Niébé, mil, maïs et autres produits locaux deviennent plus chers que ceux importés

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Niébé, mil, maïs et autres produits locaux deviennent plus chers que ceux importés

Avec un taux d’inflation à 11%, en juillet dernier, le Sénégal est l’un des pays les plus touchés par la cherté des prix au sein de l’espace Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Pour y faire face, les autorités étatiques avaient pris une batterie de mesures dont des subventions et la régulation des prix notamment des produits homologués, pour réguler la hausse. Alors que ces décisions tardent toujours à impacter positivement le panier de la ménagère, la promotion du retour au consommer local, préconisée par des associations de consuméristes, est mise à rude épreuve par la flambée vertigineuse des produits locaux, qui aujourd’hui coûtent plus chers que ceux importés notamment le riz, sur le marché.

Après le Conseil national de la consommation sous l’ancien ministre du Commerce Aminata Asome Diatta et à l’issue du Conseil présidentiel sur la cherté de la vie, organisé par le nouveau gouvernement, certaines organisations consuméristes ont émis l’idée de la promotion du retour au consommer local, en plus des mesures étatiques annoncées pour contenir la hausse «généralisée» des prix des denrées et autres produits et biens, due principalement à des facteurs exogènes. Seulement, il se trouve qu’actuellement sur le marché, les denrées et produits locaux coûtent plus chers que ceux importés et dont certains sont pourtant soumis à une double taxe parfois. A titre d’exemple, le mil est passé de 250 – 300 FCFA à 650 FCFA le kilogramme (kg) ; donc plus cher que le riz (400 à 500 FCFA le kg). Le kg de maïs qui était vendu à 250 FCFA est à au moins 400 FCFA actuellement. Et le niébé s’échange entre 1400 et 1500 FCFA le kg ; «il est hors de portée» de gorgorlu.
Pour ne citer que ceux-là ; les liste des produits ayant pris l’ascenseur étant longue : gaines d’arachide à 1200 le kg, bissap à 1800 ou 2000 FCFA, c’est selon, le pot (de 2kg de tomate) qui jadis coûtait 600 FCFA… Or ces produits, notamment le mil, le maïs, le niébé, nécessitent un double travail, avec des frais supplémentaires (moulin à mil), avant d’obtenir un plat prêt pour la consommation, contrairement au riz, se plaignent des ménagères. Et de relever que le riz local est presque introuvable, à l’exception de quelques points dédiés et des grandes surfaces.

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