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mercredi, octobre 9, 2024

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Les failles du système de renseignement sénégalais

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L’histoire du renseignement en Afrique est complexe et imprégnée par l’héritage colonial français. L’instauration progressive de multiples dispositifs de renseignement étatique, incluant le renseignement militaire, policier, économique et administratif, est inextricablement liée à la domination coloniale. Ce système n’était pas uniquement axé sur la collecte. d’informations, mais aussi sur le contrôle social des populations colonisées, le maintien de l’ordre, et la promotion des intérêts de l’entreprise coloniale.

En situation coloniale, le renseignement avait pour mission de garantir le pouvoir naissant de l’État, de maintenir l’ordre et la sécurité locale, de favoriser le développement économique de la colonie et de soutenir la survie de l’État colonial. Cette spécificité coloniale a persisté au-delà de l’indépendance des pays africains du « pré carré » français, mais cette fois-ci, les systèmes de renseignement ont été exclusivement consacrés au maintien du pouvoir des dirigeants et au contrôle autoritaire de la population.

Le tournant des années 1990-2000 a marqué un changement dans la politique africaine du renseignement extérieur français. Le renseignement français s’est tourné vers la surveillance des processus de démocratisation et des enjeux énergétiques stratégiques, tout en se concentrant davantage sur la menace islamiste, qui est devenue une priorité. Cependant, il est essentiel de comprendre les racines historiques de ce renseignement colonial en Afrique.

L’héritage colonial a profondément influencé le renseignement intérieur, qui a été développé au sein des sociétés africaines. L’objectif était de disposer des ressources humaines les plus efficaces, pour maintenir l’ordre colonial. Les solutions locales ont été mises en œuvre pour comprendre les structures sociales et les spécificités de chaque société. Par exemple, le développement des fichiers maraboutiques au Sénégal, a suivi cette logique, visant à comprendre et à exploiter les structures religieuses dans les sociétés maraboutiques.

En même temps, le renseignement colonial a été favorisé par les unités locales de méharistes ou de goumiers, qui ont joué un rôle essentiel dans la collecte de renseignement quotidien. Ces unités étaient des observatoires privilégiés des marges et des déviances, ce qui contribuait au maintien de l’ordre social.

Cependant, la politique des postes de liaison et de renseignement (PLR) mise en place pour défendre le « pré carré » de la France en Afrique, a présenté des risques de détournement et de prise en otage des missions de renseignement extérieur. Cette politique s’est avérée problématique lorsqu’il s’agissait de travailler sur les forces d’opposition ou lorsque la défense du régime n’était plus la priorité.

Le virage des années 1990-2000 a permis un redéploiement cohérent de la politique africaine du renseignement français. Les agents formés dans les années 1990, ont apporté un regard neuf sur la région, mais des défis majeurs persistaient. Par exemple, la prise de pouvoir au Mali en 2020, a pris les services de renseignement français au dépourvu, révélant des lacunes dans leur compréhension des dynamiques locales.

En résumé, l’histoire du renseignement en Afrique est fortement influencée par l’héritage colonial et les récents développements montrent que des failles subsistent dans les systèmes de renseignement, y compris au Sénégal. La nécessité d’une compréhension en profondeur des dynamiques locales et d’une adaptation constante, est essentielle pour relever les défis actuels en matière de renseignement en Afrique.

Antoine Félix A. Diome, nouveau ministre du pétrole et des énergies : « Je vais poursuivre les chantiers que vous avez initiés… »

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Après la cérémonie au ministère de l’intérieur, le ministre sortant Antoine Félix Abdoulaye Diome s’est rendu dans l’après-midi du mardi à son nouveau ministère où il succède à Aïssatou Sophie Gladima. « Je voudrais vous rendre un vibrant hommage et vous féliciter pour le travail abattu dans ce département hautement stratégique » a lancé le ministre du pétrole et des énergies entrant à l’endroit de son prédécesseur. Antoine F.A. Diome donne le ton pour les perspectives dans ce nouveau département. « Nous devons préserver les efforts pour faire face aux défis qui nous attendent. Je vais poursuivre les chantiers que vous avez initiés afin d’atteindre les objectifs de lettre de politique de développement du secteur » fait-il savoir en précisant ne ménager aucun effort pour mériter cette marque de confiance renouvelée du chef de l’Etat dont il apprécie la portée et la valeur. « Je lui exprime mes remerciements et le soutien constant dont il a fait montre

Pour finir, le ministre entrant a lancé un appel à l’ensemble des acteurs du secteur et à tous les agents de ce département ministériel afin de fédérer tous les efforts pour la préservation et la consolidation des acquis pour mieux faire face aux nouveaux défis dans le cadre des missions assignées au département.

France : Isabelle Adjani et Mamadou Diagna Ndiaye dans la tourmente d’une affaire de fraude fiscale

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L’actrice française, Isabelle Adjani, est actuellement jugée à Paris pour une affaire de fraude fiscale et de blanchiment d’argent. Au cœur de cette affaire se trouve une donation controversée d’un montant de 1,2 million d’euros, faite par l’homme d’affaires sénégalais, Mamadou Diagna Ndiaye, en 2012.

M. Ndiaye, reconnu pour sa générosité, a avoué avoir fait cette donation sans contrepartie. Il l’a qualifiée de cadeau de mariage à destination d’Isabelle Adjani et de son compagnon de l’époque, le réalisateur américain Daniel Day-Lewis. Selon lui, cette donation n’aurait pas été déclarée à l’administration fiscale, mais serait en conformité avec la législation française.

Cependant, cette version des faits est contestée par le fisc français. Les enquêteurs soupçonnent que cette donation pourrait avoir servi à blanchir de l’argent. Mamadou Diagna Ndiaye est un homme influent dans le monde des affaires, conseiller du Président sénégalais Macky Sall et membre du Comité International Olympique.

Pour Ndiaye, cette donation était simplement un geste amical envers une proche, l’actrice Isabelle Adjani. Il est difficile de comprendre pourquoi un tel montant aurait été offert pour un simple cadeau de mariage.

Isabelle Adjani est également soupçonnée d’avoir caché un compte bancaire américain et d’avoir utilisé une société offshore pour dissimuler l’origine de ses revenus. Si elle est reconnue coupable de fraude fiscale et de blanchiment d’argent, elle risque une peine de prison. De même, Mamadou Diagna Ndiaye pourrait être poursuivi pour complicité de ces délits et risquerait une peine de prison allant jusqu’à cinq ans et une amende pouvant atteindre 750 000 euros.

Mamadou Diagna Ndiaye a déclaré être prêt à coopérer avec la justice pour prouver son innocence.

Ministère de l’éducation : Ce qui a emporté Mouhamadou Moustapha Diagne

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Mouhamadou Moustapha Diagne n’est plus le Directeur de la formation et de la communication au ministère de l’éducation nationale. La décision a été prise en conseil des ministres de ce mercredi 18 octobre.

Le collaborateur de Cheikh Oumar Anne paie ainsi pour son option d’aller à l’encontre de la décision du chef de l’Etat. En effet, Diagne soutient non pas Amadou Ba, le candidat désigné de Benno Bokk Yaakaar, mais Mahammed Boun Abdallah Dione, le dissident.

D’ailleurs comme pour montrer qu’il assume son choix, sa photo profil depuis quelques jours, c’est le bulletin de  vote de l’ancien Pm, candidat déclaré à la présidentielle. Macky Sall ayant déjà limogé d’autres responsables pour cette même raison, Diagne ne pouvait pas rester. Sachant que son ministre Cheikh Oumar Anne apporte un soutien total à Amadou Bâ qui a d’ailleurs présidé,  le week-end dernier, la finale d’une compétition de navétane à Ndioum, ville dont Anne est le maire.

Au fil des nominations, il n’a jamais caché les frustrations des partis ayant composé Macky2012.

Sur le plan administratif, Mouhamed Diagne avait annoncé un recrutement spécial face à un déficit de 8000 enseignants reconnu par le gouvernement. Quelques jours après, il sort un communiqué pour nier être à l’origine de l’information créant ainsi une cacophonie. C’est dans ce contexte politico-administratif qu’intervient son limogeage.

Sonacos, Ena, Pna… : Les 4 nominations en Conseil des ministres

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En conseil des ministres ce mercredi, le Président Macky Sall a pourvu le poste de Directeur général de la Sonacos, vacant depuis la nomination de Modou Diagne Fada dans le nouveau gouvernement. Le Directeur général de l’Ecole nationale d’administration aussi a été changé. Ci-dessous la liste complète des nominations en Conseil des ministres.

Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Cheikh Awa Balla FALL, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Monsieur Kibily TOURE, Ingénieur commercial, est nommé Directeur général de la Société nationale de Commercialisation des Oléaginaux du Sénégal (SONACOS SA).

Monsieur Lamane MBAYE, Enseignant chercheur, précédemment Conseiller technique au Ministère de l’Education nationale, est nommé Directeur de la Formation et de la Communication au Ministère de l’Education nationale, en remplacement de Monsieur Mohamed Moustapha DIAGNE, appelé à d’autres fonctions.

Monsieur Souleymane SOUMARE, Docteur en Pharmacie, titulaire d’un MBA en gestion des services de santé, est nommé Secrétaire général de la SEN- Pharmacie nationale d’Approvisionnement (SEN-PNA), poste vacant.

Les révélations du journal « Le Témoin » sur la libération d’Ousmane Sonko

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Sauf miracle divin ou prouesse politique, ce n’est pas demain la veille de la libération d’Ousmane Sonko arrêté depuis le 29 juillet dernier et placé sous mandat de dépôt, pour « appels à l’insurrection et complot » contre la sûreté de l’Etat. Après s’être informé auprès des sources généralement très bien renseignées, « Le Témoin » quotidien reste convaincu que le leader de Pastef Ousmane Sonko ne sera libéré qu’après la Présidentielle 2024.

Une volonté politico-judiciaire qui compromet encore davantage la candidature d’Ousmane Sonko. « Le Témoin » quotidien se dit aussi persuadé que les élans de candidatures des « lieutenants » d’Ousmane Sonko et autres cadres de Pastef, risquent d’être freinés, puis anéantis. Un état de fait anti-démocratique qui laisse croire qu’aucun drapeau ou drapelet de Pastef ne flottera dans la campagne électorale de 2024. Comme quoi, le désistement de l’Agent judiciaire de l’APR…pardon de l’Etat (Aje) de son pourvoi en récusation du juge Sabassy Faye, n’est qu’un… endormissement judiciaire. A preuve, par l’enrôlement en mode very fast-track du pourvoi d’Ousmane Sonko en cassation dans l’affaire de diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang, nous dit le journal.

Listes électorales: Le Tribunal officialise la réintégration d’Ousmane Sonko

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C’est désormais officiel, Ousmane Sonko est réintégré dans le fichier électoral, à compter de ce mercredi. Désormais, son mandataire peut aller récupérer sa fiche de parrainage, puisque le Tribunal de Grande Instance Ziguinchor a rendu publique sa décision, concernant le leader de l’opposition. Ce qui est exécutoire.

Le juge Sabassy Faye dit recevoir dans la forme, l’exception d’incompétence soulevée par l’Etat du Sénégal, mais la rejette comme mal fondée. Dans le fond, le Tribunal de grande instance de Ziguinchor annule la radiation du nom de Ousmane Sonko des listes électorales, tout en ordonnant sa réintégration par les services centraux du ministère de l’Intérieur, sur la liste de la commune de Ziguinchor, ainsi que sur le fichier général des électeurs.

Ce dispositif de jugement est exécutoire dès qu’elle est rendue publique. Ce qui signifie qu’Ousmane Sonko peut récupérer sa fiche à partir de ce mercredi, date de la publication du jugement.


Listes électorales: Le Tribunal officialise la réintégration d’Ousmane Sonko

Netanyahou, un boucher !

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Le Président américain Joe Biden a effectué hier une visite de quelques heures en Israël. Une visite au cours de laquelle il a assuré l’Etat hébreu et son chef, Benyamin Netanyahu, de tout le soutien des Etats-Unis d’Amérique tout en réaffirmant ce qu’il appelle le droit des Israéliens à se défendre ! Il a présenté ses condoléances aux familles des Israéliens tués lors de l’attaque du Hamas du 07 octobre dernier et n’a pas eu la moindre compassion pour les milliers de victimes palestiniennes des bombardements israéliens.

Pis, il a même prétendu que le bombardement qui a tué plus de 400 personnes dans un hôpital de Gaza mardi dernier n’était pas le fait de Tsahal. Sans doute cet hôpital s’est-il bombardé tout seul ! En tout cas, à la suite de son lointain prédécesseur Ariel Sharon, qui avait été surnommé le « boucher de Sabra et Chatila », Netanyahou aussi peut désormais être qualifié de « boucher de Gaza » ! Et puisque « ce n’est que le début » comme il a menacé, le pire est à craindre

Le Témoin

Directeur de Cabinet du Président : Les dessous du retour en force de Makhtar Cissé

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Macky Sall est à peu de mois de la fin de son deuxième et dernier mandat. Mais, il garde toujours la haute main sur la disposition du puzzle. Le retour inattendu de Mouhamadou Makhtar Cissé dans l’espace politique, est, à l’apparence, à inscrire dans la volonté de contrôler le jeu en cours. Cissé est-il là pour aider à serrer davantage Amadou Bâ ? La question reste entière.

Le dernier remaniement ministériel a été marqué par le retour de l’ancien ministre du Budget, puis de l’Energie, Mouhamadou Makhtar Cissé. Inspecteur général d’Etat jusqu’à sa nomination au poste stratégique de Directeur de Cabinet du président de la République, Mouhamadou Makhtar Cissé avait été cité parmi la dizaine de candidats à la candidature de Benno Bokk Yakaar à la présidentielle de 2024.

A son corps défendant ? Sans doute, car l’intéressé avait laissé entendre ne pas être candidat en raison de son statut de fonctionnaire assujetti à l’obligation de réserve. Le corps des inspecteurs généraux d’Etat, plus haute station dans la hiérarchie de la fonction publique, est totalement hors du champ politique et de l’espace public. « Les fonctionnaires de l’Inspection générale d’État effectuent et dirigent les missions de vérification, d’études, de contrôle et d’enquête, qui leur sont confiées par le président de la République », précise-t-on dans leur statut et mission.

En quoi la présence de Mouhamadou M. Cissé par les candidats à la candidature, avait intrigué plus d’un. Il a, d’ailleurs, vite été retiré de la liste des concurrents. Sans que le soupçon ne se dirige vers le chef de l’Etat. Macky Sall voulait-il préparer l’opinion au retour de Cissé par une autre porte ? En tout cas, le mercredi 11 octobre dernier, jour de la publication du nouveau gouvernement, Mouhamadou Makhtar Cissé est bien revenu. Il tient, en effet, son décret de Directeur de Cabinet du président de la République, une position où des hommes politiques fortement marqués se sont succédé sous le magistère de Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et lui-même, Macky Sall.

D’ailleurs, Mouhamadou Makhtar Cissé s’en rendra bien compte, s’il ne le sait déjà, pour avoir été en 2014, Directeur de Cabinet du président de la République, en recevant le témoin de son prédécesseur Abdoulaye Daouda Diallo, actuel président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Avant ADD, c’est le tout nouveau ministre des Forces armées, Oumar Youm, qui était Directeur de Cabinet du président de la République, une position qu’il avait dû abandonner pour aller occuper le très politique fauteuil de la présidence du groupe parlementaire de BBY.

C’est clair : Mouhamadou Makhtar Cissé est entré de plain-pied dans la politique, à partir de cette station de Directeur de Cabinet du chef de l’Etat. Il revient aux affaires, alors que le Premier ministre Amadou Bâ avec qui il formait un couple au ministère de l’Economie et des Finances, est désigné par le Président Macky Sall, candidat de BBY à l’élection présidentielle. On est en 2013. Cissé est, en effet, nommé ministre du Budget, délégué auprès d’Amadou Bâ, ministre de l’Économie et des Finances en 2013. Cette position lui permettra de participer à l’élaboration du Plan Sénégal Émergent (PSE) et au Groupe consultatif de Paris de février 2014. Les deux hommes ne s’entendent pas. La mayonnaise n’a pris entre Bâ et Cissé.

De mauvaise langues ont accusé le ministre du Budget, d’entretenir vis-à-vis de son patron, un complexe de supériorité. Plus jeune qu’Amadou Bâ, Cissé, né en 1967, bardé de diplômes, avait été accusé, à tort ou à raison, d’entretenir en orgueil débordant. Le compagnonnage s’arrête. La mésentente entre les deux hommes aurait commencé, explique-t-on, quand ils étaient tous les deux DG. Cissé, Directeur général des Douanes, Amadou Bâ, Directeur général des Impôts et Domaines. Ont-ils fini par solder le prétendu contentieux qu’ils entretiendraient ? Difficile de trancher la question. 2015 arrive.

D’après le journal « Point Actu », Mouhamadou Makhtar Cissé, éphémère Directeur de Cabinet de Macky Sall, est nommé Directeur général de la SENELEC. Il quitte la boîte en avril 2019 et revient au gouvernement comme ministre de l’Énergie et du Pétrole. Après son départ, une grosse polémique éclate. Il s’agit du contrat décennal signé en février 2019, entre la SENELEC et son partenaire Akilee, pour l’installation de compteurs intelligents et qui a fait couler beaucoup d’encre, ces deux derniers mois dans le pays. Le nouveau DG de la société, Pape Demba Bitèye, ancien cadre de la Senelec, demande la renégociation des termes avec Akilee.

A l’époque, un groupe de l’opposition regroupant les partis de l’ex Premier ministre Abdoul Mbaye, de l’ancien ministre de l’Énergie, Thierno Alassane Sall et du député, Mamadou Lamine Diallo, incrimine un contrat attribué sans appel d’offres, alors même que la Senelec est actionnaire à 34 % d’Akilee, ce qui constitue selon les opposants, un « délit d’initié ». D’autre part, ces derniers dénoncent un « conflit d’intérêt », car Amadou Ly, Directeur général d’Akilee, a été le consultant qui a préconisé à la Senelec la mise en place de compteurs intelligents.

Mouhamadou Makhtar Cissé est, sûrement affecté, d’autant qu’on commence à le soupçonner de vouloir candidater en 2024. En dépit de tous ces soubresauts, Cissé revient pour occuper un poste qui le replonge dans la politique. A quelles fins ? Le projet est, sans conteste, entre les mains du chef de l’Etat Macky Sall. Nombreux voient dans ce retour gagnant, une façon de contrôler Amadou Bâ, dont on n’a aucune certitude de la ligne de conduite, une fois élu président de la République. Et c’est Macky Sall lui-même, qui en a donné une idée à Touba, lors du dernier Magal. Face au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, le président de la République a sollicité ses prières pour que son remplaçant ne trahisse pas la ligne qu’il a tracée.

Amadou Bâ, le Maire de Missirah qui Défie Macky Sall et Amadou Ba Pm

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Amadou Bâ, journaliste de renom originaire de Naforé, a fait un pas audacieux dans le monde de la politique en devenant le Maire de Missirah, une commune du département de Tambacounda. Sa victoire a été un tournant significatif dans le paysage politique local, mettant en lumière son potentiel à rejoindre l’opposition politique tout en attirant l’attention de ceux qui s’opposent au régime de Macky Sall et Amadou Ba.
Depuis janvier, la personne en question a gelé ses activités au sein de Benno Bokk Yaakar (BBY) tout en poursuivant son travail au sein du journal L’As.

L’histoire d’Amadou Bâ de Naforé en tant que journaliste a été marquée par son engagement indéfectible envers sa communauté et son dévouement envers le développement de la commune de Missirah.

Son seul regret est d’avoir soutenu BBY aux législatives. Dans BBY, le lobby prime avant tout.

Le journaliste Amadou Bâ a fait son entrée en politique en se présentant aux élections municipales en tant que candidat de la coalition Naforé. Il a réussi à l’emporter de manière convaincante, en battant le Maire sortant, Sény Sylla de la coalition Benno Bokk Yaakar. Cette victoire a été perçue comme un signe de l’aspiration du peuple à un changement positif dans la gestion de la commune.

Dans son département, il représente la deuxième force politique et il n’a pas l’intention de parrainer BBY.

Les témoignages des habitants de Missirah sont unanime en saluant l’engagement d’Amadou Bâ. Lors d’une cérémonie d’hommage en son honneur, les acteurs politiques et la population ont reconnu ses compétences, son courage et sa détermination à transformer la commune. Le chef de village de Gouloumbou, Yoro Ba, a souligné qu’Amadou Bâ avait résolu en quelques mois des problèmes d’état civil qui persistaient depuis deux décennies.

De même, la première adjointe de la commune de Missirah a loué les nombreuses réalisations du Maire Amadou Bâ dans divers secteurs depuis son élection. Elle a souligné sa volonté de travailler pour le bien-être de la communauté, ce qui a déjà abouti à des avancées significatives en termes d’éducation, de santé et de soutien aux étudiants locaux.

La cérémonie d’hommage a également attiré l’attention du ministre des forces armées, Me Sidiki Kaba, qui a décrit Amadou Bâ comme un fédérateur. Me Sidiki Kaba a souligné l’engagement d’Amadou Bâ à unir les acteurs politiques de la région orientale et a salué son travail acharné, sa lucidité et son humilité.

La présence de tous les leaders politiques de la mouvance présidentielle du département de Tambacounda à cette cérémonie témoigne de l’importance d’Amadou Bâ dans le paysage politique local. Le président du Conseil départemental, Mamadou Kassé, a lui aussi mis en avant la compétence, le professionnalisme et le dévouement d’Amadou Bâ pour le développement de la région de Tambacounda et de son village natal, Bidiancoto.

La montée en politique d’Amadou Bâ en tant que Maire de Missirah pourrait bien être le prélude à un engagement plus large dans l’arène politique sénégalaise. Sa réputation de compétence et de dévouement à sa communauté attire l’attention de ceux qui aspirent à un changement et à une nouvelle direction dans la politique sénégalaise, mettant en lumière une possible alternative à l’actuel régime en place.

NDLR : La Nomination du Nouveau DG de Sonacos Inquiète à Tamba

Une récente nomination au poste de Directeur Général de Sonacos suscite des préoccupations dans la région de Tamba. Les inquiétudes portent sur le choix d’une personne qui ne semble pas être politiquement engagée. L’auteur du message critique cette décision et souligne que, pour remporter des élections, il est essentiel de choisir des candidats compétents et impliqués politiquement. De plus, l’auteur révèle que le nouveau DG, Kibily Touré, n’est pas politiquement actif, et même son père, membre du HCCT, ne semble plus l’être non plus.
Selon les infos de leral, maire de la commune de Missirah, qui insiste sur sa propre implication politique et sur la taille de la population de Missirah par rapport à d’autres communes. Il estime que son influence s’étend également sur d’autres régions, telles que le Boundou, et suggère que des choix politiques plus stratégiques devraient être envisagés pour gagner dans cette zone.