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lundi, octobre 7, 2024

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On sait pourquoi Me Aïssata Tall Sall s’est absentée lors du dialogue national ce lundi

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La ministre de la Justice garde des sceaux, Me Aïssata Tall Sall, a été notablement absente du pays, suscitant des interrogations jusqu’à récemment. Lors de l’ouverture du dialogue national initié par le président Macky Sall, une révélation a été faite concernant son absence. Le président a annoncé que c’est Ismaïla Madior Fall, ministre des Affaires extérieures, qui va gérer l’aspect juridique des questions liées au dialogue. La raison de cette absence a été clarifiée par Me Aïssata Tall Sall elle-même. Elle a exprimé qu’elle se trouve actuellement à Kuala Lumpur, en Malaisie, pour recevoir le « The Muslim World Rania Award ».

Elle a partagé avec fierté que ce prix récompense et célèbre le leadership et l’influence des femmes musulmanes à travers le monde. La ministre a souligné que cette récompense n’était pas seulement une reconnaissance de ses efforts personnels mais aussi ceux de toutes les femmes du Sénégal et d’Afrique. Elle a spécifiquement dédié ce prix aux jeunes filles africaines qui font face aux défis de la vie avec courage et détermination.

Sur sur le site officiel des organisateurs, « The Muslim World Rania Award » est décrit comme une initiative visant à reconnaître et à valoriser les contributions des femmes à travers le monde musulman, mettant en lumière celles qui ont surmonté d’importantes difficultés pour atteindre le succès et l’excellence dans leurs domaines respectifs.

Dialogue National : Idrissa Seck aurait pris sa décision, son mandataire explique (Vidéo)

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Le dialogue national, convoqué par le président sénégalais Macky Sall dans le but de discuter de la date de l’élection présidentielle et de l’après 2 février, date de fin de son mandat, se tiendra sans la présence d’Idrissa Seck, leader de Rewmi. Cette absence, initialement non anticipée, marque un tournant notable dans les préparatifs de cet événement politique d’envergure.

Abdou Diouf Diagne, journaliste à la TFM, a rapporté que Idrissa Seck a formellement refusé de participer au dialogue national. Diagne a précisé que, selon les informations disponibles, « Idrissa Seck ne viendra pas » tandis que « Mahammed Boun Abdallah Dionne, lui, va assister au dialogue ». Cette décision d’Idrissa Seck a provoqué des interrogations sur ses motivations et l’impact potentiel de son absence sur le dialogue politique au Sénégal.

En réponse aux spéculations, Ass Babacar Gueye, mandataire d’Idrissa Seck, a clarifié la position de son candidat lors d’une intervention sur les ondes de la TFM. Gueye a expliqué que Seck « n’a pas reçu d’invitation et ne l’a pas commissionné pour retirer l’invitation. Ce serait surprenant qu’il y aille (..], Ceux qui ont écouté son discours connaissent sa position sur le dialogue, notre candidat a estimé que le dialogue doit être organisé par le futur Président, mon avis personnelle c’est que, comme l’a dit le Conseil constitutionnel, le président doit seulement fixer une date pour l’élection ».

L’absence annoncée de Seck au dialogue national soulève des doutes sur la représentativité et la légitimité de cette initiative présidentielle, surtout que seulement deux des dix-neuf candidats validés par le Conseil constitutionnel y participeront, à l’exception notable des membres du camp de Macky Sall. Cette situation pourrait inciter à s’interroger sur l’utilité et l’efficacité du dialogue national dans son format actuel.

Président Macky Sall : « S’il n’y a pas de consensus, le Conseil constitutionnel va désigner mon remplacant à partir du 2 avril »

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Le Président de la République, Macky Sall a, lors de sa synthèse de clôture du Dialogue national, ouvert ce lundi à Diamniado, remercié l’ensemble des participants. Il a indique que de depuis quelques temps, les plus grands journaux du monde ont mobilisé leurs équipes au Sénégal. Et les populations d’ici et d’ailleurs, sont en train de suivre la situation politique du pays. Le Président Macky Sall a aussi exhorté, à prendre en compte les évènements religieux, dont le ramadan. Il a engagé tous les députés de l’Assemblée nationale, à travailler davantage pour l’adoption du projet de loi d’amnistie.

Président de la République, Macky Sall a déploré le fait que certains des plus grands journaux, aient retiré leurs équipes. Mais, d’autres plus patients, ont toujours gardé leurs équipes. Il reste convaincu qu’il n’auront pas ce qu’ils veulent voir. Le Président Sall, déplorant cet état de fait, a rappelé qu’on est plus dans un Sénégal qui ne disposait que l’arachide. Le pays dispose du pétrole et du gaz qui intéressent d’autres entités. Ces dernières, forces tapies dans l’ombre, n’attendent que des situations pour entrer en action.

Concernant la date de l’élection, le Président Macky Sall exhorte à prendre en compte les évènements religieux et le ramadan, pouvant entraîner une impossibilité de tenir des meetings. Mais, il prévient que certains parlent des candidats recalés ou spoliés. Maintenant, il appelle à un consensus. Et, il a annoncé la création de deux commissions, dont l’une portant sur la Constitution, qui doit être dirigée par le Ministre des Affaires étrangères Ismaïla Madior Fall. Seulement, il a souhaité que les participants soient raisonnables, en mettant en avant l’intérêt général. Après avoir recu les conclusion de ce dialogue, il promet de prendre le décret, appelant le corps électoral.

Par ailleurs, le Président Macky Sall a donné sa perception sur la loi d’amnistie. Assumant sa posture, il maintient sa volonté d’aministier l’ensemble des délits, datant de mars 2021 à 2024. Sur ce, il a exigé un dépassement. « Le gouvernement va adopter mercredi prochain, un projet de loi. J’engage tous les députés de l’Assemblée nationale, ceux de notre coalition et ceux de l’opposition, à travailler davantage pour l’adoption de ce projet de loi », a insisté le Président Sall. Pour conclure, il a précisé que s’il n’y a pas de consensus, il demanderait au Conseil constitutionnel de désigner son remplacant à la date du 2 avril 2024.

Macky Sall aux reporters étrangers : «Pliez bagages et décampez…»

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Plusieurs passants ont été agressés en plein jour et en direct dans les rues de Khandar, un quartier de Ouest-Foire à Dakar, la semaine dernière. Une insécurité extrême, décrite par des confrères lors d’un reportage et  dénoncée par les habitants de cette localité. 

 

 

« Suite à de récurrentes agressions constatées dans la quadrilatère Khandar, ancienne piste, vdn et les Almadies, la compagnie de Dakar a déployé un important dispositif, ce 25 février 2024 entre 05h et 08h. L’opération a entraîné plusieurs arrestations et le démantèlement de plusieurs abris de fortune », renseigne la gendarmerie nationale.

Bilan de l’opération: 72 personnes interpellées dont 26 femmes 68 sénégalais 03 Bissau guinéens, 01 Guinéen, 04 motos immobilisées 10 abris de fortune détruits. L’enquête est en cours et les opérations se poursuivent.

Dakaractu

Magal Darou Mousty : Ousmane Sonko a envoyé une forte délégation chez Serigne Abdou Mbacké

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Comme à l’accoutumée, le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko, a envoyé une forte  délégation  à l’occasion de la célébration du Magal de Darou Mousty, ce lundi 26 février 2024. La cérémonie  de ce rassemblement spirituel  s’est déroulée en présence de membres du parti, Birame Souleye Diop, Dr Cheikhouna Bèye, entre autres. Ces derniers ont  été reçus avec les honneurs par Serigne Abdou Mbacké, khalife de Baye Cheikh Khady.

La délégation arrivée vers 13 h à Darou Mousty, Cheikh Thioro Mbacké et ses camarades de parti  ont passé la journée avec le guide religieux proche d’Ousmane Sonko avant d’effectuer son “ziarra”.
 
En effet, Serigne Abdou Mbacké à travers son porte-parole a dit toute sa satisfaction à l’endroit d’Ousmane Sonko et ses collaborateurs  avant de  les inviter à plus de persévérance dans ce combat entamé au nom du peuple. Il a aussi prié pour le leader détenu au Cap manuel.
 
La  délégation a achevé sa tournée dans la cité sainte de Mame Thierno, en participant au symposium annuel organisé par Serigne Abdou Mbacké.

Affaire Baïdy Amar: Sa copine algérienne , un couple et un chauffeur arrêtés

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Le commissariat du Plateau a procédé à l’arrestation de quatre personnes qui étaient avec Baïdy Amar avant son décès.

Il s’agit de M.H.H de nationalité algérienne qui avait quitté son pays natal pour rendre visite à son petit ami Baïdy Amar au Sénégal.
Z.F, ami de ce dernier ( Baïdy) et sa copine de nationalité étrangère ont été interpellés ainsi que leur chauffeur A.M.
 
Que s’est-il passé ?
 
Baïdy Amar et son ami Z.F avaient pris en location un véhicule au niveau d’un parking pour se rendre à Sendou dans le département de Rufisque. Ils étaient chacun avec sa copine pour se la couler douce.
 
Après leur retour à Dakar vers 08h du matin, Baïdy Amar s’est écroulé dans l’appartement. Et, son ami Z.F a tenté de le réanimer, mais sans succès.
 
La police a saisi un sachet contenant de la cocaïne dans l’appartement selon des sources de Seneweb.
 
Actuellement, la copine de Baidy de nationalité algérienne, Z.F et sa petite amie ont été placées en garde à vue pour usage de drogue ainsi que leur chauffeur.
 
Selon des sources de Seneweb, Baïdy Amar a été interné dans une structure sanitaire située à Mbao à cause de sa dépendance à la drogue.

Ouverture de la 13e conférence ministérielle de l’OMC: Des enjeux majeurs pour le Sénégal…

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La cérémonie officielle a été l’occasion de consacrer l’adhésion de deux nouveaux membres à l’OMC : Les Comores et le Timore Leste.

Pour le Sénégal, cette rencontre internationale regorge plusieurs enjeux liés entre autres, à la facilitation des négociations pouvant davantage participer au rayonnement commercial du pays.

Fallou Mbow Fall, 1e conseiller de la mission permanente du Sénégal à Genève fait le point, dans la vidéo ci-dessous.

Macky Sall : « La date sera fixée par décret, quelles que soient les agitations des uns et des autres »

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« Je n’ai qu’un objectif, en convoquant ce dialogue : trouver un consensus pour une crédibilité du scrutin sous l’observation nationale et internationale », a expliqué le chef de l’État pendant  son  discours d’ouverture à la cérémonie du dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf.

Macky Sall a tenu à rappeler que la date sera déterminée par décret, quelles que soient les agitations des uns et des autres. « Ceux qui ont refusé de répondre à ce dialogue ne le font qu’à eux-mêmes, pas au président de la République ».

Revenant sur la date de l’élection présidentielle, il persiste sur le fait qu’elle va se tenir  avant l’hivernage, dans les meilleurs délais. À travers le dialogue, le mécanisme approprié pour garantir la continuité de l’État de droit sera trouvé dans la paix.

Il ajoute que « le gouvernement travaille pour une parfaite organisation de l’élection ». Il a invité les politiques à s’élever à la hauteur du Sénégal pour une grandeur, un dépassement, le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la poursuite des efforts de développement.

Attention, ne nous trompons pas de combat ! Par Ousseynou Ly Pastef

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Certains ont dû certainement noter un mutisme de ma part sur la situation politique du Sénégal. Nombreuses ont été les sollicitations médiatiques auxquelles je n’ai pas répondues favorablement car préférant observer la situation actuelle et ses évolutions. A cela s’ajoute, avant toute communication de ma part, une prise d’informations ou une appréciation de la sincérité des uns et des autres dans ce combat dit « Combat de principe » et d’autres informations que je jugeais capitales.

C’est en ce jour, 25 février 2024, qui devait être le moment de l’expression populaire à travers les urnes, que je décide de vous adresser ma modeste lecture, à la lumière des événements, de la situation tirée de mes convictions et de mon engagement à servir une cause noble sans compromission des principes et de l’objectivité qui encadrent toutes nos actions. En m’engageant en politique, je m’étais juré d’être sincère quels que soient les enjeux et la gravité du momentum politique et d’assumer mes positions et postures quelles que soient les conséquences qui en découlent.

Pourquoi avons-nous créé et promu le parti politique PASTEF ?
Tout naturellement quand on crée un parti c’est pour conquérir et exercer le pouvoir par les voies démocratiques. Je rappelle que la posture de combat de PASTEF durant ces trois dernières années n’était dû qu’aux différents assauts venant du régime et auxquels nous avons résistés pour que le projet demeure et parvient à la consécration en 2024.

Jamais le pouvoir de Macky n’a cessé d’essayer d’anéantir ce projet en passant par des complots les uns plus mesquins que les autres. Nous sommes passés par quatre feux pour en arriver là : participer à l’élection présidentielle de 2024. N’est-ce pas là déjà une victoire ?

Le président Ousmane SONKO a été un véritable stratège pour qu’on en arrive là. Pour se faire il s’est départi de toute émotion et de tout autre sentiment de haine envers ses persécuteurs afin que ceci n’altère pas sa vision des choses sinon aujourd’hui toute cette stratégie échouerait. Voilà une voie à suivre si nous voulons atteindre notre objectif à savoir accéder au pouvoir et changer les choses pour le grand bonheur de nos compatriotes.

Que cela soit claire ! Je n’appelle à aucune impunité envers tout persécuteur. Mais la lucidité et la sérénité doivent nous guider désormais à sortir indemne de cette situation. Après cette première victoire à savoir avoir un candidat à l’élection et d’être en bonne posture pour la victoire finale, il nous faut faire preuve d’une grande délicatesse pour déjouer les autres schémas politiques officieux en cours, venant d’une partie du régime mais appuyée par une certaine opposition et d’une certaine société civile qui préférerait avoir encore Macky Sall au pouvoir que de voir Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye lui succéder.

Oui je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile préféreraient le statuquo d’une situation profitable à un coup de force militaire que de voir PASTEF prendre le pouvoir en 2024.

Pour eux, déjà au crépuscule de leur carrière politique ou de leur « militantisme citoyen », comme ils le réclament, ce sera la fin des privilèges, passe-droits et autres libéralités qu’ils tiennent du régime même quand ils font semblant de s’y opposer.

Si le président Macky Sall est en train de dérouler son agenda actuel c’est parce qu’il a bien des soutiens de principe officieux venant de certains acteurs. Alors pourquoi devrait-on, encore une nouvelle fois, être l’agneau du sacrifice ?

Certains qui se disent aujourd’hui à cheval sur les principes de démocratie et d’État de droit sont ceux qui gardaient le silence quand le PROS et PASTEF étaient persécutés et dépouillés de tous leurs droits en violation de la constitution et des lois ?

Les principes, la démocratie et l’Etat de droit n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant.

Comment comprendre depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qu’il n’y a toujours pas cette mobilisation populaire politique autour des questions essentielles ? Ou bien c’est PASTEF seulement qui est un parti politique dans ce pays ?

Comment dix-neuf candidats qui se disent tous majoritaires pour remporter l’élection présidentielle n’arrivent toujours pas à imposer le rapport de force sur le terrain à Macky Sall ?

Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée. Le reste n’est que de la comédie. Donc pour une fois, PATRIOTES, refusons de servir de dindon de la farce politique qui se joue loin des caméras des conférences de presse et autre déclarations symboliques.

Cela commence par nous faire croire que si Ousmane Sonko sort de prison dans ces moments c’est qu’il aura compromis son combat.

C’est faux ! Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons besoin du pdt Sonko dehors pour mener les troupes et battre campagne aux côtés de notre candidat. En plus de sa libération, celle de tous les détenus politiques également fera beaucoup de bien à leurs familles et proches qui souffrent de leur absence.

Si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu. Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas.

Président Sonko, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais, vous avez toute la légitimité pour le faire. Vous avez le leadership pour indiquer la voie de sortie de crise pour l’intérêt général et vous saurez parler aux Sénégalais en assumant, comme toujours, votre posture faite de patriotisme, de désintéressement et de vérité.

Que Macky Sall décide d’organiser les élections avant le 02 avril ou bien au-delà, nous devons refuser d’être les perdants pour une énième fois car loin de nous se dessinent encore des reconfigurations politiques auxquelles on veut nous éloigner en nous demandant de rester sur les « principes ».

Patriotes, pour une fois, ne suivons pas notre haine envers le régime. Contrairement à certains, nous ne voulons pas de poste dans un gouvernement ou de prébendes mais nous voulons que ce projet arrive au pouvoir en 2024 et disposer des leviers politiques pour servir nos compatriotes.

Ne tombons pas dans les panneaux des « principes présents » qu’on dresse devant nous pour nous mettre aux arrêts politiques. Faisons appel à notre lucidité et intelligence politique pour sortir indemne des schémas politiques qu’on veut encore nous imposer sous forme de combat de principe. Refusons cela !

Je précise que mon propos n’engage que moi et n’est imputable ni à PASTEF et ni à la coalition Diomaye Président.

Ousseynou Ly
Citoyen avant d’être militant

Cedeao: Les sanctions économiques contre la Guinée et le Mali levées

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Au lendemain de l’annonce de la levée de sanctions contre le Niger, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedéao) a annoncé dimanche la levée de sanctions économiques contre la Guinée et de certaines sanctions contre le Mali.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a précisé dimanche 25 février dans un communiqué lever les sanctions financières contre la Guinée ainsi que des restrictions contre le Mali, après avoir annoncé la veille la levée d’une grande partie des sanctions contre le Niger.

Dans un communiqué publié dimanche, la Cédéao a déclaré « lever les sanctions financières et économiques à l’encontre de la République de Guinée » et « lever les restrictions sur le recrutement des citoyens de la République du Mali pour des postes au sein des institutions de la Cedeao ».

Le Burkina Faso, qui fait partie des quatre États dirigés par des régimes militaires depuis 2020, lui aussi soumis à des sanctions de la Cédéao, n’est pas mentionné dans le communiqué final de l’organisation régionale.

Cette dernière avait convoqué samedi un nouveau sommet extraordinaire afin de discuter de « la politique, la paix et la sécurité dans la République du Niger », ainsi que « les récents développements dans la région ».

La levée de sanctions contre la Guinée et le Mali n’avaient pas été précisée lors de l’allocution finale d’Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cédéao samedi en fin de journée.

En Guinée, le gouvernement dissout lundi dernier

En Guinée, la Cédéao avait interdit les transactions financières avec ses institutions membres un an après l’arrivée au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021.

Lundi, le chef de la junte a annoncé par décret la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022.

Au Mali, qui a connu deux coups d’État en 2020 et 2021, le bloc régional avait imposé des sanctions économiques et financières qu’il avait levées en juillet 2022, quand la junte au pouvoir avait annoncé son calendrier de transition.

La Cédéao « a décidé de lever avec effet immédiat » les plus lourdes sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir à Niamey d’un régime militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet, a annoncé Omar Alieu Touray samedi après-midi.

Les frontières et l’espace aérien nigérien seront rouverts, les transactions financières entre les pays de la Cédéao et le Niger de nouveau autorisées, et les avoirs de l’État nigérien dégelés, « pour des raisons humanitaires », a-t-il déclaré.

Les dirigeants militaires à Niamey sont également autorisés à voyager à nouveau. « Des sanctions individuelles et politiques restent en place », a-t-il ajouté sans donner plus de précisions.

Avec AFP