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mercredi, octobre 9, 2024

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Nigéria : Décès tragique du patron d’Access Holding plc, Herbert Wigwe, et 5 membres de sa famille

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Le monde des affaires nigérian est en deuil suite au tragique accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à Herbert Wigwe, PDG d’Access Bank, ainsi qu’à cinq membres de sa famille. Le milliardaire nigérian de 58 ans se rendait à Las Vegas pour assister à la finale du Super Bowl lorsque l’accident fatal s’est produit près de la ville de Baker, en Californie, aux États-Unis.

Herbert, son épouse Dame Chizoba Wigwe, leur fils aîné et un ami proche, Abimbola Ogunbanjo, figuraient parmi les victimes de l’accident survenu à Niption, en Californie. Selon le NTSB, aucun survivant n’a été retrouvé lors de l’accident survenu vendredi.

Selon BusinessDay, l’ami et prédécesseur d’Herbert, Aig Imoukhuede, également en Californie, a voyagé dans un hélicoptère séparé et a atterri en toute sécurité. On ne sait pas si leur hélicoptère était devant ou derrière celui qui s’est écrasé près de Nipton, en Californie.

Herbert Wigwe était également reconnu pour ses activités philanthropiques. Il s’était engagé à investir 500 millions de dollars sur 5 ans pour établir une université d’excellence au Nigeria, visant à former les jeunes nigérians dans les domaines de la finance et de la technologie. L’hélicoptère transportant six personnes s’est écrasé vendredi soir près de Nipton, en Californie, selon le journal américain NBC, sans qu’aucun survivant ne soit retrouvé, comme l’a confirmé le département du shérif du comté de San Bernardino.

En tant que banquier visionnaire, Herbert Wigwe a pris la tête du groupe Access Holdings en 2014, contribuant ainsi au succès du conglomérat. Au 30 septembre 2023, Access Holdings affichait un actif total de 21 400 milliards de nairas (14,5 milliards de dollars), ce qui en faisait une force majeure sur la scène financière nigériane.

Le leadership de Wigwe a été reconnu à l’échelle internationale lorsque Access Holdings a reçu l’approbation de l’Autorité monétaire de Hong Kong en décembre 2023 pour établir une succursale de licence restreinte à Hong Kong, s’inscrivant ainsi dans l’ambition du conglomérat de devenir la banque africaine la plus respectée au monde.

De plus, en 2023, Access Holdings a annoncé son intention d’acquérir les filiales d’Afrique subsaharienne de la banque multinationale basée au Royaume-Uni, Standard Chartered Bank.

Démarrage de la production de pétrole au Sénégal : Le dernier virage vers l’exploitation acté !

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Le FPSO (Unité flottante de production, de stockage et de déchargement) Léopold Sédar Senghor (LSS) est arrivée sur le champ pétrolier de Sangomar ce 10 février 2024, après des dizaines de jours de voyage à travers les océans Pacifique et Atlantique.

Selon le groupe PETROSEN qui rapporte l’information dans un communiqué parvenu à Seneweb, l’arrivée du FPSO LSS dans les eaux sénégalaises marque une étape significative vers le démarrage de la production de pétrole au Sénégal, prévu pour mi-2024.

Ainsi, nous empruntons le dernier virage vers l’exploitation de notre pétrole.

Le texte signale que malgré les multiples défis liés à ce projet, l’Etat du Sénégal, la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN) et l’opérateur WOODSIDE ont réussi à surmonter tous les obstacles pour parvenir à cette étape cruciale.

Pour rappel, le FPSO LSS, dont la capacité de production est estimée à environ 100.000 barils de pétrole par jour, est l’élément central du dispositif d’exploitation du champ pétrolier Sangomar, qui fera entrer le Sénégal de plein pied dans le cercle restreint des pays producteurs de pétrole.

A ce titre, le groupe PETROSEN remercie vivement Son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall et le gouvernement du Sénégal. Il exprime, par ailleurs, sa satisfaction de voir le FPSO arriver au Sénégal, en vue du démarrage imminent de l’exploitation du pétrole dans notre pays.

Division entre pro et anti-report de la présidentielle : les prémices d’un malaise dans le «Macky» ?

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La décision du président sortant Macky Sall de reporter l’élection présidentielle n’est pas sans conséquence dans son entourage. Si certains continuent de justifier cette mesure, d’autres ont tout bonnement rompu avec leur camp. Ce qui augure un malaise profond.

En Conseil des ministres, ce 7 février, le chef de l’Etat a renouvelé sa confiance à Amadou Bâ, chef du gouvernement et candidat de la coalition présidentielle, Benno bokk yaakaar (Bby). « Vous restez le candidat de notre majorité présidentielle », a déclaré Macky Sall coupant court aux rumeurs qui faisaient état, depuis plusieurs jours, de brouilles entre ces deux personnalités politiques.

Mais ce rapprochement cache mal le clivage entre les pro et les anti-report de la présidentielle. « Personne n’y était préparé. Aucun d’entre nous ne peut dire qu’il était au courant de ce qu’allait dire le chef de l’État », confie à « Jeune Afrique » une source, qui admet toutefois que plusieurs signaux laissaient penser que l’élection pourrait ne pas avoir lieu : « À trois jours du démarrage de la campagne, aucun moyen financier ou logistique n’avait été fourni aux cadres de la majorité. En temps normal, nous les recevions au plus tard une semaine à l’avance. »
De quoi susciter des doutes, voire de l’inquiétude, au sein de l’exécutif. En effet, même si à la veille de l’annonce présidentielle, certains ministres, comme Doudou Ka (Économie) et Thérèse Faye Diouf (Développement communautaire) ont fait publiquement part de leur position favorable à un report. D’autres responsables de la majorité, dont le ministre de l’Éducation Cheikh Oumar Hann ou la directrice générale de l’Asepex, Zahra Iyane Thiam, ont quant à eux fait état de leur opposition.

Ces deux cadres de Bby font partie d’un groupe proche d’Amadou Ba. Selon les informations de Jeune Afrique, ils ont échangé avec d’autres responsables défavorables à un report, dont le frère de Macky Sall, Aliou Sall, son conseiller El Hadj Kassé, responsable de la communication pour la campagne du Premier ministre, et le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Seydou Sow.

« Ceux qui se manifesteront ouvertement pour soutenir un report de l’élection auront affaire à moi. Ils sont les premiers ennemis du président Macky Sall », avait déclaré l’ancien maire de Guédiawaye sur Dakaractu.
Nos confrères du magazine panafricain ajoutent que certains de ces responsables ont sollicité une audience avec le chef de l’État peu avant qu’il ne rende sa décision publique. Selon nos informations, ce dernier a refusé de les recevoir. « Il a tout verrouillé. Il était clair que sa décision était prise », regrette l’un d’entre eux.

L’autre fait qui confirme le malaise, ce sont les démissions en cascade dans la foulée de l’annonce du 3 février. C’est notamment le cas d’Awa Marie Coll Seck, qui a quitté ses fonctions de présidente du Comité national de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) et de ministre d’État « pour rester en adéquation avec ses convictions personnelles et ses valeurs », indiquant que « le Sénégal mérite de voir son calendrier républicain respecté, même si [le] processus électoral reste à parfaire. » Elle a depuis été remplacée par l’ancienne ministre de l’Économie Oulimata Sarr, débarquée lors du dernier remaniement gouvernemental.

Mais avant elle, le secrétaire-général adjoint du gouvernement Abdou Latif Coulibaly, qui a cheminé aux côtés de Macky Sall depuis 2012, avait déjà claqué la porte. Son frère, Cheikh Tidiane Coulibaly, est l’un des deux juges du Conseil constitutionnel mis en cause par l’Assemblée nationale.
Membre de la mouvance présidentielle
et proche de Macky Sall, dont il a été le ministre de la Culture, le chanteur Youssou N’Dour s’est lui aussi dit opposé au report de l’élection. « Nos rendez-vous démocratiques s’imposent à nous tous et le peuple souverain sera le dernier juge », a-t-il déclaré le 5 février. La députée Ndèye Fatou Guissé, élue sous la bannière du mouvement de ‘’Fekké macci boolé », fondé par Youssou Ndour, a d’ailleurs été la seule élue de la majorité à avoir voté contre la loi de report, entérinée à l’Assemblée nationale ce même 5 février.

Rébellion des partis de gauche

Du côté des alliés, l’on note également une « rébellion » chez des partis de gauche. En effet, les formations membres de la coalition présidentielle, regroupés au sein de la Confédération pour la démocratie et le socialisme (CDS), avaient exprimé dès le 2 février leur opposition à tout projet de report, selon eux « juridiquement impossible et politiquement inopportun ». L’un des signataires du communiqué, le député et secrétaire général de la Ligue démocratique, Nicolas Ndiaye, fait d’ailleurs partie des rares députés de la coalition présidentielle à avoir séché le vote, rappelle « JA ». Le journal écrit, en outre, que deux membres du gouvernement issus d’organisations de gauche ont également exprimé leur désaccord avec le projet. Il s’agit de Samba Sy, chef de file du Parti indépendant des travailleurs (PIT) et du ministre délégué en charge des droits humains, El Hadj Momar Samb, secrétaire-général du RTA-S (Rassemblement des travailleurs africains – Sénégal). « La ligne de démarcation entre l’aile gauche du parti et les libéraux est très claire, souligne un membre de la coalition présidentielle. En se rapprochant du Parti démocratique sénégalais, Macky Sall risque de perdre le soutien des partis de gauche. » Ces derniers restent néanmoins minoritaires au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar.

Le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy, avait ainsi refusé d’être présent à l’Assemblée le 31 janvier lors du vote de la commission d’enquête parlementaire. S’il a fait le déplacement dans l’hémicycle le 5 février au moment de l’adoption de la loi, le ministre n’a pas prononcé un mot pendant les quelque douze heures de débat. « Beaucoup de gens qui défendent publiquement le report n’y sont en vérité pas favorables mais sont forcés de suivre les positions du chef de l’État », souligne un responsable de premier plan de la majorité.

Manifestations contre le report : Une marche silencieuse dès mardi (Aar sunu élection)

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Le Collectif «Aar sunu élection» compte organiser une marche silencieuse dès mardi prochain, en protestation contre le report de l’élection présidentielle.

«Aar Sunu élection» ne lâche pas prise. En effet, le collectif déroule son plan d’actions contre le report de la présidentielle. D’ailleurs, il a prévu une marche silencieuse dès le mardi 13 février prochain. Celle-ci devrait démarrer à 15 heures. Elle devrait avoir lieu sur l’Avenue Bourguiba.

Nouvelle Présidentielle : «Ce ne sera pas avec les mêmes candidats, les critères seront réformés… »

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Doit-on parler d’un simple report ou plutôt d’une annulation pure et simple donnant lieu à une nouvelle élection ?

A cette question, Étienne Smith, spécialiste de l’histoire politique sénégalaise, dit qu’il s’agit bien de la seconde option.

« Plusieurs observateurs, dont je fais partie, considèrent en effet qu’il s’agit d’une annulation de l’élection présidentielle et non d’un report », a-t-il indiqué dans « Jeune Afrique ».

Il ajoute que « tout le processus électoral devra être repris de zéro : les candidats retenus ne seront plus les mêmes, les critères relatifs aux candidatures auront peut-être été réformés et on ne sait pas encore si ce sera toujours le même Conseil constitutionnel qui sera en charge de superviser le processus électoral ».

Allant plus loin, ce maître de conférences à Science Po Bordeaux et membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), fait savoir qu’«à partir du moment où le pouvoir entend paramétrer différemment celui-ci, il s’agit bien d’une autre élection »

Report des élections:  » Macky a cherché à entrer en contact avec Sonko » (Guy Marius Sagna)

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Ousmane Sonko est en discussion avec le président Macky Sall, selon certaines indiscrétions.  Devant le « « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».

 Macky Sall a cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko depuis des semaines, selon lui. « Il cherche à avoir la bénédiction de Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. La vérité, c’est cela et ce ne sont pas les coulisses qui le disent, c’est moi-même qui le répète », insiste-t-il.

Dans ces conditions, le Pastef peut-il être attendu au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril, 2024 ».

Sur les heurts qui ont fait trois morts, Guy Marius souligne que Macky Sall a délivré un permis de tuer aux forces de l’ordre.

« Quand des gens sont assassinés il y a deux ans, au mois de juin passé, il y a trois ans, il y a quatre ans, il y a cinq ans, et qu’il n’y a eu aucune enquête, ou s’il y a enquête, il n’y a aucune sanction, il n’y a aucune procédure judiciaire, ça signifie tout simplement qu’à chaque fois que c’est arrivé, c’est un permis de tuer à ses agents », dit-il. Il poursuit dans sa dénonciation et affirme que depuis 2011, lumière n’a pas été faite sur tous les cas de décès, et que c’est fait à dessein.

« L’objectif c’est que le président Macky Sall, ayant besoin des forces de défense et de sécurité contre son peuple, parce qu’il était conscient de ce qu’il allait faire, ne pouvait pas démobiliser ou démotiver ses agents des forces de défense et de sécurité en les amenant dans les procédures judiciaires et en les sanctionnant », dit-il.

Il s’agit selon lui, de leur dire vous pouvez tout faire, vous avez la licence de casser du journaliste, d’assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas sanctionner des policiers, des gendarmes qui ont assassiné des manifestants ».

Décès de manifestants au Sénégal : Le message des Etats Unis !

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Suite aux cas de décès enregistrés dans les manifestations au Sénégal, le département d’Etat américain a réagi.

Depuis vendredi, les sénégalais manifestent contre le report de la présidentielle. Ce samedi, un décès a été enregistré à Ziguinchor. Et hier vendredi, deux morts ont été annoncés. Ce qui ne laisse pas indifférents les Etats Unis d’Amérique qui ont réagi à ce sujet.

«Nous sommes attristés d’apprendre la mort de deux personnes lors de manifestations au Sénégal et nous présentons nos condoléances à leurs familles et amis», a déclaré le Bureau des affaires africaines des Usa.

Il appelle toutes les parties à agir de manière pacifique et mesurée. «Et nous continuons d’appeler le président Sall à rétablir le calendrier électoral, à rétablir la confiance et à ramener le calme», insistent les américains.

Patrice Talon: « Ce qui se passe au Sénégal est regrettable… »

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Le chef de l’Etat béninois Patrice Talon a animé une conférence de presse le jeudi 08 février au Palais de la Marina à Cotonou. Il s’est exprimé sur le report de l’élection présidentielle au Sénégal. Le successeur de Boni Yayi a regretté d’emblée cet état de choses.

« Quand on condamne on dit qu’il ne faut pas condamner »

« On observe aujourd’hui que le Sénégal aussi est en difficulté. Ce qu’on observe au Sénégal et qui est regrettable, est de nature à nous interroger sur les communautés auxquelles nous appartenons. Est-ce que la Cedeao et l’Uemoa, cette fois-ci , vont condamner ou non ? Quand on condamne on dit qu’il ne faut pas condamner. Quand  on sanctionne on dit qu’il ne faut pas sanctionner. Il faut faire quoi ? » s’est interrogé Patrice Talon.

Le président béninois rappelle que les sanctions prises contre le Niger ont été particulièrement dures parce que les chefs d’Etat ont dit « trop c’est trop ». Malheureusement, « il y a encore un trop qui vient de suivre ». Dans cette situation, que faut-il faire, s’est encore interrogé le dirigeant béninois.

« Est-ce que la Cedeao doit dire non, ce n’est pas admissible, revenez en arrière ? On l’a fait au Niger, et voilà là où c’est en train de nous amener » fait-il constater.

Informations : Ce que nous savons sur le décès de l’étudiant de l’Ugb

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Un mort a été déploré à l’Université Gaston Berger de Saint Louis (Ugb) suite aux manifestations notées dans le pays.

De violentes manifestations sont notées un peu partout dans le pays, ce vendredi, suite à l’adoption de la loi sur le report des élections au 15 Décembre 2024. À Saint Louis, plus précisément à l’Ugb, un étudiant a perdu la vie informe notre correspondant sur place.

Selon les étudiants, le défunt a été touché lors des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre. Il a été évacué à l’hôpital de Saint Louis vers 18heures. Malheureusement, peu après 19h, il a succombé à ses blessures.

F24 : Bougane Gueye Dany Identifie et recadre ses détracteurs au sein de l’Opposition

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Lors de la conférence de presse du F24, Bougane Gueye Dany a identifié et réfuté ses détracteurs au sein de l’opposition, avant de faire un appel à la consolidation des forces vives du Sénégal pour contrer cette énième forfaiture du président Macky Sall.

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp » a souligné l’existence de recalés du conseil constitutionnel et de recalés de Macky Sall, tout en exhortant une partie de l’opposition à cesser ses manœuvres de division qui facilitent les actions de Macky Sall.

Bougane Gueye Dany a également procédé à une analyse pertinente des conséquences économiques de la situation politique du pays, conséquence du report de la date de l’élection présidentielle. Il a prédit une hausse imminente des prix des denrées alimentaires.