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Gouvernement : pourquoi le Conseil des ministres ne s’est pas tenu ce mercredi

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Le gouvernement ne s’est pas réuni ce mercredi comme de coutume. Aucune explication officielle n’a été fournie à propos de la non tenue du Conseil des ministres. Mais selon Les Échos, l’agenda surchargé du Président Macky Sall est la seule explication.

Entre les audiences et les réunions sectorielles durant la matinée, il y avait peu de place pour le Conseil des ministres qui, remarque le journal, tire souvent en longueur. En plus, le chef de l’État devait procéder, à partir de 16 heures, au lancement du dialogue national.

Macky Sall aux leaders de l’opposition : «si vous voulez le mandat, il faut me le demander avec respect et courtoisie»

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S’il y a quelqu’un qui s’est fait remarquer lors de l’ouverture du dialogue national, c’est bien le Président Macky Sall. «Je n’ai aucun doute que les discussions qui suivront cette séance d’ouverture pourront approfondir les différentes questions. Mais le dialogue devra s’organiser autour des commissions que j’ai indiquées dans mon propos liminaire. Il faudra déjà présent finaliser au plus vite les Termes de référence (Tdr) du Dialogue. Je dirai que d’ici le Week-end, nous devrions avoir les propositions de chaque Parti. Bien sûr nous avons noté tout ce qui a été dit. Mais, il n’est pas dit aussi que nous serons d’accord sur tout ; mais au moins sur l’essentiel des consensus qui pourront être trouvés», indique d’entrée le Chef de l’Etat lors de la clôture de la séance de ce mercredi.

«On ne décevra pas ce qui croient aux vertus du dialogue», rassure-t-il. Sur la question du mandat, il dira : «Je vous demande de poser le débat. Mais si vous voulez le mandat, il faut me le demander avec respect et courtoisie. Mais dire que par force je serai candidat, pour des intérêts crypto-personnels, c’est mal comprendre ses droits. J’accepte de débattre sur le mandat, pour faire avancer notre démocratie. Mais ne me demander pas de croiser les bras face aux velléités de déstabilisation de notre pays».

Dialogue pour le peuple» interdit par le préfet de Dakar

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Le dialogue de la plate-forme « les forces vives de la nation» dénommée F24 n’a pas eu lieu comme prévu par les 250 entités au niveau des Parcelles Assainies. Le Préfet de Dakar a interdit ladite manifestation au motif que F24 n’a pas pris la précaution de demander une autorisation dans ce sens. Or toute organisation d’une manifestation sur l’espace public est encadré par les lois et textes en vigueur dans le pays.

Délibéré ce 01 juin : Ousmane Sonko, le jour du jugement dernier

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Le leader du Pastef Ousmane Sonko a sans doute passé hier la nuit la plus longue de sa vie. Il entame ce 01 juin, une journée spéciale qui lui permettra de connaître ce que la justice va décider à propos du procès l’opposant à Adji Sarr.

Si le délibéré n’est pas renvoyé, Ousmane Sonko sera édifié sur un dossier qui tient en haleine tout un pays depuis plus de deux ans. Le jour du jugement dernier pour Sonko. Lors du procès du 23 mai dernier, dans son réquisitoire, le ministère public avait demandé au juge de la Chambre criminelle de Dakar de déclarer Ousmane Sonko coupable des faits de viols qui lui sont reprochés et le condamner à une peine de dix (10) ans de réclusion criminelle.

« A défaut de retenir le crime de viol, de requalifier les faits en délit de corruption de la jeunesse et le condamner à cinq (5) ans de prison et à payer une amende de 2 millions de FCFA. En sus, d’un emprisonnement de cinq (5) ans pour menaces de mort », avait-il sollicité.

S’agissant de Ndèye Khady Ndiaye, le parquet général avait requis 5 ans de réclusion criminelle pour complicité de viols et une amende de 100 000 de FCFA, et un an pour incitation à la débauche et diffusion d’images contraire aux bonnes mœurs.

« Ousmane Sonko a refusé de ne pas répondre à la convocation qu’il a régulièrement reçue et c’est son droit. Les gens ont fait croire qu’il y avait une ordonnance de prise de corps et cela a engendré des difficultés » avait souligné l’avocat général.

Ce dernier avait aussi soutenu que qu’Adji Sarr n’a jamais varié dans ses propos. « Elle a donné les dates et les heures exactes. Il est constant que les prélèvements réalisés sur elle révèlent la présence de sperme » avait affirmé le maître des poursuites.

Tout en ajoutant que l’élément matériel du viol imputé à Sonko ne souffrait d’aucune contestation. « Quant à Ndèye Khady Ndiaye, elle a fourni les moyens et l’assistance. C’est elle qui connaissait Sonko » avait martelé.

Birame Soulèye Diop libre

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Arrêté hier par la police, Birame Soulèye Diop, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, est libre ce jour.

Birame Souleye Diop a été arrêté hier à la cité Keur Gorgui. Lui et ses collègues du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi s’étaient rendus à la cité Keur Gorgui pour amener Ousmane Sonko au «Dialogue du peuple» organisé par le F24. Les forces de l’ordre qui ne les ont pas laissés accéder au domicile du leader de Pastef, l’ont interpellé. Il a été remis en liberté dans la matinée de ce jeudi.

Condamnation de Sonko : Me Tall annonce la couleur !

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Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison, assortis d’une amende de 600 000 francs Cfa. Me Abdoulaye Tall, avocat de Sonko est outré.

« Le sentiment le plus partagé, c’est la déception (…) L’accusé a toujours nié les faits, il a toujours dénoncé le complot et le temps lui a donné raison. Parce que le Tribunal vient de dire ‘‘vous n’avez pas violé, mais on vous condamne pour corruption de jeunesse. Et ce glissement, cette voie de contournement utilisée par la Justice pour condamner, c’est ce qui est déplorable.

Nous avons toutes les voies de droit, tous les moyens en notre possession, conférés par le Droit pour attaquer cette décision. Les avocats vont se réunir pour évaluer et nous allons nous préparer politiquement. Parce que tout ceci n’est que de la politique.»

Les premiers mots de Me Bamba Cissé avocat de Sonko

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Un des avocats de Ousmane Sonko, Me Bamba Cissé, a lâché ses premiers mots après le verdict du procès qui opposait son client à Adji Sarr l’ex-masseuse.

« C’est important de lancer le mot. Les deux infractions pour lesquelles Ousmane sonko avait été renvoyé, je vois que pendant deux ans, on nous a vendus un dossier de viols. Nous avons toujours dit que Ousmane Sonko n’a jamais violé, sur ce point la justice nous a donnés raison. Sur ce point, il (Ousmane Sonko) n’a pas menacé Adji Sarr, il y a conspiration dans cette affaire. Il y a une peine qui ne permet pas à Ousmane Sonko d’être candidat. A l’état actuel des choses, Ousmane Sonko ne peut pas être candidat. Ce n’est pas possible de faire appel en matière de contumace. »

Décodage des téléphones du leader du parti Pastef :Des Israéliens et des Américains sont venus dans un vol affrété et ont effectué un travail remarquable pour décoder les téléphones et les clouds

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Des révélations troublantes ont été mises au jour suite au décodage des téléphones du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko. Les informations découvertes font état de relations étroites entre Sonko et des personnes influentes au sein du parti au pouvoir, ainsi qu’avec des personnalités respectées des médias. Ces révélations ont semé la terreur à plusieurs niveaux et soulèvent des questions quant à la possible trahison de l’État par des hauts responsables. Cet article présente une liste des personnalités impliquées et examine les conséquences potentielles de ces révélations.

Des relations douteuses :
Selon le journal « LERAL », les services de sécurité auraient réussi à décrypter les comptes WhatsApp, Telegram et Signal d’Ousmane Sonko, et ont découvert les ramifications de ses soutiens tant au niveau local qu’international. Des sources anonymes issues des services de sécurité affirment que ces découvertes pourraient être assimilées à de la haute trahison si elles étaient confirmées. Les connexions révélées mettent en évidence des liens étroits entre le principal opposant de Macky Sall et certains collaborateurs très proches du président de la République. Certains ministres ont même été mentionnés, bien que leurs noms n’aient pas été divulgués publiquement pour le moment.

Implication des médias :
Outre les membres du gouvernement et les proches du pouvoir qui semblaient naviguer entre deux eaux, des membres des médias ont également été épinglés pour leur proximité étroite avec Ousmane Sonko. Certains journalistes auraient été financièrement soutenus par Sonko, selon les révélations faites par le journal « LERAL ». Les comptes Orange Money et Wave d’Ousmane Sonko ont révélé des versements réguliers de sommes plus ou moins importantes à ces agents des médias, soulevant ainsi des questions sur leur impartialité et leur intégrité professionnelle.

Des investigations en cours :
Suite à ces révélations, certains des individus cités cherchent à se rapprocher des enquêteurs afin de déterminer dans quelle mesure les téléphones saisis les impliqueraient. Il est essentiel de mener des enquêtes approfondies pour vérifier la véracité des allégations et établir la responsabilité des personnes impliquées dans cette possible trahison de l’État. Les conséquences de telles actions pourraient être graves et nécessitent une transparence totale dans le processus d’enquête.

Les révélations troublantes sur les relations de Ousmane Sonko avec des personnalités influentes au sein du gouvernement sénégalais et des médias soulèvent des questions sur une possible haute trahison de l’État. Ces allégations nécessitent des enquêtes rigoureuses pour établir les faits et déterminer les responsabilités. L’implication de hauts responsables du gouvernement ainsi que des médias dans ces révélations rend l’affaire encore plus préoccupante. Il est crucial que la justice soit rendue de manière transparente

Révélations troublantes : Haute trahison de l’État – Des personnalités influentes trahissent le gouvernement sénégalais

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Des révélations troublantes ont récemment émergé, mettant en lumière une possible haute trahison de l’État par des personnalités influentes au sein du gouvernement sénégalais. Ces allégations ont semé la confusion et soulèvent des questions sur l’intégrité de certaines figures clés. Les conséquences de ces révélations pourraient être graves et pourraient conduire à un remaniement ministériel. Cet article explore les détails de ces révélations et les implications potentielles pour les directeurs généraux, les ministres et les hommes d’affaires.

Des allégations troublantes :
Des sources anonymes ont révélé que des personnalités influentes au sein du gouvernement sénégalais auraient trahi l’État en entretenant des liens douteux avec des intérêts étrangers. Ces allégations font suite au décodage des téléphones d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, qui a révélé des connexions inattendues. Bien que les noms des personnes impliquées n’aient pas été révélés publiquement, les implications de ces révélations sont profondes et pourraient remettre en question la stabilité politique du pays.

Remaniement ministériel en perspective :
Face à ces révélations troublantes, le gouvernement sénégalais envisage sérieusement un remaniement ministériel pour restaurer la confiance et renforcer l’intégrité de l’État. Les directeurs généraux, les ministres et les hommes d’affaires soupçonnés de complicité seront soumis à des enquêtes approfondies et à des fouilles minutieuses. Cette mesure vise à établir la vérité, à tenir les responsables de ces actes de trahison pour rendre des comptes et à préserver la crédibilité du gouvernement.

Le rôle de la dialogue national :
Dans le contexte de ces révélations, la tenue d’un dialogue national est devenue impérative. Ce processus de consultation et d’échange entre les différentes parties prenantes de la société permettra de discuter des problèmes qui affligent le pays et de trouver des solutions collectives. La dialogue national fournira une plateforme pour aborder les questions de gouvernance, de transparence et de responsabilité, et permettra de mettre en place des réformes nécessaires pour éviter de telles situations à l’avenir.

Une enquête approfondie en cours :
Pour faire la lumière sur ces allégations troublantes, une enquête approfondie est en cours. Les autorités compétentes sont déterminées à poursuivre les investigations jusqu’au bout afin de déterminer la véracité des accusations et de traduire en justice ceux qui ont trahi l’État. Cette enquête se concentrera sur les preuves matérielles et les témoignages recueillis pour établir une image claire de ce qui s’est réellement passé et de qui est impliqué.

Les révélations troublantes concernant une possible haute trahison de l’État par des personnalités influentes au sein du gouvernement sénégalais suscitent des inquiétudes et soulèvent des questions sur l’intégrité et la confiance dans le système politique. Un remaniement ministériel est envisagé pour rétablir la confiance du public et renforcer la crédibilité de l’État. L’enquête en cours permettra de déterminer la véracité des allégations et de tenir les responsables pour rendre des comptes. Il est crucial de tirer les leçons de cette situation et de mettre en place des mesures pour éviter de tels actes de trahison à l’avenir, en renforçant la gouvernance, la transparence et la responsabilité.

Des Israéliens et des Américains sont venus dans un vol affrété et ont effectué un travail remarquable pour décoder les téléphones et les clouds.

Dialogue national: Déclaration intégrale du parti démocratique sénégalais (Pds)

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L’intégralité de la déclaration du parti démocratique sénégalais (Pds) au dialogue national

Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier ministre, Mesdames messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les chefs de partis et de coalitions,
Mesdames messieurs les chefs religieux et coutumiers,
Mesdames messieurs les membres du patronat et du secteur privé national,
Chers compatriotes,

Je voudrais au nom du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et de son Secrétaire Général National vous remercier de nous avoir convié à ce dialogue. Notre présence dans cette salle est l’expression de notre engagement patriotique. Elle est également la manifestation accomplie de notre sens des responsabilités et de notre attachement au dialogue politique qui se trouve être un important levier de la démocratie et un élément important de notre programme fondamental. Pour rappel, le PDS a dialogué avec les Présidents Senghor, Abdou Diouf et le régime socialiste malgré les brimades, les emprisonnements de son leader et de plusieurs de ses hauts responsables. Nous n’avons jamais hésité à répondre à l’appel de notre patrie à chaque fois qu’il a été question de la sauver d’une crise majeure. Notre participation à ce dialogue s’inscrit dans cette logique. De 2000 à 2012, le PDS au pouvoir et Maître Abdoulaye Wade alors Président de la République n’a jamais cessé de dialoguer avec l’opposition dans l’intérêt de la patrie.

Monsieur le Président,
Chers compatriotes,

Ce dialogue qui s’ouvre aujourd’hui se tient dans un contexte de grave crise économique, sociale et politique marqué par des tensions politiques importantes dans notre pays, une rupture de confiance entre les acteurs politiques et de fortes divergences sur les règles du jeu politique à quelques mois de la présidentielle prévue le 25 février 2024. Les Sénégalais sont inquiets.

Il se tient également dans un contexte marqué par une inflation galopante, un effritement continu et sans précédent du pouvoir d’achat des populations, un essoufflement des ménages sénégalais. La vie devient de plus en plus chère. Des dizaines de milliers de ménages peinent à joindre les deux bouts et souffrent.

Compte tenu du contexte national de grave crise que traverse notre pays, nous avons finalement accepté de participer à cette cérémonie de lancement du dialogue national mais regrettons qu’à ce jour, nous ne disposions d’aucun ordre du jour, d’aucune feuille de route et ne connaissons pas les modalités d’organisation de ce dialogue. Nous espérons que ces insuffisances seront corrigées rapidement afin que les objectifs de ce dialogue soient atteints et que nous ne décevions pas les attentes des millions de sénégalais qui nous regardent.

Nous sommes heureux de voir notre compatriote Khalifa Sall dans cette salle en homme libre de ses déplacements et de sa parole. Sa libération constituait un point d’honneur pour nous durant le dernier dialogue et a été exprimé dans un communiqué signé par le Président Abdoulaye Wade en 2019.

La montée en puissance du discours populiste, de la violence verbale et physique, le repli identitaire et le communautarisme ambiant, l’usage d’armes non conventionnelles dans le jeu politique, l’exacerbation de la crise du système partisan, la violation des droits humains, l’instrumentalisation de l’État à des fins politiques, les difficultés connues dans le processus électoral constituent des menaces réelles pour notre démocratie, pour la paix et la stabilité du pays. Il nous faut trouver des solutions immédiates et durables. Nous sommes donc là pour aider notre pays à en trouver et à redonner un nouveau souffle à notre démocratie dans la plus grande sincérité et en toute loyauté vis à vis du vaillant peuple sénégalais qui nous suit et qui porte son espoir sur nous.

Monsieur le Président,

Lors de votre récente interview accordée à une radio de la place, vous avez évoqué la question du parrainage, la question de l’amnistie et la révision du procès de notre candidat Karim Wade. Nous nous en félicitons et saluons votre courage et votre engagement à faire respecter à notre pays ses engagements internationaux. C’est tout à votre honneur car il est connu par tous que le respect d’un engagement est une forme d’expression de la foi pour tout croyant. C’est également une marque des grands hommes.

Nous voudrions juste rappeler que la réparation de l’injustice subie par Karim Wade et ses compagnons d’infortune ne relève pas d’une affaire d’éligibilité ou d’une question électorale. Il s’agit d’une question d’honneur, de dignité et de justice. Il s’agit également et surtout de faire honorer à notre pays ses engagements internationaux et corriger ses erreurs judiciaires consacrées par plus de 15 décisions de justices internationales et étrangères qui ont toutes condamné l’État du Sénégal.

Monsieur le Président,

Nous répondons à votre invitation et nous sommes prêts à aider l’État du Sénégal à apporter à cette question les meilleures réponses. Nous voudrions juste inviter vos collaborateurs, les forces vives de la nation à vous aider à régler cette question ainsi que d’autres similaires.

Nous souhaitons, à l’issue de ce dialogue, que notre pays retrouve sa sérénité, la confiance entre les populations et la classe politique, un espace public pacifié de façon durable, un règlement des problèmes liés aux conditions de transparence et de sincérité d’organisation des élections et aux conditions de participation. Ceci permettra à notre pays d’avoir des élections libres, transparentes et inclusives.

C’est pourquoi nous souhaitons qu’au-delà des questions susmentionnées que d’autres questions figurent à l’ordre du jour du dialogue et que des réponses claires, précise et durables y soient apportées :

Au plan politique, nous demandons :

– L’audit contradictoire du fichier électoral par l’Union Européenne, les Etats-Unis et l’Union Africaine selon des termes de références arrêtés d’un commun accord par l’opposition et le pouvoir, dès lors que les résultats de l’audit réalisé par l’Union Européenne révèlent des dysfonctionnements d’une grande ampleur dans le fichier notamment l’inscription sur le fichier de plus 400.000 Sénégalais hors période de révision ;

– L’organisation des élections par une personne indépendante, impartiale et consensuelle. Sur cette question, nous pensons que le président Abdou Diouf et le Président Abdoulaye Wade ne doivent pas faire mieux que vous ;

– La suppression ou une réforme approfondie du parrainage dès lors que son adoption et sa mise en œuvre posent énormément de problèmes et constituent une tache noire dans le processus électoral comme l’ont souligné les experts de l’Union Européenne dans le rapport sur l’audit du processus électoral ;

– La poursuite des opérations d’inscription sur les listes électorales et la simplification des procédures d’inscription, notamment pour les primo-votants. La délivrance d’une carte nationale d’identité doit entraîner automatiquement l’inscription sur le fichier électoral et la délivrance d’une carte d’électeur.

Au plan économique et financier,nous demandons qu’un consensus soit trouvé sur les voies et moyens pour :

– Le règlement immédiat des arriérés de dette intérieure, notamment les sommes dues au secteur privé national ;

– La mise en place d’un cadre de renforcement de l’implication du secteur privé national dans l’économie nationale ;

– Un renforcement de la transparence dans la gestion des affaires publiques à travers un renforcement de nos corps de contrôle et la mise en place d’une juridiction spécialisée pour les crimes économiques et financiers ;

– L’arrêt de l’impunité pour les mis en cause dans les dossiers liés à la gestion des deniers public.

Au plan social, nous souhaitons :

– La réduction du train de vie de l’Etat ;

– L’augmentation immédiate du salaire des fonctionnaires et des travailleurs du secteur privé qui font face à une dégradation de leur pouvoir d’achat face à l’inflation et l’augmentation du coût de la vie ;

– L’Etat respecte immédiatement et sans délais ses engagements passés vis-à-vis des partenaires sociaux pour mettre fin aux crises systématiques et récurrentes dans le secteur de l’éducation et de la santé ;

– Un renforcement du dialogue social afin de stabiliser les entreprises, le système scolaire, l’espace universitaire, le système sanitaire et nos collectivités territoriales ;

– Une meilleure prise en charge des couches sociales vulnérables et une amélioration de notre système de protection sociale ;

– Un système de soutien aux ménages dans ce contexte d’inflation et d’augmentation du coût de la vie.

Au plan culturel et religieux, nous voulons qu’à l’issue de ce dialogue que le Sénégal puisse disposer :

– De meilleurs mécanismes de soutien et d’accompagnement pour les foyers religieux ;

– D’une meilleure prise en charge des daaras, de la question des talibés et des enfants de la rue.

Monsieur le Président,
Chers compatriotes,

Le PDS, premier parti d’opposition à l’Assemblée Nationale en nombre de députés est un grand parti, un parti cinquantenaire. Sa contribution légendaire au processus de développement économique et social de notre pays n’est plus à prouver, à l’avènement d’une démocratie qui impose le respect à travers le monde, à l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises, au rayonnement de notre pays à travers le monde avec à sa tête cet homme d’exception qu’est le Président Abdoulaye Wade qui a soufflé ses 97 bougies avant hier, lui impose un comportement responsible, républicain et tourné vers l’avenir.

C’est pourquoi, nous réaffirmons, ici devant l’opinion publique nationale et internationale que la stabilité future du Sénégal et la paix dépendront, Monsieur le Président de la République de votre volonté de prendre en compte les propositions du PDS, mais également celles des autres partis politiques présents et non présents à ce dialogue, et de la mise en œuvre rapide des conclusions de ce dialogue, afin que de manière consensuelle nous puissions créer les conditions d’une élection présidentielle de 2024 apaisée, ouverte, transparente et démocratique.

Monsieur le Président de la République, nous avons beau être ici et dialoguer, mais in fine vous serez seul responsable devant l’histoire par vos actes et par «le rôle» que vous entendez ou pas jouer dans cette prochaine élection présidentielle à pouvoir ramener la paix et faire rentrer le Sénégal dans l’ère des grandes démocraties du monde, et ainsi vous rejoindrez avec tous les honneurs le panthéon des anciens Présidents de la République qui ont marqué les grandes avancées démocratiques dans le monde.

Vive le Sénégal !!

Merci de votre aimable attention.

Fait à Dakar, le 31 mai 2023

Tribunal de Dakar : Ousmane Sonko et Ndeye Khady Ndiaye condamnés !

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Le verdict vient de tomber dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à la masseuse Adji Sarr.

Ousmane Sonko a été condamné à une peine de 2 ans ferme assortie d’une amende de 600 000 francs Cfa. Le leader de Pastef a été acquitté pour viol et pour menaces de mort. Il a, cependant, été condamné pour corruption de jeunesse.

De son côté, Ndeye Khady Ndiaye a été condamnée pour Incitation à la débauche. Elle a écopé d’une peine de deux ans ferme assortis d’une amende de 600 000 francs Cfa.