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Guinée : après l’explosion meurtrière, Mamadi Doumbouya décrète trois jours de deuil national

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Le bilan de l’incendie qui s’est produit dans le port de Conakry après l’explosion du principal dépôt de carburant le 18 décembre est toujours de dix-huit morts. En hommage aux victimes, le chef de la transition a décrété ce mercredi soir trois jours de deuil national.

Suite à l’incendie du principal dépôt de carburant du pays, à Conakry, qui a causé la mort de 18 personnes dans la nuit de dimanche à lundi, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya a annoncé ce mercredi trois jours de deuil national.

« Face à cette épreuve douloureuse, je décrète un deuil national de trois jours à compter de jeudi », a-t-il déclaré lors d’un discours à la télévision guinéenne.

« Il n’y aura pas de surcoût »

Et face aux inquiétudes des Guinéens quant à la pénurie de carburant, le gouvernement tente de rassurer sur les stocks. Selon les autorités, le pays peut s’appuyer sur le stock de gasoil disponible, car cinq bacs du grand dépôt de Coronthie n’ont pas été touchés. Il y aurait aussi assez de fuel également, d’après le porte-parole du gouvernement, pour que les transports de marchandises et l’industrie ne soient pas affectés par l’incendie.

Le dépôt de Coronthie a une capacité de 63 millions de litres de gasoil, 20 millions de fuels lourd. L’urgence désormais, c’est donc l’approvisionnement en essence. Le pays est en train de négocier avec ses voisins comme la Côte d’Ivoire pour ravitailler la région de Kankan et la Sierra Leone pour la capitale Conakry.

Quant aux inquiétudes sur une éventuelle et logique flambée des prix après la perte engendrée par l’incendie, le gouvernement tient à rassurer. « Il n’y aura pas de surcoût », insiste-t-il.

Organisation de la présidentielle : Les leaders alliés de Sonko disqualifient Sidiki Kaba

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Elle peut être qualifiée de longue marche, la trajet fait par les envoyés de Ousmane Sonko afin de mettre la main sur la fiche de parrainage. Une marche qui ne finit pas! Et pour les Leaders Alliés du Candidat Ousmane Sonko (LACOS) , il s’agit d’une « volonté mortifère contre le peuple sénégalais et la libre expression du suffrage universel, cette fois via un coup d’Etat institutionnel ».

Ces alliés tirent sévèrement sur le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba qui, selon eux, « s’entête dans sa posture antirépublicaine de refus d’exécuter les décisions de justice en matière ». Raison suffisante pour ces politiques membres de l’opposition de « disqualifier » le ministre en charge de l’organisation de la prochaine

Ils exigent ainsi la « la nomination d’une personnalité indépendante et consensuelle pour l’organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024, conformément à la jurisprudence Général Lamine Cissé et Cheikh Gueye ».

Guinée Bissau: Embalo limoge le Premier ministre 8 jours après sa reconduction

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Le président de Guinée-Bissau Umaro Sissoco Embalo a limogé mercredi le Premier ministre qu’il avait reconduit dans ses fonctions il y a huit jours après la dissolution de l’Assemblée nationale et des heurts qu’il avait qualifiés de « tentative de coup d’Etat », selon un décret présidentiel.

« Monsieur Geraldo João Martins est démis de sa fonction de Premier ministre. Le présent décret entre immédiatement en vigueur », indique le texte transmis à l’AFP, sans donner plus de précisions.

M. Martins est un responsable de la coalition de l’opposition qui avait remporté les élections législatives de juin autour du parti historique PAIGC, qui a mené la lutte de libération de la Guinée-Bissau et a longtemps dominé la vie politique de ce pays en proie à une instabilité chronique.

Il avait été reconduit à la tête du gouvernement le 12 décembre malgré la dissolution de l’Assemblée nationale opérée par le président Embalo en raison d’affrontements qui avaient opposé le 1er décembre la Garde nationale et l’armée, faisant au moins deux morts dans la capitale Bissau.

Le chef de l’Etat bissau-guinéen avait qualifié ces évènements de « tentative de coup d’Etat » alors que le président du Parlement et adversaire de longue de M. Embalo, avait dénoncé un « coup d’Etat constitutionnel » de la part de ce dernier.

Les heurts du 1er décembre ont commencé lorsque des éléments de la Garde nationale ont fait irruption dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances et le secrétaire d’Etat au Trésor public qui y étaient interrogés à propos d’un retrait de dix millions de dollars des caisses de l’Etat.

Ces affrontements sont considérés comme une nouvelle illustration des fractures politiques profondes au cœur de l’Etat, qui traversent aussi les forces de sécurité.

La Guinée-Bissau a connu depuis son indépendance du Portugal en 1974 une kyrielle de coups d’Etat ou de tentatives de coup d’Etat.

AFP

Sonko vs Mame Mbaye Niang : La Cour suprême fixe la date de l’audience !

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C’est dans les premiers jours de l’année 2024 que le recours, dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye, Niang sera vidé à la Cour suprême.

La Cour suprême vient de dévoiler la date de l’audience qui sera consacrée au recours introduit dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang. Ce sera le 4 janvier 2024 à 10 heures.

L’audience sera présidée par le Juge Abdourahmane Diouf. Il sera assisté par Seynabou Ndiaye, Malang Cissé, Mamadou Diouf, Ahmad Fall, Barou Diopp, Latyr Ndiang et Fatou Faye Lecor Diouf.

Ladite audience sera décisive, puisque du verdict de la Cour suprême, dans cette affaire, dépendra aussi la question de la recevabilité de la candidature de Ousmane Sonko.

En effet, le 8 mai 2023, Ousmane Sonko avait été condamné en appel à 6 mois de prison avec sursis, assortis de 200 millions de dommages et intérêts, suite à l’appel interjetté par le procureur.

En première instance, il avait été condamné à deux mois de prison avec sursis, assortis de 200 millions de francs Cfa de dommages et intérêts.

Les nominations du Conseil des ministres du 20 décembre 2023

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AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes : Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale.

Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale.

Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

Bénin: Talon veut « rétablir les relations » avec ses voisins qui ont connu des coups d’Etat

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Le président béninois Patrice Talon a déclaré jeudi matin vouloir « rétablir rapidement les relations » entre le Bénin et ses voisins qui ont connu des coups d’Etat, dans un discours à la nation devant l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Etat a affirmé qu’il y avait « un temps pour condamner, un temps pour exiger et un temps pour faire le point et prendre acte », évoquant notamment le Niger, où en juillet, un coup d’Etat, condamné par la communauté internationale, a renversé le président Mohamed Bazoum.

Présidentielle 2024 : Idrissa Seck dépose son dossier ce jeudi

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Le défilé au Conseil constitutionnel se poursuit pour les candidats à la candidature à la prochaine présidentielle.

Les émissaires de Idrissa Seck, qui porte les couleurs du Rewmi, ont déposé son dossier ce jeudi à 11 heures.

Il y a une quinzaine de jours, le mandataire de l’ancien Premier ministre, Ass Babacar Guèye, s’est acquitté de sa caution au niveau de la Caisse des dépôts et consignations.

Affaire Sonko : « C’est mon dernier avis, il faut saisir le Conseil constitutionnel avant… », Ndiaga Sylla

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Ndiaga Sylla, expert électoral, exprime son « dernier avis public » concernant le contentieux de l’inscription et la candidature de Ousmane Sonko. Il souligne l’importance de saisir le Conseil constitutionnel avant le dépôt de la candidature de Sonko, en raison des entraves à l’exercice du droit de vote et à la liberté de candidature.

Sylla maintient l’opinion formulée lors du jugement du Tribunal de Grande Instance de Dakar, qui avait annulé la radiation de Sonko des listes électorales. Cependant, face à la non-application immédiate de cette décision par l’administration, Sylla recommande de documenter par huissier les refus éventuels de réintégrer Sonko dans le fichier électoral et de délivrer l’attestation de dépôt de caution par la CDC.

Il insiste sur la nécessité de prévenir le Conseil constitutionnel de ces obstacles, conformément à la décision n°1/E/2023 qui détermine les modalités de réception des dossiers de candidatures et les règles de la Commission de contrôle des Parrainages pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Voici son avis au complet :

AVIS SUR LE CONTENTIEUX DE L’INSCRIPTION ET LA CANDIDATURE DE O. SONKO

Je maintiens l’avis exprimé le jour du délibéré prononcé par le juge du TIHC de Dakar annulant la radiation de O. SONKO sur les listes électorales.

Face au refus de l’administration d’appliquer la décision du juge immédiatement exécutoire, j’avais préconisé le dépôt de la candidature après la constatation par voie d’huissier des actes éventuels de refus de la réintégration de O. SONKO dans le fichier électoral et la non délivrance par la CDC de l’attestation confirmant le dépôt de la caution.

Il y a lieu de préciser l’impératif de saisir le Conseil constitutionnel pour l’informer de ces nouvelles entraves à l’exercice du droit fondamental de vote et à la liberté de candidature AVANT le dépôt de la candidature de O. SONKO.

Cette position est fondée sur la décision n°1/E/2023 du Conseil constitutionnel fixant les modalités de réception des dossiers de déclaration de candidatures et les règles de fonctionnement de la Commission de contrôle des Parrainages, en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024…

P.S. Ceci est mon dernier avis public sur le contentieux.

Que règne la primauté du droit et l’obligation du respect des décisions de justice : le fondement de l’État de droit.

Que la compétition électorale repose sur les principes de l’intégrité et que vive la démocratie.

Que Dieu préserve le Sénégal !

Le 20 décembre 2024.

Ndiaga SYLLA, Expert électoral

Cas Sonko: « Le silence du ministre de l’Interieur Sidiki Kaba est inadmissible », Alioune Tine

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Alioune Tine dénonce le refus de l’administration des élections d’appliquer l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar, ordonnant la réinscription d’Ousmane Sonko sur le fichier électoral. Le fondateur d’Africa Jom Center regrette le silence du ministre de l’Interieur Sidiki Kaba, qui, dit-il, doit faire respecter cette décisioon de justice.

« À quoi sert la justice en tant qu’organe de régulation en période électorale et de surcroit sur la question importante de l’éligibilité, si sa décision n’est pas appliquée par les institutions concernée, notamment l’administration », a réagi Alioune Tine, sur le refus de la DGE et de DAF, d’apliquer l’ordonnance du tribunal d’instance de Dakar.

« Le silence du ministre de l’intérieur Sidiki Kaba est inadmissible, il nous doit des explications et doit agir pour faire respecter la décision de justice », a ajouté Alioune Tine, car pour lui, « il y va de la crédibilité du processus électoral et de sa crédibilité personnelle au regard de son parcours exceptionnel en tant qu’avocat et de militant des droits de l’homme. Il est désormais un homme d’état, il doit agir avec dignité et responsabilité. »

Permis de visite en main, Sonko acceptera-t-il de recevoir Khalifa Sall ?

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L’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, a récemment acquis un permis lui permettant de rendre visite à Ousmane Sonko, actuellement détenu à la prison du Cap Manuel. Cette nouvelle survient malgré les dissensions notoires et la tension palpable entre les deux figures politiques. Barthélémy Dias, lors de son passage dans l’émission « Faram Facce » sur la TFM, a confirmé que Khalifa Sall n’a pas encore effectué cette visite.

Les relations entre Khalifa Sall et Ousmane Sonko se sont détériorées suite à la rupture annoncée le 9 août par la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi, qui a accusé Khalifa Sall de « trahison ». Cette tension a été manifeste lors d’événements récents, notamment un meeting où les partisans de Sonko ont manifesté leur mécontentement à l’égard de Sall.

En dépit des tensions passées et de l’incertitude quant à l’accueil que Sonko réservera à Sall, ce dernier dispose désormais de l’autorisation nécessaire pour une éventuelle rencontre. Cette démarche soulève des questions sur la possibilité de réconciliation ou du moins de dialogue entre les deux hommes politiques, surtout après le refus présumé de M. Sonko de rencontrer M. Sall, comme l’avait mentionné Dias lors d’un séjour à Paris.

Il est également à noter que la participation de Khalifa Sall au dialogue national initié par le président Macky Sall a exacerbé les tensions avec Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Face à ces spéculations et ces tensions politiques, Khalifa Sall a choisi de ne pas commenter directement les relations avec Sonko, adoptant une position de mépris lorsqu’il est interrogé sur le sujet.