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mercredi, octobre 9, 2024

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Barth équipe la Fédération sénégalaise de basketball avec un nouveau tableau magnétique

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La mairie de Dakar dirigée par le maire Barthélemy Dias, a offert, ce mardi, un tableau magnétique à la Fédération sénégalaise de basketball, qui était en manque depuis plusieurs saisons.

Chose promise, chose due. L’édile de la ville de Dakar qui avait promis l’achat d’un tableau magnétique pour le basket sénégalais, a tenu sa promesse. En effet, Barthélemy Dias a remis cet outil à la Fédération sénégalaise, ce mardi dans les locaux de sa mairie, lors d’une cérémonie. « J’exprime ma joie d’être aux côtés de la Fédération pour apporter notre modeste contribution au rayonnement du basket sénégalais. Je recevais tout de suite les jeunes dakarois qui parlaient de leurs problèmes, notamment du manque d’infrastructures. Je leur dis l’espoir des retombées des JOJ. Dakar pourra avoir de belles configurations en termes d’infrastructures sportives comme le basket, l’athlétisme, le tennis. J’interpelle le président de la FSBB à s’impliquer dans l’organisation des JOJ pour que le maximum de communes de Dakar puissent bénéficier d’infrastructures… », a-t-il déclaré.

La vocation de la Ville de Dakar est de soutenir

« On a besoin de revigorer notre jeunesse pour la faire rêver. Le manque de perspective amène les jeunes à l‘émigration clandestine. Le foncier n’est pas utilisé à bon escient, les infrastructures quasiment toutes sont dégradées », a expliqué le maire de Dakar. « C’est très facile de dire à un jeune de rester alors qu’il ne voit pas d’avenir dans le football, le basket et autres. Au-delà des politiques, les dirigeants sportifs sont les premiers sur lesquels les jeunes pourront s’appuyer. Le monde du basket me dit souvent que la vocation de la Ville de Dakar est de soutenir et ne pas avoir un club de basket. C’est pourquoi, on a soutenu la petite catégorie. Nous sommes une compétence transférée et nous gérons des deniers publics et sommes plus que disposés à accompagner la Fédération pour que le basket puisse marcher ici à Dakar », a conclu Barthélemy Dias

RSE/ Pour rénover 3 écoles à Kaolack: 87 millions FCfa investis par l’entreprise britannique Innovo et son partenaire SF Capital

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Par un geste fort, Innovo Group (ex ASGC Sénégal) a réaffirmé sa volonté de mener une politique de Responsabilité sociétale des entreprises à fort impact sur les populations. En partenariat avec Moustapha Sow, PDG de SF Capital Groupe et président du Conseil d’administration de Microsen, l’entreprise multinationale de construction Innovo Group (ex ASGC Sénégal), a procédé à la remise des clés de quatre écoles réhabilitées à Ndorong (Kaolack).

Le choix de ces établissements montre l’attachement du partenaire Moustapha Sow à sa ville natale, Kaolack, d’autant qu’il avait à cœur de faire un grand geste pour l’école Mouhammadou Mansour Bâ, où il a fait ses études élémentaires.

Par ce bel élan de générosité, ce digne fils du terroir voulait particulièrement commencer par là où « j’ai été formé aux valeurs du travail et de l’excellence ».


RSE/ Pour rénover 3 écoles à Kaolack: 87 millions FCfa investis par l’entreprise britannique Innovo et son partenaire SF Capital


RSE/ Pour rénover 3 écoles à Kaolack: 87 millions FCfa investis par l’entreprise britannique Innovo et son partenaire SF Capital
Durant cette belle fête de l’excellence et du savoir les acteurs de l’éducation ont magnifié le geste d’Innovo Group et son partenaire Moustapha Sow. Ndeye Couna Faye, directrice de l’école Mouhammadou Mansour Ba souligne que « cette réhabilitation est venue à son heure d’autant plus que notre établissement construit depuis 1958 présentait de réels risques sécuritaires et sanitaires pour les enfants ».

Le CEM Serigne Bassirou Mbacké, l’école élémentaire Senghane Badiane et le lycée de Mboro ont aussi été réhabilités pour un coût de 87 millions FCFA. En outre plus de 2000 kits scolaires distribués aux élèves des départements de Kaolack et Mboro. Il s’agit entre autres de cahiers, de stylos, matériels didactiques qui permettront aux élèves de passer une année scolaire 2023-2024 dans de meilleures conditions.


RSE/ Pour rénover 3 écoles à Kaolack: 87 millions FCfa investis par l’entreprise britannique Innovo et son partenaire SF Capital
Dans le cadre sa politique RSE ambitieuse, Innovo (ex ASGC Sénégal) envisage d’autres initiatives telles que l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi que la promotion de la santé et du bien-être des communautés. Innovo Group est chargé de la réalisation du Programme spécial de désenclavement (PSD), projet phare du gouvernement du Sénégal, dont l’objectif est la construction et/ou la réhabilitation de près de 2700 km de routes et de pistes rurales à travers tout le pays en 5 ans. L’entreprise a été sélectionnée sur la base d’une expertise internationale prouvée et reconnue en matière de développement de projets structurants.

 

Ousmane Wade

King’s Cup : Contre Al-Ettifaq, Al-Nassr se qualifie en quarts de finale grâce à un but de Sadio Mané

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Wiwsport.com-Dans la douleur, Al-Nassr s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du Roi des Champions d’Arabie saoudite en battant Al-Ettifaq grâce à un but de Sadio Mané (1-0).

Le duel entre Al-Nassr et Al-Ettifaq, respectivement classés deuxième et septième en Championnat, était incontestablement l’un des plus grands chocs des huitièmes de finale de la Coupe du Roi des Champions d’Arabie saoudite. Mardi après-midi, à l’AL-AWWAL PARK Stadium, les hommes de Luis Castro se sont imposés sur le plus petit écart après prolongations (1-0) afin de se qualifier pour les quarts de finale.

Les 90 minutes, assez fermées, auront été pauvres en occasions, même si Al-Nassr s’est vu refuser un but de la part d’Anderson Talisca pour une position de hors-jeu, limite et contestable. L’ailier brésilien a même été expulsé en fin de première période. En infériorité numérique, Al-Nassr a réussi à ne pas craquer face à la bande à Steven Gerrard. Au contraire, ce sont même les partenaires de Jordan Henderson qui se feront punir.

En effet, les visiteurs n’ont pas profité de leur supériorité numérique et se retrouveront réduits à dix à fin du temps réglementaire après l’expulsion d’Ali Hazani. Dans ce duel entre anciens joueurs de Liverpool, Sadio Mané d’un côté, Jordan Henderson et Georginio Wilnaldum de l’autre, c’est finalement l’attaquant sénégalais qui prendra le dessus en délivrant Al-Nassr avec un but à la 107e, sur un service d’Ayman Ahmed.

 

Madiambal Diagne : « Le putsch rampant du F24 trouve une béquille russe »

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Le putsch rampant du F24 trouve une béquille russe !

Le F24 est un front de l’opposition qui a été mis en place pour lutter contre l’intention, qui était prêtée à Macky Sall, de briguer un mandat supplémentaire de président de la République du Sénégal en 2024. Mais cet objectif politique est tombé à l’eau, dès l’instant que Macky Sall a fini de dire n’avoir jamais songé à cela et qu’il a même désigné son candidat pour la Présidentielle, en la personne de son Premier ministre Amadou Ba. Le cri de rassemblement du F24 n’est plus donc audible et cette organisation, perdant du souffle, cherche à explorer de nouvelles pistes pour se relancer. C’est ainsi qu’elle a organisé une marche vendredi dernier à Dakar, regroupant quelques centaines de personnes. La manifestation s’est déroulée sans heurts. Les marcheurs exigent la libération «des détenus politiques», qu’ils disent emprisonnés par le «régime dictatorial de Macky Sall». Quelle est bien douce cette dictature au Sénégal, où des opposants peuvent organiser des marches, dans de grandes artères de la ville, crier leurs slogans accablant le «dictateur», au son de chants et danses, et rentrer tranquillement chez eux à la fin de la randonnée !

Mais le plus burlesque est que certains parmi eux avaient brandi des drapeaux russes pour montrer leur inclinaison ou leur béguin pour la Russie du «grand frère» Vladimir Poutine. Eh ben, dans une «dictature», comme celle du Sénégal, on peut bien manifester ses préférences les plus loufoques ou les plus saugrenues, en toute tranquillité ou quiétude. Mais demandez à des opposants russes de manifester publiquement dans leur pays et de traiter le Président Poutine de dictateur sanguinaire ? On verra ce qu’il leur adviendrait !

Honnêtement j’avais espéré entendre quelques réactions de la part d’organisateurs de la manifestation, pour se démarquer de l’exhibition de fanions russes ; j’avais voulu encore croire que ceux qui voudraient chasser la France du sol africain, parce que ce pays est dépeint sous les traits d’un dominateur, d’un exploiteur sans vergogne, d’un impérialiste, d’un suceur du sang des Africains, n’allaient pas prôner de remplacer la France par un nouveau maître, surtout pas la Russie. Encore que nul ne saurait ignorer ce que les Russes ont laissé comme désolation, dégâts et méfaits, partout où ils sont déjà passés avec leurs sinistres mercenaires de Wagner et autres. Je refuse de croire que ces «patriotes autoproclamés», à la sincérité si touchante (il faut le leur concéder), qui veulent l’indépendance politique, économique et financière de notre cher Sénégal, ne souhaiteraient point que leur pays tombe dans la catastrophique situation de la Centrafrique, du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Guinée ou de la Lybie, partout où les Russes ont pignon sur rue.

Le F24, un repaire de putschistes en puissance

Le 1er juin 2023, l’ex-parti Pastef de Ousmane Sonko a publié un communiqué appelant, sans ambages, à un coup d’Etat militaire. Ce communiqué a fait suite à une série de déclarations du genre et d’appels publics, sans équivoque, à l’insurrection, à la violence et au renversement des institutions démocratiques du Sénégal. Aucun responsable politique ou une personnalité membre des organisations de la Société civile affiliées au F24 n’a daigné relever cela pour le déplorer, encore moins le dénoncer. Au contraire, ils continuent tous à hurler avec les loups. Mais le meilleur aveu qu’ils sont des putschistes en puissance et des insurgés insurrectionnels, est qu’ils demandent la libération de personnes qu’ils affublent de la dignité de «détenus politiques». Pourtant, les personnes arrêtées et emprisonnées ont relayé les appels au putsch, à l’insurrection et/ou ont posé des actes pour la réalisation de tels funestes desseins fixés par Ousmane Sonko. Dans leur entendement, c’est encore faire de la politique, en grands démocrates sans doute, que d’appeler au coup d’Etat et à l’insurrection, de jeter des cocktails Molotov dans des bus bondés de passagers et ainsi causer des morts atroces, de brûler des universités et des édifices publics, des domiciles habités et des commerces, de saccager des infrastructures vitales du pays en vue de provoquer un chaos, de menacer les juges et les journalistes et autres adversaires politiques et d’attaquer les Forces de défense et de sécurité ! Dans tout autre pays au monde que le Sénégal, les auteurs de tels faits sont considérés comme des terroristes, et traités comme tels.

Mais des membres du F24 se sont montrés plus vils. N’ont-ils déjà applaudi bruyamment les putschs militaires au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, au Niger et la tentative de renversement du Président de la Guinée-Bissau au lendemain de son élection. Parmi eux, il y en a qui ont poussé l’indécence jusqu’à dire que le Sénégal risque de connaître les mêmes situations. Et ils s’y préparent. D’autres ont eu le culot de caricaturer l’Armée sénégalaise comme des troupes «peureuses» qui sont beaucoup trop dans les rangs. Jugeons-en !

Les putschs militaires dans ces pays se sont déroulés selon un schéma immuable. La propagande anti-française et de discrédit des autorités politiques démocratiquement élues est déroulée dans un premier temps. C’est après que des drapeaux russes sont brandis à l’occasion des manifestations publiques et l’idée d’un putsch imminent est distillé de manière insidieuse, pour préparer les esprits, les acclimater à la perspective d’un coup d’Etat, jusqu’à ce qu’enfin le forfait finisse par être réalisé. Au Sénégal, le même plan est en train de se dérouler. Lors de la marche du F24 de ce vendredi 27 octobre 2023, des drapeaux russes ont flotté sur la tête de marcheurs et l’apologie du coup d’Etat a été faite publiquement et sacrilège, d’aucuns ont osé lâcher : «Vaut mieux un régime militaire que la dictature de Macky Sall !» Le décor est bien planté. Ils ne se sont pas limités à cela. Avant la marche, les réseaux sociaux ont fait circuler la fausse rumeur de la mort de Ousmane Sonko, histoire de chauffer les esprits. Et pendant cette marche du F24, la folle rumeur d’un coup d’Etat en cours au Sénégal a gagné de nombreux milieux.

Un grand économiste sénégalais, qui se trouvait dans une conférence internationale à Nairobi, désemparé, a dû interrompre ses activités pour sortir de la salle et appeler au Sénégal pour être édifié sur le putsch qu’on disait en cours. Un de ses compatriotes, très connu dans les milieux du trading des hydrocarbures, a fait circuler ce message d’alerte sur un coup d’Etat qui serait en cours au Sénégal. L’émoi suscité est énorme, mais on peut considérer que c’était fait à dessein.

Dans le même sillage, il a été produit et publié sur le web africain, et notamment sur Facebook, une dizaine d’articles s’interrogeant sur l’exception sénégalaise, un pays «à l’abri des coups d’Etat, malgré le potentiel énorme en hydrocarbures» qui pourraient se révéler une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Des vérifications de compatriotes, très actifs sur les réseaux sociaux, montreront que tous ces articles venaient des mêmes plateformes et avec les mêmes éléments de langage. De telles attitudes auraient laissé indifférent, s’il n’y avait pas eu des précédents comme Cambridge Analytica ou toutes les interférences pour détourner les opinions publiques aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et même en Afrique.

Le même jour, des milieux du F24 ont fait traduire et faire partager le chapeau d’un article du journal britannique «The Economist» qui s’inquiète de l’exposition du régime de Macky Sall à un coup d’Etat militaire. L’objectif de faire du «bashing» contre le Sénégal est évident. Lisons ces quelques lignes de ce magazine : «Macky Sall, Président du Sénégal depuis 2012, connaît de plus près que quiconque le fléau des coups d’Etat en Afrique depuis 2020 et les efforts visant à les inverser. Deux des premiers coups d’Etat ont eu lieu au Mali, le plus grand partenaire commercial du Sénégal. Puis il y en a eu un chez un autre pays voisin, la Guinée. Une tentative ratée a suivi en Guinée-Bissau voisine. M. Sall était président de l’Union africaine lorsque les putschistes ont frappé le Burkina Faso pour la deuxième fois en 2022. Et il a joué un rôle de premier plan dans la réponse de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le bloc régional, à chaque coup d’Etat dont un au Niger en juillet 2023. Il est donc inquiétant que lorsqu’on lui demande ce qui peut être fait pour dissuader les coups d’Etat ou ramener les pays à la démocratie, il soit découragé. «C’est difficile, je ne sais pas», dit-il. «Parfois, on s’y perd.».»

Qui va croire que cette concomitance de ces faits et actes est gratuite ou simplement fortuite ? Ces opposants, qui se prêtent à ce jeu ou qui se taisent pour ne pas se démarquer de tout cela, ont-ils conscience du grand tort qu’ils font à leur pays ? Leur stratégie est de salir à tout prix et de saper la crédibilité du Sénégal. Ils doivent trouver à qui parler !

Post scriptum : La dépouille d’un présumé homosexuel profanée et brûlée dans les rues de Kaolack

Qu’est-ce qui arrive à ce pays ? La semaine dernière, des associations islamistes ont mis en place une police privée, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, pour soumettre à une amende, des étudiantes qui portent des «bine-bine», des ceintures de perles. Demain, ils vont exiger de changer le nom de baptême de leur université !

La dépouille d’un homme n’a pu trouver une sépulture digne, ballotée entre Touba et Kaolack, où on lui refuse jusqu’à y être enterrée. Voilà que l’inhumanité a été poussée jusqu’à aller le déterrer et le brûler dans les rues de Kaolack, devant une foule joyeuse. Qui sait s’il n’y aurait pas dans la foule d’excités, des gens qui s’adonnent aux mêmes pratiques ? Les autorités de l’Etat ont fini de faire montre de leur frilosité sur des questions de ce genre. C’est peut-être trop demander aux organisations de défense des droits humains d’élever la voix pour s’indigner devant ce sordide spectacle ! J’allais oublier, ce n’est pas le cadavre d’un «détenu politique» qui a été ainsi profané !

Par Madiambal Diagne

« Le Sénégal n’est pas prêt, il faut reporter la Présidentielle 2024 », Boubacar Kamara

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Boubacar Camara, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook,  jette un pavé dans la mare et propose un report consensuel de la Présidentielle du 25 février 2024. Pour le leader du Parti pour la construction et la solidarité (Pcs)/Jengu Tabax, il y a plus urgent pour le Sénégal qu’une élection. Car, le Sénégal est dans l’impossibilité de supporter une Présidentielle dans moins de quatre mois. 

Selon M. Camara, avec les crises, le Sénégal ne peut pas organiser une élection présidentielle dans quatre mois, au regard du contexte actuel de tension politique qui étrangle le pays.  Il y a des forcings de tous côtés. A l’en croire, les priorités sont ailleurs.. Mais s’empresse t-il de préciser que le report doit être consensuel afin de consolider les institutions dans la paix et la sérénité.

Une manière également pour lui d’inclure tout le monde dans les processus électoral, débouchant  sur une élection inclusive; A partir de ce moment, on aura une belle victoire, une victoire du peuple.

« Comment peut-on écarter un candidat comme Ousmane Sonko ?, s’est-il interrogé, écaillant ce  Gouvernement déjà en campagne électorale, rythmée par des  pistolet brandis à tout-va.

Boubacar Camara invite les autorités politiques à calmer la situation explosive afin que la sérénité s’installe dans ce pays

Médina Fall et Keur Cheikh: Le Premier Ministre a reçu avec tous les honneurs du Représentant du Khalife des Baye Fall

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Dans le cadre de sa tournée économique, le Premier Ministre Amadou Ba s’est rendu à Médina Fall, Keur Cheikh, chez les Baye Fall communément appelé « Péthie mi», le fief des Baye Fall. Arrivé tard dans la nuit, le Premier Ministre a été reçu avec tous les honneurs par le Représentant du Khalife des Baye Fall.

Prenant la parole, le porte-parole du Khalife a d’abord remercié le Premier Ministre et sa délégation pour cette visite nocturne avant de formuler les doléances de sa communauté. Des requêtes qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Et, le Premier ministre a été très sensible aux doléances des populations qui ont pour nom: la construction d’un lycée, le financement de l’association des Petites filles de Mame Cheikh Ibra FALL, la tenue de CRD présidé par le ministre de l’Intérieur pendant leur Gamou annuel entre autres.

Keur Médina reçoit tous les Baye Fall du Sénégal pendant le Mawlid. Le Représentant du Khalife a ensuite formulé des prières à l’endroit du Candidat de Benno Bokk Yakaar, à qui il a remis un boubou en guise de cadeau, un geste très symbolique.

Le Premier ministre a ainsi exprimé toute sa satisfaction et ses remerciements aux descendants de Mame Cheikh Ibra FALL. Il a par la suite continué ses visites nocturnes dans les autres familles religieuses de Thiès à savoir la famille DJITÉ et DIA.

Diffusion du rapport médical d’Ousmane Sonko: Fatima Kane arrêtée

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La fille de la policière Seynabou Diouf, femme policière de l’année 2019 pour toutes les missions onusiennes, Fatima Kane, a été arrêtée ce dimanche 29 octobre 2023.

Après avoir été entendue à la Section de Recherches, elle a été arrêtée.
Elle est accusée d’avoir diffusé sur sa page Facebook, la correspondance du directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la justice, renseigne « Seneweb ».
Ladite publication n’a duré quelques minutes, avant que Fatima ne la supprime, malheureusement, elle avait déjà été capturée.
La note administrative en question avait été publiée par l’avocat d’Ousmane Sonko, Juan Branco.

Homosexuel exhumé et brûlé à Kaolack : Ahmed Khalifa Niasse condamne fermement l’incident

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L’affaire du corps d’un présumé homosexuel déterré puis brûlé dans la région de Kaolack, par des populations, continue de susciter la polémique. Sur les ondes de la Rfm, Ahmed Khalifa Niasse condamne fermement l’incident.

« C’est regrettable et la famille d’El Hadj Abdoulaye Niass n’est impliquée ni de près ni de loin dans cette affaire. Je précise qu’il ne s’agit pas d’un habitant de la zone, ni d’un talibé ni d’une connaissance. C’est quelqu’un qui, selon des rumeurs, habite dans la banlieue de Kaolack. Il n’était pas connu de la zone de Léona Niassène. Léona Niassène n’a pas incité qui que ce soit à s’impliquer dans ce fait criminel », écarte-t-il.

Pour Ahmed Khalifa Niasse, c’est une mauvaise interprétation du Coran qui est à l’origine de tout cela. « C’est un problème de l’entendement de la religion. La religion vise des faits, mais des faits concernant les vivants. L’islam n’a pas prévu de sanctions contre les morts.

Le prophète (PSL) était debout chaque fois qu’il voyait qu’on transporte un mort vers sa dernière demeure et même, s’il s’agit quelquefois de religion différente. Donc, faire ces genres d’actes, c’est ne pas comprendre l’islam et mal interpréter le Coran. L’État doit sévir pour punir les auteurs » , condamne Ahmed Khalifa Niasse sur Rfm.

Fuite rapport d’hospitalisation de Sonko : Les avertissements du Pr Mbaye Thiam…

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Le procureur de la République a décidé de traquer l’auteur de la divulgation de la lettre de la Direction de l’administration pénitentiaire au ministre de la Justice sur l’état de santé du leader de ex-Pastef Ousmane Sonko. Le parquet parle de violation des données personnelles. Le professeur Mbaye Thiam explique l’usage et la valeur des documents administratifs.

Violation des lois

«La loi considère que les documents qui sont dans les bureaux, sur lesquels les agents travaillent pour exécuter l’action administrative sont des documents administratifs. Quand l’action administrative est éteinte, les documents deviennent des archives. C’est çà la loi. Elles doivent être versées aux archives nationales ou même être éliminées selon des normes qui sont prévues par la loi», a déclaré Professeur Mbaye Thiam dans les ondes de iradio.

Dossier en instruction

L’archiviste rappelle qu’il y a la loi 2008-12 du 25 janvier 2008 sur la protection des données à caractère personnel qui spécifie ce que c’est un dossier ou un document à caractère personnel. «Parmi ceux-là, il y a d’abord les documents médicaux. Personne n’a le droit, à part le médecin qui s’en occupe, d’accéder au dossier médical du malade. Il y a les documents judiciaires. Quand, un dossier est en instruction au niveau de la justice, quand un dossier est déjà bouclé, condamnation ou pas, il devient un dossier judiciaire. Personne n’a le droit d’y accéder sauf le juge quand il y a instruction, ou l’archiviste du tribunal qui garde les dossiers parce qu’il y a des enquêtes de police, de gendarmerie, du juge», a-t-il ajouté.

Porte à Faux

Or, relève le Pr Mbaye Thiam, «la politique fait que dans ce pays aujourd’hui, on divulgue des documents par son engagement politique. On peut l’habiller de tout ce qu’on veut, mais, c’est en porte-à-faux avec la loi. On ne joue pas avec cela

Rappel

La presse sénégalaise a divulgué, ce jeudi, le rapport d’hospitalisation du maire de Ziguinchor, arrêté au mois de juillet 2023. Interné aux urgences à l’hôpital principal de Dakar, le leader de l’ex-Pastef est admis en service de réanimation depuis quelques jours. À travers ce document fuité, le médecin en charge du patient alerte les autorités sur son état de santé. Parallèlement, le procureur de la République s’est fendu d’un communiqué pour annoncer des poursuites judicaires.

Le discours de Mouth Bane lors de la présentation de son livre

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Après « Les Sénégalais de Boko Haram » et « Le crime organisé dans le Sahel », le journaliste Mamadou Mouth Bane revient avec un nouvel ouvrage toujours sur le même sujet, à savoir le terrorisme. Dans ce troisième livre intitulé: « Lutte contre le terrorisme et la criminalité dans le Sahel : La nouvelle stratégie du Sénégal », le journaliste, propose une analyse de la stratégiedu Sénégal face à la montée de la menace terroriste. Une menace grandissante dans un contexte où le Sénégal se prépare à exploiter son gaz et son pétrole.

Voici l’intégralité du discours de Mouth Bane :

  • Monsieur le Premier Ministre
  • Monsieur le Représentant du Chef de l’Etat
  • Monsieur le Général, Haut Commandant de la Gendarmerie
  • Monsieur les Généraux d’Armées
  • Monsieur le Représentant des Forces Armées
  • Messieurs les Représentants de la Police et de la

Gendarmerie

  • Excellences, Messieurs les représentants des Ambassades
  • Messieurs les représentants des familles religieuses
  • Messieurs les Grands Serigne de Dakar
  • Messieurs les représentants des organisations religieuses
  • Messieurs les représentants des partis politiques toute obédience confondue
  • Distingués invités en vos rangs, grades et qualités ;

Mesdames et Messieurs,

 

Je vous remercie de votre présence à cette cérémonie de présentation et de dédicaces de mon livre : « Lutte contre le terrorisme et la criminalité au Sahel : la nouvelle stratégie du Sahel ». Votre présence m’honore, merci.  Pourquoi continuez à écrire sur cette question, me diriez-vous car c’est mon troisième ouvrage ? Tout simplement, parce que la question du Terrorisme et de la criminalité au Sahel est un problème complexe et qui ne se pose pas de la même façon dans cet espace sahélien où chaque pays à ses réalités propres que ce soit sur le plan économique, politique, sécuritaire, militaire et sociologique. Sans compter que sur cette même problématique surgisse de nombreuses questions ; celle sur l’utilisation du numérique dans la propagande djihadiste, sujet de mon premier livre, puis quand on a vu des sénégalais dans les rangs de Boko Haram, je me suis intéressé à eux, ce fut le thème de mon deuxième ouvrage.

Le Sénégal a pris, dès le départ, la question très au sérieux en impliquant toutes les composantes utiles pour assurer à nos concitoyens et autres personnes vivant sur notre territoire quiétude, sécurité et paix. Ce livre est une initiative visant à expliquer le travail de titans abattu dans notre pays par les multiples institutions qui veillent sur notre sécurité au premier rang, les Forces de Défense et de

Sécurité. C’est un combat qui, à mon sens, doit être compris de tous les segments de la société afin que les démarches des autorités, en réponse, à la menace pernicieuse parfois, puissent être comprises par tous.

Notre pays, le Sénégal abrite des cellules terroristes dormantes, passives et des réseaux de la grande délinquance, qui tentent d’influencer les masses populaires, surtout la jeunesse. Disons le très clairement, le terrorisme frappe à nos portes.

Mais, c’est quoi le terrorisme ? Qui sont les terroristes ? Rappelons d’abord que le législateur sénégalais ne dégage pas le profil du

terroriste ? Il est muet sur la définition du terrorisme. Le législateur parle plutôt  de : «l’acte terroriste» et des délits connexes.  Pour notre part, disons que le terrorisme, c’est une idéologie galvanisée par un discours qui se traduit par un comportement, qui aboutit à des actes violents. La violence terroriste est l’acte final d’un processus d’engagement.  Dorénavant, il faut détacher le terrorisme de l’Islam, car, des non musulmans sont souvent jugés pour terrorisme.

Par ailleurs, notre proximité avec le Mali contaminé par l’Algérie, et plongé dans une crise politique née des offensives terroristes sous le régime d’Amadou Toumani TOURE, fait du Sénégal, un pays exposé à l’expansion terroriste au sud-est, sans négliger sa partie nord, vers la

Mauritanie. Des déplacements de populations entre :

le Sénégal et le Mali,   le Sénégal et la Mauritanie,  le Sénégal,  le Niger et le Nigéria,  le Sénégal, le Niger et la Libye, exposent notre pays, aux infiltrations d’individus ou de groupes suspects.

Mesdames et Messieurs

Chers invités,

Très souvent, j’entends des gens dire : «les terroristes sont entrés au Sénégal ». Ils ignorent que ces derniers sont des compatriotes sénégalais comme vous et moi, qui adhérent à l’idéologie extrémiste, dans une posture inoffensive, mais dynamique.

D’ailleurs, récemment, à Wouro Himatou, dans le département de

Kidira, trois hommes : Demba. S né le 31 Décembre 1991 à Sévaré Ouro Mopty au Mali, Belko. D, Siradji. L né le 10 Juillet 1979 à Médina GOUNASS et Amadou. B.D, ont été arrêtés par les éléments du GARSI (Groupe d’Actions Rapides de Surveillance et d’Intervention). Demba, membre du MACINA d’Amadou Kouffa, avait ouvert une boutique dans ce village sénégalais. Il aidait financièrement les chefs de famille et en échange, ces derniers envoyaient de jeunes sénégalais combattre au Mali dans les rangs de la Katiba Macina. Demba et Siradji appartiennent à des réseaux terroristes établis entre le Mali, le Niger et le Burkina FASO. Ainsi, 03 enquêteurs du FBI ont été dépêchés à Dakar. Les prévenus ont été entendus par les enquêteurs américains. Il s’est trouvé que Demba ferait partie d’un groupe de terroristes qui ont pris en otage la citoyenne américaine Suellen TENNYSARA enlevée chez elle  à Yalgo, au Burkina Fasso, le 04 Avril 2022. Demba et Belko sont présentement dans une prison dakaroise.

Ensuite, il y a le cas de Laye FALL. Pour ses études à l’Université de Koufa, Professeur, FALL a séjourné en Irak de 2011 à 2017. C’est dans ce pays qu’il a fait la connaissance d’un sieur nommé Mahdi. Ce dernier l’a pris sous son aile. De retour au Sénégal, Laye FALL a reçu d’importantes sommes d’argent via western union en provenance de l’Irak. En 2019, Monsieur FALL est retourné en IRAK sur demande de Mahdi pour moins d’un mois. Durant ce séjour,  il s’est rendu au

Liban pour subir une formation militaire.  Des transferts d’argent d’un montant global 11000 $ effectués par son contact en Irak, lui ont permis d’effectuer ce voyage.

En plus, des bailleurs basés dans des pays étrangers finançaient de jeunes sénégalais à hauteur de  150.000 et 200.000 FCFA pour rejoindre Boko Haram au Nigéria ou Daesh en Libye.   Par la voie terrestre, ces jeunes sénégalais prenaient les bus de la Société nigérienne SONEF pour se rendre à Djiender (Niger) puis à Fathoul Moubine ex Gwanzu (Nigéria) par moto jakarta.

Plusieurs jeunes sénégalais ont été tués au Nigéria et en Lybie. Certains parmi ces jeunes sont connus pour leurs déclarations hostiles contre les tarikhas et contre des symboles de l’islam sénégalais.

Sur Facebook, des djihadistes sénégalais établis en Libye :

Abdourahmane Mendy, Elimane Diop, Abou Jafar Diop,  Abu Khalid,

Sadio Gassama et Abdou Salam Gueye Colonel dans l’Armée de

Daesh, étaient connus pour leur propos virulents contre les confréries :

Tidiane, Mouride, Layéne, Khadr, etc…. Tous ces discours virulents contre les tarikhas entrent dans une logique stratégie bien réfléchie, dont la finalité est le déclin des confréries et l’émergence d’une idéologie religieuse nouvelle importée.

 

Au plan idéologique, des formations politiques comme les Frères musulmans en Egypte, le Tawassul en Mauritanie, l’Ennahda en Tunisie, le Hezbollah au Liban, les Frères musulmans au Soudan fondé par le défunt tuteur d’Ossaman Ben Laden, Hassan Al Turabi, ont réussi à influencer plusieurs jeunes sénégalais. L’existence des tarikha au Sénégal heurte leur doctrine religieuse.  Or, le Sénégal sans ses tarikhas, c’est comme le drapeau national sans son étoile verte au milieu. On nous confondrait au Mali alors.

Faudrait-il laisser cette idéologie de terreur, cette intolérance aveugle et ce rejet systématique de la différence, prendre le dessus sur ce commun vouloir de vie commune dans la paix et l’entente ? La pluralité religieuse n’a jamais été une menace à la cohésion sociale au

Sénégal.

Mesdames et Messieurs

Chers invités,

Les groupes terroristes ne s’installent que dans les régions où les populations sont pauvres. Dans ses localités démunies, la frustration et la colère des jeunes inspirent le discours des leaders radicaux et de certains acteurs politiques. Il urge alors de déconstruire les discours religieux et politiques violents.

Toutefois, la meilleure manière de détacher les jeunes des cercles extrémistes, c’est de leur offrir de meilleures conditions de vie. Le Sénégal compte des milliers de jeunes sans emploi et sans formation.

Dans le Sahel, l’adhésion des jeunes aux groupes terroristes est plus économique que religieux. Un jeune qui gagne bien sa vie en Afrique, ne rejoindra jamais les groupes terroristes.  Des enquêtes effectuées au Niger, au Nigéria, au Tchad ont démontré que tous les jeunes terroristes repentis sont issus de familles démunies. La majeure partie de ces jeunes n’ont aucune activité durable productrice de revenus.  Une enquête réalisée par les autorités nigériennes sur les jeunes repentis de Boko Haram, a révélé que «9,50% des jeunes étaient couturiers, 2,50% coiffeurs, 8% chauffeurs taxi moto, 12,25% maraichers, 15,00% pêcheurs, 13,% dans le petit commerce, 15% chômeurs, 5% dans la boucherie, 8% boutiquiers, 2,50% chauffeurs,

5,50% éleveurs de bétail, 3,75% autres ».

 

Mesdames et Messieurs

Chers invités

 

Le Sud-est du Sénégal est menacé.  Le Sahel connait une propagation de la menace terroriste qui a touché aujourd’hui : le Burkina Faso, le

Niger, le Nigéria, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Cameroun, la Libye et le Mali. Face à cette menace qui s’approche à nos frontières, l’Etat du Sénégal a engagé des réformes juridiques et sécuritaires.  Par l’anticipation, les FDS ont réussi à déjouer tous les plans des groupes terroristes,  intra-muros et au niveau des frontières. En matière de lutte contre le terrorisme, le Sénégal a réussi des prouesses importantes. L’acquisition d’équipements militaires de dernière génération et en quantité, les recrutements massifs, la formation continue, le maillage sécuritaire territorial, la coopération interétatique par les échanges de renseignements avec des pays partenaires, ont permis aux FDS d’endiguer la menace. Il faut également encourager l’alerte précoce en créant un lien entre : la Police/la Gendarmerie/ le Citoyen. Mieux encore, les confréries, dans leur mission d’éducation, d’éveil des consciences, de sensibilisation ont un rôle central à jouer Dans la prévention et l’anticipation.

Les Média, la Société civile, les chefs de villages situés au niveau des frontières, les transporteurs et les conducteurs de jakartas dans les zones frontalières, les orpailleurs dans le département de Kidira, de Saraya, les «badienu Gox», les Imams, les Associations des jeunes et les femmes, les prêcheurs et animateurs religieux etc… doivent également être impliqués dans la stratégie de lutte contre cette menace.

Je vous remercie pour votre aimable attention.