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Recrudescence de violences : la destruction d’édifices publics et des biens d’autrui, un manque de civisme.

Le droit de manifester est inscrit dans la constitution du Sénégal. Il est à déplorer qu’à chaque fois que les enfants sont dans la rue pour manifester, résister comme ils le prétendent, on note une violence inouïe exercée sur des édifices publics, sur les biens d’autrui.

Le procès Adji Sarr / Ousmane Sonko qui devait se tenir ce mardi 16 mai 2023 à la chambre criminelle du tribunal de Dakar a soulevé à nouveau une spirale de violences notées un peu partout à travers le pays avec malheureusement  trois personnes tuées en plus de celles du mois de mars 2021, ramenant le bilan à 17 morts dont un policier à Ziguinchor.
Les affrontements entre les jeunes et les forces de défense et de sécurité (FDS) qui se soldent souvent par morts d’homme sont à déplorer et à condamner avec la dernière énergie.
Si l’on regrette les exactions faites sur les stations d’essence, les boutiques Auchan, les édifices publics, les bus, les biens appartenant à des tiers, la paralysie de toutes activités économiques du pays avec les boutiques qui baissent leurs rideaux, force est de reconnaître que la répression exercée sur les manifestants est disproportionnée car étant létale parfois.
Le pays a besoin de stabilité et les pillages et autres ne sont pas des actes citoyens à cultiver même si le prétexte ou la réponse fournis par les manifestants c’est la résistance face à l’oppression.
La jeunesse doit aujourd’hui adopter une attitude beaucoup plus responsable. Elle peut manifester, résister sans causer de tort à personne surtout des tiers qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe.
La jeunesse étant l’avenir d’un pays, la jeunesse sénégalaise a aujourd’hui l’obligation de suivre les traces des aînés qui ont combattu farouchement des régimes et des systèmes mais qui ont toujours su le faire dans la légalité et le respect strict de la loi, même si elle réclame encore plus justice.
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