voilà ce qui pointe à l’horizon entre British Petroleum (Bp) et Mc Dermott, au niveau du projet gazier sénégalo-mauritanien, (Grand Tortue Ahmeyim).

McDermott, la multinationale américaine d’ingénierie, spécialisée dans les constructions sous-marines, était censée utiliser son poseur de canalisations «Amazon» et d’autres navires, pour honorer son contrat avec British Petroleum au niveau du projet gazier sénégalo-mauritanien (Grand Tortue Ahmeyim).

Elle devait assurer la fourniture et la pose d’ombilicaux, de conduites d’écoulement, d’équipements pour le système de production sous-marin, entre autres. Mais, elle a arrêté les travaux en raison, dit-on, d’un différend de paiement avec la compagnie Bp. Cette dernière a décidé d’engager des poursuites.

«BP, au nom du groupe partenaire, a lancé le processus dans le cadre de son accord avec l’entrepreneur sous-marin d’origine pour récupérer les pertes subies. Le partenariat cherchera à recouvrer le maximum de dommages récupérables dans le cadre d’un arbitrage exécutoire», lit-on dans un document de Kosmos Energy (Opérateur de Gta), condensant les résultats du 4ème trimestre de l’année 2023.

L’opérateur de Gta estime que sa part nette dans les dommages récupérables peut atteindre 160 millions de dollars, là où celle de Bp est estimée à 534 millions de dollars. Les joutes judiciaires risquent d’être âpres.

Menace de saisie sur l’immeuble de Rose Wardini : L’ancienne candidat à la présidentielle poursuivie pour 95 millions de FCFA

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La Banque menace de vendre aux enchères son immeuble pour recouvrer une dette de 95 747 589 FCFA. Un commandement valant saisie réelle lui a été servi par un huissier a-t-on appris à la page 8 du journal L’Observateur. L’ex candidate à la Présidentielle, Rose Wardini, est loin d’être sortie des filets de la Justice. 

La cheffe de file du mouvement « Sénégal Nouveau » qui s’est retirée de la Présidentielle de 2024, a été inculpée par le magistrat instructeur du 1er Cabinet d’instruction avant de bénéficier d’un contrôle judiciaire pour les délits :  « Escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, inscription tendant S. à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste ». Un autre dossier judiciaire vient de s’ouvrir contre elle. 

En effet, à la requête de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (Bicis), l’huissier de justice R. Diatta vient de lui servir un commandement valant saisie réelle. Rose Wardine, gérante de la société dénommée Keyna Spa Sarl, avait contracté un prêt à ladite Banque en hypothéquant son immeuble à hauteur de 150 millions de FCfa. 
Une créance que la Bicis dit avoir du mal à recouvrer après de nombreuses propositions de règlement par Rose Wardini depuis 2021, sans succès. Après des mises en demeure, la Bicis vient de lui donner un délai de 20 jours pour rembourser une créance de 95 millions de FCfa. A défaut, «le présent commandement sera inscrit sur l’immeuble objet du Titre foncier n°13.891/Gr ex 23.944/Dg, d’une superficie de 210 mètres carré, situé à Dakar Hann autoroute Cité Bellevue, et vaudra à l’expiration du délai de 20 jours, saisie-réelle de l’immeuble».

L’huissier note dans sa requête que la vente aux enchères publiques de l’immeuble sera poursuivie à la barre du Tribunal des criées du Tribunal de commerce hors classe de Dakar, conformément aux dispositions des articles 247 et suivants de l’Acte uniforme sur les procédures de recouvrement des créances et voies d’exécution après accomplissement des formalités de publicité prescrites par la loi et que le présent commandement sera visé par le Conservateur de la propriété et des droits fonciers.

Ce qui s’est réellement passé la nuit de l’agression de Maimouna Ndour Faye, au téléphone avec un ministre

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Plus de peur que de mal. L’état de santé de la journaliste Maimouna Ndour Faye s’est nettement amélioré. Nos confrères de « Les Echos » sont revenus sur l’agression de la patronne de 7TV, le soir de son émission avec Farba Ngom jeudi dernier, en indiquant l’identité de la personne avec qui elle était au téléphone.

Des cris à la place de réponses…

Il s’agit de Abdoulaye Saydou Sow. Ce dernier qui revenait de Kaffrine l’avait appelé pour échanger avec elle sur l’émission avec Farba Ngom. La journaliste qui était occupée, l’a rappelé après avoir terminé, lorsqu’elle est entrée dans sa voiture. La même source de souligner que cette dernière et Abdoulaye Seydou Sow se connaissent depuis plus de 15 ans.

Et c’est vers de 3h 18mn, toujours au téléphone, que Abdoulaye Sow entend des cris de Maïmouna Ndour Faye. Le ministre de l’Urbanisme, qui ne comprenait pas ce qui se passait, lui pose des questions. Mais, à la place de réponses, ce sont des cris qu’il entendait, a soutenu Senenews qui reprend « Les Echos ». C’est ainsi qu’il raccroche son téléphone pour appeler des amis communs d’abord avant de penser à Modou Awa Ndiaye, explique la même source.

Sa voiture à une cinquantaine de mètres de…

D’après la même source » toujours, « à cause des travaux de pavage entamés dans son quartier, Maïmouna Ndour Faye ne peut plus accéder en voiture à l’intérieur de son domicile où elle a aménagé un garage avec une porte électrique depuis que les menaces ont commencé il y a quelques années. Toujours la dernière à rentrer à cause de son travail, elle trouve que toutes les places sont prises par ses voisins. Conséquence : elle gare sa voiture à une cinquantaine de mètres de son domicile et marche le reste du trajet. C’est ainsi depuis que les travaux de pavage ont commencé et il ne s’est jamais rien passé. Mais jeudi, après s’être garée, elle a vidé la voiture… »

Un agresseur de petite corpulence…

C’est ainsi qu’elle « a pris ses habits de rechange, son sac et tous ses autres effets pour rejoindre son domicile, le téléphone toujours collé à l’oreille. Quelques secondes après, elle aperçoit une ombre qui fonce vers elle. Instinctivement, elle se retourne et voit un homme avec une capuche blanche qui s’apprête à s’attaquer à elle. Elle crie, mais le gars la plaque… Avec l’énergie du désespoir, elle se relève, mais le gars la plaque à nouveau. Comme l’agresseur est aussi de petite corpulence, elle essaie de se débattre mais l’assaillant plaque sa tête contre l’asphalte et lève la main pour lui asséner des coups avec son couteau. Maïmouna Ndour Faye n’a certes plus de force, mais elle essaie de parer avec son sac afin que ce dernier n’atteigne pas une zone sensible. L’agresseur frappe et atteint le bras. Il frappe encore, frappe encore. Le sang gicle… »

Le sac de Maimouna…

Nos confrères de poursuivre : « Maïmouna crie de toutes ses forces à l’aide, mais personne ne vient à son secours. Elle n’a plus aucune force pour résister. L’assaillant qui avait certainement peur d’être pris, lui dit : ‘et puis, donne-moi le sac’. Il part avec, dévale la colline et disparaît. La Pdg de 7Tv se relève difficilement, appelle son gardien à l’aide, mais ce dernier, comme s’il avait peur, ne répond pas à l’appel de sa patronne. Pire, il entre dans la maison pour appeler la bonne et la fille de Maïmouna qui dormaient à poings fermés. Ses jours au service de Maïmouna Ndour Faye sont certainement comptés. Heureusement, le gardien d’à côté l’entend, réveille son patron réputé être une personne très serviable dans le quartier. C’est ce dernier qui a pris sa voiture pour l’amener à l’hôpital de Ouakam« .

De l’argent et des bijoux de valeur…

L’assaillant a certes pris le sac avant de le laisser sur place ses pièces, mais il se trouve que Maïmouna Ndour Faye détenait des biens plus importants que l’argent estimé à environ 2 millions de francs, selon toujours nos confrères qui expliquent qu’ « en effet, le sac est un Dior qui vaut beaucoup d’argent. Mieux, les bijoux qu’elle portait valent énormément d’argent. Elle a certes perdu la montre en or qu’elle portait et une boucle d’oreille, mais à part ça, le reste des bijoux est toujours avec elle« .

Projet de loi d’amnistie : Découvrez les contours (Document)

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Le projet de loi d’amnistie sera soumis a l’appréciation de l’Assemblée nationale… Ainsi, suite à son adoption en Conseil des ministres le mercredi 28 février 2024, le chef de l’Etat est passé à l’acte.

Le projet de loi d’amnistie, adopté en Conseil des ministres le 28 février 2024, sera soumis à l’appréciation de l’Assemblée nationale. Ce projet vise à amnistier les infractions commises au Sénégal et à l’étranger, couvrant la période de 2021 à 2024.

La conférence des présidents devrait se réunir pour établir le calendrier de travail concernant ce projet.

Projet de loi portant amnistie :

DECRETE :

Article premier, – Le projet de loi dont le texte est annexé au présent décret, sera présenté à l’Assemblée nationale par le Garde de Sceaux. Ministre de la Justice qui sera également chargé d’en exposer les motifs et d’en soutenir la discussion.

Article 2.- Le Garde de Sceaux, Ministre de la Justice et le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de L’exécution du présent décret qui sera publié au Joumal officiel

Fait à Dakar, le 1° mars 2024

Projet de loi portant amnistie

EXPOSÉ DES MOTIFS

Dans le but d’apaisement du climat politique et social, de renforcement de la cohésion nationale, de consolidation du dialogue national, et afin de permettre à certaines personnes qui ont eu maille à partir avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique, Monsieur le Président de la République entend poursuivre la mise en œuvre des mesures de décrispation, au-delà du droit de grâce que lui reconnaît la Constitution.

De surcroît, la volonté du législateur a toujours été de favoriser l’exercice démocratique dans un contexte de dialogue et d’ouverture politique. Cela s’est traduit à chaque fois par l’adoption de lois portant amnistie des infractions criminelles et correctionnelles ayant un lien avec des événements politiques conflictuels.

Certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entraîné des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d’élection.

C’est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu’à l’étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024.

Pendant longtemps, le législateur a voulu privilégier la voie de l’amnistie de plein droit qui a un caractère général et anonyme avec un champ d’application large effaçant sans aucune distinction, les infractions visées.

Le présent projet de loi permettra à des personnes privées de leurs droits civiques et politiques d’être rétablies dans leurs droits.

Telle est l’économie du présent projet de loi.

Article Premier : Sont amnistiés, de plein droit, tous les faits, susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non.

Article 2 : L’amnistie entraine, sans qu’elle ne puisse jamais donner lieu à restitution, la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.

Article 3 : L’amnistie ne préjudicie pas aux droits des tiers.

La contrainte par corps ne peut être exercée contre les condamnés ayant bénéficié de l’amnistie, si ce n’est à la requête des victimes de l’infraction ou de leurs ayant droit.

Article 4 : Les contestations relatives à l’application de la présente loi d’amnistie sont jugées par la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Dakar, dans les conditions prévues par l’article 735 du Code de Procédure pénale.

Article 5 : Il est interdit à tout magistrat ou fonctionnaire de rappeler ou de laisser subsister sous quelque forme que ce soit dans un dossier judiciaire ou de police ou dans tout document officiel, les condamnations, déchéances, exclusions, incapacités et privations de droit attachées à la peine effacée par l’amnistie sauf dispositions prévues à l’article 3 de la présente loi.

Toutefois, les minutes des jugements ou arrêts ainsi que les décrets, arrêtés et décisions pris dans le cadre de la fonction publique ou des Ordres nationaux échappent à cette interdiction lorsqu’ils ont été déposés dans les greffes ou aux Archives nationales.

Document :

  

Nécrologie : Rappel à Dieu de Serigne Babacar Mbow de Ndem

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Une mauvaise nouvelle pour le Sénégal, l’Afrique et la Oumma, qui ont perdu un illustre homme, un vrai soufi et un vrai développeur. Serigne Babacar Mbow de Ndem, est décédé. Cet ancien militant de la Gauche, s’était « reconverti » dans la voie de l’islam et du développement, jusqu’à sa mort.

Il fut un membre actif du mouvement marxiste au Sénégal dans les années 1970. Né et grandi à Dakar, son activisme lui a valu plusieurs arrestations et des privations. C’est ce qui avait poussé sa famille à l’envoyer à l’étranger (France), pour poursuivre ses études…

Il était devenu un adepte de la voie de Cheikh Ibrahima Fall, dans la philosophie et dans l’action.

Disciple et homme de confiance de Serigne Cheikh Dieumb Fall, Khalif des « Baye Fall », qui lui confiait l’essentiel de ses grands projets et réalisations,
Serigne Babacar Mbow a initié depuis plus de 30 ans, avec son épouse et ses disciples, un projet à caractère social à Ndem et dans les autres villages du terroir.

Originaire du Baol, plus précisément du village de Ndem, département de Bambey situé dans la région de Diourbel, Sérigne Babacar Mbow est le président fondateur de l’ONG de Ndem.

J’ai eu le privilège de visiter le village de Ndem et de suivre depuis plusieurs années, l’œuvre et le parcours atypique de cet homme discret, sérieux et profondément bon.

Après plusieurs voyages en l’Europe, Serigne Babacar Mbow sentit le besoin de rentrer au Sénégal. Ce retour est surtout animé par la quête spirituelle et l’investissement dans le développement local intégré.

Serigne Babacar Mbow était devenu un vrai maître spirituel dans sa contrée natale à Ndem, en plein cœur du Baol.

Il a été accompagné dans cette aventure par son épouse d’origine Suisse, Sokhna Aïssa Cissé.

Serigne Babacar Mbow avait fini de transformer son village en une vraie zone de développement alternatif et intégré, qui est devenu une référence dans le monde entier.

Ce modèle a intégré les activités de l’ONG et le daara, dans le respect des exigences du développement durable et des normes environnementales.

Serigne Babacar Mbow était un intellectuel. Il est l’auteur de cinq ouvrages :
« Mohamed : le soleil de l’existence », « La lumière de l’Eternel » ou « Khadimou Rassôl », « Selon sa parole », « Sur les traces du dévot » et « La voie Baye-Fall ou La Lumière du Dedans ».

Tout ceci démontre clairement la liaison entre sa recherche spirituelle et l’homme intellectuel reconnu qu’il fut.

Toutes mes condoléances à sa famille, à son épouse, à ses enfants, à sa sœur Anta Mbow de l’ONG « Empire des Enfants » et à ses disciples.

Allah, accorde Votre Pardon et Votre Miséricorde à cet homme.
Que la terre de Mbacké Kadior lui soit légère.
Que le paradis soit sa demeure éternelle.

Insécurité galopante : La Gendarmerie nationale à la traque les bandits

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Rewmi-Face à la recrudescence des cas d’agressions, le Haut Commandement de la Gendarmerie nationale a donné des instructions à l’ensemble de ses éléments, pour lutter contre la délinquance et la criminalité dans le pays. Le Général Moussa Fall a recommandé la multiplication et l’intensification des opérations de sécurisation sur le territoire national.

A cet effet, selon la Divcom, la Légion de gendarmerie de Dakar, commandée par le lieutenant-colonel Abdou Mbengue, a ratissé largement les coins et recoins de la capitale sénégalaise. La descente inopinée des gendarmes a permis de contrôler 306 personnes dont 236 étrangers. 47 parmi eux, dont 5 guinéens, 1 sierra-léonais ont été interpellés, d’après le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Divcom.

« Suite aux nombreuses agressions constatées ces derniers jours dans certains quartiers de Dakar, le Haut Commandement de la Gendarmerie a instruit la multiplication et l’intensification des opérations de sécurisation dans la capitale et le reste du territoire national.

A cet effet, des interpellations, des déguerpissements ainsi que des saisies sont effectués dans la période du 27 février au 2 mars 2024, par la Légion de Gendarmerie de Dakar, notamment à Rufisque et dans les secteurs situés entre la Vdn, l’ancienne piste de l’aéroport, les environs de la Foire, les Almadies et la cité Ndoumbelane, où se réfugiaient la quasi totalité des délinquants qui officient dans la capitale.

Bilan des opérations: -306 personnes identifiées dont 236 étrangers 47 personnes interpellées dont 5 Guinéens, 1 Sierra-léonais. 78 baraques détruites -65 véhicules, 125 motos et 1 charrette immobilisés, 35 bonbonnes de gaz et 1 arme carabine mauser calibre 12, ont été également saisies », renseigne le porte-parole de la Gendarmerie nationale.

Les opérations de la gendarmerie se poursuivent sur le territoire national.

Décès de Sidy Kounta : Un ami proche du président Idrissa Seck nous a quittés hier

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C’est une triste nouvelle qui tombe pour le président du Rewmi, Idrissa Seck, a perdu un de ses proches nommé Sidy Kounta.

D’après Vox Populi, qui donne l’information, ce dernier est décédé ce dimanche tard dans la soirée.

«Selon une source proche de la famille de Ndiassane, son inhumation est prévue ce lundi, vers 14 heures, dans ladite cité religieuse située non loin de Tivaouane», rapporte le journal relayé par seneweb.com.