La démocratie est fragilisée quand les faits eux-mêmes viennent à être contestés, tronqués, ignorés par les manipulations, les mensonges, les falsifications. (François Hollande, discours à Crolles le 18 Mars 2017.)
On savait qu’entre le mensonge, la manipulation et la politique il y avait la possibilité d’un compagnonnage qui aboutit souvent à des situations ubuesques lorsque la brume se dissipe.
On savait aussi que la démocratie quant à elle ne s’accommode jamais de ces deux gangrènes qui l’essoufflent, l’étouffent et la tuent.
Mais on ne savait pas que dans notre jeu politique au Sénégal, elles s’installeraient l’air de rien, avec aisance et s’érigeraient en mode de conquête du pouvoir.
Elles sont organisées avec des acteurs dont les rôles sont bien définis et partagés: d’une part les Hommes politiques assumés et partisans et d’autre part des chroniqueurs qui n’assument pas leur appartenance politique mais profitent de leur statut de « neutralité » pour faire passer leurs positions partisanes.