18 C
New York
lundi, octobre 7, 2024

Buy now

spot_img
Accueil Blog Page 141

Bulletin unique, audit du fichier… : la Dialogue national se poursuit

0

Les parties prenantes sont arrivées à plusieurs points d’accord lors du Dialogue national. Mais les points de désaccords n’ont pas manqué. Ceux-ci concernent, notamment, le bulletin unique, l’audit du fichier électoral, la révision de l’article 87 de la Constitution, le cumul des postes de chef de l’État et chef de parti, l’accès aux médias d’État.

Ces sujets seront discutés au sein d’un comité de suivi mis en place par arrêté daté du 5 juillet et portant la signature du ministre de l’Intérieur, Antoine Diome. Bés Bi le jour, qui donne l’information, précise que toutes les parties prenantes du Dialogue national seront représentées dans le comité.

Le journal rapporte que les conclusions des travaux seront remises au ministre de l’Intérieur.

2024 : Aida Mbodji annonce sa candidature…

0

« J’accepte et déclare solennellement ma candidature à l’élection présidentielle de 2024 sous la bannière de l’Alliance nationale pour la démocratie And Saxal Liguey », a déclaré Aida Mbodji, ce dimanche, lors du congrès d’investiture de son parti.

« Nous considérons que ma candidature entre dans l’histoire tout en s’inspirant des valeurs essentielles », affirme-t-elle, mettant en avant le leadership féminin.

Elle révèle que les axes de son projet portent sur la restauration de l’État de droit et de la démocratie, la restructuration de l’économie, l’environnement, le développement et la sécurité entre autres…

Passeport, budget, sécurité… : les avantages réservés au futur chef de l’opposition

0

L’institution du statut de chef de l’opposition est l’un des points d’accord importants du Dialogue national. Après que son mode de désignation a été arrêté par la commission politique desdites concertations, ses prérogatives ainsi que les avantages attachés à sa fonction ont été précisés dans le projet de loi devant matérialiser cette nouveauté dans la vie politique et institutionnelle au Sénégal.

D’après Bés Bi, qui a consulté le texte, le chef de l’opposition a presque rang de président d’institution. À ce titre, détaille le journal, il a droit, notamment, à un passeport diplomatique, une immunité diplomatique et consulaire lorsqu’il séjourne à l’étranger, un service de sécurité, un budget conséquent «pour assurer le bon fonctionnement de ses services» et des locaux.

Le projet de loi indique que le chef de l’opposition est «invité à toutes ls cérémonies officielles de la République et traité avec les égards et honneurs dus à son rang». Il peut faire partie des délégations qui accompagnent le chef de l’État lors de ses déplacements à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Il est associé à l’accueil des hôtes de marque de la République, est consulté ou reçu par le Président chaque fois que de besoin et peut être envoyé par ce dernier en mission au Sénégal ou à l’étranger.

Le mandat du chef de l’opposition coïncide avec celui du président de la République. En cas d’empêchement définitif, de démission ou de décès, il est remplacé par le successeur désigné par son parti. S’il rejoint la mouvance présidentielle en cours de route, il perd automatiquement son statut. Et dans ce cas, le candidat arrivé troisième prend le relais.

Si ce schéma avait cours avant la présidentielle de 2019, Idrissa Seck, deuxième après Macky Sall, serait le chef de l’opposition, juste après le scrutin. Mais puisqu’il avait rejoint par la suite le camp présidentiel, il aurait ensuite perdu ce statut au profit de Ousmane Sonko, arrivé troisième lors de l’élection.

Uemoa : Levée des sanctions contre les Organes et Institutions du Mali

0

« Concernant le Mali, l’UEMOA a décidé de la levée de sa suspension de ses Organes et Institutions de l’UEMOA prise le 09 janvier 2022 », a-t-on lu dans le communiqué portant la signature du président en exercice, M. Mohamed Bazoum.

Macky Sall a rendu visite au Khalife général des Niassènes chez lui à Sébikotane

0

Après l’inauguration de la gare du Train express régional (TER) de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) hier samedi, le Chef de l’Etat a fait un tour chez le Khalife des Niassènes à Sébikotane. Sur le chemin du retour, Macky Sall a, en effet, rendu une visite de courtoisie à Serigne Mahi Niass.

Urgent – Présidentielle 2024 : Pastef investit Ousmane Sonko

0

Le parti Pastef-Les Patriotes double les bouchées en perspective de la Présidentielle de février 2024. Son unique et seul candidat, « le candidat du peuple », Ousmane Sonko, sera investi ce samedi à Dakar, à partir de 15 heures, au cours d’un méga meeting, rapporte un communiqué dudit parti.

Aliou Sané risque de retourner en prison

0

Le procureur de la République tient à envoyer Aliou Sané en prison 

Le procureur de la République a saisi la Chambre d’accusation du TGI de Dakar pour annuler la décision de mise en liberté provisoire d’Aliou Sané, coordonnateur de Y en a marre et vice coordonnateur du F24. Si la chambre d’accusation suit la requête du parquet lors de l’audience prévue ce mardi 11 juillet 2023 à 11h, un mandat de dépôt sera décerné pour Aliou SANÉ, pour l’envoyer en prison.

Le mouvement Y en a marre dénonce cette persécution contre son coordonnateur et promet de se battre énergiquement contre cet acharnement judiciaire dont l’objectif est d’étouffer toutes les voix dissidentes qui se lèvent pour la préservation de la démocratie et l’Etat de droit au Sénégal.

Pour rappel, M. Sané a été remis en liberté provisoire le 2 juin par le juge d’instruction du 2ème cabinet, après 5 jours de détention arbitraire, ponctuée de valses entre commissariats, brigades de gendarmerie et la cave du TGI de Dakar. La décision du juge était basée sur la vidéo de l’arrestation d’Aliou Sané qui lui a été présentée, montrant en toute évidence, la fausseté des charges qui étaient retenues contre lui.

 

Fait à Dakar, le dimanche 9 juillet 2023

Les graves accusations du FRAPP sur la campagne agricole

0

« Les campagnes agricoles organisées par le Président Macky Sall et son gouvernement ressemblent plus à des périodes de traite qui bénéficient à un petit groupe de Sénégalais dont le gouvernement se fait le complice ». L’accusation est portée par le secrétariat exécutif national (SEN) du mouvement Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine (FRAPP).

Selon son communiqué, le Président Macky Sall et son gouvernement avaient annoncé une dotation « budgétaire exceptionnelle et historique » de 100 milliards de FCFA pour la campagne agricole 2023-2024. Or, la réalité est toute autre, dénonce le document. Lequel avance que « dans une commune comme celle de Ida Mouride, chaque paysan imposable a reçu par exemple 14kg de « semences certifiées » constituées d’arachides brisées mélangées à du sable et des insectes. Les paysans de la commune de Gainth Pathé ont reçu 20 kg d’arachide. Ceux de la commune de Ribot escale ont reçu 18kg d’arachide. Les paysans de la commune de Missira Wadene ont reçu 20kg d’arachide. Les paysans de la commune de Lour escale ont reçu 15 kg d’arachide. Les paysans de la commune de Fass Thieckène ont reçu 15kg et ceux de la commune de Saly escale ont reçu 15 kg d’arachide. »

Pour ne rien arranger, fulmine le mouvement : « À ces miettes de « semences certifiées » qui ne sont pas des semences en vérité, il faut ajouter d’autres miettes, cette fois-ci, concernant le matériel agricole. En effet, Macky Sall a annoncé qu’il mettrait à la disposition des paysans :

– 10.058 semoirs aux 14.958 villages

– 5.525 houes Sine 3 dents aux 14.958 villages

– 2.193 houes occidentales aux 14.958 villages

– 246 charrettes UCF aux 14.958 villages

– 797 charrettes équines aux 14.958 villages

– 606 charrettes asines aux 14.958 villages. »

« Non seulement ces chiffres sont ridicules, mais ce matériel de culture est aussi détourné au détriment des vrais paysans, au détriment des paysans pauvres. »

« Comment atteindre la souveraineté alimentaire avec ces chiffres ridicules ? Comment le paysans sénégalais peut-il sortir de la pauvreté avec ces chiffres ridicules ? », ironise Frapp. Le mouvement estime d’ailleurs que « ces chiffres traduisent l’absence de volonté réelle de Macky Sall et son gouvernement pour atteindre la souveraineté alimentaire ».

La campagne agricole 2023-2024 s’appuie sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale de Souveraineté alimentaire (SAS) conformément à la volonté du président de la République, Macky Sall. Une ambition affichée lors du conseil interministériel consacré à la préparation de ladite campagne, en avril dernier, et présidé par le Premier ministre, Amadou Ba.

Macky Sall a réceptionné la gare ferroviaire du TER à l’AIBD

0

Le président de la République a réceptionné la gare ferroviaire du train express régional (TER) à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass (ouest), a constaté l’APS, samedi.

‘’Cette infrastructure moderne est harmonieusement intégrée à l’écosystème architectural de l’aéroport international Blaise-Diagne’’, a souligné Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration.

L’ouvrage a coûté 8 milliards de francs CFA, un montant que la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO a prêté à l’Etat du Sénégal, selon le chef de l’Etat.

‘’Nous marquons une étape décisive de la seconde phase [du train express régional], avec la réception de ce magnifique terminus du TER, ici, à l’AIBD’’, s’est-t-il réjoui.

‘’Ce terminus que nous réceptionnons s’inscrit dans cette dynamique de toujours choisir le meilleur pour notre cher pays’’, a souligné Macky Sall.

Mbour : la nature du décès de Ousmane Dia connue

0

Ousmane Dia, le détenu décédé vendredi dernier à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour, a succombé à une ‘’détresse respiratoire aigüe’’, a indiqué le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Mbour.

‘’L’examen interne a aussi mis en évidence, pour l’essentiel, une intégrité des organes internes excepté les poumons qui présentaient un aspect pouvant amener à penser valablement que le défunt avait une affection pulmonaire. Le légiste a conclu que le processus du décès est une hypoxie sévère et que la mort est liée à une détresse respiratoire aigüe’’, explique Elias Abdoulaye Diop, dans un communiqué parvenu

Il a précisé que ‘’le constat de décès a été fait aux urgences‘’ après son évacuation à la suite de crises convulsives dans la matinée.

Ousmane Dia avait été interpellé à l’issue de l’enquête ouverte sur l’affaire dite des manifestants de Nguékokh ayant pris pour cible la brigade de gendarmerie de ladite localité, le 30 mai 2023, rappelle le communiqué.

« Ce jour, vers 23h 30 mn, en marge du procès opposant le leader politique Ousmane Sonko à la dame Adji Sarr, des centaines de jeunes de Nguékokh ont barré la route nationale n°1 à l’aide de pneus brûlés et de barricades », a expliqué le procureur.

Il déclare que « les gendarmes intervenus sur les lieux pour faire cesser les troubles se sont heurtés à une farouche résistance des manifestants qui les ont repoussés jusque dans l’enceinte de la brigade, située à quelques mètres de la route nationale (…) ».  Ces derniers « les ont attaqués avec des jets de projectiles, ont caillassé leur véhicule de dotation avant de tenter de mettre le feu à la brigade », rappelle-t-il.

Selon Elias Abdoulaye Diop, ‘’les gendarmes ont fini par faire usage de leurs armes de service pour repousser les assaillants. Ousmane Dia qui était vraisemblablement présent aux manifestations, en est ressorti blessé, probablement atteint par un projectile à la jambe gauche’’.

« Epileptique connu et suivi sous traitement »

« Identifié, il sera, après des soins reçus au niveau de l’hôpital de Mbour, arrêté le 26 juin 2023 puis déféré au parquet. Il sera inculpé pour les faits sus évoqués et placé sous mandat de dépôt. Ainsi son décès, survenu une dizaine de jours après son incarcération, pouvait être, a priori, mis en lien avec sa blessure lors des affrontements », explique le procureur.

Il signale que le légiste a fait appel à l’un des frères du défunt pour qu’il assiste aux opérations d’autopsie.  « Dans son rapport, en faisant le commémoratif des événements, il a posé le tableau clinique d’Ousmane Dia en rappelant qu’il serait épileptique connu et suivi sous traitement, il aurait fait des crises convulsives la veille et le matin vers 07 heures dans la MAC de Mbour’’.

Il précise que ‘’le constat de décès a été fait aux urgences à 08 heures 20 minutes’’. Il relève que ‘’l’examen externe a mis en évidence l’intégrité physique du défunt’’. Il soutient qu’’’en dehors d’une plaie de 2 cm de diamètre en voie de cicatrisation située au niveau du 1/3 supérieur de la face antérieure de la cuisse gauche, aucune lésion traumatique externe récente (plaie, luxation, fracture) n’a été constatée ».

‘’Dès réception du rapport d’autopsie, poursuit-il, nous avons convié à notre bureau les parents du défunt, en l’occurrence son oncle maternel et deux de ses frères dont celui qui avait assisté aux opérations d’autopsie, accompagné de leur avocat maître Abdoulaye Tall, pour leur en donner la teneur tout en leur notifiant leur droit de le contester ou de solliciter une contre-expertise avant toute délivrance du corps.’’

Selon lui, ‘’après concertation hors notre présence, ils sont revenus pour dire qu’ils acquiescent entièrement aux conclusions du rapport. Ainsi, nous avons signé le certificat aux fins d’inhumation du corps ».

Elias Abdoulaye Diop rappelle en outre à l’opinion publique, que sa mission sera exercée telle que prévue par le code de procédure pénale qui veille au respect de la loi, devant qui, tous les citoyens sont égaux.

« Ainsi, nous nous reconnaissons le devoir de poursuivre les enquêtes sur les manifestations violentes en lien avec le procès sus évoqué, afin d’en situer toutes les responsabilités pénales de quelque bord qu’elles se trouvent » a-t-il conclu.

AVEC APS