18.5 C
New York
lundi, octobre 7, 2024

Buy now

spot_img
Accueil Blog Page 14

Robert Bourgi sait ce que Macky Sall fera ce lundi et ajoute que les sénégalais le regretteront

0

Le Président Macky Sall, recevra en début de semaine prochaine, le rapport issu du dialogue national qui s’est déroulé à Diamniadio les lundi et mardi derniers. Cette information a été commentée par Robert Bourgi, avocat et conseiller politique français, lors d’un entretien avec L’Observateur. Bourgi, spécialiste des questions africaines, a partagé sa vision des prochaines étapes que le président Sall entreprendra suite à la réception de ce rapport.

Selon Bourgi, le président Sall « reçoit le lundi 4 mars le rapport », après quoi il prévoit de « faire une lettre et transmettre ce rapport au Conseil constitutionnel ». Il sollicitera du Conseil un jugement sur le rapport, indiquant que le président « s’inclinera et attendra la fin de son mandat ».

Concernant la question de la transition présidentielle, Bourgi a clarifié la situation en notant que normalement, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, serait en charge, mais il a souligné que les conditions requises pour une telle transition ne sont pas réunies, car « aucun » des éléments tels que « la démission, le décès et l’empêchement » n’est présent. Il a cependant ajouté que la décision finale repose entre les mains du Conseil constitutionnel, affirmant que dès le 2 avril, le président Sall « est un citoyen comme vous et moi, et il s’en ira ».

Robert Bourgi a également exprimé son opinion selon laquelle les Sénégalais pourraient bientôt ressentir du regret après le départ de Macky Sall, suggérant l’impact significatif de son leadership sur le pays.

Karim Wade refait surface et réagit à l’agression de Maïmouna N. Faye

0

Dans la nuit de jeudi à vendredi, Maïmouna Ndour Faye, une journaliste et responsable de la chaîne 7 TV, a été agressée après avoir animé une émission avec Farba Ngom, un membre éminent du parti Alliance pour la République (APR). Cette attaque a déclenché une vague de réactions au sein de la société sénégalaise, avec des personnalités politiques et des membres de la société civile exprimant leur consternation. Parmi ces réactions, celle de Karim Wade, actuellement résidant au Qatar, a été particulièrement notable. Sur le réseau social X, il a vigoureusement condamné cet acte, le qualifiant d’« inacceptable » et affirmant que « Maimouna mérite notre soutien inconditionnel ». Il a qualifié l’incident d’« attaque », déclarant : « L’attaque contre Maimouna Ndour Faye est une attaque contre tous. Cette violence est inacceptable dans notre société. Que cet acte barbare nous mobilise pour garantir la sécurité et la liberté de chaque Sénégalais. Maimouna, nous sommes avec toi. »

« Serigne Fallou Mbacke Assirou dénonce avec fermeté l’agression contre Maimouna Ndour Faye comme un acte de violence inacceptable »

0

Serigne Fallou Mbacke Assirou, Directeur général d’assirou.net, condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence lâche et inexcusable contre la journaliste Maimouna Ndour Faye.

« Il est impératif de protéger et de respecter la liberté de la presse en toutes circonstances. Aucune forme de violence ne saurait être tolérée, et les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice », dénonce-t-il.

Maimouna Ndour Faye, journaliste et directrice de la télévision 7 TV, a été violemment agressée dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 1er mars 2024.

Plateforme informatique du Commerce : Rencontres avec les acteurs

0

En prélude au lancement de la plateforme digitale d’information commerciale du ministère du Commerce, de la Consommation et des PME, une série de rencontres est initiée avec les acteurs économiques pour des séances de partage et d’appropriation de la plateforme.

À cet effet, les acteurs de la grande distribution : Auchan – Carrefour – Casino – Supeco – EDK – Exclusive ainsi que les meuniers à savoir FKS – GMD-OLAM – MDS- SEDIMA et NMA ont été respectivement reçus par une équipe du MCCPME, les mardi 27 et mercredi 28 février, pour une présentation de l’application mobile de la plateforme suivie d’échanges sur l’environnement des affaires.

 

Organisation mondiale du Commerce: Les positions défendues par le Sénégal

0

La 13e conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce se déroule depuis le lundi 23 février à Abu Dhabi. Le Sénégal y défend des propositions fortes, pour peser dans les négociations et obtenir les meilleurs accords dans plusieurs domaines. Ces propositions concernent les subventions dans le secteur de la pêche, à propos desquelles, l’accord entre pays « ne devrait pas remettre en cause la souveraineté des membres dans leurs propres zones économiques exclusives », a précisé le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana.

La position du Sénégal est, qu’il demeure « important d’exclure du champ d’application de l’Accord la pêche artisanale et la pêche à petite échelle, pour donner un espace politique suffisant aux pays en développement et les Pays les Moins Avancés (PMA) en particulier, leur permettant de soutenir ce secteur vital pour leurs économies et l’équilibre social« .

Autre secteur à fort impact socio-économique: l’agriculture. Si elle a été au cœur des négociations, c’est parce-que les risques d’insécurité alimentaire guettent beaucoup de pays.

Sur ce plan, le Sénégal « soutient une réforme de l’Accord sur l’agriculture qui permet de réduire les asymétries existantes, en donnant la priorité aux questions liées à la sécurité alimentaire et à la résilience. Il s’agit notamment du soutien interne ayant des effets de distorsion des échanges, y compris sur le coton, du mécanisme de sauvegarde spéciale, de la détention de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire et des prohibitions et restrictions à l’exportation. »

Ainsi, par la voix du ministre Abdou Karim Fofana, notre pays propose une « exemption des prohibitions et restrictions à l’exportation des produits alimentaires de base, lorsque ces produits sont importés par les pays les moins avancés (PMA) et les pays en développement importateurs nets de produits alimentaires (PDINPA), pour leur consommation intérieure« .

 

AMNISTIE : Oui, pour un Pardon sincère et une Réconciliation nationale, par Samuel A.SARR

0

Le mal du Sénégal, ce sont ces contingents de troubadours écœurants qui envahissent les plateaux de télévisions, de radios et de site internet avec des déclarations non réfléchies, cherchant à attiser le feu ou à mettre les citoyens, les uns contre les autres. Dans ce jeu de confusion et de perturbations, se mêlent des communiqués de presse de «droits de l’hommiste» aux engagements politiques monnayés, et d’ONG dites civiles corrompues qui pensent pouvoir imposer leur volonté satanique aux citoyens en quête de quiétude.

Ignorants de l’histoire politique du Sénégal et sans expérience, certains tentent de s’opposer à l’amnistie annoncée par le Chef de l’Etat Macky SALL dans sa volonté d’apaisement et de réconciliation. Un certain forum citoyen version Yewwi Askanwi semble être la locomotive de cette contestation anti amnistie. Ces gavroches prématurément portés à la tête d’ONG devraient d’abord interroger l’histoire du Sénégal qui n’est pas à sa première loi d’amnistie.
Le pardon et la réconciliation ont toujours été des marqueurs foncés dans l’annale de notre histoire politique. Ces vertus ont jalonné notre chemin dans notre marche vers une démocratie achevée. Le pardon est une qualité mais également une capacité de dépassement dont sont incapables, ces individus malveillants, à l’âme étouffée de haine. Ces faiblesses n’ont pas leur place dans une société civilisée.
Depuis 1960, plusieurs lois d’amnistie ont été votées au Sénégal pour oublier un passé douloureux et renforcer l’unité nationale. Dans le contexte politique actuel, le pardon est plus que nécessaire.
Je suis bien placé pour apprécier le bienfondé et la pertinence d’une telle initiative présidentielle. Après 12 ans à la tête du Sénégal, il s’agit pour le président Macky SALL de renforcer les fondements d’une société sénégalaise sans couture. Malgré les nombreuses fois qu’il a été injustement emprisonné, le président Me Abdoulaye WADE avait accordé son pardon à l’ensemble des caciques socialistes et à leur leader Abdou DIOUF.
Malgré les 14 mois passés injustement à la prison de Reubeuss, dans les geôles d’Abdou Diouf pour complicité d’assassinat de Me Babacar Seye, je n’ai jamais été animé par un sentiment de vengeance ou de haine, au contraire. Sans oublier Karim Wade, Khalifa Sall, Omar Sarr et j’en passe, qui ont su dépasser cette épreuve d’emprisonnement et pardonner.
J’ai été relaxé et blanchi car, les toutes les pistes connues ou cachées pour des raisons d’Etat, convergeaient vers d’autres auteurs très bien placés au sommet de l’Etat socialiste. Par ailleurs, pour la concorde nationale, l’ancien Ministre Abdoulaye Makhtar Diop et moi, avions réussi à organiser une rencontre secrète, trois mois après ma libération, un soir entre 23h et 03h du matin entre Me Abdoulaye WADE et Abdou DIOUF, chez l’actuel Grand Serigne de Dakar. J’en profite pour rendre un hommage appuyé à l’ancien ministre Abdoulaye Makhtar DIOP, un homme d’Etat, pour services rendus à la République du Sénégal.
Par conséquent, ces ONG alimentaires risquent d’investir toute leur énergie avec leurs bailleurs, sans réussir à freiner cet élan d’union nationale et de pardon, conformément à la volonté des Chefs religieux musulmans comme chrétiens.
A l’éminent Meissa DIAKHATE, Agrégé des Facultés de Droit, Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, j’emprunte ces extraits tirés de sa pertinente contribution consacrée aux lois d’amnistie votées au Sénégal.
Pour des raisons politiques et sécuritaires, le Sénégal a adopté des lois d’amnistie, dans l’unique but d’effacer un passé pénible.
RAPPEL DES LOIS D’AMINISTIE
i) L’ordonnance n° 60-32 du 18 octobre 1960 portant amnistie
Sont amnistiées les infractions commises au cours ou à l’occasion des événements énumérés ci-après : « 1° incidents de Tivaouane du 20 juin 1959 ; 2° Incidents de Fatick du 28 juillet 1960 »,
ii) Loi n° 64- 08 du 24 janvier 1964 autorisant l’amnistie
Pendant un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi, pourront être « admis par décret au bénéfice de l’amnistie », « les auteurs ou complices d’infractions portant « atteinte à la sûreté intérieure et extérieure » de l’Etat avant le 1er avril 1962.
iii) Loi n° 67-05 du 24 février 1967 autorisant l’amnistie de certaines infractions
Pendant un délai de 6 mois à compter de la promulgation de la loi, pourront être « admis par décret au bénéfice de l’amnistie » des délinquants poursuivis ou condamnés pour des infractions consistant ou tendant à porter « atteinte à un intérêt politique de l’Etat ou à un droit politique des citoyens, ainsi que pour les infractions connexes ».
iv) Loi n° 76-21 du 19 mars 1976 portant amnistie de plein droit des infractions à caractère politique
Sont amnistiés de plein droit les crimes et délits ci-après, commis entre le 4 avril 1960 et le 24 février 1967, lorsque leurs auteurs n’ont pas déjà bénéficié des dispositions des lois n° 64-08 du 24 janvier 1964 et n° 67-05 du 24 février 1967 autorisant l’amnistie de certaines infractions : tous les crimes et délits politiques et, lorsqu’ils ont été déterminés en tout ou en partie par des motifs d’ordre politique, tous les crimes et délits contre la sûreté de l’Etat ainsi que tous les crimes et délits de droit commun, connexes ou pas, aux deux catégories précédentes.
v) Loi n° 81-18 du 06 mai 1981 portant amnistie
Sous réserve des dispositions de l’article 2 de la présente loi sont amnistiés de plein droit, les délits commis, pour des motifs politiques, entre le 31 décembre 1975 et le 31 décembre 1980.
vi) Loi n° 88-01 du 04 juin 1988 portant amnistie
Sont amnistiées de plein droit, toutes les infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er janvier 1982 et le 31 juillet 1987, au Sénégal ou à l’étranger, en relation avec les événements dits de Casamance.
vii) Loi n° 91-40 du 10 juillet 1991 portant amnistie
Sont amnistiées de plein droit, toutes les infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er août 1987 et le 1er juin 1991, tant au Sénégal qu’à l’étranger, en relation avec les évènements dits « de Casamance ».
viii) Loi n° 2004-19 du 21 juillet 2004 portant loi d’amnistie
Sont amnistiées de plein droit, toutes les infractions criminelles ou correctionnelles commises depuis le 1er juin 1991, tant au Sénégal qu’à l’étranger, en relation avec les évènements dans la région naturelle de Casamance, que leurs auteurs aient été jugés définitivement ou non.
iv)Loi n° 2005-05 du 17 février 2005 portant loi d’amnistie
Sont amnistiées, de plein droit, toutes les infractions criminelles ou correctionnelles commises, tant au Sénégal qu’à l’étranger, en relation avec les élections générales ou locales, ayant eu une motivation politique, situés entre le 1er janvier 1983 et le 31 décembre 2004 que leurs auteurs aient été jugés ou non.
En vérité, le pardon et la réconciliation sont les marques des grands hommes qui ont fait l’histoire du monde.
Samuel A SARR
Ancien ministre d’Etat
Président LSS
Wadiste Eternel et Mackyiste Éclairé

Présidentielle : Pourquoi la date du 2 juin n’est pas la bonne

0

Le dialogue national a livré ses recommandations après deux jours de travaux. Les acteurs politiques présents ont proposé la date du 2 juin 2024 pour la tenue du scrutin. Reste désormais le décret de Macky Sall et la validation du Conseil constitutionnel pour confirmer cette date. Mais ce 2 juin n’est pas la meilleure date pour la présidentielle pour plusieurs raisons.

« Dans tous les cas, (la Présidentielle) sera organisée avant le mois de juin ou avant l’hivernage. Ce seront les sujets du dialogue national », faisait savoir le chef de l’Etat lors de son face à face avec les médias sénégalais, dont Seneweb. Avec la proposition des « dialoguistes », Macky Sall risque de se contredire s’il fixe la date le 2 juin. Pire, le second tour, s’il a lieu, pourrait avoir lieu en plein hivernage.

En effet, au milieu du mois de juin vers début juillet, plusieurs régions sénégalaises enregistreront de la pluie, notamment le Sud du pays. Pourtant, Sall lui-même, pour fixer la date de la Présidentielle, avait demandé aux acteurs du dialogue de prendre en compte l’hivernage comme dernier délais pour l’organisation du scrutin. Si la Présidentielle est donc fixée le 2 juin, on risque de se retrouver en plein hivernage s’il y a un deuxième tour. Dans un pays où les inondations touchent des écoles, centres de vote, bloquent des routes.. le scrutin risque d’être perturbé dans le meilleur des cas ou encore reporté au pire des cas.

De plus, Macky Sall a prévenu les acteurs du dialogue de prendre en compte des fêtes religieuses. Pourtant, la date du 2 juin intervient 2 semaines avant la Tabaski. S’il y a deuxième tour, encore une fois, la fête de l’Aid el Kabir poussera les autorités à organiser le scrutin 1 mois après le premier tour. Dans l’urgence où se trouve le Sénégal pour élire son futur Président, ce n’est pas la meilleure solution et ce schéma ne respectera pas le « meilleur délais » prescrit par le Conseil constitutionnel. Et le mois de juillet, pour un hypothétique second tour, risque de rendre impossible le vote à cause de l’hivernage déjà mentionné. Plus la date avancera, plus le débat de l’impossibilité de tenir le scrutin à cause des pluies risque de se poser.

Au plus tard, une date au courant du mois de mai aurait été largement meilleure. A moins que tout ceci ne soit calculé…

Au Sénégal, « la renaissance » des chemins de fer

0

Tombés dans la désuétude depuis belle lurette, les chemins de fer du Sénégal s’apprêtent à se relever de leur léthargie à partir de la région Thiès, située à 70 kilomètres de Dakar.

Après plusieurs années de mutisme, le train a sifflé ce mardi 27 février dans la ville de Thiès, surnommée « la cité du rail ». Le son a réveillé des frissons indescriptibles chez les cheminots retraités assis à la tribune officielle de la gare de Thiès, flambant neuve. Ces vétérans, qui sont témoins de l’âge d’or du transport ferroviaire sénégalais, à l’époque où le train roulait de Dakar à Bamako, font partie des principaux invités de la cérémonie de lancement officiel de la reprise du transport-voyageurs par train sur l’axe Thiès – Diamniadio, soit une distance d’environ 35 kilomètres.

Au moment où certains d’entre eux arrêtent d’égrener leur chapelet, à l’écoute du son mythique que les bruits stridents des sonos ne parviennent même pas à noyer, d’autres regardent nostalgiquement la nouvelle génération de cheminots s’affairer à différentes tâches. Ils ne pouvaient pas manquer ce rendez-vous parce qu’ils se devaient de venir ne serait-ce que pour leurs « collègues décédés et pour ceux qui sont malades », soutient Manar Sall, représentant des cheminots des Grands trains du Sénégal (GTS SA), la société publique qui gère le volet du transport ferroviaire des voyageurs et du fret.

Cette reprise du transport-voyageurs par train rentre dans le cadre global de la relance du chemin de fer au Sénégal. Elle se matérialise, après une léthargie de plusieurs années, par la réfection des lignes de chemins de fer commencée depuis plusieurs mois par les ouvriers de la Société nationale des chemins de fer du Sénégal (CFS), sous l’impulsion du directeur général Malick Ndoye. La première phase concerne l’axe Dakar-Tambacounda (est) alors que la deuxième se prolongera jusqu’à la ville de Kidira, à la frontière avec le Mali.

Une « histoire ferroviaire »

De nouvelles rames sont également acquises par les autorités pour le transport des personnes et des marchandises. L’objectif visé est d’accélérer le développement socio-économique en fixant les camions maliens, qui viennent par centaines quotidiennement dans la capitale sénégalaise pour se ravitailler en divers produits et denrées, dans la région de Tambacounda et en réduisant drastiquement le nombre d’accidents enregistrés sur la route. Ainsi, pour la phase entre Thiès et Diamniadio, dix trains vont circuler par jour pour des tarifs classés entre 1000 et 1500 francs CFA.

« C’est un grand jour pour les Thiessois », affirme Babacar Diop, le maire de cette ville dont « l’identité est liée au chemin de fer ». « Thiès est une ville ferroviaire. Les cheminots ont rédigé son histoire. Depuis que je suis devenu maire de cette localité (en janvier 2022), la seule doléance que j’ai exposée au président Macky Sall était de réhabiliter le chemin de fer » pour la reprise du trafic qui faisait vivre plusieurs activités connexes, précise M. Diop, opposant du régime en place et candidat recalé de l’élection présidentielle prévue cette année.

« Ce 27 février 2024 est un grand jour, car il marque la connexion ferroviaire permanente entre le département de Thiès et la capitale Dakar, via la gare emblématique de Diamniadio. Quel bonheur pour les Thiessois ! », s’est extasié Pape Amadou Ndiaye, ministre auprès du ministre des Transports terrestres et du Désenclavement en charge du Développement des Chemins de Fer et non moins responsable politique du parti au pouvoir dans la ville.

Une gare « symbolique »

Tout de blanc vêtu et acclamé par plusieurs de ses souteneurs déplacés pour cette réception officielle aux allures de meeting politique, il rappelle triomphalement la réalisation du Train express régional (Ter) par le chef de l’Etat sortant, « une infrastructure de transport de masse moderne, rapide, sécurisée et structurante ». Poursuivant, le ministre souligne que « la vision du président Macky Sall est de faire redevenir Thiès la ville de l’industrie ferroviaire et le centre de formation aux métiers du transport ferroviaire ».

Optimiste pour l’avenir, il note que « cette belle gare est le symbole de la renaissance des chemins de fer du Sénégal ». « Les enjeux pour la reprise du trafic, la problématique de la mobilité des personnes et des biens, aussi bien en zones urbaine, périurbaine et interurbaine, demeurent une priorité majeure pour le gouvernement. Depuis 2012, l’Etat multiplie les efforts pour la renaissance des chemins de fer », a indiqué M. Ndiaye.

ODL/ac/APA

Dialogue national : Macky Sall décline la suite

0

Le président Macky Sall semble rester dans sa stratégie de se donner du temps avant de fixer une nouvelle date pour la présidentielle. Ainsi, après deux jours de dialogue, il va recevoir le rapport « lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024 », souligne le communiqué du conseil des ministres de ce mercredi 28 février.

Ensuite, en conformant à l’article 92 de la Constitution, dit-il, Macky Sall va saisir le Conseil constitutionnel « pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national ». C’est seulement à l’issue de ces étapes qu’il prendra un décret pour fixer la date du scrutin pour la présidentielle.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition et d’une bonne partie de la société civile, le président Sall estime que le dialogue a permis d’avoir des « propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle ».

Carême et Ramadan : Macky demande l’approvisionnement correct des marchés en denrées à des prix accessibles

0

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé, ce mercredi en Conseil des ministres, l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés