22.9 C
New York
lundi, octobre 7, 2024

Buy now

spot_img
Accueil Blog Page 16

Loi d’amnistie : le Forum civil appelle le gouvernement à situer les responsabilités

0

Le Forum civil, se disant opposé au projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, appelle plutôt le gouvernement à situer les responsabilités sur cette question.

Dans une déclaration parvenue mardi à l’APS, le Forum civil appelle le gouvernement et la justice du Sénégal à “situer d’abord les responsabilités” relativement à ces évènements, pour poser le “socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable”.

Le chef de l’Etat a fait part, lundi, à Diamniadio, de sa décision d’adopter, mercredi, en Conseil des ministres, un projet de loi d’amnistie des faits ayant trait aux évènements politiques survenus dans le pays entre 2021 et 2024, lequel sera bientôt soumis à l’Assemblée nationale.

“Dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale dès ce mercredi après son adoption en Conseil des ministres, d’un projet de loi d’amnistie générale sur les faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024”, a-t-il déclaré à l’ouverture du dialogue national devant notamment arrêter une nouvelle date à la présidentielle initialement prévue pour se tenir le 25 février dernier avant d’être reportée sine die.

Plusieurs leaders politiques, principalement de l’opposition, ont désapprouvé, la proposition d’une “loi d’amnistie générale des faits se reportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024”.

‘”Le Forum civil, section sénégalaise de Transparency International, demande que des enquêtes transparentes et indépendantes soient diligentées pour situer les responsabilités sur les +faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024+”, lit-on dans sa déclaration.

Il réclame par ailleurs que “des enquêtes approfondies soient menées sur le système de recrutement des personnels de défense et de sécurité et les formations qui leur ont été dispensées de 2020 à nos jours”.

De même le Forum civil fait-il part de son souhait de voir la presse et des initiatives citoyennes continuer à “collecter toute preuve permettant de faire jaillir la vérité”, tout en appelant les parlementaires à refuser de “s’engager dans [la] voie sinueuse et compromettante que trace ce funeste projet de loi”.

Le Forum Civil considère cette initiative “inappropriée du président de la République, comme une volonté manifeste d’ensevelir la vérité [et] de balafrer durablement l’image du Sénégal, en consolidant le règne de l’impunité”.

“Pour ces motifs, le Forum civil dénonce avec vigueur le projet de loi d’amnistie proposé par le président de la République”, faisant valoir que durant la période visée, à savoir entre 2021 et 2024, “des Sénégalais et des Sénégalaises ont vécu la terreur des violences extrêmes”.

Il s’y ajoute que durant cette période, le secteur économique “a été violemment impacté et des centaines de personnes, violentées, emprisonnées et plusieurs tuées. L’image du Sénégal en a pris un sérieux coup. Les familles sont dans le désarroi et l’angoisse permanents”, souligne l’antenne sénégalaise de Transparency International.

“Le Forum civil rappelle aussi avoir reçu des victimes qui ont témoigné avoir subi des actes de tortures, de la part des forces de défense et de sécurité, des pratiques bannies par l’Etat de droit et l’esprit des lois de la République”, peut-on lire dans cette déclaration.

Selon le Forum civil, “les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024”.

GUINÉE : le nouveau Premier ministre réagit à sa nomination

0

Nommé Premier ministre de Guinée hier soir, 𝗔𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗢𝘂𝗿𝘆 𝗕𝗔𝗛 a réagi à sa nomination. Ces propos sont relayés par Guinéenews.

Le domicile de BAH Oury a refoulé du monde cette nuit après sa nomination au poste de Premier ministre par le Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya. Devant une foule venue célébrer sa nomination à son domicile situé à Lambanyi dans la commune de Ratoma, le nouveau Chef du Gouvernement de Transition a donné sa première réaction. L’économiste et homme politique a tenu un discours dans lequel il a appelé le peuple de Guinée à garder de l’espoir.

« Nous avons une lourde charge… »

« Suite à ma nomination comme Premier ministre Chef du Gouvernement, cela veut dire, ce n’est pas la personne de BAH Oury qui importe, c’est la fonction que j’incarne. Cette fonction est dédiée à ce que vous puissiez avoir de l’espoir et gardez de l’espoir pour que demain soit mieux qu’hier.

Nous avons une lourde charge et nous avons de ce point de vue au niveau de la population et au niveau de tous les acteurs surtout au niveau des plus jeunes, de faire preuve de beaucoup plus de responsabilités. C’est pour que nous puissions de la manière la plus sereine travailler pour redresser notre pays et permettre à tout le monde d’espérer pour demain. »

Portrait d’Ousmane Yara : Le Diplomate Multicarte au Cœur des Négociations Politiques

0

Ousmane Yara, un homme d’affaires malien prospère, est devenu le centre de l’attention ces derniers jours en raison de son rôle présumé dans les négociations entre le président sénégalais Macky Sall et son principal opposant, Ousmane Sonko. Résidant entre Conakry et Lagos, Yara possède des liens étroits avec de nombreuses capitales de la sous-région ouest-africaine. Sa particularité réside dans son amitié avec des chefs d’État tels que Wade, Buhari, ATT, Macky Sall et Alpha Condé, qui font partie de son cercle intime. Ces dirigeants ont souvent sollicité les services de Yara pour résoudre des situations délicates, faisant de lui un acteur influent de la diplomatie parallèle.

Yara entretient une relation privilégiée avec le président nigérian actuel, Bola Tinubu, et aurait même contribué à convaincre Tinubu d’annuler un voyage à Dakar suite au report de la présidentielle sénégalaise et aux violences qui ont éclaté. En tant qu’initié des coulisses politiques, Yara s’invite fréquemment à la table des chefs d’État et dispose d’un impressionnant carnet d’adresses. Sa capacité à désamorcer des crises est illustrée par son rôle dans la préservation de la stabilité électorale au Sénégal en 2019, où il a contribué à persuader Me Abdoulaye Wade de revenir à des positions plus conciliantes.

L’homme aux multiples talents n’est pas étranger à la scène internationale, puisqu’il sert actuellement en tant qu’ambassadeur de l’Union africaine pour l’Agenda 2063. Sa récente clarification des relations amicales entre Bola Tinubu et l’ancien président guinéen Alpha Condé, ainsi que l’explication autour d’un voyage en hélicoptère qui a suscité des théories du complot, témoignent de son rôle de médiateur et de communicateur dans les affaires complexes de la région.

Cependant, des controverses récentes remettent en question la version officielle des événements. Des allégations ont émergé concernant la citoyenneté guinéenne supposée de Tinubu, alimentant les spéculations et les débats sur la légitimité de sa candidature et de sa victoire à la présidentielle. Certains critiques remettent en question la validité des titres honorifiques décernés à Tinubu par Conde, suggérant que cela pourrait être lié à des motifs politiques plus complexes.

Les développements récents suscitent des interrogations sur la nature des liens entre Ousmane Yara, Bola Tinubu et les dirigeants politiques de la région. Alors que Yara se présente comme un diplomate et un médiateur, son rôle dans les coulisses et son influence dans les négociations politiques soulèvent des questions sur la transparence et les motivations qui animent les acteurs politiques de la région. La saga continue d’évoluer, laissant le public dans l’expectative quant aux prochains rebondissements de cette histoire politico-diplomatique aux multiples facettes.

 

( Les News )

La Controverse Autour de l’Exclusion de l’Affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko de la Loi d’Amnistie : Silence, Deals et Position des Députés Pro-Sonko »

0

Le récent dialogue politique au Sénégal a mis en lumière une controverse majeure liée à la proposition de loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall. Cette loi devrait couvrir les événements survenus entre 2021 et 2024, mais le ministre des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, a précisé que l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko ne serait pas incluse, malgré son occurrence dans cette période.

Le Contenu de la Loi d’Amnistie :
Selon Ismaila Madior Fall, la loi d’amnistie cible spécifiquement les faits liés aux manifestations, excluant ainsi des affaires telles que celle impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr. Cependant, cette exclusion a suscité des interrogations et des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité de cette démarche.

Silence de l’Ex-PAstef de Ousmane Sonko :
Un aspect intrigant de cette situation est le silence apparent de l’ex-PAstef (personnel de sécurité et de travail du président) d’Ousmane Sonko. Les observateurs se demandent s’il y a un accord tacite entre Sonko et les autorités, justifiant le mutisme de ses partisans sur la question de l’amnistie. Cette absence de déclaration pourrait être interprétée comme une stratégie politique ou, au contraire, comme un signe d’un possible accord en coulisses.

Deal ou Pas de Deal :
La question centrale qui préoccupe de nombreux citoyens est de savoir si un accord a été conclu entre Ousmane Sonko et le gouvernement. Les spéculations vont bon train, certains suggérant un compromis politique tandis que d’autres considèrent que l’exclusion de l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko de la loi d’amnistie est une mesure légitime pour garantir une justice équitable.

Position des Députés Pro-Sonko à l’Assemblée Nationale :
Une autre dimension importante de cette controverse concerne la position des députés pro-Sonko à l’Assemblée nationale. La question de savoir s’ils voteront contre l’amnistie des manifestants, en signe de protestation contre l’exclusion de l’affaire Sonko de la loi, demeure incertaine. Cela pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique du pays.

La controverse autour de l’exclusion de l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko de la loi d’amnistie soulève des questions cruciales sur la justice, la transparence et la politique au Sénégal. Le silence de l’ex-PAstef, les spéculations sur un éventuel accord, et la position des députés pro-Sonko ajoutent des nuances complexes à cette situation déjà délicate. Les prochains développements seront cruciaux pour comprendre pleinement les enjeux et les motivations qui entourent cette décision gouvernementale.

Leral.net

Outre la loi d’amnistie, Macky Sall va offrir à Karim Wade la révision de son procès

0

Le Président de la République, Macky Sall, va présenter en Conseil des ministres un projet de loi d’amnistie couvrant les événements de mars 2021 à 2024. Selon des informations rapportées par Le Quotidien, ce projet inclut également une proposition pour la révision du procès de Karim Wade, condamné à six ans d’emprisonnement pour enrichissement illicite avant d’être gracié en 2016. Le Parti démocratique sénégalais (Pds), qui a longtemps réclamé cette révision, considère cette initiative comme une bénédiction.

Macky Sall a affirmé que le vote de la loi d’amnistie est un « engagement personnel ». Ce projet de loi, en plus de traiter des faits de mars 2021 à 2024, propose la révision du procès de Karim Meïssa Wade. Cette démarche vise à rallier le Groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement à sa cause, dans l’espoir de sécuriser l’adoption de la loi par une Assemblée nationale fragmentée. L’ajout de cette clause devrait faciliter le passage de la loi avec l’appui des libéraux, qui disposent de 24 députés, malgré les incertitudes concernant le soutien de Mamadou Lamine Diallo.

Le Président Macky Sall cherche à consolider une alliance avec ses anciens camarades politiques, malgré la fin prochaine de son mandat. Le rapprochement entre les deux camps a été manifeste, notamment après les dernières élections législatives qui ont vu l’érosion de la majorité mécanique du gouvernement et l’entrée significative de l’opposition dans l’Hémicycle. Cette nouvelle mesure répond à une demande du Pds pour la révision du procès de Wade-fils, une question déjà évoquée lors du précédent dialogue politique.

Ndiaga Sylla : « Un compromis pour éviter l’imbroglio ! »

0

Le Président M. Sall dévoile son dernier jeu : diversion, amnistie, décrispation, division. Face à l’adversaire désemparé, il serait judicieux d’étudier les stratégies de contournement.

Il y a trois hypothèses :

1. Le Président de la République décide de quitter le pouvoir le 2 avril (il n’a pas besoin de démissionner). Dans ce cas, le Président de l’Assemblée nationale, conformément à la procédure prévue par l’article 41, saisit le Conseil constitutionnel qui constate la vacance du pouvoir et l’installe pour qu’il assure l’intérim. Le processus électoral est repris avec le dépôt des candidatures et la tenue de l’élection en juin 2024. Cependant le Conseil constitutionnel pourrait créer une jurisprudence pour ordonner la poursuite du processus électoral avec les mêmes candidats.

2. Le Président communique au Conseil la nouvelle (2 juin 2024). Le Conseil la rejette et ordonne la tenue de l’élection avant la fin du mandat du Président en exercice. Il convient de noter que l’on s’approche de l’impossibilité de respecter cette échéance.

Dans cas, le Conseil pourrait exiger l’application de la suppléance à partir du 2 avril 2024 et la poursuite du processus.

3. Le Conseil accepte la nouvelle date fixée par le Président et applique les dispositions de l’article 36 qui prévoit que ce dernier reste en fonction jusqu’à la passation du pouvoir avec le Président élu. Le Conseil pourrait aussi exiger que la suppléance soit assurée.

Voilà l’imbroglio dans lequel le Président veut installer le pays pour atteindre son objectif de rebattre les cartes ou de perturber le processus démocratique.

Dès lors, l’ancrage du Sénégal à l’État de droit, aux principes et valeurs démocratiques est mis à rude épreuve.

Que faire ?

L’attachement à la paix, la stabilité et la cohésion nationale interpelle tous les patriotes.

C’est pourquoi face à son attitude, la meilleure réponse consiste à trouver un compromis pour la poursuite du processus électoral et la tenue du scrutin entre les dimanche 5 mai et 2 juin 2024.

J’invite les candidats et toutes les forces vives à refuser la confrontation à laquelle nous pousse le Président sortant.

Le 27 février 2024

Ndiaga SYLLA,

Président du Dialogue Citoyen

Comment nous prenons en charge les détenus dits politiques ? (Fatima Mbengue)

0

La libération des détenus dits politiques se poursuit. Après Dakar, Mbour, Tamba, ce mardi 9 détenus ont été libérés à Ziguinchor renseigne Fatima Mbengue, présidente de la commission sociale mise en place par l’Ex parti Pastef pour assister ces ex détenus.

Elle confirme que beaucoup de détenus ont été libérés, à l’heure où nous écrivons ces lignes, « on est à peu près à 400 libérations au niveau national », renseigne Fatima.

 

 

Fatima Mbengue explique qu’il y a un élan de solidarité, après la libération de ces détenus à travers la commission sociale qu’elle dirige. « Un numéro a été mis sur les réseaux sociaux. Tous les corps de métiers n’ont pas arrêté de nous appeler : des psychologues, des médecins, des entrepreneurs, bref des gens qui veulent aider. Là, on est en train de travailler cas par cas pour voir comment on peut les assister », déclare Fatima au téléphone de Senego.

 

 

Pour l’instant, dès leur sortie de prison, « nous leur remettons de l’argent pour le transport et nous leur demandons après s’être reposés de passer dans les structures sanitaires, où nous sommes en partenariat pour leur prise en charge« , poursuit-elle.

Elle se soucie également de leur réinsertion sociale et demande à ce que ces détenus soient indemnisés. « Nous faisons tout pour les prendre en charge médicalement. La prochaine étape sera leur réinsertion. Il y a aussi, le volet juridique, car nous estimons que ces ex détenus n’ont rien fait, on doit pouvoir les indemniser pour le préjudice qu’ils ont subi« , a-t-elle demandé.

DIALOGUE POLITIQUE – Qu’est-ce qui explique le fait que Serigne Ahmadou Badaoui, envoyé par Touba, n’ait pas été au parloir?

0

Beaucoup de Sénégalais ont désespérément attendu hier Serigne Ahmadou Badaoui Mbacké au parloir du dialogue après qu’il a été annoncé par le ministre Seydou Guèye.

on absence n’a , malheureusement, pas manqué de susciter des interrogations. Aujourd’hui, Dakaractu en sait un peu plus sur la non prise de parole de l’émissaire de Serigne Mountakha Mbacké . En effet, sorti honorer la prière du crépuscule, le chef religieux, nous apprend-on, n’a pu rejoindre la salle à cause de maux de tête terribles et insupportables. Malgré la prise de médicaments, la douleur n’a pu s’estomper . Ce qui l’a obligé à rebrousser chemin .

Abdou Karim Fofana, Ministre du Commerce: « L’agriculture contribue de manière significative à la sécurité alimentaire »

0

Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim FOFANA, a révélé que l’agriculture revêt une importance capitale dans les pays en développement. Non seulement, retient-il, elle est l’une des principales sources de revenus pour la majorité des populations. Et, elle contribue de manière significative à la sécurité alimentaire.

Les populations des pays en développement se trouvent de plus en plus confrontées à des risques d’insécurité alimentaire du fait des changements climatiques, d’un accès souvent limité aux facteurs de production. Mais aussi, des déséquilibres existant dans les différents accords commerciaux, liant les membres de l’organisation. C’est pour cette raison que le Sénégal, qui est en train de mettre en œuvre sa stratégie quinquennale nationale de souveraineté alimentaire, dont la première phase couvrira la période 2024-2028, soutient une réforme de l’Accord sur l’agriculture. Ladite réforme permet de réduire les asymétries existantes, en donnant la priorité aux questions, liées à la sécurité alimentaire et à la résilience.

 

D’après le Ministre, il s’agit notamment du soutien interne ayant des effets de distorsion des échanges, y compris sur le coton, du mécanisme de sauvegarde spéciale, de la détention de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire et des prohibitions et restrictions à l’exportation. Au-delà du programme de travail sur l’agriculture, il espère que les délibérations permettront d’aboutir à des solutions conjoncturelles qui pourraient contribuer à lutter efficacement contre l’insécurité alimentaire, sans préjudice de l’agenda de mesures structurelles sur lequel, ils se sont accordés.

 

Ainsi, le Sénégal est en faveur d’une exemption des prohibitions et restrictions à l’exportation des produits alimentaires de base, lorsque ces produits sont importés par les pays les moins avancés (PMA) et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires (PDINPA) pour leur consommation intérieure. Le Sénégal soutient également, à défaut d’une solution permanente sur la détention de stocks publics, l’extension de la clause de paix de Bali, adoptée le 7 décembre 2013, aux nouveaux programmes des PMA et des PDINPA.

Le Ministre du Commerce signale que le Sénégal s’associe aux déclarations faites aux noms des Groupes des PMA, africain, ACP et du G-33 et réaffirme sa disponibilité à s’engager de manière constructive dans les négociations. L’idéal, relève-t-il, est d’aboutir à des résultats probants dans le domaine de la sécurité alimentaire à l’issue de la présente Conférence Ministérielle.

Pêche, agriculture…: Le fort plaidoyer du ministre Abdou Karim Fofana à l’OMC

0

Abu Dhabi est depuis ce lundi, la capitale du commerce mondial. Face aux enjeux de plus en plus grandissants dans les échanges internationaux, chaque pays essaie de tirer son épingle du jeu. À la 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce, le Sénégal est venu avec des propositions fortes pour peser de tout son poids, dans les négociations. Ce mardi, celles-ci ont d’abord concerné les subventions dans le secteur de la pêche. L’accord en question, « ne devrait pas remettre en cause la souveraineté des membres dans leurs propres zones économiques exclusives », indique le ministre du Commerce.

 

Pour lui, « il importe d’exclure du champ d’application de l’Accord la pêche artisanale et la pêche à petite échelle, pour donner un espace politique suffisant aux pays en développement et les PMA en particulier, leur permettant de soutenir ce secteur vital pour leurs économies et l’équilibre social. »

Autre secteur à fort impact socio-économique: l’agriculture. Si elle a été au cœur des négociations, c’est parce-que les risques d’insécurité alimentaire guettent beaucoup pays.

 

Sur ce plan, le Sénégal « soutient une réforme de l’Accord sur l’agriculture qui permet de réduire les asymétries existantes en donnant la priorité aux questions liées à la sécurité alimentaire et à la résilience. Il s’agit notamment du soutien interne ayant des effets de distorsion des échanges, y compris sur le coton, du mécanisme de sauvegarde spéciale, de la détention de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire et des prohibitions et restrictions à l’exportation. »

Plus concrètement, Abdou Karim Fofana propose une « exemption des prohibitions et restrictions à l’exportation des produits alimentaires de base, lorsque ces produits sont importés par les pays les moins avancés (PMA) et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires (PDINPA) pour leur consommation intérieure. »

Les détails dans la vidéo ci-dessous.