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mardi, octobre 8, 2024

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Joal : le chef d’agence de Wave arrêté pour détournement de 50 millions FCFA

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M. B. Seck est dans de beaux draps. Arrêté, le chef d’agence de Wave de Joal a été déféré au terme de sa garde à vue légale. Selon L’Observateur, qui donne l’information, le mis en cause est au cœur d’un scandale financier qui secoue la boîte où il est accusé d’avoir puisé dans les caisses, nous dit Seneweb.

Le journal souligne qu’un trou de 50 millions de francs CFA a été découvert. Selon la source, un contrôle de routine effectué par la responsable liquidation de Wave Sénégal, Anne Marie Fall, a dévoilé le pot aux roses.

Face à cette nébuleuse, l’auditrice avertit la hiérarchie dont le responsable de recrutement de la société, Souleymane Diagne. Qui soumet l’agent incriminé à un interrogatoire serré.

Seck nie et jure par tous les saints avoir reversé le montant aux agents de la société Sagam, structure chargée de la collecte du transport des fonds pour l’agence Wave.

Seulement, renseigne L’Obs, il n’a pu produire aucun document administratif prouvant ses allégations.

Le journal rapporte qu’au terme de plusieurs mois d’enquête interne, les responsables ont fini par actionner les gendarmes en portant plainte contre le chef d’agence. Face aux pandores, T. S. Diouf, chef de service du transport à Sagam, enfonce Seck, soutenant que ses éléments n’ont mené aucune opération à Joal, le jour des faits signalés par le mis en cause.

La preuve, explique Diouf, « les responsables de Wave lui avaient signalé la veille, le 22 mars 2023, une erreur de planning. »

Cerné, le mis en cause a finalement tout avoué.

Politique : Fatou Diane, Ministre de la Femme, s’érige en défenseur du président Macky Sall…

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Suite à l’interview accordée par le Président Macky Sall aux journalistes, Fatou Diané, Ministre de la Femme, a pris la parole à travers une émission matinale sur la TFM pour exprimer son soutien aux positions du chef de l’État. Elle estime que celui-ci a été particulièrement clair dans ses propos concernant son mandat, l’organisation de l’élection présidentielle et la nécessité d’un dialogue national.

 


Politique : Fatou Diane, Ministre de la Femme, s'érige en défenseur du président Macky Sall…
Madame Diané a souligné que dès le début, le président avait été claire quant à sa non-candidature pour un troisième mandat, même si la constitution lui en donne la possibilité. Malgré cette déclaration nette, certains persistent à avancer l’idée selon laquelle le chef de l’État chercherait à se maintenir au pouvoir.

La Ministre affirme que le président Sall a toujours respecté les textes, notamment la constitution, ce qui a été confirmé lors de son entretien récent avec les journalistes où il a réitéré que son mandat prend fin le 2 avril. Elle explique que dans le contexte actuel, le président a pris la décision de suspendre la procédure électorale, une décision prise dans le cadre de ses prérogatives suite à des accusations portées contre certains juges du conseil constitutionnel.

Concernant la question du dialogue national, Fatou Diané rappelle que le Sénégal est un pays de dialogue et que cette pratique a toujours été un moyen d’apaisement. Elle souligne que toutes les forces vives de la nation doivent y participer, et que ces forces ne se limitent pas uniquement aux partis politiques, mais incluent l’ensemble de la société civile.

Elle a également rappelé aux acteurs que pour chaque problème politique, la constitution est là pour nous fournir les solutions adéquates.

SENEGAL: Washington exhorte les parties prenantes à fixer une date pour l’élection présidentielle

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Le Département d’Etat américain a salué la confirmation par le président sénégalais, Macky Sall, de son intention de se retirer à l’issue de son mandat et appelé à la détermination d’une nouvelle date pour l’élection présidentielle.

‘’Nous saluons la confirmation par le président Sall de son intention de se retirer à la fin de son mandat le 2 avril. Nous exhortons les parties prenantes à fixer une date pour l’élection’’, a réagi la diplomatie américaine à l’annonce faite jeudi soir du chef de l’Etat sénégalais.

”Je compte le 2 avril quitter mes fonctions de président de la République’’, a notamment déclaré Macky Sall lors d’une interview avec des médias sénégalais. Il a précisé que le dialogue auquel il appelle devra permettre de déterminer la date de l’élection présidentielle.

Dans un communiqué relayé sur le réseau social X, le Bureau africain du Département d’Etat américain a insisté sur l’importance de fixer la date de l’élection présidentielle afin de permettre aux Sénégalais de choisir leur prochain président dans un avenir proche.

‘’Grâce à ces mesures, les dirigeants sénégalais préserveront l’honorable tradition démocratique du pays’’, a rapporté le communiqué relayé par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Dakar.

Le Sénégal traverse une crise politique depuis la suspension du processus électoral matérialisée par l’annonce du président Sall de l’abrogation du décret qu’il avait signé pour convoquer les électeurs aux urnes le 25 février.

Libération de Diomaye Faye : Son avocat répond à Macky Sall qui lui suggère d’introduire une demande

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Lors d’une interview récente accordée à des médias au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la situation de Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle dont la candidature a été validée par le Conseil Constitutionnel. Le président a indiqué que la possibilité de libération de Faye était envisageable, précisant que cette démarche dépendrait des avocats du candidat qui pourraient demander une liberté provisoire. Il a souligné son souhait de ne pas s’immiscer dans cette affaire.

En réponse, Me Moussa Sarr, avocat de Bassirou Diomaye Faye, a exprimé une position divergente lors de son passage sur RFM matin le vendredi 23 février 2024. Il a mentionné ne pas envisager de déposer une demande de liberté provisoire pour son client. L’avocat a souligné que si le pouvoir exécutif, à travers la Chancellerie, instruisait le parquet pour la libération de tous les détenus politiques, y compris Bassirou Diomaye Faye, cela serait une initiative louable. Toutefois, il a rappelé que la situation des détenus politiques, y compris les libérations récentes, relevait d’une décision politique et qu’une intervention de sa part n’était pas nécessaire pour la libération de son client.

Me Moussa Sarr a insisté sur le fait que la libération des détenus politiques ne requiert pas l’intervention d’un avocat, se référant à l’utilisation de l’article 128 du code de procédure pénale par le procureur de la République pour libérer des détenus. Il a affirmé n’avoir reçu aucun mandat de Bassirou Diomaye Faye pour introduire une demande de liberté provisoire, la jugeant inutile. L’avocat a conclu en rappelant que l’arrestation de son client et d’autres détenus politiques était motivée par des raisons politiques, et que leur libération devait également être une décision de l’État sénégalais, qui devrait instruire le parquet à cet effet.

Macky Sall a d’autres objectifs ! (Par Ameth Diallo)*

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Il nous parle d’effacement de faits, de Loi d’amnistie, de Pardon…

Au lieu de prendre ses responsabilités en tant que président de la république en considérant tous les éléments pour promulguer un décret fixant la date de l’élection, il conditionne celle-ci à un dialogue qu’il veut nous imposer.

Pourquoi attache-t-il autant d’importance à ce dialogue, prévu pour une ou deux journées seulement ?

À notre avis, il a deux raisons principales qui n’ont rien à avoir avec les intérêts de la république.

Premièrement, il veut abroger la liste définitive des candidats établie par le Conseil constitutionnel, laissant d’autres candidats entrer pour satisfaire des intérêts qui pourraient déstabiliser le pays si leur candidat n’est pas retenu. Céder à cela serait gravissime.

Deuxièmement, il cherche également à obtenir une loi d’amnistie pour effacer ses crimes politiques et économiques.

Maintenant, il veut dialoguer en évoquant des candidats spoliés et je ne sais qui d’autres alors que 16 des candidats retenus par le conseil constitutionnel réclament des élections avant le 02 avril.

Apparemment, le président n’est pas en faveur de cette option.

Il semble penser que dialoguer et trouver un consensus fera loi. Il est essentiel de rappeler que même si tous les Sénégalais, sans exception, étaient d’accord sur des faits dans un dialogue, le plus important serait de le concrétiser par des lois en passant par l’assemblée nationale. Actuellement, quel que soit le consensus trouvé, il ne peut pas remettre en cause la liste des candidats.

Ceux qui vont dialoguer n’ont pas le droit d’imposer leur volonté au Conseil constitutionnel et au peuple sénégalais ! Les meilleurs délais sont clairement établis par le considérant 14 de la décision du Conseil constitutionnel numéro 1/C/2024 du 15 février 2024.

Macky Sall n’a aucun pouvoir d’imposer quoi que ce soit actuellement.

Ne pas respecter les décisions du conseil constitutionnel qui s’imposent à tous. Tout ce qu’il tentera avec ce dialogue sera une atteinte à la démocratie et à la souveraineté du peuple.

Il est grand temps que le président respecte les institutions de la République et les lois en vigueur. Le peuple sénégalais a le droit de voir les élections se dérouler dans le respect des règles établies.

Macky Sall ne peut pas jouer avec le destin de la nation en utilisant des stratagèmes politiques pour échapper à ses responsabilités. La démocratie doit prévaloir, et les élections doivent se tenir dans les délais fixés par la loi, sans compromis sur l’intégrité du processus électoral.

Encore une fois nous disons : Non à l’annulation du scrutin pour choisir des candidats. Non au dialogue pour valider une loi d’amnistie. Non à la confiscation des libertés.

Aucune personne sérieuse n’ira à son dialogue. Laissons-le seul avec ses complices et le dernier mot reviendra au Conseil constitutionnel qui sera obligé de dire le droit.

* Par 𝘼𝙢𝙚𝙩𝙝 𝘿𝙄𝘼𝙇𝙇𝙊
𝘾𝙤𝙤𝙧𝙙𝙤𝙣𝙖𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡 𝙙𝙚 𝙂𝙤𝙭 𝙔𝙪 𝘽𝙚𝙚𝙨 – 𝘼.𝙉.𝙏.𝘼
(𝘼𝙡𝙡𝙞𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙉𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙖 𝙏𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙚𝙩 𝙡’𝘼𝙗𝙤𝙣𝙙𝙖𝙣𝙘𝙚)

Sommet extraordinaire des Chefs d’État de la CEDEAO : Macky Sall quitte Dakar pour Abuja

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Le Président Macky Sall a quitté Dakar ce vendredi pour se rendre à Abuja au Nigeria dans le but de participer au sommet extraordinaire des Chefs d’État de la CEDEAO qui se tiendra demain samedi 24 février.

Selon la présidence, cette rencontre examinera la situation politique et sécuritaire de la sous-région après le retrait de la Cédéao du Mali, du Burkina et du Niger qui ont créé l’AES en septembre dernier.

« A son départ de l’aéroport Léopold-Sédar-Senghor, le Chef de l’Etat a été salué par le Premier ministre, Amadou Ba, ainsi que d’autres autorités civiles et militaires », rapporte la même source.

« A ma connaissance, tous les candidats ont accepté de dialoguer » (Macky Sall)

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Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, lors d’une interview accordée à plusieurs médias le jeudi 22 février 2024, a exprimé son optimisme quant à la participation de toutes les parties prenantes au dialogue qu’il a proposé pour le début de la semaine prochaine, soit le lundi et le mardi. Cette initiative de dialogue, selon le président, vise à discuter de sujets cruciaux liés à l’élection présidentielle à venir, notamment la fixation d’une date pour celle-ci et la gestion de la période post-2 avril, date à laquelle le mandat actuel du président arrive à expiration.

Le chef de l’État a indiqué, en des termes clairs, sa perception de l’engagement des candidats envers ce dialogue. Il a affirmé : « Il me semble que les candidats ont exprimé leur volonté de participer au dialogue. Il y a également les partis politiques (…) A ma connaissance, tous les candidats ont accepté de dialoguer. Il n’y a pas de candidat qui refuse de dialoguer. » Cette déclaration montre une confiance dans la volonté de dialogue des différents acteurs politiques du pays.

Toutefois, cette assertion semble contraster avec la position d’une grande partie de l’opposition, laquelle a publiquement annoncé son intention de boycotter le dialogue initié par le président Sall. En effet, un collectif de 16 candidats sur 19, s’identifiant sous le nom de FC 25, a clairement exprimé son refus de participer à ce dialogue. Les raisons de ce refus résident principalement dans les termes de référence du dialogue proposé par le président, jugés insuffisants ou inappropriés par ces opposants. Les candidats de FC 25 exigent que le président se concentre uniquement sur la fixation d’une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, évitant ainsi les incertitudes concernant la gestion de la période suivant cette date limite.

Que fait le drapeau Russe dans les rues de Dakar ? (Par Amadou Manel Fall)

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Le fait est assez surprenant pour que l ’on se pose la question de savoir quelle symbolique attacher à la présence de drapeaux Russe dans les manifestassions à Dakar. Dès 2023, on a remarqué ces drapeaux dans les manifestations pour la libération des détenus politiques. Ce phénomène observé dans d’autres capitales africaines doit-il être considéré comme un simple mimétisme ? Certainement pas, surtout à la veille d ’un scrutin présidentiel ou ils sont réapparus. Il faut plutôt y voir la partie émergée d ’une géopolitique bien Russe qui use et abuse de la propagande et des usines à trolls.

L ’élection présidentielle au Sénégal est devenue une partie d ’échec à l ’échelle mondiale, peu perceptible de prime abord et, qu ’on pourrait qualifier de diplomatie agissante. L ’émoi suscité par le report du scrutin à eu des retentissements bien au-delà de la sphère politico-médiatique locale. L ’intervention de Washington et Paris s ’est fait entendre, Dakar ne doit pas et ne peut basculer du côté obscure de la démocratie. Moscou n’est pas absente de la scène politique Sénégalaise, elle fait flotter son drapeau au beau milieu de la capitale tout en évitant en pareille circonstance le discours impérialiste et hégémonique. D’aucuns usent de leurs pouvoirs d ’injonction ou de propagande médiatique “pour le respect du calendrier électoral”, la “liberté d’exprression”, tandis que d ’autres choisissent d’agir par personnes interposés pour des desseins inavoués mais souvent d ’ordres militaires, pétrolier et/ou gazier.
Cette élection présidentielle de 2024 pose une question existentielle au prochain Président de la république: Comment prospérer et assurer sa souveraineté dans un monde globalisé?
On dit que la géostratégie consiste à étudier les implications politiques et guerrières de situations géographiques (ressources naturelles, espaces frontaliers, espaces maritimes). Ces espaces bien que n ’étant pas structurellement stratégiques peuvent le devenir dès lors que le contexte politique, social ou économique évolue. Donc, ce petit pays géographiquement parlant, le Sénégal, voit son contexte évoluer et devenir le terrain de jeux de grandes influences. Cette élection est une étape décisive dans la perspective de positionnement géostratégique et géopolitique de certains pays, eu égard aux relations entretenues avec le Sénégal. Les accords de défense et de coopération militaire, la question de l ’approvisionnement ou de la souveraineté énergétique, la question sécuritaire dans la zone Ouest Africaine, sont autant de sujets d ’importance capitales qui interpellent nos présidentiables pour ce scrutin. Ces questions intéressent dans une moindre mesure mais non moins importante, Londres, Berlin, Paris, Moscou, Alger, Washington, Rabbat ou Nouakchott.

Allô Dakar, ici Moscou.

Moscou est résolument engagée à changer la dynamique géopolitique en Afrique et, cela s ’intensifie sur le plan militaire en Afrique de l ’ouest. En 2023, le Sénégal et la Russie ont signé des accords militaires inattendus; défense, formations de nos militaires et ventes d ’armes. Rien que ça ! Excusez du peu, suffisamment en tout cas pour susciter le courroux de la France, dont l ’influence au Sénégal est de plus en plus malmenée par le Président Macky SALL. A chaque occasion, ce crime de lèse-majesté ,comme bien d ’autres perpétrés contre les intérêts français nous vaut une réprimande. Aussi, penser que le bashing médiatique français, suite au report de l ’élection est une réponse du berger à la bergère va de soit. Quelle soit officielle ou officieuse, l ’influence russe semble bien réelle et elle n ’entend pas ce limiter qu’au domaine militaire. L ’exploitation de nos hydrocarbures et le gaz notamment n ’est pas en reste dans ce qui pourrait faire l’objet d ’accord entre Moscou et Dakar.

Ce qui se joue dépasse la perspective des revenus tant espérés que nous “Gorgorlous” attendons de l ’exploitation du gaz. Dakar est devenue une zone
d ’influence géostratégique après avoir finit de convaincre par sa diplomatie et Moscou entend bien y faire flotter son drapeau.

A défaut de pouvoir imposer un embargo durable ou contrôler l ’approvisionnement en gaz russe de l ’Europe via les gazoducs Nord Stream, Moscou semble opter pour le contrôle des infrastructures dans les pays producteurs comme le Sénégal. Ceci, notamment à travers le spécialiste russe des pipelines TMK, approché par les autorités sénégalaises en 2022. Mais l ’Europe doit assurer sa fourniture en GNL et ainsi échapper aux contingences Russe et le fait savoir jusqu’ici. l ’Allemagne, première cliente du gaz Russe, voit son chancelier Olaf Scholz débarquer à Dakar en mai 2022 pour négocier et surtout s ’assurer de pouvoir garantir son approvisionnement ainsi que celui du marché européen en gaz.
En amont, au beau milieu de la tempête BP, Londres dépêche un navire de guerre de la Royal Navy à Dakar fin 2021, le HMS Trent est l ’un des cinq navire de patrouille qui opèrent dans les zones d ’importance critique pour le Royaume Uni. Londres en effet ne pouvait ignorer le différent entre BP et l ’état Sénégalais sur l ’exploitation du gisement de gaz Yaakar – Teranga au large des côtes sénégalaises. C‘est pas une menace, tout juste le flegme Britannique. Finalement, BP se retire de ce gisement et, son partenaire Américain Kosmos Energy le remplace pour détenir 75 % de participation. Entente entre Britanniques et Américains pour contrer l ’ogre Russe ? Peut-être, même si cela semble trop gros. Il faut se rappeler qu’en 2020, les USA ont octroyé une subvention (un don) de plusieurs centaines de millions au Sénégal pour financer l ’étude de faisabilité du gazoduc intérieur terrestre. De quoi manifester tout l’intérêt de Washington pour cette question. La percée Russe n ’est forcément pas vue d ’un

bon oeil par les Etats-Unis et, Washington n ’a pas manqué l ’occasion de mettre du sable dans notre couscous quand la géopolitique sénégalaise lui en a donné l’occasion avec le report de la présidentielle.

Outre mesure, la bataille d ’influence sur le gazoduc en eau profonde ne laisse pas Rabbat en reste. Cette dernière milite pour une coopération sud-sud dans le cadre du projet de construction d ’un gazoduc Nigeria-Maroc qui assurément va concurrencer le projet d ’Alger. L ’Algérie, un autre protagoniste et producteur de gaz qu ’on entend régulièrement dans la politique intérieure pour son soutien avéré ou non en faveur d’un homme politique de l ’opposition au Président Macky SALL. Cette élection présidentielle donne également l’occasion à Doha, autre pays producteur de gaz, de s’illustrer par son soutien effectif auprès d ’un autre candidat.

Diplomatie agissante pour les uns, géostratégie pour les autres, ce qui se joue est l ’oeuvre de forces organisées, tout au moins plus organisées que nous ne le sommes. Le nier n ’est pas faire preuve de real politique. Lorsque nous en aurons terminé avec ces histoires de mandats, de parrainages, de constitution et je sais quoi d ’autres, il sera encore temps d ’élire un Président conscient des enjeux du moment, sinon le réveil sera brutal d ’ici 2030. Ceux qui prétendent vouloir tenir entre leurs mains la destinée de ce pays et de son peuple, ceux la ont une grande responsabilité devant l ’histoire.
Point de poussal ma tok.

Amadou Manel FALL<27>fallamanel@gmail.com

Réunion ministérielle avec la communauté universitaire : Le Premier ministre prend 11 recommandations phares

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A l’issue de la réunion ministérielle consacrée à la concertation-revue avec la communauté universitaire du Sénégal, qui s’est tenue ce jeudi 22 février, dans un contexte où certaines universités du pays sont fermées depuis les manifestations violentes de juin dernier, notamment l’Ucad, le Premier ministre, Amadou Ba, a pris 11 recommandations, qui vont dans le sens d’apaisement mais surtout d’assurance vis-à-vis des acteurs. Il s’agit :

1. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités ;

2. Le Ministre de l’Enseignement supérieur en relation avec le ministre chargé des Finances prendra les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ;

3. Le Ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Électricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs. Il procédera à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation ;

4. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ;

5. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ;

6. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement ;

7. Le Ministre de l’Enseignement supérieur procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT ;

8. Le Ministre de l’Enseignement supérieur veillera à la mise en service diligente du Super calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs ;

9. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux ;

10. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;

11. Le Ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’Enseignement supérieur (EPES).

A noter que la rencontre, qui a duré plus de quatre tours d’horloge, a enregistré la présence des membres du gouvernement, les recteurs des universités, le corps enseignant, des syndicats, bref, tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

Macky Sall:  » Je ne vais pas démissionner… »

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Le chef de l’Etat Macky Sall a coupé court aux débat sur son éventuelle démission à la tête du pays si toute fois les élections présidentielles n’auraient pas lieu avant le 2 Avril coïncidant avec la date officielle de son mandat. «Il ne peut y avoir de démission dès lors que je viens au terme de ma mission. Mon mandat présidentiel prendra fin le 2 avril, et je continuerai d’exercer mes fonctions jusqu’à cette date», a présidé Macky Sall face à la presse ce jeudi.

 Le chef de l’Etat Macky Sall a par ailleurs souligner que le dialogue nationale est primordial pour trouver un consensus sur la date de l’élection.

« Je n’ai pas envie de faire l’objet d’une polémique stérile par rapport à des ambitions qui ne sont pas les miennes, surtout après tout ce que j’ai fait pour le pays comme effort pour le développement économique et social. Je considère avoir fini mon travail à la tête du pays . À la fin de mon mandat, il appartient à cette composante du dialogue et au conseil constitutionnel en dernier ressort de voir comment on peut aborder la suite du processus. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’ y aura pas de vide, parce qu’on ne peut pas laisser le pays sans président. Attendons ce dialogue et elle définira la suite. La date de l’élection aurait pu être fixée, mais c’est impossible dans la mesure où les arguments des uns et des autres ne sont pas encore réunis», a-t-il décrété.