Au 2 avril 2012, l’économie sénégalaise avait traversé une situation difficile, marquée par la dégradation de la plupart des indicateurs macro-économiques. Ainsi, la croissance économique de 1,8% en 2011 restait inférieure à la croissance démographique (2,8%). On notait un déficit public de 6,7% en 2011 et qui avait dépassé la barre des 8% en avril 2012. Le taux d’inflation était de 3,4% en 2011. Dans le même temps, le solde du compte courant de la balance des paiements était négatif et atteignait 10% du Pib.
Premières batteries de mesures sociales:
Ayant hérité d’un pays où tous les secteurs étaient en crise et une inflation que rien ne justifiait, à part une mauvaise gouvernance économique et financière car les cours mondiaux étaient des plus bas. Ce qui avait un impact réel sur le pouvoir d’achat des ménages. A cela s’ajoutait une vulnérabilité du monde rural, toujours enclavé, déconnecté et complètement laissé en rade, au niveau des investissements publics.
Ainsi, pour venir à bout de cette situation, le président de la République SEM Macky Sall, dès son accession à la magistrature suprême, prit les mesures d’urgences suivantes:
A/ Baisse des prix des denrées de première nécessité et de l’énergie.
Elle était de:
●90 FCfa: le prix du kg de riz brisé qui avait passé de 350 à 260 FCfa
●200 FCfa: le litre d’huile en fût qui passait de 1100 à 900 FCfa
●125 FCfa: le kg de sucre cristallisé qui passait de 700 à 575 FCfa
●4600 FCfa: le sac de 50kg de la farine boulangère qui passait de 20.600 à 16 000 FCfa
●194 FCfa: le litre de Super qui passait de 889 à 695 FCfa
●197 FCfa: le litre de Diésel qui passait de 790 à 595 FCfa
●190 FCfa: le litre de l’essence pirogue qui passait de 697 à 497 FCfa
●365 FCfa: la bonbonne de gaz de 2,7kg qui passait de 1700 à 1350 FCfa
Toutes ces baisses ont été appliquées au lendemain de l’élection de SEM Macky Sall à la magistrature suprême. Et ces prix ont été maintenus stables jusqu’en 2019.
Fadel Star