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Boubacar Camara alerte : «Macky nous laisse une grosse dette»

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Le président Macky Sall, qui a fait ses adieux hier, lors de son message à la nation, a aussi dressé le bilan de ses deux mandats. Boubacar Camara, le leader de « Jengu », a salué certaines de ses réalisations. Il a, cependant, attiré l’attention sur la grosse dette que nous laisse le président sortant.

 

«Mon exil touche à sa fin» : Suivez la toute première déclaration vidéo de Karim Wade

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Jusqu’ici, il se contentait d’un texte qu’il faisait diffuser. Mais cette fois ci, Karim Wade a fait une vidéo pour s’adresser aux sénégalais. Dans celle-ci, il décline, à deux mois de la présidentielle, l’ambition qu’il nourrit pour le pays. Suivez sa déclaration ci-dessous.

Tchad : Succès Masra, allié de Ousmane Sonko à l’échelle continentale, nommé Premier ministre

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Le président de transition du Tchad Mahamat Idriss Déby Itno a nommé lundi Premier ministre Succès Masra, ancien opposant de retour d’exil en novembre après un accord de réconciliation.
 
Le président du parti Les Transformateurs, mobilisé contre le pouvoir militaire, s’était finalement rangé derrière le gouvernement en appelant à voter oui au référendum constitutionnel du 17 décembre. 
 
M. Masra est un allié revendiqué de Ousmane Sonko. Les deux hommes se sont soutenus mutuellement dans la lutte contre les pouvoirs respectifs de leurs pays.
 

Pour rappel lors des troubles sanglants au Tchad, Succès Masra a pu compter sur le soutien d’Ousmane Sonko qui avait appelé le régime de Mahamat Idriss Déby à « cesser les exactions ».   

Message à la Nation : l’intégralité du discours de Macky Sall

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République du Sénégal

Un Peuple – Un But – Une Foi

MESSAGE A LA NATION DE SEM LE PRESIDENT MACKY SALL

A L’OCCASION DU NOUVEL AN

Palais de la République, 31 décembre 2023

Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,

Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.

Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse.

En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades.

Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus.

Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.

C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.

Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.

Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.

A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières.

Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent.

Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain.

En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023.

De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.

La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.

Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.

A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices.

Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération.

Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.

Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.

Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire.

Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane et Mérina Dakhar.

Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.

Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.

Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.

Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.

Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr.

Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural.

L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.

Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage.

Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.

Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple.

Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.

En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.

Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.

S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.

Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions.

Mes chers compatriotes,

Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé derrière.

Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.

Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.

Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa.

Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.

Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus.

Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.

Et nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture maladie, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023.

De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.

En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.

Mes chers compatriotes,

Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.

Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.

De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable.

Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps.

Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.

C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle.

Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.

Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants.

De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop et Gaston Berger, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor.

Sur une décennie, nous avons érigé les CUR en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais.

Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et Sénégal oriental démarre en janvier.

En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants.

Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants.

Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation.

Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.

L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.

Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.

La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre à Mamatoro.

A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.

C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.

Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.

Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis.

Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai.

L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.

C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.

A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude.

Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.

Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.

Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.

Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.

Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.

En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.

Voilà pourquoi je ferai en sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.

J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play.

Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.

Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.

Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.

Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine.

D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité.

Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.

Je vous renouvelle mon attachement indéfectible et mes sentiments de profonde affection.

A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.

[Politique et famille 1/2] Youm et Frère, Dias père et fils, Aïda et Pape Mbodj … : Unis par le sang, rivaux en politique !

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La politique, cette pratique devenue immonde, galvaudée par la quête amorale de privilèges, semble être le seul terrain où des membres d’une même famille, unis par les liens du sang, s’opposent…parfois farouchement. Des rivalités qui se transforment, dans certains cas, en une guerre fratricide.

Terrain par excellence des pugilats verbaux, des combats à fleurets mouchetés, des coups bas et petits meurtres entre alliés comme entre adversaires, la politique au Sénégal divise plus qu’elle ne rapproche. Et dans cette foire d’empoignes, des membres d’une même famille, unis par le sang, se retrouvent, des fois, face-à-face, de part et d’autre des deux camps rivaux (pouvoir et opposition), obligés à devoir se livrer un combat sans merci où tous les armes sont utilisées mêmes celles non conventionnelles.

Des rivalités politiques qui violent souvent l’espace familial qu’elles finissent par empoisonner au point de déteindre sur les relations fraternelles entre membres d’une même fratrie. Si pour les plus modérés les liens sacrés de la famille priment sur toutes autres considérations fussent-elles politiques. D’autres, par contre, sous l’emprise du discours de plus en plus radical, vont jusqu’à sacrifier les liens de parenté sur l’autel des convictions politiques et des intérêts crypto-personnels. Une réalité bien sénégalaise que semble corroborer l’analyse de la sociologue et politologue française, Anne Muxel, auteure de plusieurs ouvrages sur la politique au cœur de l’espace familial.

« La famille comme la politique sont chargées d’affects et d’enjeux puissants où s’arbitrent la concorde ou la division, le pluralisme ou l’exclusion. La famille comme la politique sont objets de passion et d’investissements symboliques pouvant dépasser la raison », fait-elle observer. Ceci, en ce sens que l’une comme l’autre (famille et politique), poursuit-elle dans son raisonnement, convoquent les éléments les plus intimes de l’identité de chacun, telles que les appartenances, les croyances, les convictions. Ainsi, flirtant dans le même espace, elles s’entrechoquent et mettent l’identité de même que la concorde sous tension.

Une analyse que partage Moussa Diaw, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. La politique, selon lui, constitue un enjeu d’organisation de la société. Il est donc naturel qu’il arrive que des familles s’engagent politiquement et n’épousent pas forcément les mêmes idées politiques. « Ces divergences peuvent apparaître au sein d’une famille et constituer une source de division. Ce n’est pas seulement propre à l’Afrique. On le voit un peu partout dans le monde. Même au sein des couples il arrive que le mari et la femme n’aient pas les mêmes convictions politiques. Naturellement cela peut provoquer des tensions jusqu’à même provoquer des ruptures », souligne le politologue qui cite en exemple le cas de Aïda Mbodji et son frère aîné. 

Aïda et Pape Mbodji, la rivalité vire à la ‘’guerre’’

En effet, le choc entre les clivages politiques et la concorde familiale a empoisonné l’atmosphère chez les Mbodji de Bambey. Dans l’histoire de la politique au Sénégal jamais une rivalité entre des membres d’une même famille n’a été aussi farouche que celle qui a opposé l’ancienne ministre de la Femme sous le régime libéral, Aïda Mbodji (PDS) à son frère aîné Pape Abdou Khadre Mbodji (APR). Le clash s’est déclenché aux locales de 2009 lors desquelles la candidate du Pds et son frère candidat de l’Alliance Dekkal Ngor (devenu APR) convoitaient le même fauteuil de maire de Bambey. La compétition politique s’est finalement transformée en une guerre à la veille de la présidentielle de 2012.

Dans ce combat fratricide pour le contrôle de Bambey, tous les moyens sont bons pour ébranler l’autre. Entre les deux, l’adversité s’était totalement mutée en inimitié. Au point d’interloquer plus d’un. Accusations d’enrichissement illicite supposée (le frère aîné demandait à sa sœur de justifier ses 5 villas construites en cinq ans au pouvoir), affrontement entre leurs partisans lors du télescopage entre Wade et Macky à Bambey en pleine campagne présidentielle en 2012, menace de poursuite judiciaire…, les Mbodji se sont violemment entre déchirés pendant plus de quatre ans.

La hache de guerre a finalement été enterrée avec « un grand plaisir » dixit Aïda Mbodji toute heureuse de retrouver son grand frère avec qui elle était en froid pendant plus de quatre ans. Le calumet de la paix a été fumé lors de la 17e édition de l’école nationale de base à Bambey, en juillet 2013. Ainsi les frictions ont laissé place aux regrets. « C’était très douloureux pour moi d’avoir cette distance avec ma sœur Aida Mbodji, de même père et de même mère. Mais Dieu a fait que la cérémonie d’aujourd’hui a servi de déclic. Et grâce au doyen Ibrahima Fall, nous avons pu nous serrer la main, tourner la page et regarder de l’avant. Désormais, en tout cas en ce qui me concerne, il n’y a plus de problème entre ma sœur Aida Mbodji et moi », affirme Pape Abdou Khadre Mbodji.

Recouvrant leur lucidité, Aïda Mbodji et son frère se sont jurés de mettre la politique hors du champ familial en s’inspirant cette fois, des familles qui arrivent à gérer leurs adversités ou divergences politiques dans le respect des choix et de la conviction de l’autre. « Au Sénégal, on a vu plusieurs fois des membres d’une même famille être en parfaite entente, tout en étant dans des partis politiques différents. Donc il est clair que moi je suis à l’Apr et j’y reste. Et si ma sœur Aida Mbodji veut me rejoindre à l’Apr, ce sera avec grand plaisir ; mais si elle souhaite rester dans le Pds, ça ne changera absolument rien dans la bonne entente que nous avons », s’engage-t-il.

Dias père et fils, Youm et frère…, les secrets d’une rivalité saine

A l’opposé, d’autres familles arrivent à sauvegarder l’essentiel en dépit de l’adversité politique. Contrairement à la famille Mbodji (Aïda Mbodji et son frère), celles-ci parviennent, en effet, à faire la part des choses entre les relations familiales et leurs divergences politiques.

C’est le cas de la famille Youm où Cheikh Ahmed Tidiane, secrétaire général national du parti de l’unité et du rassemblement (Pur) et président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (principal pôle de l’opposition) s’oppose à son grand frère Oumar Youm, actuel ministre des Forces armées et ex-Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar.

Malgré la vive tension qui électrise les interactions entre le camp du pouvoir et celui de l’opposition, les frères-Youm préservent jalousement leurs relations fraternelles. Leur secret c’est d’avoir décidé de mettre la fratrie loin du champ politique de sorte à ce que très peu de Sénégalais arrivent à faire le lien. La seule fois que leur lien de parenté a été brièvement évoqué dans un média c’était lors du passage de Cheikh Tidiane Youm à l’émission Jury du Dimanche animé à l’époque par Mamoudou Ibra Kane.

Chez les Dias, c’est la famille d’abord, la politique après

Généralement, renseigne Dr Diaw, quand des divergences politiques se pointent au sein de la famille, les membres sont conscients de ce que cela peut provoquer comme division et la solution qui est souvent adoptée c’est de ne pas parler de politique à la maison ni en famille, à défaut de pouvoir accepter les choix des uns et des autres. Chez les Dias, par exemple, la famille prime sur la politique. Appartenant à des chapelles politiques différentes, Jean-Paul (BCG, Benno Bokk Yakaar) et Barthélémy Dias (PS, Taxawu Sénégal, Yewwi Askan wi) se prosternent, par contre, devant le même autel : la famille.

Commentant la nomination de son père comme envoyé spécial du président de la République, Barth’ fait une révélation de taille sur la manière dont les divergences politiques sont gérées au sein de sa famille. « Je suis la cause de tout ce que mon père n’a pas obtenu de Macky Sall. S’il pense qu’en nommant mon père il parviendra à me faire taire, il se trompe lourdement. Chez les Dias le choix personnel des uns des autres est respecté. La preuve j’aurai pu faire comme tout le monde et aller militer dans le parti de mon père », déclare-t-il sur Sen Tv. Dias-père est sur la même longueur d’onde. A chaque fois que le dossier judiciaire de son fils est agité par ses alliés du pouvoir, Jean-Paul n’hésite pas une seule seconde de troquer sa veste d’allié contre celle de père pour défendre bec et ongle son fils.

La politique omniprésente dans l’espace familial

Ces différents exemples ne représentent qu’un petit échantillon puisque, jadis désintéressés de la chose politique, les Sénégalais s’engagent de plus en plus, pour une raison ou pour une autre. L’avancée technologique ainsi que l’avènement des réseaux sociaux et la prolifération des médias essentiellement tournés vers la politique, ont fait naître un nouveau type de citoyen très engagé et très exigeant en matière de gestion des affaires de la cité. Ainsi, la politique alimente le débat dans les chaumières et régente le vivre en famille au Sénégal.

[MÉDIA’TEK] Cheikh Niass : Au nom du père et du peuple

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Le 13 janvier 2024 marquera le 40e anniversaire du groupe Walfadjiri. Depuis 2018, Cheikh Niass dirige avec détermination cette institution. Fils du regretté Sidy Lamine Niass, il s’emploie chaque jour à perpétuer cet héritage afin de consolider la position du groupe comme « La voix des sans voix ». Une mission exigeante et essentielle.

Par son architecture distinctive, ses ornements et sa riche histoire, l’édifice du groupe de presse Walfadjri capte inévitablement l’attention. Niché sur la route du Front de terre, il se dresse comme le joyau architectural prédominant de la zone. Ses murs, témoins du temps, affichent fièrement les divers supports médiatiques du groupe, ainsi qu’une représentation du père fondateur, Sidy Lamine Niass, portant sa devise indéfectible : “Notre patron, c’est le peuple”. Emporté par le destin le 4 décembre 2018, Sidy Lamine Niass est honoré à travers une mosquée érigée au cœur de cet édifice, baptisée “Mosquée Al Qalam-Sidy Lamine Niass”.

À mesure que l’ascenseur s’élève, le mélodieux thème du film “Chariots of Fire”, maintes fois diffusé par le média lors des moments marquants au Sénégal, enveloppe l’espace. Arrivé au 4e étage, nous sommes accueillis par Cheikh Niass, le Président Directeur Général de Walfadjri. Vêtu d’une tenue décontractée, il nous invite chaleureusement dans son bureau. “À l’exception de ce salon, tout demeure presque identique depuis le décès de mon père”, confie-t-il, confortablement installé dans un fauteuil vert, délaissant volontiers le bureau en bois qui lui est attribué. “Je n’occupe guère cette place de PDG. Vous constaterez que je préfère toujours ce fauteuil”, poursuit-il, évoquant avec émotion la présence subtile mais palpable de son défunt père.

Depuis le départ de son père, en tant qu’aîné des garçons, Cheikh Niass a assumé avec dévouement les responsabilités de cette fonction prestigieuse. Alors avocat au barreau de Paris, il a spontanément démissionné de son poste pour se rendre aux funérailles.

Cheikh Niass, un parcours tracé par Sidy Lamine Niass

Un retour qu’il aurait souhaité entreprendre bien avant cette funeste nouvelle, mais découragé par son père qui préférait affronter seul son destin : “Quand il a été frappé par cette brève maladie, je l’ai eu au téléphone deux semaines avant son trépas. J’avais ardemment l’intention de lui apporter mon soutien. Toutefois, il m’assura que ce n’était qu’une épreuve passagère. En réalité, il souhaitait nous préserver de cette réalité inéluctable, sachant que son temps touchait à sa fin”. Au premier coup d’œil, la ressemblance faciale entre lui et son géniteur est saisissante.

Cependant, leurs chemins divergent quant à leur aspiration professionnelle. Si Cheikh Niass nourrissait l’ambition d’exercer en tant que pilote de ligne ou producteur audiovisuel, Sidy Lamine Niass l’orienta fermement vers des études juridiques, envisageant pour lui une carrière d’avocat tout en lui permettant de cultiver ses passions. Pour Sidy Lamine Niass, la voie de l’avocature offrait des perspectives plus épanouissantes que les aspirations initiales de son fils. Conformément à cette guidance, Cheikh Niass s’inscrit à l’illustre Université de la Sorbonne à Paris. Une fois son Master en droit en poche, il regagne Dakar avec la ferme intention de se consacrer à la production.

JUSTICE : 1372 détenus graciés par le Président Macky Sall

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Comme de coutume, le chef de l’Etat gracie des détenus au seuil du nouvel an. Pour cette cette année, Macky Sall vient d’accorder la grâce à 1372 prisonniers.

En cette veille de nouvel an, Son Excellence, le Président de la République Macky SALL, conformément à la Constitution et fidèle à la tradition républicaine, a accordé sa grâce à mille trois cent soixante-douze (1372) personnes condamnées pour diverses infractions et détenues dans les différents établissements
pénitentiaires, renseigne le ministère de la Justice.

« Les bénéficiaires de cette mesure de clémence sont des délinquants primaires et des détenus présentant des gages de resocialisation. Le Chef de l’État offre ainsi à une catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur famille et de profiter de cette chance qui leur est accordée pour se réinsérer dans la société », informe le département dans un communiqué de presse.

 

Lettre ouverte au Président de la république et au Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche

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FORFAITURE, SCANDAL, INJUSTICE ET FAVORITISME DANS LE RECRUTEMENT D’UN ENSEIGNANT-CHERCHEUR EN LITTERATURE FRANCAISE DU 16EME SIECLE A L’UNIVERSITE AMADOU MAHTAR MBOW DE DIAMNIADIO

Lettre ouverte au Président de la république et au Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Monsieur le Président de la République, Macky SALL, Monsieur le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche Moussa Baldé, je porte à votre connaissance qu’il y a eu forfaiture, scandale, injustice, népotisme dans le recrutement d’un enseignant – chercheur en littérature française du 16e siècle à l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio.

Pour rappel, l’Université Amadou Mahtar Mbow a lancé un appel à candidature pour le recrutement d’un enseignant – chercheur en littérature française du 16e siècle le 09 Novembre 2023. Sachant que je réponds à tous les critères du poste, J’ai postulé via la plateforme indiquée et aussitôt, j’ai reçu un accusé de réception me confirmant la validation de ma candidature. D’autres candidats aussi ayant le profil du poste recherché ont également postulé. Mais, au finish, la décision prise par le comité de sélection est injuste, scandaleuse, invraisemblable et choquante car tous les candidats qui sont titulaires d’un doctorat en littérature française du 16e siècle sont éliminés pour des raisons que tout le monde ignore.

A la surprise générale, la candidate qui est proposée au recrutement, ne répond même pas au profil du poste recherché car elle est titulaire d’un doctorat en littérature française du 17e siècle. Je conteste, dénonce et accuse le comité de sélection dont la décision est scandaleuse et injuste pour les motifs suivants : D’abord, la spécialité de la candidate recrutée n’est pas en adéquation avec le profil du poste recherché dans le libellé de l’appel à candidature.

On a bien précisé le recrutement d’un enseignant – chercheur en littérature française du 16e siècle alors que la candidate proposée au recrutement a un doctorat en littérature française du 17e siècle. Elle a soutenu sa thèse de doctorat sur Molière. C’est connu de tous. Donc, il y a vice de forme et inadéquation car sa spécialité ne répond pas au profil du poste recherché. Normalement, sa candidature est irrecevable. Elle ne doit même pas compétir. Mais, hélas ! Qui soutient la candidate proposée ? Qui est derrière sa candidature ? Telles sont les questions qui taraudent les esprits dans les universités. Le scandale défraie la chronique dans les universités. Tout le monde en parle. Ensuite, le fait que tous les candidats titulaires d’un doctorat en littérature française du 16e siècle soient écartés injustement alors qu’ils répondent à tous les critères du poste a étonné plus d’un. C’est honteux, injuste et scandaleux dans un milieu comme l’université où le mérite et la compétence doivent être primés. Et surtout, dans une université comme celle de Diamniadio qui vient de démarrer et dont le crédo s’appelle l’excellence.

Pour rappel, sur deux tentatives, en 2020 et 2021, on a voulu forcer le recrutement de cette dame au département de Lettres Modernes à l’UCAD mais en vain car le jury avait dit niet. Mais, ceux qui la soutiennent, loin de se décourager ont récidivé à l’université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio pour imposer son recrutement au détriment des autres candidats dont les mérites scientifiques sont avérés et connus de tous. A l’image de tous les candidats injustement éliminés, je me sens lésé lors de l’examen de mon dossier de candidature. J’aimerais qu’un nouveau comité soit nommé afin d’éviter des soupçons de partialité, de népotisme et de subjectivité. Je veux qu’on me rétablisse dans mes droits en procédant à un nouvel examen de mon dossier de candidature pour éviter ce qu’on appelle la rupture d’égalité car nous sommes tous des citoyens Sénégalais. Cependant, même si le jury est souverain aussi, il est tenu de respecter le profil recherché dans le processus du recrutement.

Le jury ne peut pas et ne doit pas piétiner les textes universitaires. Le clanisme, le clientélisme, le népotisme et le favoritisme n’ont pas leur place à l’université qui est un temple du savoir, un espace d’idées et de réflexions. Mais, hélas ! c’est dommage pour ce pays.

Chères autorités, corrigez le plus rapidement cette forfaiture qui alimente les débats dans les universités. J’interpelle aussi la section SAES de l’université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio sur ce scandale.

Fait à Tivaouane le 29 Décembre 2023

Derniers vœux à la Nation : Ce que va dire Macky Sall

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Depuis son discours du 3 juillet (refus de répondre à l’appel des sirènes du 3e mandat), Macky Sall est entré dans l’histoire.

Le discours 31 Décembre sera aussi important sinon plus que celui du 03 juillet. Pour cette allocution, qui sera « la plus importante de sa vie politique » car étant celle du bilan de l’année 2023 mais aussi de ses 12 ans de présidence, Macky Sall a décidé de se mettre hors de portée de la politique.

« Le discours de 31 décembre sera un discours pour l’Histoire digne de celui des adieux de Senghor ou ceux de Georges Washington après ses deux mandats et qui a profité de son discours d’adieu pour faire aux américains des recommandations qui structurent encore la vie politique américaine », révèle un proche du chef de l’Etat.

Aux Etats Unis, il est de tradition que le Président sortant laisse un courrier à son successeur. Le discours du 31 décembre sera la même chose d’après nos sources à la différence que les recommandations de Macky Sall seront pour tout le Sénégal et pour la postérité selon nos sources.

Ceux qui s’attendent à un discours politique seront déçus car le Président “qui est déjà dans l’histoire entend y rester en se mettant au-dessus des contingences et conjonctures politiciennes”, précise notre interlocuteur.

Vérification des parrainages : Voici les résultats pour 20 candidats à la présidentielle (1ère journée)

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Le 30 décembre, la commission désignée par le Conseil a poursuivi l’examen des parrainages des candidats à l’élection présidentielle. Le tirage au sort déterminant l’ordre de vérification a offert un avantage potentiel aux premiers candidats, minimisant le risque de doublons. Voici les détails des validations et invalidations de ce jour.

Résultats de la vérification des parrainages

  1. Boubacar Camara: Parrainages validés. 6069 parrains introuvables dans le fichier électoral, mais cela n’a pas affecté la validation.
  2. Cheikh Aguibou Soumaré: Dossier rejeté pour cause de multiples doublons externes.
  3. Dr Ousmane Kane: Parrainage invalidé, non-paiement de la caution à la Caisse de dépôt et de consignation.
  4. Ousmane Sonko: En attente, l’absence de son représentant pour « petit malaise » a retardé la vérification.
  5. Me Amadou Aly Kane: Candidature invalidée. Malgré un dépôt initial de plus de 50 000 parrains, des anomalies telles que l’absence de mention de la région et des doublons ont réduit considérablement le nombre valide.
  6. Papa Eugène Barbier: Invalidé pour cause de dossier incomplet.
  7. Me El Hadj Diouf: Situation incertaine due à des communications contradictoires sur le nombre de parrains validés. Seulement 40440 parrains ont été confirmés valides.
  8. Abdoulaye Sylla: Invalidé pour doublons de parrains.
  9. Cheikh Tidiane Gadio: Dossier rejeté. Les détails spécifiques non divulgués, focus sur la correction des doublons.
  10. Mouhamed Ben Diop: Invalidé.
  11. Rose Wardini: Validation sous condition, nécessite une correction urgente des doublons.
  12. Cheikh Tidiane Dièye: Parrainages validés.
  13. Malick Gueye: Problème technique lors du transfert des données depuis la clé USB. Situation atypique non résolue.
  14. Mouhamed El Habib Tounkara: Seulement 189 parrains fournis sans caution. Dossier incomplet et donc invalidé.
  15. Mary Teuw Niane: Disqualifié pour non-reconnaissance de plus de 28000 parrains. 15584 parrains validés et 6128 doublons.
  16. Mamadou Sambou YATASSAYE: Invalidé pour modifications des fiches de parrainage.
  17. Déthié FALL: Parrainages validés.
  18. Aminata Assome Diatta: Invalidée après contrôle, seulement 9339 parrains validés sur 55000.
  19. Papa Macodou Diouf: Invalidé.
  20. Samba Ndiaye, invalidé

À noter que la validation des parrainages ne garantit pas l’approbation finale de la candidature, mais représente une étape capitale dans le processus de candidature. La commission a rappelé aux candidats l’importance de fournir des dossiers complets et sans erreurs pour éviter les rejets ultérieurs.

Le Conseil constitutionnel suspendra ses activités de vérification le 31 décembre et le 1er janvier, pour reprendre l’examen des dossiers restants à partir du 2 janvier 2024.