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lundi, octobre 7, 2024

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Sheikh Alassane Sene adresse une lettre d’adieu au Président Macky Sall Excellence Mr le Président de la République,

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Enfin, que la noce commence! Ce 02 Avril à minuit, exactement dans 28 jours, s’achèvera votre mandat à la tête du pays qui aura duré 12 ans. Un pays que vous avez hérité de Wade, de Diouf et de Senghor. 64 ans d’indépendance, et le Sénégal reste englouti dans le lot des 25 pays les plus pauvres au monde. Votre formule pour nous tirer de ce contingent n’a pas finalement marché et personne n’osera dire que vous n’avez pas essayé avec vos propres armes. Essayer ne veut pas dire échouer ou réussir. Essayer est un commerce. Essayer, c’est aussi prendre sa responsabilité face à l’action, de fait, face à l’histoire. Etiez-vous d’ailleurs préparé à nous extirper de ce lot? Aviez-vous les prédispositions pour conduire la destinée de notre pays avec la parfaite maîtrise de notre histoire collective?

Le 02 avril au soir nous ferons notre chemin sans vous. Et pourtant, l’heure n’est point aux plaintes et aux complaintes, car le seul défi que nous avons est de nous préparer à entrer dans ce nouveau cycle avec intelligence , un quinquennat mystique, un changement de paradigmes, une transition, une réorientation de la loi physique qui doit guider cet autre Sénégal dont nous rêvons, avec à sa tête, un homme capable d’essuyer les larmes des ses compatriotes, et engagé dans le chemin du pardon quelles que soient les vicissitudes traversées.

Je rêve que le prochain président ne brise point le miroir de son rétroviseur. Je rêve qu’il incarne pleinement son rôle de serviteur du peuple et non de dominateur de ce dernier.

Un Sénégal sans Dieu au préambule de sa constitution et au premier couplet de son hymne national, ne peut guère s’inventer. Vous n’êtes pas fautif, Mr le Président, car la formule, peut-être, ne vous était pas destinée!

Mr le Président de la République, saviez-vous qu’il y’a 500 multinationales qui frappent à la porte de l’Arabie Saoudite, et presque le triple qui lorgne le Sénégal? Le pays de la Teranga est intensément courtisé. Le monde pense à nous, car le monde a besoin d’un nouveau parrain, d’un vrai guide. Ce n’est pas pour rien que nous sommes la porte de l’Afrique.

Êtes-vous au courant que le prochain Président de la République entrera dans les anales de l’histoire africaine quelle que soit sa capacité de créativité?

Les 13 mois que j’ai faits en détention avec de lourdes charges, atteinte à la sûreté de l’état, acte de terrorisme par intimidation, association de malfaiteurs, offense au chef de l’état, acte à troubler l’ordre public, menace de mort sur vous, sur votre ministre de l’intérieur Abdoulaye Daouda Diallo et sur le commissaire de classe exceptionnelle Anna Semou Faye. Qui m’ont valu une traduction devant la chambre criminelle. Jusque-là, jamais de procès. Compréhensible car je n’étais pas coupable. Comment un ami peut nuire à ce point à son ami? Vous saviez que j’étais innocent mais vous m’avez laissé dans ce trou macabre oubliant même que nous avions un pacte devant Dieu et son Prophète (psl) que nous avions scellé chez moi, dans mon salon, quand vous doutiez de tout. Vous n’étiez pas encore Président! Et vous me l’avez rappelé lors du dialogue!

Pour ma part, malgré toutes ces cicatrices que votre régime a marquées de manière indélébile sur mon corps, et non dans mon esprit pour qui, la pérégrination fut son action favorite , je continue à m’attacher profondément au pardon, au dépassement et à la culture de la paix . Et j’appelle tous les concitoyens qui sont passés par ces mêmes épreuves abominables à faire preuve de hauteur et de surpassement . Car la haine est un poison mortel, et la vengeance une dangereuse raison. Vous pensiez que la prison était la meilleure formule pour nous punir, pour nous proscrire de la société et Dieu en a décidé de manière irréfragable, autrement, avec ses largesses inépuisables et sa haute mansuétude. Vous pensiez gouverner en restreignant toute forme de liberté à vos opposants, et le contraire s’est finalement produit comme si le temps et les ruses entreprises avaient joué en votre défaveur. Le pardon Mr le Président est un art lucide, il n’est pas abstrait, il accable la conscience à ceux-là qui ont suscité son appel. Pour pardonner il faut dialoguer, soit avec Dieu, soit avec sa conscience, soit en collège car la mort, Mr le Président, ne dialogue pas. Le dialogue est presque de la dimension céleste.

Il n’est pas question de faire sombrer un pays qui est sur le point de décoller, il n’est pas non plus question de tout saborder au prétexte que nos colères se sont coagulées au plus profond de nos chairs. Non! Non Mr le Président! Nous sommes plus grands que cela! Nous sommes une grande nation!

Oui Mr le Président, un peuple qui a faim mange son gouvernement. Et ce peuple une fois rassasié, boit l’alternance !

Durant cette décennie la plupart de vos proches collaborateurs vous ont rendu un mauvais service en vous isolant, en vous guidant vers le côté sombre de l’esprit où alternent vengeance, haine, désamour, persécutions et sanctions. En effet la superficie de la conscience est vaste comme une vallée et si ses fréquentations sont malsaines, les actes qu’elle pose frise l’inélégance sous sa forme la plus laide.

Vous devez partir Mr le Président en paix, comme un être qui vit ses dernières minutes sur terre, comme une femme qui met au monde un nouveau-né pour la première fois , comme une araignée qui tisse sa toile avec patience et précision.

Vous laissez derrière vous Mr le Président un pays malheureusement déchiré, aux fondamentaux percutés et aux règles et lois défiées et agressées. Ce n’est pas de votre faute non plus, car vous ne pouvez pas donner plus que le sentiment qui suinte de votre conscience, de votre histoire et de votre esprit dans sa limite inventive.

Les civils que nous sommes devraient cultiver l’intelligence du dépassement, de l’union sacrée autour des valeurs de la République pour ne pas s’aventurer à devenir des spectateurs dans la marche de notre pays. Nous n’avons pas le monopole de cette marche en tant qu’acteurs. Nous devons en toute responsabilité nous orienter vers la sagesse de l’heure, le pardon pour que la paix continue à préserver les reins de notre pays. Aimer est passionnant. Haïr est abjecte. Alors Mr le Président de la République choisissez de quel bord voudriez-vous vous situer dans les années à venir ! Peut-être voici la toute dernière fois que je vous parle en tant que chef de l’état, vous demandant Excellence Mr le Président de la République de me lire sans mépris, sans haine, car je suis en paix avec moi-même à l’heure où cette lettre vous est adressée, avec tout le respect dû à votre auguste rang. Adieu ! Dieu sait quand nous nous reverrons, disait Shakespeare!

Sheikh Alassane Sene
Guide religieux – Poète

L’univers Meta : Facebook, Instagram, Messenger… en panne mondiale

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Ce mardi 5 mars 2024, une panne significative a affecté l’accès aux principales plateformes du groupe Meta, empêchant les utilisateurs de se connecter à Facebook, Instagram, ainsi qu’à Threads et Messenger. Threads, en particulier, est le réseau social introduit l’été dernier comme alternative à X (anciennement Twitter), soulignant l’ampleur de cette interruption de service.

Les rapports d’incidents sur Downdetector, une plateforme en ligne suivant l’état des sites web et des services en temps réel, indiquent que les utilisateurs de Facebook rencontrent des difficultés pour se reconnecter, notamment à cause de problèmes liés à la double authentification, un processus nécessitant la réception d’un code spécial pour accéder à leur compte. De même, sur Instagram, les utilisateurs se sont heurtés à l’impossibilité d’actualiser leur fil d’actualités, un symptôme supplémentaire des perturbations en cours.

Agression de Maïmouna Ndour Faye : Les dernières nouvelles de l’enquête

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Après l’agression perpétrée sur notre consœur Maïmouna Ndour Faye, la Section de recherches de la gendarmerie poursuit son enquête. Mais jusqu’hier, aucun suspect n’était encore pris.

La Section de recherches de la gendarmerie, qui a déclenché une enquête sur l’agression de Maïmouna Ndour Faye, n’a pas encore mis la main sur l’auteur de l’acte ignoble. Et Selon Libération, les images récupérées des caméras de surveillance, sont malheureusement difficilement exploitables, en raison de leur mauvaise qualité due à l’heure très tardive.

Mais les gendarmes ne désespèrent pas. Ils ont entendu plusieurs témoins dont les premiers à venir au secours de Maimouna Ndour Faye. Pour rappel, l’agresseur s’était emparé du sac de notre consœur avant de le vider de son contenu dont une somme d’argent. Le sac a été retrouvé plusieurs mètres plus loin avec la pièce d’identité de la victime.

PROJET DE LOI D’AMNISTIE À L’ASSEMBLÉE : OUSMANE SONKO BÉNÉFICIAIRE SANS ÊTRE DEMANDEUR

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Initié par le président Macky Sall, ce projet d’amnistie, adopté en conseil des ministres, fait polémique au sein du landerneau politique national.

Le projet de loi d’amnistie doit être examinée ce mardi 5 mars par une commission technique (composée de 30 députés de la majorité et de l’opposition) avant son examen en plénière par l’Assemblée nationale mercredi.

Selon le projet, seront concernés par cette amnistie toutes les personnes accusées de crimes commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, arrêtées dans le cadre de manifestations ou pour des motivations politiques que leurs auteurs aient été jugés ou non. Pas de liste de noms.
C’est une période qui est concernée par cette loi d’amnistie. L’opposant Ousmane Sonko encore en détention pourrait bénéficier de cette loi d’amnistie même s’il est avéré qu’il n’a jamais demandé à être amnistié.

Présidentielle avant ou après avril : Le Dialogue national en contravention … ?

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Le Conseil constitutionnel avait initialement mentionné que l’élection présidentielle ne pouvait être reportée au-delà du 2 avril, date de la fin du mandat du président Macky Sall selon la Constitution. Cependant, le Dialogue national a remis en question cette possibilité, préconisant le 2 juin comme une date idéale pour la tenue des élections présidentielles.

D’aucuns disent que cette proposition du Dialogue national qu’entérinerait le Président Macky Sall va à l’encontre de la décision initiale du Conseil constitutionnel.

Les participants au Dialogue national ont clairement exprimé leur préférence pour la date du 2 juin pour la tenue des élections présidentielles, remettant ainsi en cause la décision du Conseil constitutionnel.

Le rapport du Dialogue national rappelle également l’importance de l’application de l’alinéa 2 de l’article 36 de la Constitution, stipulant que le président en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. Cette mesure vise à assurer la continuité de l’État et la stabilité institutionnelle pendant la transition politique.

La proposition du 2 juin, dit-on,  reste conditionnelle à la prise du décret avant le 13 mars 2024, conformément à l’article LO.137 de la Constitution, qui prévoit la convocation du corps électoral au moins 80 jours avant l’élection.

N’empêche que le président de la République, qui a reçu lundi le rapport du Dialogue national lundi, va incessamment saisir le Conseil constitutionnel pour avis sur la date de la Présidentielle et sur la question de la vacance du pouvoir après le 2 avril, date à laquelle il a déclaré quitter le pouvoir.

Si le Conseil constitutionnel abroge les propositions du Dialogue national et insiste sur la date initiale du 2 avril pour la fin du mandat présidentiel, cela pourrait entraîner une crise politique au Sénégal.

Si le Conseil constitutionnel renvoie la décision de choisir la date au Président Macky Sall, et si ce dernier opte pour une autre date présidentielle, cela pourrait également susciter des tensions politiques.

Une crise politique sans précédent pourrait émerger si les différentes parties ne parviennent pas à trouver un consensus sur la date des élections présidentielles et sur la transition du pouvoir.

Agression de Maimouna Ndour Faye : Les enquêteurs ont récupéré les images des caméras de surveillance

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La Section de Recherches qui a hérité de l’enquête sur l’agression de Maimouna Ndour Faye s’active et déploie les gros moyens pour mettre la main sur l’agresseur présumé de la directrice de la 7TV. Ainsi, les enquêteurs ont pu récupérer les images des caméras de surveillance. Mais selon nos confrères de Senenews, elles sont difficilement exploitables en raison de leur mauvaise qualité due à l’heure très tardive.

Toutefois, les gendarmes ne désespèrent pas après avoir entendu plusieurs témoins dont les premiers à venir au secours de Maimouna Ndour Faye. Mais jusqu’à hier, aucun suspect n’a été encore arrêté.

La patronne de la 7TV a été sauvagement agressée au couteau jeudi dernier dans la soirée. Elle a été évacuée à l’hôpital militaire de Ouakam. Son pronostic vital n’est pas engagé.

Loi d’amnistie : La date du vote à l’Assemblée nationale dévoilée

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Les députés du parlement sont convoqués pour un vote crucial demain, mercredi, concernant un projet de loi d’amnistie qui a rapidement progressé à travers les étapes législatives préliminaires. Ce projet de loi, qui est en train de suivre une procédure accélérée, a été discuté hier lors de la conférence des présidents, avant d’être examiné aujourd’hui par la commission des lois. Une séance plénière est prévue demain, mercredi 6 mars 2024, pour son examen final.

La conférence des présidents, réunie hier, a vu l’intervention du président de l’Assemblée nationale qui a inauguré la session, exposant l’ordre du jour aux vice-présidents ainsi qu’aux présidents de commission présents. Par la suite, Moussa Diakhaté, le président de la commission des lois, a pris la parole. Il a proposé et retenu que le projet de loi sur l’amnistie soit discuté aujourd’hui en commission avant d’être présenté en séance plénière le mercredi.

Le texte en question vise à amnistier les faits commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024. L’article premier du projet de loi stipule clairement que « sont amnistiés, de plein droit, tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ». Cette mesure législative couvre donc une large période et une vaste gamme d’actions, visant à offrir une amnistie pour des actes liés à des manifestations ou motivés politiquement, indépendamment de leur qualification légale et de la juridiction sous laquelle ils sont survenus.

Projet de loi d’Amnistie : la réunion secrète des députés de Taxawu Sénégal

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L’Assemblée nationale en mode fast-track. Saisie en procédure d’urgence, la Conférence des présidents du Parlement s’est réuni hier pour fixer la date de la plénière à l’effet d’examiner le projet de loi portant amnistie des faits ayant eu lieu entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024.

Les Échos informe que les députés de Taxawu Sénégal étaient en réunion hier « jusque tard dans la nuit » avec leur leader Khalifa Sall. Le journal croit savoir qu’il était question de la position à adopter par rapport au vote dudit projet de loi.

La source prédit que « la bataille entre Pastef et Taxawu va se poursuivre (au sein) de l’hémicycle après la rue. »

Pour rappel, des échauffourées ont mis aux prises des partisans de Khalifa Ababacar Sall et d’Ousmane Sonko, samedi, lors du rassemblement organisé par le Front de résistance, une structure regroupant plusieurs entités pour la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, le 2 avril prochain.

Projets pétroliers et gaziers : Les mises à jour de Antoine Félix Diome

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Ce lundi 4 mars, le ministère de l’énergie a organisé un dîner pour la presse nationale. Cette initiative visait à mettre en lumière les actualités et les projets en cours dans le secteur de l’énergie et des hydrocarbures au Sénégal.

Depuis la découverte de richesses fossiles au Sénégal, les récits et les commentaires fusent de partout. Une déferlante d’opinions qui demande souvent des clarifications de la part des autorités compétentes pour trier le bon grain de l’ivraie. Souvent comparé à une grande muette, en raison de ses rares prises de parole, le ministère du pétrole et de l’énergie, dirigé par Antoine Félix Diome, semble vouloir changer cette perception. Dans cette quête, le ministre et son équipe ont invité les  journalistes à se joindre à eux pour un dîner. Ce moment, partagé dans un restaurant perché sur des pilotis, se voulait avant tout chaleureux. Sans filtre, le ministre a abordé les questions de l’heure de son département en se prêtant à un jeu de questions-réponses avec les journalistes.

Il convient de préciser que le Sénégal se démarque par la présence de trois projets d’envergure dans les domaines du pétrole et du gaz : Grand-Tortue Ahmeyim (GTA), Sangomar et Yakaar-Teranga. Quant au projet conjoint entre le Sénégal et la Mauritanie, GTA, Antoine Félix Diome a révélé que son taux d’exécution atteint près de 92% à ce jour. Le projet GTA actuel s’articule autour de diverses composantes : des puits offshore de gaz et de condensats, enfoncés à 2850 mètres de profondeur, un navire FPSO pour le prétraitement, ainsi qu’un gazoduc sous-marin qui aboutit à un terminal de liquéfaction, situé à 10 km des côtes.

Un First-gas prévu au 3e trimestre ou au début du 4e trimestre

Le ministre a affirmé que l’avancement moyen de l’ensemble de ces composantes s’établit à 92,5%. « La seule composante qui était en situation critique concerne le FPSO (Unité flottante de production, de stockage et de déchargement). Il est en phase de réparation et presque achevé à Tenerife (Espagne) selon les dernières informations dont nous disposons. Il devrait rejoindre le champ prochainement », a-t-il précisé. Pour Antoine Félix Diome, ces indicateurs préfigurent le baptême gazier sénégalais, attendu au troisième trimestre voire au début du quatrième trimestre de l’année 2024 pour le projet GTA.

Par la suite, Antoine Félix Diome a abordé l’autre initiative gazière du pays, Yaakar-Teranga. Ce projet a connu une réorganisation légère à la suite de la séparation à l’amiable avec BP. Désormais, Kosmos Energy détient 90% de participation. Le ministre a souligné : « Avec Kosmos, nous sommes très avancés dans les discussions pour définir de nouveaux concepts conformément aux instructions du président de la République : deux axes, le gas-to-power et le gas-to-industry. À terme, l’exploitation de ces ressources permettra d’améliorer de manière significative les conditions de vie de nos populations ».

L’or noir coulera à flot entre mai et juillet 2024

Le panorama des grands chantiers s’est conclu avec le projet pétrolier Sangomar, qui, selon l’autorité, affiche un taux d’exécution de 95%. Pour mémoire, le FPSO Léopold Sédar Senghor a accosté sur ce site le 10 février 2024. « Les travaux progressent de manière significative, les tubes d’amarrage ont été posés avec succès, la mise en tension du réseau est parfaitement réalisée, et nous attendons avec impatience le premier baril de pétrole entre mai et juillet de cette année », renseigne le ministre.

Le 1er mars 2024, le Sénégal a intégré le prestigieux Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) en qualité de pays observateur. Cette décision, fruit d’un accord unanime entre les 19 pays membres, a été chaleureusement saluée, à l’instar du chef de l’État, par le ministre du Pétrole et des Énergies. Selon ses dires, cette adhésion revêt une importance capitale : « Elle permettra, dans un compagnonnage fructueux, de s’apporter mutuellement de l’assistance ». À travers cette démarche, le Sénégal aspire à tirer profit des expériences des différents membres pour mieux exploiter ses ressources et éviter d’être victime de la malédiction des ressources naturelles.

Pour réconcilier les pro-Sonko et les membres de Taxawu : Mamadou Mbodji du F24 annonce des médiations

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Le coordonnateur du F24, Mamadou Mbodji, s’indigne des affrontements entre pro-Sonko et pro-Khalifa Sall, samedi, lors du premier rassemblement du Front de résistance au terrain Hlm Grand-Yoff. C’est ainsi que le patron du F24 soupçonne «l’infiltration de nervis» et fait savoir que des discussions sont en cours pour recoller les morceaux entre ces deux partis. Le Quotidien

«Apparemment y a eu des jets de pierres, des voitures caillassées, des personnes blessées, c’est ça qui est déplorable, et ce n’est pas acceptable. Mais quand on en vient maintenant à disperser la foule par des jets de pierres, ça devient très dangereux, surtout que c’est ça l’intention du départ. Si c’est un accident qui arrive comme ça, peut-être qu’on peut trouver une solution, mais si c’est un incident préparé avant l’événement, c’est très grave», a indiqué M. Mbodji.

«S’il y a des gens qui sont là pour saboter tout le temps, il faut que nous prenions nos dispositions. Mais si c’est un malentendu, je crois qu’on peut y remédier rapidement. Parce qu’il suffit de parler avec les uns et les autres, de les conscientiser pour qu’ils comprennent qu’il n’y a pas d’adversité entre nous et que les gens ont le droit de parler, on est ensemble.

Maintenant s’il y a des gens qui se sont infiltrés en notre sein pour saboter sciemment nos manifestations, là ce serait un peu plus compliqué, mais on y arrivera», a confié Mamadou Mbodji.